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Source: 
: ANDRÉ PERREAULT ET LES PICASSO RÉGIONAUX |
Écrit par verbe le 7/3/2015 14:36:53 |
Nos Picasso régionaux,
grands monarques
des couleurs
fr
"Les composantes de la société ne sont pas
les êtres humains mais les liens qu'ils tissent entre eux"
Par André PERREAULT
Nouveau chroniqueur sur Québec-Presse (1)
JOURNAL QUÉBEC PRESSE
SHAWINIGAN, QUÉBEC — Le samedi 7 mars 2015
Dans toutes les sphères de l'activité humaine, Shawinigan possède des ambassadeurs édifiants et enviables qui
s'ignorent, qui s'illustrent, qui suscitent la fierté et l'admiration de leurs concitoyens. D'hier à aujourd'hui, c'est
particulièrement vrai dans le domaine de la peinture artistique. Ils ont été jadis et le sont maintenant plus que jamais
nos "Picasso" régionaux, les grands monarques des couleurs, les architectes artistiques des êtres et de formes mis en
relief avec tant de précision.
Ces artistes du pinceau maîtrisent l'art et les techniques de l'expression. Par leurs œuvres, souvent des chefs-d'œuvre
en tableau ou en fresque, ils sont l'évocation imagée des mœurs d'une société à des époques différentes, lointaines
ou contemporaines. Ils sont des magiciens de la représentation qui font apparaître des beautés et des charmes inédits,
de douces ou vives émotions qui prennent racine des empreintes de sensibilité, de force, de caractère et d'audace du
moi profond de chacun de ces artisans-peintres très souvent des autodidactes du pinceau.
Ce sont eux, les Picasso
de l'Atelier des artistes du Centre des Arts
de Shawinigan, Québec (AACA)
Ils possèdent l'habilité et l'enthousiasme de sans cesse se renouveler même à la suite de carrière quinquagénaire.
Avec un "naturel aigu", il confectionne des "sculptures sur papier" qui épatent, qui émeuvent, qui sondent les
secrets de l'âme. Les voir travailler en atelier, c'est saisir d'emblée, sans débat nécessaire, toute l'aisance et le
réalisme qui les habitent pour y produire des transformations et des métamorphoses éblouissantes, originales,
exquises. Leurs productions artistiques sont pur délice pour l'œil, pour l'intelligence de l'observateur.
Cadeau de démystification, de prise de conscience, de perception
Il y a de cela plus d'une décennie, Monique Duplessis-Perreault, artiste-
peintre émérite, par surcroît ma belle-sœur, m'a offert en cadeau l'une de
ses toiles avec comme thème personnalisé mon chalet du Lac La Tuque,
version romancée, une représentation subjective de mon environnement
de prédilection, mon pays d'adoption.
Photo: Chalet du Lac La Tuque, version romancée. C
On y voit un attendrissant coucher de soleil d'exception surplombant une
forêt luxuriante presqu'odorante, on y entend quasiment l'eau en
cascade qui roucoule en alimentant le Lac LaTuque.
Il en fallait pas plus pour qu'elle éveille en moi le goût de découvrir les tenants et les aboutissants de ce "génial coup
de pinceau". Je lui dois de m'avoir inspiré cet attrait marqué pour cet art ainsi que l'intérêt à en découvrir les secrets
symboliques, techniques et passionnels de ces artistes.
Monique Duplessis-Perreault, artiste-peintre et pédagogue
Monique m'a instruit sur les jeux de lumière et d'ombre, sur le clair-obscur et les contrastes,
sur le calcul des distances et des proportions, sur les grisés et les dégradés, sur les
perspectives des formes géométriques dont le cube, le cercle, les prismes, les corps
cylindriques. Elle m'a fait apprécier les subtilités de l'art du portrait et du nu, des natures
mortes, des paysages ruraux et de l'harmonisation des expressions du visage et du squelette
humain. Chacun des médiums utilisés (que ce soit le crayon, la craie, le fusain, la peinture)
exigent une étude et un perfectionnement qui s'étalent sur des années d'apprentissage,
qui nécessitent une patience d'ange, qui réclament une remarquable constance à l'effort et une
minutieuse observation.
Voilà ce que m'a transmis ma belle-sœur Monique. Par son enseignement non exhaustif et ses renseignements
généraux, vous découvrez comme moi la complexité, la diversité et les nuances de l'art de peindre, rien de moins
que l'art du détail. Je lui suis redevable de m'avoir fait vibrer à un monde aussi féérique, magique, mystérieux et
prestigieux.
Vernissage, tout en splendeur, tout en chaleur
L'invitation de l'artiste-peintre Nicole Deschênes-Daigle m'aura
permis d'assister au vernissage annuel des membres de l'Atelier
des artistes du Centre des Arts de Shawinigan, le 18 janvier
2015 en début d'après-midi. Au Foyer du Centre des Arts, dix des
onze participants de 2014-2015 ont exhibé le fruit de leur labeur
parl'étalage de plus de quarante nouvelles œuvres mettant en relief
les thèmes exploités de l'homme, des paysages, des fleurs et des
animaux. Les médiums utilisés furent variés passant du dessin à
l'aquarelle, de l'huile à l'acrylique. Sur une base mensuelle, du 15
janvier au 15 février dernier, les œuvres présentées ont su ravir l'œil
et fait vibrer le cœur des nombreux visiteurs avides de découvrir le
tempérament, l'état émotionnel et la passion des exposants.
L'achalandage est en hausse d'année en année et l'exposition se fait
tout en splendeur, tout en chaleur d'accueil.
Vernissage tout en beauté, tout en musique
Lors de ce vernissage, nous avons assisté à l'alliance du monde de la peinture à celui
de la musique. La ravissante étudiante du Séminaire Ste-Marie de Shawinigan, Ariane
Gagnon, 15 ans, également élève de l'École de Piano Caroline Chouinard
interpréta plusieurs œuvres musicales classiques. Les As de la peinture ont été
ravis par les performances des As du piano qui ont permis une douce ambiance. Les
visiteurs en ont eu plein les oreilles, plein la vue. En mortaise et discrètement, dans le
coin gauche arrière de la photo de la pianiste Ariane, nous apercevons la directrice de
l'école de piano, Caroline Chouinard qui jette un regard inquisiteur et protecteur sur la
performance de chacun de ses élèves. L'école compte sept professeurs et a pignon
sur rue dans le pittoresque village de Ste-Flore de Grand'Mère renommé pour le
Symposium qui s'y déroule annuellement dans les rues et à l'intérieur de l'église.
Édith Gélinas-Chouinard, la responsable et son mandat
L'artiste-peintre Édith Gélinas-Chouinard, responsable de l'Atelier pour la
saison 2014-2015 m'a confié avoir accepté cette tâche pour permettre la
survivance de ce regroupement. Elle assume la relève de la présidente
sortante Nicole Deschênes-Daigle qui a dirigé l'Atelier de 1999 à 2014. Les
membres lui ont d'ailleurs rendu un vibrant hommage. La responsable Édith
doit veiller à la bonne marche de deux sessions/année pour les adeptes de la
peinture, novices comme chevronnés. Elle doit superviser l'exposition
annuelle tenue au Centre des Arts et voir à faire fructifier l'abonnement de
ses membres. Quant à Nicole, celle-ci s'occupe de la publicité des
événements du groupe, cours, stages, expositions et vernissages sans
omettre le réseau téléphonique qui sert de trait d'union entre les membres et
les dirigeants de l'atelier.
Exposants exposés
 Les peintres de la cuvée 2014-2015 sont les disciples des grands 
maîtres et pionniers typiquement shawiniganais
personnifiés par feu Léo Ayotte et François Déziel de regrettée
mémoire. L'Atelier existe depuis 33 ans et Dominique
Grenier en est toujours le plus éminent porte-parole.
Photos: L'ancien et "maire en forme" Dominique Grenier de
Shawinigan, les peintres Léo Ayotte de Sainte-Flore de
Grand-Mère, et François Déziel de Saint-Mathieu-du-Parc.
En 1971, Dominique Grenier, ancien maire de Shawinigan, homme de culture, fut nommé Président honoraire à vie
par le renommé François Déziel.
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(1)-
Portrait de famille de l'AACA (2014-2015)
Dans l'ordre habituel, on reconnait, assises,
Édith Gélinas Chouinard,
responsable de l'ACAS, accompagnée des trois
doyennes dont l'âge voisine les 4 x 20 ans,
Lise St-Martin, Rita P. Martin, Marie-Claude
Vincent et de la responsable sortante,
Nicole Deschênes-Daigle.
Debout, on reconnait les peintres Céline Francoeur,
Jacqueline Ricard, Yves Villemure, Geneviève
Lamothe, Lucille St-Amand. Absente, Hélène Lamy,
adepte du dessin et du croquis.
Coup de coeur des visiteurs
Nous prenons plaisir à mettre en évidence les coups de cœur des toiles privilégiées par les visiteurs présents au
moment du vernissage.
L'aquarelle de l'arbre de Édith Gélinas-Chouinard
Le paysage rural hivernal de Yves Villemure
Le triptyque forestier aux couleurs automnales
de Nicole Deschênes-Daigle
Les dessins allégoriques de Geneviève Lamothe
L'hommage posthume de Nicole Deschênes-Daigle à
son père Marcel Deschènes qui fut son mentor, son
premier conseiller. Elle exhibe une toile de feu son
paternel qu'elle conserve précieusement.
Les artistes photographiés en V pour signifier la victoire du partage,
de la solidarité, de l'amitié vraie.
-------------------------------------------------------------- (1) André Perreault, à la suite d'une brillante carrière d'un demi-siècle d'écriture à l'Hebdo du St-Maurice de Shawinigan L'Hebdo du St-Maurice André Perreault, se plait à se joindre au magazine électronique Journal Québec-Presse www.journalquebecpresse.org
pour continuer de vous proposer ses trouvailles puisées à même les
héros obscurs du quotidien de nos contemporains, son monde ordinaire, sa
source principale de motivation et d'inspiration.
Galerie de photos
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------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Selon Press TV, son correspondant aurait été menacé par Israël après
avoir révélé des photos montrant le groupe terroriste Al-Nosra
discutant au côté de Tsahal
Auteur : Press TV-Traduction SLT | Editeur : Walt | Samedi, 07 Mars 2015 - 18h06
Selon Press TV, son correspondant aurait été menacé par Israël après
avoir révélé des photos montrant le groupe terroriste Al-Nosra
discutant avec Tsahal dans le territoire du Golan.
La traduction de l'article initial publié hier par Press TV se trouve ici :
- Des photos prouvent la coopération entre Israël et al-Nosra (Press TV)
Dans un nouvel article publié ce jour, Press TV affirme que le
photographe qui a pris les photos aurait été menacé par les autorités
israéliennes. Voir ci-dessous pour la traduction du début de ce deuxième
article :
Israël a menacé le correspondant de Press TV en Syrie suite aux
photos prises dans le plateau du Golan montrant les terroristes
d'Al-Qaïda à côté de soldats israéliens dans la région occupée.
