Une étude réalisée par le journaliste Stephane Foucart du journal Le
Monde montre que la transnationale Monsanto a exercé des pressions sur
la revue FCT pour voir rétractée l’étude. Des courriels échangés entre
un des éditeurs et Monsanto ont pu être obtenus par l’ONG US Right to
Know et ont été étudiés par S.Foucart. Ils dévoilent selon le
journaliste « l’influence des firmes agrochimiques sur certains
personnels académiques et sur la construction de la connaissance ».
En novembre 2013, la revue spécialisée Food and Chemical Toxicology
(FCT) faisait savoir qu'elle retirait la publication de l'étude menée
par l'équipe du français Gilles-Eric Séralini publiée en septembre 2012.
Pour rappel cette étude montrait que le Roundup, l'herbicide le plus
vendu au monde, est toxique pour les rats, provoquant des anomalies
sévères sur le foie et les reins, des dérèglements hormonaux ainsi que
l'apparition prématurée de tumeurs. Les mêmes effets, un peu moins
marqués, ont été constatés sur les rats nourris au maïs transgénique
tolérant l'herbicide. Le retrait d’une publication est toujours motivé
par la fraude, le plagiat ou encore des erreurs avérées commises de
bonne foi. N’entrant dans aucune de ces catégories, l’étude de M.
Séralini a été la première à être retirée pour « inconclusivité »,
nouveau critère établit spécialement pour cette étude et plus utilisé
depuis. Ce retrait avait soulevé un vent de critique chez beaucoup de
scientifique car le retrait viole non seulement les principes en vigueur
à FCT, mais aussi les règles fondamentales des bonnes pratiques
scientifiques.
Les courriels montrent une singulière proximité entre Richard
Goodman, professeur à l’université du Nebraska à Lincoln (Etats-Unis),
spécialiste des allergènes alimentaires et son ancien
employeur...Monsanto. Enfin pas si ancien puisque ce cher professeur
dépend à 50% de Monsanto, BASF,Dupont, Dow pour son salaire comme on
peut l’apprendre dans l’article du Monde. Ces géants de l’agrochimie le
paie pour établir une base de données des allergènes alimentaires. Alors
que l’affaire Séralini battait son plein, le toxicologue Wallace Hayes,
alors rédacteur en chef de la revue FCT, annonçait par courriel à des
responsables de Monsanto que M. Goodman serait désormais chargé des
biotechnologies au sein de la revue en ajoutant « Ma requête, en tant
que rédacteur en chef, et de la part du professeur Goodman, est que ceux
d’entre vous qui sont hautement critiquesdu récent article de
Séralini et de ses coauteurs se portent volontaires comme reviewers
potentiels. » En clair, M. Hayes invitait formellement les toxicologues
de Monsanto à expertiser les études traitant des OGM et soumises à la
revue, en vue de leur acceptation ou de leur rejet. Dans certains cas,
le professeur américain s’en remettait même au jugement des toxicologues
de Monsanto, lorsqu’il devait évaluer un article dont certains aspects
dépassait ses connaissances.
S’il ne peut pas être prouvé que cette nomination ait eu un impact
sur les articles acceptés par la revue, cette dernière a, selon les
informations du journal, bel et bien rejeté la première étude académique
de toxicité chronique d’un maïs transgénique de Monsanto – le MON810 –
sur Daphnia magna. L’étude suggérait des effets délétères sur ce petit
crustacé d’eau douce, utilisé comme modèle d’étude par les
écotoxicologues. C’est M. Goodman qui avait signifié aux auteurs le
rejet, mettant en avant les rapports défavorables de reviewers qui
n’étaient autres que ... des employés de Monsanto ?
L’article fait aussi état d’une invitation à participer à une session
d’entrainement média avant un entretien à la radio américaine sur la
sécurité des OGM ou alors les reprimande de Monsanto lorsque Goodmann
exprime son opinion et que cette dernière semble avoir été interprétée
par le journaliste comme « laissant penser que nous n’en savons pas
assez sur les biotechnologies pour dire qu’elles sont sans danger ».