Les photos obtenues par le correspondant de la télévision de Press TV
montrent des miliciens takfiri du groupe terroriste al-Nosra à côté de
soldats israéliens, parlant en face-à-face.
Les images prouvent encore une fois le soutien de Tel Aviv envers les
terroristes liés à Al-Qaïda, en particulier le Front al-Nosra, qui a
causé des ravages en Syrie.
Israël est connu pour avoir fourni une aide médicale, des services et
un soutien militaire envers les terroristes qui se battent pour
renverser le gouvernement du président Bachar al-Assad en Syrie. Un
certain nombre de commandants terroristes, blessé dans les attaques du
gouvernement, auraient été hospitalisés dans les territoires occupés...
En illustration, la photo censée avoir déclenché les menaces des
autorités israéliennes contre le correspondant de Press TV en Syrie.
- Source : Press TV-Traduction SLT
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La Chine fait un "grand bond" sur le marché mondial de l'or
Auteur : Konstantin Garibov | Editeur : Walt | Dimanche, 01 Mars 2015 - 16h24
La Chine va participer à la formation et fixer le prix de référence
mondial de l'or fin mars, avec le lancement d'un nouveau système
électronique (LBMA) qui remplacera le "fixing" de Londres.
La Chine a effectué un "grand bond" sur le marché mondial de l'or en
six mois seulement, après que Shanghai a pour la première fois lancé un
défi à Londres le 29 septembre — la capitale anglaise étant le centre où
le prix mondial de l'or est fixé depuis plus de cent ans.
Cinq banques, qui constituent le marché interbancaire de Londres, en
sont chargées: Deutsche Bank, Société Générale, HSBC, Scotia Mocatta et
Barclays Capital. La Chine a tenté de surmonter sa dépendance envers la
domination des "Golden Five". Elle a développé son propre outil de
formation du "prix chinois sur le marché de l'or" en attachant les
contrats internationaux sur l'or au marché intérieur. L'analyste
boursier Sergueï Khestanov y a vu le premier défi de Shanghai aux
anciennes règles du jeu appliquées à la Bourse de l'or à Londres:
"La décision du Shanghai Gold Exchange a permis
de fixer, en tant qu'indice boursier, le prix formé aux enchères sur le
territoire de la Chine. La présence d'un indice boursier indépendant et
de la soi-disant cotation reconnue a permis aux enchères en Chine de
devenir formellement indépendantes du fixing de l'or de Londres".
À partir de mars, on attend un élargissement considérable du nombre
de participants aux enchères, dont les résultats fixeront le prix
mondial de référence de l'or. Apparemment, le Shanghai Gold Exchange en
fera partie. Sachant qu'au sein du LBMA qui fixera ce prix, trois
banques chinoises sont représentées. Leur fonction dans la fixation du
prix n'est pas encore entièrement définie. La présidente du LBMA Ruth
Crowell a déjà annoncé que les banques chinoises figureraient également
parmi les participants. Et compte tenu du fait que la Chine est le plus
grand détenteur mondial de réserves d'or, elle obtiendra de réels
mécanismes pour dicter ses règles du jeu sur ce marché, considère
l'expert Iakov Berger:
"La politique des prix sera définie en fonction du commerce sur le
marché libre. Mais la participation à ce jeu de ces énormes réserves
nationales d'or définit, bien sûr, la politique mondiale sur le marché
des métaux précieux, le prix mondial de l'or, les institutions et
l'organisation du travail dans ce domaine. Shanghai va devenir un centre
mondial du commerce de l'or et de devises liées à l'or, au même titre
que Londres et New York. C'est une politique délibérée qui va
transformer la Chine en centre mondial du commerce de l'or et en centre
mondial financier".
Afin d'accélérer la transformation de la Chine en centre mondial de
la fixation du prix de l'or, un accès direct aux enchères sur le
Shanghai Gold Exchange a été accordé à 40 acteurs internationaux
l'automne dernier. Parmi eux figurent de grandes banques
d'investissement telles que Goldman Sachs Group Inc., UBS AG, HSBC,
Australia & New Zealand Banking Group et Standard Chartered PLC.
L'ouverture par la Chine de son propre marché de l'or aux investisseurs
étrangers a renforcé ses positions par effet de synergie. Le centre
mondial de la consommation de l'or coïncide désormais avec la
plate-forme qui fixe l'indice de l'or pour toute l'Asie. En même temps,
la participation des investisseurs étrangers a permis au Shanghai Gold
Exchange de former un prix représentatif de ce métal précieux.
- Source : Konstantin Garibov
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Rouble: la hausse à venir
Auteur : Jacques Sapir | Editeur : Walt | Dimanche, 01 Mars 2015 - 16h13
La question se pose désormais, après les événements du mois de
décembre dernier et la crise spéculative qui est survenue, de savoir
jusqu’où le Rouble remontera d’ici la fin de l’année 2015. L’existence
de tendances haussières sur le marché des changes commence à s’affirmer.
Elles vont s’amplifier avec la fin du printemps et le début de l’été.
Il convient donc de se poser la question de quel sera le point
d’équilibre du Rouble et quels pourraient en être les conséquences sur
l’économie russe.
Un mouvement prévisible
Après s’être fortement déprécié depuis la fin du mois d’octobre 2014
et jusqu’à fin décembre, le rouble a commencé à se reprendre. Il est
revenu vers un taux de 61 roubles pour1 Dollar (USD). Les facteurs qui
permettent de penser que ce mouvement va se continuer d’ici la fin du
printemps et le début de l’été sont nombreux.
On peut ainsi compter sur :
1- La hausse des prix du pétrole. Le mouvement de baisse semble
désormais arrêté. On peut s’attendre à ce que les prix remontent dès le
début de cet été, pour atteindre, vers le mois de novembre 2015, entre
70 USD et 80 USD le baril. Pour ce prix, le taux d’équilibre du Rouble
se situerait entre 41,5-47,5 roubles pour 1 USD.
2- La baisse des paiements (remboursements d’emprunts) en dollars.
Cette baisse, va diminuer la demande de dollars sur le marché de Moscou.
3- L’adaptation de l’économie russe au régime des sanctions
financières décidé par les Etats-Unis qui va se traduire par une moindre
demande de dollars.
Ces facteurs vont peser à la hausse et l’on peut raisonnablement
s’attendre à ce que le rouble revienne dans la bande de 45-55 roubles
pour 1 dollar, en fonction des différents paramètres de l’économie, tant
dans le domaine « réel » (le prix du pétrole) que dans le domaine
financier.
Quel niveau d’équilibre ?
Il faut alors se poser la question de savoir quel pourrait être le
niveau d’équilibre du Rouble, compte tenu à la fois des déterminants
financiers internes ET de la contrainte de compétitivité qui pèse sur
l’industrie russe.
Un rouble fortement déprécié favorise le développement de
l’industrie, et plus généralement de l’économie, comme on a pu le
constater durant l’année 2014 où l’indice de la production industrielle
s’est fortement redressé au fur et à mesure que le rouble, lui, se
dépréciait.
Mais, cette dépréciation a aussi alimenté une forte inflation, qui
devrait atteindre, en glissement annuel (ou taux exprimé en pourcentage
du même mois de l’année précédente) de 13% à 14% dans le premier
semestre 2015. L’important est alors le taux de change réel (RER) et non
plus le taux nominal. Si l’on tient compte que, d’après les calculs
réalisés au CEMI, le taux de change était surévalué d’environ 15% en
décembre 2013, et compte tenu de l’inflation (ou plus précisément de
l’écart d’inflation) entre la Russie et ses principaux partenaires
commerciaux, on devrait aboutir à un taux, après compensation de la
surévaluation initiale, d’environ 41 roubles pour 1 dollar au 1er
juillet 2015, progressant vers les 43 roubles pour 1 dollar vers la fin
de 2015.
Cependant, il faut aussi tenir compte des taux d’intérêts qui sont
actuellement très élevés. Les taux d’intérêts pratiqués par la BCE
détruisent en effet les éléments de substitution à l’import qui
existaient. la Banque centrale sera la principale responsable du
désastre économique qui malheureusement s’annonce. Les taux sur les
prêts à l’agriculture pratiqués par les banques commerciales, en
référence aux taux de la BCR, sont au minimum de 25% et plus proches de
35%. Les sociétés de leasing, y compris para-publiques comme la
Rosselkhoz, sont en train de rapatrier massivement le matériel agricole
au moindre défaut de paiement. Il en résulte que les producteurs
agricoles ne peuvent acheter les semences et entretenir leur matériel.
Beaucoup sont en défaut depuis l’an dernier. On parle déjà de 40% de
baisse des ensemencements alors que la saison ne fait que commencer.
Bien entendu, une aide d’urgence de la part de l’Etat a été décidée.
Mais, cette aide est complexe à mettre en œuvre (du fait des problèmes
d’antagonismes inter-bureaucratiques existants au sein de
l’administration russe). Une hausse du rouble permettrait aux
entreprises de se financer en devises avec un taux d’intérêt effectif
bien moins important. Une entreprise empruntant des devises (même à une
banque russe) peut supporter des taux de 35% si elle voit le pouvoir
d’achat du rouble en devises s’apprécier de, disons 25% à 30%.
L’inflation (qui accroit le pouvoir d’achat nominal de l’entreprise)
compensant la différence.
Il y a donc une logique financière (mais qui est importante pour les
entreprises industrielles) qui voudraient que le rouble s’apprécie (et
de 61 roubles pour 1 dollar à 42 roubles l’appréciation serait de 45%).
Mais, en sens inverse, il y a une logique de compétitivité pour que le
rouble reste en deçà de la limite des 45 roubles pour 1 dollar.
L’Etat, maître du jeu ?
On constate alors que si techniquement le rouble pourrait revenir
entre 40-45 roubles pour 1 dollar d’ici la fin de l’année (tout
dépendant de la vigueur de la reprise des prix du pétrole), il est
politiquement préférable de maintenir le taux de change autour de 50
roubles pour 1 dollar, afin d’éviter un phénomène de surévaluation du
rouble.
L’Etat peut compenser les forts taux d’intérêts, soit en prêtant lui
même (à partir des deux fonds souverains dont la Russie dispose et dont
les montants cumulés sont d’environ 180 milliards de dollars) soit en
« bonifiant » les taux d’intérêts levés par les banques. L’Etat prend à
se charge une partie des intérêts et ramène le taux d’intérêt réellement
payé par l’entreprise (ou le particulier) à peu de choses près au
niveau de l’inflation. C’est cette dernière technique, efficace mais
coûteuse pour le budget de l’Etat, qui a été historiquement utilisée en
France jusqu’à la fin des années 1980.
Il faut aussi noter que une future appréciation du rouble va se
traduire par une forte réduction de l’inflation importée. Ce qui est
avantageux pour les ménages mais désavantageux pour l’Etat dont les
recettes (les impôts directs et indirects) augmentent en fonction de
l’inflation. Il serait donc logique que le gouvernement opte pour une
appréciation modérée du rouble (le ramenant par exemple entre 55 et 50
roubles pour 1 dollar) mais n’exploite pas tout le potentiel
d’appréciation du rouble. Néanmoins, d’autres facteurs seront
certainement pris en compte, et en particulier la dimension politique
d’une forte appréciation de la devise russe qui pourrait s’avérer utile
pour la partie de la population dont la consommation dépend le plus des
produits importés. De ce point de vue, il faut comprendre que ce facteur
pèsera d’autant plus que la popularité de Poutine et du gouvernement
s’érodera. Ce n’est pas le cas pour l’instant, mais nul ne peut dire
comment évoluera la situation d’ici à la fin du printemps.
Au total, il est clair que l’on va observer une appréciation du
rouble dès la fin du printemps 2015, le taux de change pouvant – dans
l’état actuel des prévisions quant au prix du pétrole – aller de 55
roubles à 42 roubles pour un dollar. Cette appréciation aura aussi des
conséquences sur les marchés d’actifs boursiers. Il est probable qu’en
mars et avril 2015 on verra des achats massifs se produire sur des
valeurs stables (les industries pétrolières, métallurgiques, chimiques
et mécaniques) avec l’objectif de profiter de l’appréciation du rouble
qui se produira à partir de mai-juillet 2015. Il reste à déterminer
quelle est la part « flottante » des actions de ces sociétés, car il
semble que l’Etat ait racheté des quantités relativement importantes de
fin octobre à fin décembre. Si cette part flottante est relativement
importante, on devrait assister à une forte hausse des cours ainsi qu’à
de nouvelles pressions haussières sur le rouble.
------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Israël et les diamants du sang : un secret bien gardé
Auteur : Patrick Galey-Traduction Dominique Muselet | Editeur : Walt | Dimanche, 01 Mars 2015 - 16h04
La condamnation de l’ancien chef de guerre Charles Taylor la
semaine dernière a rappelé au monde l’existence et les irrémédiables
dégâts causés par le plus sinistre des produits de luxe : les diamants
du sang.
L’ancien président du Liberia a été condamné par le tribunal
international de La Haye à 50 ans de prison après avoir été reconnu
coupable de crimes contre l’humanité, le mois dernier. Taylor a été
condamné pour avoir soutenu des rebelles en Sierra Leone en échange de
diamants de sang, à la fin du siècle dernier.
La défense de Taylor était articulée en grande partie sur l’idée
qu’il avait seulement été le facilitateur, et non l’auteur, de la
litanie d’horreurs dont les procureurs ont donné lecture à l’audience.
Cette distinction juridique a finalement abouti à la condamnation de
Taylor à 50 ans de prison, beaucoup moins que les 80 ans requis.
À vrai dire, les concepts d’association et de culpabilité continuent
de faire obstacle aux efforts internationaux pour mettre fin au commerce
mondial des diamants de sang. Il est, par conséquent, tout à fait
approprié que Taylor entame la première de ses 50 années de réclusion,
au Royaume-Uni, la semaine même où un système de réglementation de la
circulation des diamants dans le monde connu sous le nom de Processus de
Kimberley (PK) [1] tient son assemblée générale semestrielle à
Washington.
Le PK a fait l’objet des critiques des groupes militants depuis sa
création (en 2003, quelques mois après la fin des ravages causés par le
Front révolutionnaire Uni de Sierra Leone soutenu par Taylor). Ses
détracteurs disent que sa définition des diamants de sang, à savoir,
« diamants bruts utilisés par les mouvements rebelles ou leurs alliés
pour financer une violence visant à déstabiliser des gouvernements
légitimes » est très incomplète et que, si elle convenait à la
production de diamants illégaux d’il y a dix ans, elle n’a maintenant
plus rien à voir avec la réalité du commerce illicite des pierres.
« Dans son ensemble, l’industrie israélienne du diamant contribue à
hauteur d’environ 1 milliard de dollars par an au budget de l’industrie
militaire et sécuritaire israélienne », a déclaré Hever au Tribunal.
« Chaque fois que quelqu’un achète un diamant qui vient d’Israël, une
partie de cet argent se retrouve dans l’armée israélienne, de sorte que
le lien financier est très clair. »
Et cela sans compter les revenus privés du diamant qui vont à l’armée
israélienne. Steinmetz, l’un des principaux producteurs de diamants au
monde, possède une fondation de bienfaisance qui a « adopté » une unité
de l’armée israélienne. Le géant du diamant finance la célèbre brigade
Givati, responsable de l’une des pires atrocités commises contre la
population de Gaza pendant l’Opération Plomb Durci.
Les forces israéliennes sont accusées par le Conseil des droits de
l’homme des Nations unies de crimes de guerre et de possibles crimes
contre l’humanité. Rien que dans la dernière décennie, ils ont bombardé
des civils à Gaza et au Liban, et il ne se passe quasiment pas une
journée sans qu’on note l’emploi de violence ou d’autres méthodes
illégales contre les Palestiniens.
Bien qu’il existe quelques petites campagnes en vue de faire classer
les diamants d’Israël comme des pierres précieuses de guerre,
l’apparente apathie – pour ne pas dire la complicité – d’organisation
comme le Conseil Mondial des diamants (CMD) en la matière engendre une
vive opposition.
Le Président du CMD, Eli Izhakoff, a déclaré lors de la réunion de
mai que « le diamant ne doit, en aucun cas, être associée à la violence
collective contre les communautés » - ce qui est précisément le genre de
répression systémique contre les Palestiniens dont les forces
israéliennes se rendent coupables.
Mais lorsque les militants du mouvement de boycott israélien,
Solidarité internationale avec la Palestine, ont envoyé une lettre au
Conseil de la Joaillerie Responsable, en avril dernier, le directeur
général du Conseil leur a répondu qu’il « n’acceptait pas l’argument que
l’industrie israélienne du diamant, du fait qu’elle payait des impôts
en Israël finançait des violations des droits de l’homme et que, de ce
fait, les diamants vendus par des entreprises israéliennes devraient
être considérés comme des diamants du sang. »
Le Liban, aussi, est bien connu sur le marché mondial du diamant, généralement pas pour les bonnes raisons.
Exclu en 2004 du Schéma de certification du Processus de Kimberley
(SCPK) dans des circonstances troubles qui auraient impliqués des
diamants russes et Bahaeddine Hariri [2] pour un montant de 500 millions
de dollars US, le Liban y a finalement été réintégré en 2007.
Il n’existe aucun mécanisme infaillible pour empêcher les diamants
israéliens, qui servent à financer les crimes perpétrés par l’armée
israélienne, d’entrer dans quelque pays que ce soit, y compris le Liban.
Mais une infraction potentiellement plus importante dans le commerce
des diamants du Liban est passée inaperçue des courtiers et des
officiels. Entre 40 et 45 % de tous les diamants israéliens taillés
finissent chaque année sur le marché étasunien, représentant près de la
moitié de tous les diamants vendus aux États-Unis. L’Inde, la Suisse,
Hong Kong et le Royaume-Uni sont d‘autres marchés importants des
diamants taillés en Israël.
Ces gemmes sont, en raison du degré de leur taille, tout à fait
intraçables et ils se mêlent sans problème, dans les centres d’échange,
aux diamants provenant d’autres grands exportateurs de diamants taillés
comme la Belgique et les Émirats Arabes Unis, à qui les pays
importateurs de diamants achètent leurs bijoux.
Compte tenu de la difficulté à tracer les diamants une fois qu’ils
sont taillés, il n’existe aucun mécanisme infaillible pour empêcher les
diamants israéliens, qui servent à financer les crimes perpétrés par
l’armée israélienne, d’entrer dans n’importe quel pays, y compris le
Liban.
« Une fois que le diamant a été taillé, c’est la fin de la piste des papiers », a déclaré Davis.
La complicité du Liban à l’insu de son plein gré
Contrairement aux affirmations du Syndicat libanais des commerçants
de joaillerie, le Liban n’a pas respecté le Processus de Kimberley (PK)
après sa réintégration, car les diamants taillés en Israël ne sont pas
couverts par le protocole du PK. Le chef du Syndicat, Atef Nsouli, a
refusé de répondre aux nombreuses questions d’Al-Akhbar.
Puisque le PK, au moins dans sa forme actuelle, ne peut tracer que
les mouvements et l’origine des diamants bruts, les pays spécialisés
dans les pierres taillées peuvent brasser pour des milliards de dollars
de diamants chaque année, à l’abri des questions de propriété parfois
gênantes que pourrait soulever le PK.
Grâce en partie à cette faille béante du PK, Israël a pu devenir le
plus grand exportateur de diamants au monde et les revenus des pierres
précieuses représentent plus d’un tiers du total de ses exportations
annuelles. En 2008, Israël a généré 9,4 milliards de dollars grâce à
l’exportation des diamants, un montant qui augmente chaque année.
Puisque le processus de taille des diamants supprime toute
possibilité de les tracer, les diamants taillés en provenance d’Israël
sont presque impossibles à repérer, au milieu des diamants provenant
d’Afrique du Sud, d’Australie ou d’Amérique du Nord, et ils finissent
dans les grands centres commerciaux tels que New York ou Hong Kong, où
ils sont achetés en gros par les marchands de diamants du monde entier.
Le mois dernier, les membres du Conseil mondial du diamant (CMD) se
sont réunis en Italie pour leur assemblée annuelle et ont convenu que la
définition actuelle du PK des diamants de sang devait être élargie pour
inclure « la violence liée au diamant dans la production de diamants
bruts et les zones commerciales. » Mais il n’a pas recommandé que les
diamants taillés soient inclus dans la définition.
Global Witness, une ONG basée à Londres, a quitté le PK l’année
dernière après que des membres du Processus aient approuvé l’exportation
de diamants extraits dans les champs de Marange au Zimbabwe, un endroit
depuis longtemps soupçonné de violations des droits de l’homme.
Mike Davies, un militant de Global Witness qui lutte contre les
ressources de guerre, a accusé les membres du PK de fermer les yeux sur
de semblables violations des droits dans les États producteurs de
diamants.
« Le PK est un club de gouvernements qui ne veulent pas se demander
des comptes les uns les autres », a-t-il déclaré à Al-Akhbar. « Il ne
suffit pas de montrer un morceau de papier en disant : "Voilà notre
définition et si les tueurs et les violeurs en question portent un
uniforme de l’armée au lieu d’appartenir à un groupe rebelle ce n’est
pas notre problème". »
Davies milite pour que le PK englobe les diamants taillés dans sa
définition des pierres précieuses de guerre, mais admet que ce sera
« une bataille encore beaucoup plus difficile. »
Classer les diamants taillés parmi les diamants de guerre potentiels
est une question controversée, au même titre que l’exportation massive
des pierres précieuses par Israël.
Plusieurs ONG qui ont étudié les diamants du sang ont refusé de
répondre aux questions d’Al-Akhbar sur le sujet des diamants d’Israël
qui pourrait bientôt devenir un important extracteur de pierres, et non
plus un simple exportateur.