Pour Foucart, « le financement de travaux scientifiques par les industriels implique pour les chercheurs
universitaires un engagement qui va bien au-delà de la simple production de connaissances. Il
impose une forme de contrôle sur la parole publique du chercheur ».
L’affaire Séralini a bel et bien créé un précédent. La pénétration de
l’industrie dans les comités éditoriaux des revues scientifiques sabre
la base de la crédibilité de la validation des recherches scientifiques,
à savoir le processus de validation par les paires. Si jusqu’à
aujourd’hui, aucune preuve du lien entre Monsanto et le retrait de cette
étude n’avait pu être apporté...maintenant c’est chose faite.
Alors que Pokémon Go donne le tournis à la planète entière, les
joueurs ont-ils jamais pensé que le jeu pouvait s'avérer dangereux?
Sputnik a fait une petite recherche sur l'affaire.
Voici quelques faits curieux sur le jeu Pokémon Go — et ce ne sont
pas des ruses afin d'augmenter son niveau de jeu mais des détails sur le
fonctionnement du projet. Détails qui peut-être réduiront à néant votre
envie de vous lancer à la poursuite des Pokémon, ou de jouer en
général.
Le projet Pokémon Go a été créé conjointement par The Pokémon Company, Nintendo et Niantic, ancienne filiale de Google. Niantic a été fondé par John Hanke, également fondateur de la compagnie Keyhole, Inc. spécialisée dans la création de cartes géospatiales. La compagnie a été financée par In-Q-Tel, un fonds américain de capital-investissement mis en place par la CIA en 1999.
A l'époque, plusieurs tâches ont été accomplies:
— la cartographie de la planète régulièrement mise à jour, y compris
les autoroutes et tous les grands objets de l'infrastructure urbaine en
général,
— des robots-véhicules ont mis leurs nez dans tous les coins du monde et ont cartographié des villes entières, des rues…
Un seul problème demeurait: comment pénétrer les maisons des
citoyens, les sous-sols, les casernes et ainsi de suite? Et voilà que
Niantic lance un jeu génial et viral basé sur le principe de la réalité
augmentée. Une fois qu'il l'a installé et qu'il a lui autorisé l'accès à
sa caméra, son microphone, son gyroscope, son GPS et tous ses appareils
connectés, le smartphone de l'utilisateur se met à vibrer et signale
que plusieurs Pokémon se trouvent à proximité.
Que se passe-t-il ensuite? L'application vous félicite pour votre
premier succès parce qu'elle sait comment il est important pour le
joueur d'être encouragé. Puis, elle requiert que vous filmiez vos
premiers Pokémon captés de tous les angles — et obtient donc les photos
de votre appartement en détail, y compris les coordonnées et l'angle
d'inclinaison du smartphone.
Félicitations! Il semble que vous venez de filmer votre appartement,
les services secrets vous seront certainement reconnaissants…
A propos, les règles d'utilisation qu'il faut accepter pour installer
le jeu recèlent d'informations intéressantes. Ainsi, Niantic vous informe en ces termes officiels:
"Nous coopérons avec le gouvernement, les autorités compétentes ou
des parties privées pour appliquer et respecter la loi. Nous pouvons
divulguer toute information vous concernant (ou votre enfant autorisé)
en notre possession ou sous notre contrôle au gouvernement, aux
autorités compétentes ou aux parties privées dans le cas où, à notre
seule discrétion, nous le penserions nécessaire ou approprié".
Les développeurs précisent à quelles fins ils peuvent le faire: "(a)
pour répondre aux réclamations et à toute procédure juridique (y compris
des citations à comparaître); (b) pour protéger notre propriété, nos
droits et notre sécurité et la propriété, les droits, et la sécurité
d'un tiers ou du public en général; et (c) pour identifier et arrêter
toute activité que nous considérerions illégale, contraire à l'éthique,
ou passible d'actions en justice".
Mais qui lit les règles de l'utilisation? On appuie sur "J'accepte" et on se dépêche de lancer le jeu.
Pourtant, les règles s'avèrent être une lecture bien excitante. Elles
signalent par exemple que les servers de Pokémon Go enregistrent
automatiquement certaines informations sur la façon dont une personne
utilise ses services et s'en sert pour administrer ces services et
analyser (petit détail: ils peuvent recourir à des tiers pour effectuer
cette analyse).