Sur la piste des diamants israéliens
Le seul prospecteur de diamants d’Israël, Sehfa Yamin, a récemment
obtenu des licences pour effectuer des tests géologiques sur 70 hectares
près de la ville portuaire de Haïfa au nord d’Israël.
Si on y découvre des gisements de kimberlite diamantifère
exploitables, Israël pourrait, dans les prochaines décennies, devenir un
important producteur de diamants bruts comme de diamants taillés, ce
qui placerait certains de ses produits sous la juridiction du PK.
Cela s’ajouterait aux nombreux intérêts miniers israéliens dans des
pays, dont le Libéria, qui sont connus pour être un terreau fertile pour
les diamants de sang. Israël offre une expertise technique ainsi que
des accords commerciaux liés à l’extraction de diamants, à plusieurs
pays d’Afrique de l’Ouest.
En un mot comme en cent, l’économie israélienne est fortement
tributaire des revenus générés par les diamants ; qu’ils soient taillés
et absorbés par le marché international ou extraits à la source en
Afrique, les pierres sont le pilier des finances d’Israël.
L’économiste israélien, Shir Hever, lorsqu’il a témoigné au Tribunal
Russell sur la Palestine en 2010, a déclaré que ce sont les Forces de
Défense Israéliennes, entre autres organisations, qui profitent le plus
du commerce lucrative des diamants d’Israël.
Compte-tenu de l’hégémonie israélienne sur le marché international du
diamant taillé, et compte-tenu de l’importance annuelle de
l’importation libanaise des diamants taillés de différentes variétés, il
est fort probable - bien que ce soit impossible à prouver - que les
consommateurs libanais financent, sans le savoir, l’armée israélienne en
achetant des diamants dans les boutiques de Beyrouth. Comme un expert
du commerce des diamants l’a dit à Al-Akhbar, les diamants israéliens
« sont sans aucun doute écoulés au Liban, » à l’insu des bijoutiers.
Plusieurs groupes libanais contactés par Al-Akhbar ont dit qu’ils
n’avaient pas conscience que des diamants israéliens pouvaient entrer au
Liban. Un porte-parole du Département du Boycott au Ministère de
l’Economie et du Commerce a dit qu’ils n’avaient jamais envisagé cette
éventualité.
Même si les diamants israéliens sont intraçables, le gouvernement
libanais pourrait chercher à attirer l’attention sur le commerce de
facto des diamants du sang par Israël. Cela a été fait auparavant par
plusieurs mouvements de la société civile et par des groupes de boycott
d’Israël, mais pas au Liban.
Si les diamants taillés israéliens étaient classés comme des diamants
du sang, leur commerce international en serait sérieusement entravé.
Naturellement, ce ne sera pas facile, étant donné que le CDM et le PK
comptent plusieurs organisations israéliennes dans leurs membres.
Cela ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire. Asad Ghsoub, un
membre d’un groupe de Boycott, Désinvestissement et Sanctions de
Beyrouth, a déclaré que faire campagne contre les diamants israéliens
était une des options du Liban.
« S’il doit y avoir une campagne elle devrait cibler les diamants de
sang intraçables dans leur ensemble », a déclaré Ghsoub à Al-Akhbar.
« Le fait qu’Israël peut très bien tirer profit de ces diamants doit
être un argument en faveur d’une telle campagne. »
Le groupe a dit qu’il allait étudier la question de l’éventuelle
entrée des diamants israéliens au Liban, dans le but de pousser le
gouvernement à l’action.
« Je ne vois pas d’autre façon de s’assurer qu’Israël ne tire pas
profit du commerce des diamants intraçables », a ajouté Ghsoub.
Notes
[1] L’origine du processus de Kimberley remonte à mai 2000, date à
laquelle les pays producteurs de diamants d’Afrique australe se sont
réunis à Kimberley, en Afrique du Sud, pour débattre des moyens à
employer pour mettre un terme au commerce des « diamants de la guerre »
et pour veiller à ce que le commerce des diamants ne finance pas les
activités de mouvements rebelles violents et de leurs alliés visant à
déstabiliser des gouvernements légitimes.
[2] Le Liban est exclu du processus de Kimberley.
- Source : Patrick Galey-Traduction Dominique Muselet
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Un stylo 3D révolutionnaire mis au point en Sibérie
Auteur : Daria Kezina | Editeur : Walt | Jeudi, 26 Févr. 2015 - 14h23
Le nouveau stylo Creopop est « chargé »
d’une encre révolutionnaire photopolymère qui durcit sous l’effet des
rayons ultraviolets. L’appareil fonctionne grâce à une batterie
rechargeable, n’est pas toxique et ne présente aucun des inconvénients
inhérents aux autres stylos 3D. L’invention qui sera commercialisée dès
le mois d’avril a suscité un vif intérêt dans 35 pays du monde.
Un collectif de chercheurs de Tomsk – le
plus ancien centre scientifique d’innovation de Sibérie – a créé un
stylo 3D qui écrit au moyen d’une encre photopolymère qui durcit sous
l’effet d’une diode émettrice lumineuse, source de rayons ultraviolets,
intégrée dans le stylo. L’encre, développée à partir de résine
photosensible liquide, permet au stylo d’éviter le principal
inconvénient propre à ses équivalents – la chauffe – ce qui le rend sans
danger pour les enfants.
Le stylo permet de dessiner tout type
d’objets en trois dimensions et des figures magnétiques, aromatisées ou
phosphorescentes. Il peut être utilisé pour le design dans les
conceptions volumétriques, et même dans la métallurgie.
Les concepteurs ont créé plus de 50
types d’encre : colorées, luminescentes, magnétiques, élastiques,
conductrices, thermocontrastées, encres en caoutchouc et encres qui
changent de couleur selon la température. Une cartouche suffit à
imprimer une bande de 14m x 3mm de diamètre.
Histoire de la conception
« Les stylos disponibles sur le marché
utilisent déjà le plastique, mais ils chauffent et fondent. Nous avons
décidé de trouver une technologie qui permet au stylo de ne pas
chauffer. Au final, nos chimistes ont trouvé cette solution élégante »,
nous a raconté le directeur de la compagnie conceptrice Igor Kovalev.
« La création a suscité un intérêt
immédiat chez les amateurs de modélisation 3D et les professionnels du
monde entier. Les clients qui ont passé des précommandes sont
principalement américains et européens. Les clients russes représentent
moins de 1 % », explique Kovalev. Pour lancer la production et rôder la
technologie, les concepteurs ont demandé fin 2013 l’aide financière au
Centre régional d’ingénierie de Tomsk.
« Les experts ont confirmé que le projet
présentait un intérêt tant du point de vue commercial que pour le
développement de la région et qu’il fallait le financer. Nous avons
financé le projet à hauteur de 3,1 millions de roubles (43 500 euros)
grâce à des subventions. […] Au final, la nouvelle encre a pu voir le
jour. L’étape suivante était la création d’un stylo 3D qui fonctionne
selon des principes physiques révolutionnaires », nous a expliqué le
dirigeant du Centre régional d’ingénierie de Tomsk Mikhaïl Golovatov.
Intérêt international
Les concepteurs ont investi 250 000
dollars et ont levé 892 000 dollars auprès d’un pool d’investisseurs
dirigé par 500 startups et un incubateur d’entreprises de la Silicon
Valley.
La production du stylo nouvelle
génération a été lancée dans la ville chinoise de Shenzhen où se trouve
une usine spécialisée dans les stylos alternatifs. La production d’encre
devrait rester localisée à Tomsk. Les stylos seront commercialisés à
partir du mois d’avril, le prix d’un stylo devrait s’élever à environ
119 dollars.
« Le marché des gadgets est actuellement
en pleine expansion. Fait significatif – les concepteurs de Tomsk ont
utilisé le système kickstart et ont reçu environ 200 demandes au cours
du premier mois, puis quelque 2 000 demandes au cours des trois mois
suivants avant que le produit ne soit fabriqué en série. Cela témoigne
du fort potentiel de commercialisation de ce stylo », explique Mikhaïl
Golovatov.
Il estime que « pour le moment, les
fabricants russes sous-estiment considérablement le marché des gadgets :
ils suivent la tradition qui veut que les choses sérieuses chez nous
doivent être grandes – nous fabriquons des missiles, des chars, des
bateaux et des machines-outils. Pourtant, les petits appareils destinés
au grand public sont largement commercialisés dans le monde ».
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La ville de Portland dans l'Oregon va produire de l'électricité via ses propres conduites d'eau
Auteur : Info Hightech | Editeur : Walt | Lundi, 23 Févr. 2015 - 09h32
Il y a beaucoup d’eau constamment en mouvement dans les
tuyaux municipaux de la plupart des grandes villes. Alors que l’eau
elle-même est déjà destinée à différents usages, pourquoi ne pas
exploiter son flux pour produire l’énergie hydroélectrique? C’est
exactement ce que fait le réseau d’électricité LucidPipe de Lucid
Energy, et Portland dans l’Oregon (Nord-Ouest des Etats-Unis) vient de
devenir la dernière ville à l’adopter.
LucidPipe remplace simplement un tronçon de canalisation gravitaire
conventionnel existant, qui est utilisé pour le transport de l’eau
potable. A mesure que l’eau s’écoule à travers ces tuyaux, elle fait
tourner 4 turbines de 107 cm de diamètre, dont chacune est reliée à un
générateur à l’extérieur de la conduite. La présence des turbines ne
ralentit pas la vitesse d’écoulement de l’eau de façon significative, et
donc il n’y a pratiquement aucun impact sur l’efficacité du tuyau.
Le système de 200 kW à Portland a été financé en privé par Harbourton
Alternative Energy, et son installation a été achevée fin Décembre
2014. Il fait actuellement l’objet d’essais de fiabilité et
d’efficacité, ce qui comprend la vérification que ses capteurs et son
système de commande intelligente fonctionnent correctement. Il est prévu
de commencer la production d’électricité à pleine capacité en Mars.
Une fois opérationnel, le système devrait générer une moyenne de 1
100 mégawatts-heures d’énergie par année, ce qui est suffisant pour
alimenter environ 150 foyers. Au cours des 20 prochaines années, il
devrait également générer environ 2 millions de dollars des ventes
d’énergie à Portland General Electric, que Harbourton prévoit de
partager avec la ville de Portland et le Bureau de l’eau de Portland
afin de compenser les coûts d’exploitation. À la fin de cette période,
le Bureau de l’eau de Portland aura le droit d’acheter le système
purement et simplement, avec toute l’énergie qu’il produit.
Pour l’instant, le nouveau système d’alimentation LucidPipe est le
seul à Portland. S’il est couronné de succès, cependant, d’autres
pourraient suivre. Un système installé précédemment fournit du courant à
Riverside, en Californie depuis 2012.
Si vous aimez l’idée de base derrière la technologie, il existe de
petits systèmes similaires pouvant être installés au sein de votre
propre maison. Le Pluvia génère de l’électricité à partir de
l’écoulement de l’eau de pluie venant des toits, tandis que le H2O Power
Radio fonctionne à l’électricité générée par la circulation de l’eau de
la douche.
PRODUIRE DE L’ÉLECTRICITÉ VIA SES PROPRES CONDUITES D’EAU
- Source : Info Hightech
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Publié le 20 février 2015 à 10h23 | Mis à jour le 20 février 2015 à 10h23
Dans la poche des touristes québécois
André Nollet, directeur général de Tourisme Mauricie en compagnie du président de l'organisme, Benoît Gauthier.
Photo: Olivier Croteau, Le Nouvelliste
Pour faire suite à l'article paru le 14 février «Gestion de la taxe spécifique sur l'hébergement»
La pensée profonde du ministère du Tourisme a de quoi couper le
souffle de son industrie et de ses intervenants. On laisse entendre une
augmentation de la taxe sur l'hébergement à 3,5 % qui, de plus, sera
universelle et ne relèvera plus de l'accord des établissements
d'hébergement pour sa mise en application.
Par cette manoeuvre, on réduira l'autonomie des régions et on les privera d'un important outil de développement.
Au total, le Ministère espère prélever de la sorte 25 millions $ de plus
par année dans les poches des touristes. Et ce sont les régions du
Québec qui écoperont puisqu'à Montréal, la taxe sur l'hébergement est
déjà à 3,5 %.
Comme si ce n'était pas assez, ce sont les touristes québécois, qui
représentent près de 90 % de la clientèle dans plusieurs régions, qui
feront les frais de la hausse de cette taxe.
Tout ce changement dans le but avoué de doter le ministère du Tourisme
de 25 millions $ de plus pour la promotion, alors qu'il a déjà un budget
du même ordre de grandeur et que ses façons de faire du marketing et
les coûts qu'il encoure sont bien discutables. Et on ne parlera pas des
résultats.
Tout le monde de l'industrie reconnaît que c'est d'une tristesse inouïe.
Et que le marketing de la destination serait bien mieux servi par une
agence composée de spécialistes du marketing touristique, alors que cela
est impossible à atteindre dans un Ministère qui doit se plier à un
nombre de règles incalculables pour l'engagement de permanents, mais
dont l'expertise n'est pas toujours démontrée.
De plus, on nous apprend que le programme d'entente de partenariat
régionale en tourisme ne sera pas renouvelé et sera centralisé au
Ministère.
C'est quelque 3 millions $ par année que le Ministère soustrait du
développement des régions. Administré par des comités régionaux sur la
base des priorités régionales, ce soutien profitait d'investissements
additionnels des CRÉ, des CLD et d'autres ministères de 3 à 6 millions
$, et dont l'effet de levier atteignait un ratio de 10 $ pour chaque
dollar investi.
Les Associations touristiques régionales (ATR) ont présenté plusieurs
solutions pour accroître les recettes du Ministère et de l'industrie.
Mais elles ont toutes été rejetées sans explication valable autre que:
trop compliqué, pas dans la philosophie du gouvernement, etc.
Sans entrer dans le détail de la centralisation de la taxe sur
l'hébergement par le Ministère, car au-delà d'engraisser les caisses de
l'État et d'exercer plus de contrôle sur le tourisme régional, on doit
sérieusement questionner la pertinence et l'efficacité de la mesure.
Dorénavant dépourvue d'autonomie et de pouvoir de décision, chacune des
régions devra présenter les projets à être approuvés par le Ministère
pour recevoir son dû en provenance de la taxe sur l'hébergement,
collectée dans leur région. On veut faire du mur à mur pour l'ensemble
du Québec, alors que les particularités régionales sont pourtant bien
connues.
En clair, on veut faire de l'ingérence, alors que dans l'industrie
touristique, les résultats des actions du Ministère sont discutables.
Pour conclure, le navire du Ministère navigue à vue dans le brouillard
et sans boussole. La grande majorité des ATR a un plan marketing et de
promotion annuel. Alors, avant que la flottille des ATR se décide à
appuyer et embarquer dans la même direction que son Ministère, un plan
complet devra être présenté et approuvé, tout en reconnaissant à chaque
partie ce qui lui incombe comme responsabilité et comme moyens.
Est-ce que les régions doivent à nouveau souffrir par une ponction
additionnelle de 25 millions $ et par une réduction de leur autonomie?
Benoit Gauthier,
Président du conseil d'administration
Tourisme Mauricie
André Nollet
Directeur général
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CIA et manipulation du climat – Inquiétude de scientifiques
Auteur : Pierre-Alain Depauw | Editeur : Walt | Vendredi, 20 Févr. 2015 - 02h43
Le climatologue américain Alan Robock
est intervenu lors de la conférence annuelle de la American Association
for the Advancement of Science (AAAS) pour alerter la communauté
scientifique à propos de la présence de la CIA et d’autres agences de
renseignements des Etats-Unis parmi les sources de financement de
rapports climatiques.
Selon Alan Robock, si des services de
renseignement investissent de l’argent dans des études scientifiques sur
le climat, c’est parce qu’ils sont intéressés avant tout par les
nouvelles technologies climatiques capables d’influencer la météo et
veulent s’en servir comme de nouvelles armes de guerre. L’utilisation de
la météo comme arme de guerre est officiellement interdit depuis 1978.
Alan Robock a notamment été l’auteur de rapports pour les Panel Intergouvernementaux autour des Changements Climatiques (IPCC).
En 2003, les Etats-Unis avaient annoncé
mener 66 programmes d’ensemencement des nuages. Des expériences
d’ensemencement des nuages sont menées dans au moins vingt pays.
En 2009, des météorologues du « Bureau
de Modification de la Météo » de Pékin ont affirmé mener des expériences
depuis 1987 pour déclencher des chutes de neige. Des fusées chargées de
bâtonnets d’iodure d’argent ont été tirés dans les nuages pour
provoquer des chutes de neige lorsque la Chine du Nord était touchée par
la sécheresse.
En 2013, des chercheurs du Groupe de
physique appliquée de l’Université de Genève ont indiqué qu’ils
travaillaient à mettre au point un laser capable d’influencer la foudre
et les nuages.
Séismes, tsunamis et autres tempêtes
peuvent-ils être provoqués ? C’est notamment l’objet du programme
scientifique et militaire américain HAARP (High Frequency Active Auroral
Research Program).
En 1999, la Commission des Affaires
étrangères, de la sécurité et de la politique de défense du Parlement
européen avait publié un rapport dans lequel il est écrit que « le
système militaire américain de manipulation ionosphérique HAARP, lequel
est basé en Alaska et ne représente qu’une partie du développement et de
l’usage d’armes électromagnétiques à des fins de sécurité tant
extérieure qu’intérieure, constitue un exemple d’une nouvelle menace
militaire particulièrement grave pour l’environnement et la santé
humaine au niveau planétaire« . (Rapport sur l’environnement, la sécurité et la politique étrangère, Parlement européen, 14 janvier 1999, p. 34)
- Source : Pierre-Alain Depauw
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Top 12 des mots qui n’existent pas, mais qu’on utilise quand même
Auteur : Gilles Vervisch | Editeur : Walt | Dimanche, 08 Févr. 2015 - 17h04
La langue française compte pas loin de 100.000 mots, et malgré tout
on s'acharne à en inventer (et à en utiliser) de nouveaux. C'est bien
sympa, mais le problème c'est que 1) ça n'est pas français 2) c'est
moche, et 3) ça ne sert à rien puisqu'en général on invente des mots
pour en remplacer d'autres qui existent déjà. Par conséquent, merci par
avance de supprimer ces quelques mots de votre vocabulaire.
1- Nominer
S'ils sont très souvent utilisés, le verbe "nominer" et son participe
passé "nominé" sont considérés comme des anglicismes inutiles issus de
l’anglais nominee. Messieurs les présentateurs des Césars nous vous
saurions donc gré de ne plus dire "nominés" mais "nommés". Merci bien.
2- Fuiter
Nous avons là affaire à un bon gros néologisme, notamment utilisé par
nos copains journalistes pour parler à titre d'exemple d'écoutes ou de
documents officiels. En vrai, on peut dire qu'il y a eu une fuite, mais
on ne peut pas dire "mon tampon a fuité".
3- Chronophage
Créé au XXe siècle à partir des deux termes grecs chrono- et -phage,
chronophage n'existe pas dans la langue française. En revanche, il est
important de préciser que, contrairement à pas mal de mots inventés de
toutes pièces, celui-ci est utile puisqu'il n'en existe pas d'autres
pour désigner ce qu'il veut dire.
4- Candidater
Le nom candidat désigne une personne, un statut. On ne dira donc pas
plus "candidater" que "avocater" ou "lauréater". Si vous voulez parler
la France, vous direz plutôt "postuler, être candidat (à), briguer ou
encore poser sa candidature".
5- Procrastinateur
Vous ne vous êtes jamais demandé pourquoi votre correcteur
d'orthographe ne reconnaissait pas le mot ? Eh bah c'est parce qu'il
n'existe pas, tout simplement. Désormais, vous remplacerez donc
"procrastinateur" par "grosse feignasse qui préfère mater des séries
dans son lit en se rongeant les ongles de pieds plutôt que d'aller à la
fac".
6- Abracadabrantesque
Rendu célèbre par notre grand copain Jacques Chirac, le terme est un
néologisme inventé par Arthur Rimbaud dans son poème "Le Cœur supplicié"
et donc un mot qui n'a pas sa place dans le dictionnaire. En revanche,
si vous voulez vous la péter dans une conversation, ça reste une valeur
sûre.
7- Confusant
Encore la sale influence des rosbeefs qui nous ont retourné le
cerveau avec leur "confusing". Mais jusqu'à preuve du contraire il n'y a
pas de verbe "confuser" en français, donc pas d'adjectif verbal
"confusant". C'est triste, mais c'est comme ça.
8- Générer
A la base issue de l'étymologie latine "genus" qui a également donné
"gène" et "génération", "générer" est revenu à la mode sous l'influence
de l'anglais "to generate". Pour autant, l'Académie française ne valide
pas et préfère que nous utilisions "engendrer", "produire" ou "causer".
Sinon c'est la trempe.
9- Dangerosité
On ne sait pas trop qui a eu l'idée de rajouter ce drôle de suffixe à
la fin de "danger", mais ce qui est sûr c'est que ça n'est pas très
françois et que ça sert pour ainsi dire à que dalle. Vous l'aurez
compris, c'est à bannir.
10- Solutionner
Selon l'Académie française, "solutionner doit sa fortune aux
irrégularités de la conjugaison du verbe Résoudre, dont il est devenu un
substitut". Pour autant, ça reste un mot drôlement dégueu donc on
arrête de dire "Au jour d'aujourd'hui, je vois pas comment on va
solutionner le problème."
11- Gratifiant
Si le verbe gratifier existe bien, l'adjectif verbal "gratifiant" est
lui une vilaine erreur de français (en plus d'être franchement pas
jojo). Dans les dîners mondains, on lui préférera donc "valorisant".
12- Inatteignable
Dans la catégorie des mots qui n'existent pas, le rajout du préfixe
in- devant un mot qui lui existe bien est une petite manie très
courante. Là le souci c'est que "inatteignable" c'est moche, et qu'on
avait déjà le mot "inaccessible" pour dire exactement la même chose.
Et si vous en voyez d'autres qui vous arrachent les oreilles,
n'hésitez pas à partager cette expérience traumatisante avec nous. Nous
sommes là pour vous écouter.
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Publié le 13 février 2015 à 23h18 | Mis à jour le 13 février 2015 à 23h18
Mosquée à Shawinigan: André Drouin applaudit la décision
L'ex-conseiller municipal d'Hérouxville, André Drouin.
Olivier Gamelin
Le Nouvelliste
(Hérouxville) Auteur du
controversé code de vie d'Hérouxville publié en 2007, l'ancien
conseiller municipal André Drouin se réjouit de la résolution prise par
la Ville de Shawinigan de mettre le holà à l'implantation d'un temple
consacré au culte musulman dans le parc industriel Albert-Landry. À son
avis, une administration municipale doit se placer à l'écoute de sa
population afin de maintenir une certaine «paix sociale».
«J'applaudis la décision de la Municipalité. Dans une démocratie
comme la nôtre, lorsque la population s'élève en majorité contre quelque
chose ou pour quelque chose, il faut que les élus les écoutent»,
souligne-t-il.
«Je pense que la majorité de la population est contre des événements de
cette nature-là. Donc, dans ce sens, je le répète, je félicite
l'administration.»
«Par exemple, poursuit M. Drouin, [le premier ministre] Harper va aller
en appel parce qu'il y a des femmes en burqa qui ne veulent pas se
montrer la face lors des célébrations citoyennes. J'applaudis M. Harper.
La population canadienne en général est 100 % d'accord avec lui. C'est
un peu la même chose à Shawinigan. J'applaudis donc les instances
municipales d'avoir écouté la population.»
M. Drouin se doute bien que sa sortie médiatique sera interprétée comme
«du populisme». Qu'à cela ne tienne, il estime que la peur soulevée par
certains citoyens est légitime, car elle prend appui, entre autres, sur
le meurtre d'un militaire canadien à Saint-Jean-sur-Richelieu et sur la
fusillade survenue au Parlement d'Ottawa en octobre dernier. «Avec tout
ce qui s'est passé dans les derniers mois au Canada et dans les
dernières années en Europe, je pense que les gens ont peut-être
certaines raisons de craindre qu'une mosquée devienne un foyer propice
au radicalisme et même au terrorisme.»
Quant au risque de ghettoïsation de la communauté musulmane à
Shawinigan, M. Drouin rejette du revers de la main cette supposition
qui, à ses yeux, ne tient pas la route. «On ne doit pas prendre une
décision politique sur le fait qu'on risque de ghettoïser les gens. Par
le passé, on n'a pas pris ce genre de décision et on voit où ça nous a
mené.»
Enfin, verra-t-on le conseil municipal de Shawinigan rédiger, à l'instar
d'Hérouxville, un code de vie tel que réclamé dans les derniers jours
par certains Shawiniganais? Dans la positive, M. Drouin présume qu'une
telle législation, même si elle n'a pas force de loi, permettrait de
rassurer les citoyens les plus suspicieux, tout en se faisant l'écho de
la majorité silencieuse de la population.
«En 2007, à Hérouxville, personne ne craignait quoi que ce soit. On en
avait plutôt contre les accommodements raisonnables complètement
stupides. À l'époque, 99 % des citoyens étaient d'accord avec nous.»
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Publié le 13 février 2015 à 11h51 | Mis à jour le 13 février 2015 à 23h16
Mosquée à Shawinigan: «Plusieurs citoyens sont habités par la peur»
Agrandir
Michel Angers a expliqué
que le conseil municipal a décidé de mettre fin au processus de
modification de zonage pour permettre l'aménagement d'une mosquée dans
le parc industriel Albert-Landry parce qu'il a senti la peur de la
population.
Photo: Stéphane Lessard, Le Nouvelliste
(Shawinigan) Le maire de
Shawinigan, Michel Angers, a mis fin à une semaine particulièrement
éprouvante pour l'image de sa ville en tentant d'expliquer, vendredi
matin, les motivations qui avaient guidé le conseil municipal à ne pas
accorder les modifications au règlement de zonage pour permettre
l'aménagement d'une mosquée dans le parc industriel Albert-Landry.
Entouré de la majorité des conseillers, deux d'entre eux n'ayant pu
se présenter pour des motifs d'ordre professionnel, le premier magistrat
s'est livré sans tenter de dissimuler le profond malaise qui a marqué
la décision controversée. Les élus ont été guidés dans leur réflexion
par les commentaires émis par une partie de la population, visiblement
furieuse de constater que leur conseil municipal apportait une
modification au zonage pour permettre l'intégration d'une mosquée.
Même si la résolution en question a été adoptée à l'unanimité mardi
soir, elle a profondément divisé le conseil. Le maire ne s'en est pas
caché; il a d'ailleurs laissé entendre que cette décision le heurtait
sur le plan personnel.
«Pour moi, c'était une décision extrêmement, excessivement difficile»,
confie-t-il. «C'est une décision qui venait bousculer mes valeurs
personnelles. Mais au-delà de mes valeurs personnelles, j'ai tenu à être
solidaire de la décision de mon conseil et je peux vous dire que je le
suis encore.»
En fait, tout le processus de modification de zonage se déroulait sans
histoire jusqu'à la fin janvier. Personne du secteur concerné ne s'est
manifesté à l'étape de la demande d'approbation référendaire. À partir
de ce moment, l'adoption du nouveau règlement ne devenait, en principe,
qu'une formalité lors de la séance régulière du 10 février.
«Plus on approchait de l'adoption finale du règlement, plus la pression
montait de façon exponentielle», relate le maire. «Des demandes
arrivaient de partout, de Shawinigan, de l'extérieur, de partout à
travers le Québec. Des demandes pressantes qui étaient presque toujours
guidées par la peur pour qu'on n'accorde pas ce zonage pour des
activités religieuses, fort probablement parce qu'il s'agissait d'une
communauté musulmane.»
Ces échos ont incité les élus à se pencher sérieusement sur les
conséquences de cette modification au règlement de zonage. Au bout du
compte, ils ont déterminé que leur rôle consistait à demeurer à l'écoute
de la population et dans le contexte actuel, mieux valait faire marche
arrière.
Surtout que dès le départ, confesse le maire, le comité consultatif
d'urbanisme avait recommandé au conseil municipal de ne pas accorder
cette autorisation. Les élus avaient tout de même entamé le processus
dans un esprit «d'ouverture».
Or, la grogne est venue hanter le conseil municipal. «À un moment donné,
on s'est demandé pourquoi on en rajouterait, pourquoi on s'immiscerait
dans un débat qui n'est pas le nôtre?», exprime le maire. «Pas pour se
soustraire ou s'en laver les mains. On ne rajoutera pas d'huile sur le
feu, dans un contexte où ce n'était pas nécessaire de le faire.»
«Plusieurs citoyens sont habités par la peur», observe M. Angers. «La
peur peut être rationnelle ou irrationnelle. Quand les gens écoutent
systématiquement les médias, ils ont l'impression que le terrorisme est à
nos portes. C'est ce qui a installé cette peur.»
Le maire est convaincu que les Shawiniganais acceptent généralement bien
la communauté musulmane qu'ils connaissent. «Mais ils ont peur de ce
qui pourrait provenir d'ailleurs», nuance-t-il. «Est-ce que Shawinigan
est la seule communauté qui a peur? Non, très certainement pas.»
«Ce serait trop facile de dire que quand on a peur, on est raciste ou
quand on n'a pas peur, on a de l'ouverture», ajoute-t-il. «On ne peut
pas condamner une population qui a peur.»
M. Angers précise que même le propriétaire de l'immeuble destiné à
accueillir ce centre culturel musulman, Sammy Genest, est revenu sur sa
décision devant le tollé et ne souhaitait plus louer une partie de son
bâtiment à cette communauté. «À tort ou à raison, nous avons écouté
notre population», résume le maire. «Et ça, personne ne peut nous
l'enlever.»
Prochaine fois
Ceci dit, M. Angers précise qu'il existe actuellement une soixantaine de
zones où les pratiques religieuses sont permises. Si le Centre culturel
musulman de Shawinigan en identifie une qui conviendrait à ses critères
pour établir une mosquée, les élus ne pourraient intervenir.
Or, la résistance populaire demeurerait entière, le cas échéant. Avec ce
qu'ils ont lu et entendu au cours des derniers jours, les élus
croient-ils que les Shawiniganais sont prêts à accueillir une mosquée à
un endroit où les activités religieuses sont permises?
«Il va falloir favoriser le dialogue entre les communautés», convient le
maire. «Notre rôle est de faire en sorte que la pression diminue.»
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La lente mise à mort de la liberté d'expression
Auteur : Nicolas Bourgoin | Editeur : Walt | Samedi, 14 Févr. 2015 - 19h19
Jamais un gouvernement n’aura fait autant reculer les libertés
publiques que celui de Manuel Valls, à croire que la champ d’action du
ministre de l’Intérieur se réduit à sanctionner l’expression d’opinions
dissidentes.
Chaque affaire médiatique est l’occasion de nouveaux reculs : affaire
Mehra, affaire Clément Méric, affaire Dieudonné, fusillade de
Bruxelles, attentat de Charlie Hebdo… autant de fenêtres d’opportunité
pour gagner le soutien de l’opinion et faire passer des lois
liberticides.
Chaque situation de crise provoque un sentiment d’anxiété sociale
appelant une reprise en main par l’État : le gouvernement et les médias
dominants sont passés maîtres dans l’art de manier à dessein ce
mouvement d’insécurisation/sécurisation par lequel ils soumettent
l’opinion. On assiste ainsi à une véritable mutation du contrôle social :
hier l’instrument du combat contre la délinquance classique, il est
aujourd’hui le moyen de défendre un ordre qui se veut moral et
républicain mais qui est surtout identitaire et discriminatoire.
Façonner les consciences et sanctionner les récalcitrants, voilà pour
l’essentiel à quoi se réduit la politique autoritaire du gouvernement
socialiste. Elle est le point d’achèvement d’un processus qui débute au
milieu des années 1980 et dont nous voudrions rappeler ici les grandes
lignes.
A l’origine de la politique actuelle, le tournant de la rigueur
On n’a sans doute jamais mesuré totalement les conséquences du
changement de cap décidé par le gouvernement Mauroy en mars 1983.
Confronté à une fuite de capitaux, à un creusement du déficit budgétaire
et à une série d’attaques contre le franc, François Mitterrand
abandonne la politique de relance par la consommation qu’il avait suivie
jusque là. Son souhait de maintenir la France dans le Système Monétaire
Européen a eu raison de ses ambitions réformatrices inspirées du
Programme commun d’union de la gauche.
Suivra alors une politique sociale-libérale qui montera en puissance
avec la nomination de Laurent Fabius à Matignon – privatisations,
blocage des salaires, déréglementation des marchés financiers,
orthodoxie budgétaire et promotion du modèle entrepreneurial –
totalement à rebours des promesses de campagne du candidat Mitterrand.
Dans leur conversion à l’économie de marché, les socialistes ont fait
preuve d’un zèle remarquable : une note de l’Insee de 1990 donne même à
la France la palme européenne du monétarisme et de la rigueur
budgétaire, devant la Grande-Bretagne de Margaret Thatcher et
l’Allemagne d’Helmut Kohl. Et deux ans plus tard, le Parti Socialiste
fera logiquement le choix d’adopter le très libéral traité de
Maastricht.
Hollande dans les pas de Mitterrand
Entre la justice sociale et l’intégration européenne, le gouvernement
socialiste de Pierre Mauroy a choisi et n’est jamais revenu sur cet
engagement lourd de conséquences.
Trois décennies plus tard, l’histoire se répète. Le cocktail est
identique : intégration européenne à marche forcée, libéralisme
économique et austérité budgétaire. L’équation aussi : de quelle
légitimité le Parti socialiste et ses alliés peuvent se prévaloir pour
mettre en oeuvre une politique qui trahit leurs engagements de campagne
et ne répond en rien aux attentes des classes populaires ? La réponse
est à l’avenant : éluder la question sociale en faisant diversion sur
les questions de société. La recette « droite du travail/gauche des
valeurs » avait bien fonctionné dans les années 1980 : lutte contre le
racisme et l’antisémitisme, avec l’appui logistique de SOS Racisme lancé
en 1984, en lieu et place de la défense du travail contre le capital.
Le combat électoral contre le Front National devient rapidement le seul
marqueur de gauche d’une politique totalement acquise aux intérêts du
capital, et d’autant plus aisément que la démission économique des
socialistes favorise la montée en force du vote protestataire
d’extrême-droite.
Choc des civilisations contre lutte des classes
Mais pour la période actuelle, le tableau est légèrement modifié par
une touche supplémentaire : le gouvernement socialiste a fait sienne la
rhétorique de la « guerre contre le terrorisme », héritage des années
Bush. L’alignement complet de la diplomatie française actuelle sur les
intérêts du bloc américano-sioniste influence aussi sa politique
intérieure. De fait, la question sociétale rejoint aujourd’hui la
question identitaire : civilisation judéo-chrétienne d’un côté, Islam
« barbare et conquérant » de l’autre. Les thèmes fétiches de la gauche –
défense de la laïcité et combat contre l’antisémitisme, notamment –
sont passés à la moulinette néoconservatrice. La politique actuelle sort
ainsi les valeurs républicaines du contexte de l’immigration et des
questions d’intégration qui était le leur dans les années 80 pour les
inscrire dans une problématique du choc des civilisations : « Je suis
Charlie » (contre la barbarie islamiste) en lieu et place de « Touche
pas à mon pote ». Mais dans tous les cas, il s’agit encore de masquer la
question sociale par la question identitaire : aviver les tensions
communautaires entre français dits « de souche » et français issus de
l’immigration pour désamorcer la lutte des classes et tourner le dos à
la justice sociale. Et souvent à grands renforts de communication :
l’union sacrée face au terrorisme affichée lors de la mobilisation
générale du 11 janvier a relégué au second plan les antagonismes de
classe, servant ainsi les intérêts des élites politiques et financières.
Catéchisme républicain et pénalisation de la dissidence
Comment obtenir l’adhésion du peuple à une politique contraire à ses
intérêts ? Seule une minorité peut tirer profit du libéralisme
économique et de la montée en force des tensions communautaires.
L’adhésion spontanée étant donc exclue, il ne reste que le
conditionnement idéologique et la pénalisation de la dissidence, deux
recettes qui ont notamment fait leurs preuves dans le contexte de crise
politique provoquée par la fusillade de Charlie Hebdo. L’anxiété sociale
alimentée par la couverture médiatique de l’Islam radical suscite une
demande de sécurité et permet au gouvernement de mener sa chasse aux
sorcières avec le soutien de l’opinion. Des dizaines de procédures
judiciaires pour apologie du terrorisme (qui relèvent en fait du délit
d’opinion) pour un message posté sur les réseaux sociaux, pour une
parole de trop ou pour un refus de la minute de silence, visant des
simples citoyens parfois même des collégiens, n’ont pas suscité la
moindre indignation politique à l’exception d’associations de défense
des droits de l’Homme dont Amnesty International qui a pointé un risque
de dérive judiciaire et d’atteintes graves à la liberté d’expression.
Politique d’ordre contre politique de sécurité
Peu actif sur le front de la délinquance classique – comme en
témoignent les derniers chiffres de l’ONDRP – le gouvernement déploie en
revanche une énergie remarquable pour sanctionner les idées ou les
propos qu’il juge politiquement incorrects. La loi sur la presse de 1881
a été modifiée à plusieurs reprises par les socialistes, déjà en 1990
par la loi Fabius-Gayssot qui criminalise le négationnisme historique en
faisant d’un délit la contestation de l’existence des crimes contre
l’humanité tels que définis dans les statuts du Tribunal militaire de
Nuremberg. La « mère de toutes les lois mémorielles » a valu à Vincent
Reynouard une nouvelle condamnation pour une vidéo postée sur Youtube,
cette dernière à deux ans de prison ferme, soit le double de la peine
encourue pour ce type de délit. La jurisprudence Dieudonné, fruit de la
croisade lancée par Manuel Valls contre l’humoriste, lamine la
protection dont bénéficiait la création artistique vis-à-vis du pouvoir
et rend possible l’interdiction préventive d’une réunion ou d’un
spectacle pour des motifs politiques. Last but not least, la création
récente d’un délit d’apologie du terrorisme par la loi du 13 novembre
2014 est une arme (redoutable) de plus dans l’arsenal contre la liberté
d’expression. Réprimer ceux qui ont le tort d’exprimer des idées non
conformes : la politique du gouvernement consiste à défendre un ordre
moral au besoin par la contrainte mais plus généralement par la
persuasion.
Gauche morale contre gauche de transformation sociale.
Le catéchisme républicain est tout ce qu’il reste à une gauche
démissionnaire sur le front économique et social. Mais le moralisme, une
fois déconnecté de toute réalité matérielle, tourne à vide. La
politique actuelle pousse jusqu’à l’absurde cette contradiction : d’un
côté la loi Macron qui achèvera de démanteler le code du travail et de
dépouiller les salariés de leurs derniers vestiges de protection
sociale, de l’autre le bourrage de crâne sur les valeurs républicaines
de liberté, de tolérance et d’égalité chaque jour démenties dans les
faits. Signe de la fragilité du pouvoir, la propagande laïciste a
atteint des sommets dans le contexte créé par l’attentat contre Charlie
Hebdo, notamment quand la ministre de l’Éducation nationale a évoqué
« de trop nombreux questionnements de la part des élèves » montrant
ainsi les limites de sa conception de la démocratie… L’autoritarisme
politique et la négation de l’esprit critique sont devenus la norme
d’un gouvernement ayant perdu toute crédibilité économique et sociale et
foulant au pied les valeurs qu’il prétend défendre. Victime
collatérale, la liberté d’expression vit ses derniers moments.
- Source : Nicolas Bourgoin
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Des médecins ont avoué avoir intentionnellement diagnostiqué des cancers simplement pour faire plus de profits
Auteur : Dave Mihalovic | Editeur : Walt | Jeudi, 12 Févr. 2015 - 12h33
Un scandale bien étouffé est la fraude médicale quand aux
déclarations de cas de cancers par certains médecins qui touchent des
subventions pour chaque patient déclaré. Ubuesque? Pourtant, cela
confirme les propos du Dr Delépine dans sa conférence ainsi que ses
livres. L’article nous explique entre autres faits que si 90% des
cancers de la prostate sont traités, seuls 3% de ces cancers sont
mortels, ce qui implique que 97% de ces cancers ne s’étendent pas, les
patients décédant généralement d’autre chose.
Nous pouvons également apprendre au sujet de la chimiothérapie que
« la chimiothérapie stimule la croissance du cancer et les taux de
mortalité à long terme. La plupart des patients traités par
chimiothérapie meurent ou sont en proie à la maladie dans les 10-15 ans
suivant le traitement. Elle détruit leur système immunitaire, augmente
la baisse du système neuro-cognitif, perturbe le fonctionnement du
système endocrinien ».
Des médecins ont avoué avoir intentionnellement diagnostiqué des cancers simplement pour faire plus de profits
Cela arrive plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer, mais plus en
plus de médecins sont finalement pris en flagrant délit de dénaturer
leur serment et de diagnostiquer frauduleusement un cancer chez des
patients en bonne santé pour le traiter avec des produits
chimiothérapiques.
Pourquoi les médecins ne mentiraient-ils pas quand l’ensemble de
l’industrie du cancer n’est plus qu’un business du début à la fin?
Est-il étonnant que les sociétés spécialisées dans le cancer dans le
monde ont investi beaucoup plus dans la recherche pour la chimiothérapie
et la radiothérapie que dans les techniques de prévention de la
maladie? Prévenir la maladie ne permet pas le profit, mais le traitement
des maladies si.
Prenez le Dr Farid Fata, un médecin cancérologue de premier plan dans
le Michigan, qui a admis en cours il y a un an qu’il a diagnostiqué
intentionnellement et illégalement un cancer à des personnes en bonne
santé. Fata a également admis leur avoir donné des médicaments
chimiothérapiques dans le but de réaliser un profit.
Ses patients ont-ils été choqués? Bien sûr qu’ils l’étaient. Qui
aurait jamais soupçonné un médecin de truquer un diagnostic afin de
collecter de l’argent. C’est inadmissible. Pourtant, il arrive avec le
cancer ainsi que presque toutes les maladies que les médecins générèrent
des revenus par le biais des commissions occultes et des commissions
sur la base du volume de patients traités avec des produits
pharmaceutiques spécifiques. Comme quoi les gens sont utilisés pour
« leur côté pratique ».
« Beaucoup de ces médecins sont comme les hommes d’affaires sans
scrupules et sans conscience. La seule différence c’est qu’ils ont votre
santé et votre confiance dans leurs mains – une combinaison très
dangereuse lorsque l’argent est impliqué », a déclaré le Dr Sayed
Mohammed, oncologue à la retraite qui admet voir la tendance depuis plus
d’une décennie. « C’est mon choix », a déclaré le Dr Fata mardi surpris
de devoir se défendre, en énumérant le noms des nombreux médicaments
qu’il a prescrit à ses patients au fil des ans. Dans chaque aveu, il
prononça ces paroles:
« Je savais que c’était médicalement inutile. »
Le Dr Fata était chargé de l’exécution d’un système de fraude avec
Medicare, 35 millions de dollars qui furent facturés au gouvernement
pour l’oncologie et l’hématologie avec traitements médicalement
nécessaires. Le gouvernement a été abusé suivant les propos du Dr Fata,
entre 2009 et aujourd’hui, à travers ses entreprises médicales, y
compris Michigan Hématologie Oncologie centres, avec des bureaux à
Clarkston, Bloomfield Hills, Lapeer, Sterling Heights, Troy et Oak Park.
Le Dr Fata avait une charge de patients de 1200 personnes et a reçu
62 millions de dollars d’assurance-maladie; il a facturé le tout pour
plus de 150 millions de dollars.
- Source : Dave Mihalovic
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Votre télévision peut vous espionner : l’aveu de Samsung
Auteur : Pierre-Alain Depauw | Editeur : Walt | Mardi, 10 Févr. 2015 - 13h35
Les télévisions sont de plus en plus
« intelligentes », parait-il. Les télécommandes vous proposent de plus
en plus de fonctionnalités. Mais au nom d’un prétendu confort, la
télévision peut aussi devenir… un espion à domicile.
Le fabriquant sud-coréen Samsung a
révélé que certaines fonctionnalités liées à la télécommande
audio pourraient permettre d’enregistrer les conversations des
utilisateurs !
Le mode d’emploi qui accompagne les
nouvelles télévisions conseille aux utilisateurs de ne pas parler de «
choses personnelles ou sensibles » devant leur écran afin d’éviter leur
enregistrement. Big Brother est dans votre salon !
Le site anglais de Samsung explique
que le système de reconnaissance vocale utilisé pour contrôler
l’appareil peut transmettre les informations personnelles ou sensibles,
de même que certaines commandes, à un service tiers afin de convertir
une parole en texte.
Samsung, bien embarrassé, a précisé que
les données utilisées par le service de reconnaissance vocale étaient
chiffrées et que les seules informations analysées consistaient en des
ordres relatifs à la télévision ou des mots clés de recherche.
Le site français de Samsung a, lui,
ajouté que l’option de reconnaissance vocale ou la connexion à Internet
peuvent être désactivées.
Il n’empêche que vous espionner à partir de votre télévision est bien de l’ordre du possible.
Et Samsung n’est bien sûr pas le premier
constructeur à être accusé d’espionnage. LG avait été accusé en
novembre 2013 d’espionner ses utilisateurs de télévisions connectées.
LG avait été condamné à permettre la désactivation de la fonction de
collecte de données.
- Source : Pierre-Alain Depauw
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Canada: Le séisme de 4.4 survenu à Fox Creek probablement causé par la fracturation hydraulique
Auteur : Ici Radio-Canada | Editeur : Walt | Mardi, 10 Févr. 2015 - 14h50
Des indices assez solides montrent qu'un tremblement de terre
survenu le 22 janvier dans la région de Fox Creek, à 250 kilomètres
d'Edmonton, aurait été causé par des activités liées à la fracturation
hydraulique, affirme l'Agence de réglementation de l'énergie de
l'Alberta (AER).
Certains résidents disent même que le séisme de magnitude 4,4 sur l'échelle de Richter a causé des dommages mineurs.
Le chef d'antenne du Téléjournal Alberta, Ludovick Bourdages, a
discuté des répercussions possibles de cette technique controversée avec
le chercheur Denis Lavoie de la Commission géologique du Canada.
La fracturation hydraulique est une technique qui consiste à injecter
un mélange d'eau et de produits chimiques à haute pression dans le sol
pour briser des couches rocheuses et permettre d'exploiter des gisements
de gaz naturel ou de pétrole.
- Source : Ici Radio-Canada
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Un verre de vin reviendrait à faire une heure de sport
Auteur : Jean-Baptiste Le Roux | Editeur : Walt | Jeudi, 05 Févr. 2015 - 08h30
Le
vin, c'est bon pour la santé ! Mais attention à en consommer avec
modération ! D'après une étude d'une Université canadienne, boire une
verre de vin aurait autant d'effets positifs pour l'organisme qu'une
heure de sport.
Mais attention, seul le vin rouge est concerné !
Un verre de vin = une heure de sport
D'après
une étude publiée par des chercheurs de l'Université d'Alberta au
Canada, boire un verre de vin rouge aurait autant d'effets positifs sur
l'organisme que de pratiquer une heure de sport ! Cette étude très
sérieuse révèle en effet que le vin rouge contiendrait des substances
bénéfiques pour l'organisme, qui seraient également générées durant une
activité physique.
Des propriétés anti-vieillissement des cellules
En
l'occurence, il s'agit du résvératrol, un puissant polyphénol qui
serait fabriqué par l'organisme humain durant une activité sportive. Une
substance qui aurait des effets bénéfiques sur le coeur, les muscles,
mais également les os. Cette molécule aurait également des propriétés
anti-oxydantes, qui ralentiraient le vieillissement des cellules
humaines. Or ce produit serait présent dans le vin rouge ! Avis aux
amateurs de bon vin, mais également à ceux peu portés sur le sport !
Filière viticole : 7,6 milliards d'euros d'exportations chaque année
Cette
étude expliquerait ainsi le french paradox observé par nos amis
anglo-saxons, qui ne comprennent pas pourquoi ces Français qui boivent
et fument énormément, ont une meilleure santé publique qu'en
Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis. Le vin rouge, tel est le secret
finalement ! Difficile d'avancer que les résultats d'une telle étude
amélioreront les résultats économiques de la filière viticole en France,
qui exporte déjà pour 7,6 milliards d'euros de bouteilles chaque année,
dans le monde entier.
L'alcool ne fait pas maigrir
Attention,
cependant. L'étude précise bien que seul le vin rouge est concerné. Il
ne faut de plus boire qu'un seul verre par jour. Au-delà, les effets
négatifs de l'alcool commencent à se faire sentir. Enfin il faut
préciser à toutes fins utiles que ce n'est pas l'alcool qui vous fera
gagner un tour de biceps supplémentaire, ni perdre quelques kilos !
- Source : Jean-Baptiste Le Roux
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Les banques rachètent des forêts et des espaces protégés… pour faire de l’argent
Auteur : Laurent Freeman | Editeur : Walt | Vendredi, 06 Févr. 2015 - 07h11
De plus en plus de sociétés financières et d’assurances attribuent
un coût à la nature, voulant donner, par exemple, une valeur marchande à
la forêt d’Amazonie. Des banques et des fonds d’investissements
profitent de la raréfaction des ressources et de la disparition
programmée de certaines espèces animales pour acheter de véritables
réserves qu’ils transforment en produits boursiers potentiellement
spéculatifs. Interrogeant des financiers, experts et penseurs, les
réalisateurs ont enquêté sur ce système qui soulève des questions
morales et pourrait mener à une nouvelle crise financière.
Nature, le nouvel eldorado de la finance
La nature n’a pas de prix… Eh bien, détrompez-vous, et ruez-vous sur le captivant documentaire « Nature, nouvel eldorado de la finance » d’Arte, disponible ici.
Ce film de Sandrine Feydel et Denis Delestrac nous explique, façon
thriller, comment la finance et les banques sont en train de mettre
petit à petit le grappin sur les ressources naturelles et la protection
de la biodiversité.
But — affiché — de la manœuvre ?
« Sauver la planète » en adoptant — là où la volonté politique a échoué —
une logique de marché.
Concrètement, ça donne quoi ? Des
« biobanques » qui achètent des forêts primaires, ou des parcelles
peuplées d’espèces menacées, et vendent aux entreprises des « actions
marécages », « cactus », « chien de prairie » ou « lézard » ! En clair :
nombre d’industriels achètent le droit de polluer, en se donnant bonne
conscience. Exemple : la Malua Bank, détentrice d’une jungle de 34 M$ à
Bornéo, vend ses « actions jungle » aux producteurs d’huile de palme.
Mais en quoi faire payer ceux qui détruisent la jungle sauve-t-il les
grands singes ?
Jamais manichéen
Le lien entre les deux semble quelque
peu tortueux. Pablo Solon, ancien ambassadeur de Bolivie à l’ONU,
démonte point par point ces « permis de polluer ». « C’est une logique
perverse, car celui qui a de l’argent peut acheter des certificats et
détruire la nature. » Jamais manichéen, et laissant chaque camp
développer sa pensée, le film donne aussi la parole à Pavan Sukhdev,
gourou planétaire de cette économie de la biodiversité. Calculer la
valeur de la nature est devenu le combat de sa vie. Et l’on voit cet
ancien banquier estimer — en public — le prix de la barrière de corail —
600 000 $ par km2 (étant donné qu’« elle fournit de la nourriture à un
demi-milliard de personnes »). Visiblement, son discours plaît à l’ONU,
puisque le représentant pour l’Environnement l’en a nommé ambassadeur.
Un ex-banquier pour incarner la protection de l’environnement au nom de
toutes les nations ? L’idée peut surprendre, ou inquiéter. Car, comme le
dit Pablo Solon, « la croissance a une limite, qui est la capacité de
régénération de notre planète Terre, et nous l’avons déjà dépassée ».
La dernière fois qu’il y a eu une crise
de biodiversité aussi violente, c’était il y a 65 millions d’années lors
de la disparition des dinosaures. Imaginer qu’en se triturant les
méninges pour donner un prix — 240 Mds$ — à la pluie amazonienne (qui
conditionne l’agriculture sud-américaine) on pourrait régler le
problème… est-ce bien raisonnable ?
- Source : Laurent Freeman
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Lettre
Changeons de canal
6 février 2015 |
Alain Petel Le 5 février 2015 |Médias Canada
On a tendance à oublier que les attaques contre Radio-Canada par le
gouvernement fédéral datent de longtemps. Il y a quelque 40 ans déjà,
Pierre Elliott Trudeau, alors premier ministre du Canada, avait lancé
haut et fort : « On la mettra la clef dans la porte ! »
faisant référence à l’esprit « séparatisse » qui régnait dans la tour
du boulevard Dorchester. À cette période névralgique de l’histoire du
Québec moderne, il y avait eu aussi la grève des réalisateurs de
Radio-Canada durant laquelle l’animateur vedette de l’émission
d’information Point de mire, René Lévesque, était allé en griller quelques-unes au cachot.
C’était une grande époque, celle où la mobilisation des artistes et
des intellectuels fortement engagés à soutenir les grandes causes du
Québec, en pleine Révolution tranquille, était de taille et où le
soutien actif des grandes centrales syndicales à ces grandes causes
semblait aller de soi. Oui, Radio-Canada, il y a donc longtemps qu’on
s’acharne sur sa porte d’entrée pour qu’elle reste fermée à demeure.
Aujourd’hui, à l’heure où l’on tente de lui donner son coup de grâce,
les images vont en accéléré. On s’acharne toujours autant sur sa porte
d’entrée, à tel point qu’on a mis la tour à vendre pour en faire des
condominiums de luxe. La belle affaire. Mon père, Pierre Petel, qui y a
travaillé à partir de 1952, l’année de la fondation de la télévision,
jusqu’au milieu des années 1980, me disait avec fierté que c’était au
Québec que se produisait la meilleure télévision au pays. À voir les
projets de penthouses qui se dessinent aux étages supérieurs, il doit
bien se retourner dans sa tombe. […]
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