Et cerise sur le gâteau:
"Les informations que nous collectons auprès de nos utilisateurs, y
compris les données à caractère personnel, sont considérées comme un
actif de l'entreprise".
Voilà ce que vous acceptez en effet en installant l'appli.
"Si nous étions rachetés par un tiers à la suite d'une transaction
telle qu'une fusion, une acquisition ou une vente d'entreprise, ou si
nos actifs étaient rachetés par un tiers pour cause de faillite ou de
cessation de commerce, une partie ou la totalité de nos actifs, y
compris vos données à caractère personnel (ou celles de votre enfant
autorisé), pourraient être divulguées ou transférées à un tiers
acquéreur dans le cadre de la transaction", poursuivent les règles.
Imaginez-vous cela: le renseignement veut savoir ce qui se passe
actuellement, par exemple… au Palais de l'Elysée. Et une minute plus
tard les députés, les journalistes, les employés qui s'y trouvent sont
tous rivés sur leurs portables qui leur signalent qu'un certain nombre
de Pokémon sont dans la place…
Une tente de haute technologie digne de la maison mobile
2
Auteur : Xinhua (Chine) | Editeur : Walt | Jeudi, 16 Juin 2016 - 14h26
Vous vous souvenez de
l’habitat qui accueille Mark Wartney dans « Seul sur Mars »? Une
entreprise technologique chinoise a suivi un modèle similaire récemment
pour concevoir une tente compacte et accueillante dotée de tous les
services essentiels, pour les amateurs de camping lassés de dormir dans
la nature sans électricité ni toilettes.
La première commande de
cette tente, conçue par la compagnie AUVIDesign, basée à Beijing, a été
livrée en Amérique du Nord en avril.
La compagnie est confiante
dans l’émergence de l’industrie du camping en Chine, où près de 2000
sites de camping sont actuellement en construction, a déclaré Ge
Jianlong, cofondateur de cette start-up.
La tente est équipée de sa
propre source d’énergie, d’un système de traitement et d’élimination des
eaux usées, d’une salle de bain, et même d’une douche.
Dotée de panneaux solaires
et d’une éolienne, cette maison mobile fonctionne de manière autonome
sans raccordement au réseau électrique.
L’eau récoltée peut être
purifiée pour en faire de l’eau potable, et les eaux usées à l’intérieur
de la tente peuvent être recyclées, produisant un cercle écologique
fermé, sans émission ni interférence avec l’environnement.
Tout ce système peut être
supervisé et géré depuis un smartphone ou une tablette, permettant à un
campeur ordinaire de le faire fonctionner sans faire appel à des
techniciens professionnels, a déclaré Jiang Hong, co-fondateur
d’AUVIDesign.
Destiné aux sites de camping et de loisir, cet habitat de toile de 3,5 m de haut offre une superficie de 25 m2.
Une fois repliée, la tente, avec tous ses éléments mobiliers, accessoires et équipements, tient dans un monospace ordinaire.
Il faut environ trois heures de travail et quatre personnes pour monter la tente, avec des outils manuels ordinaires.
« Nous avons été en
partie inspirés par l’habitat de +Seul sur Mars+ », explique M. Jiang,
« Nous voulons créer une tente qui soit non seulement un abri pour le
campeur dans un environnement difficile, mais aussi un foyer accueillant
pour le voyageur fatigué ».
Le camping est de plus en plus populaire auprès des Chinois en déplacement, souligne M. Ge.
Environ 200 sites de
camping seront construits dans les trois années à venir, dans la
province de Gansu, située dans le nord-ouest de la Chine et bénéficiant
de paysages magnifiques de déserts, forêts et glaciers, ainsi que de
sites classés au patrimoine mondial comme les grottes de Mogao et
certaines parties de la Grande Muraille, selon les autorités locales.
« Nous sommes convaincus
que l’industrie chinoise du camping connaîtra une croissance rapide dans
les années à venir car de plus en plus de touristes recherchent des
formes de voyage nouvelles comme les séjours sans guide, les voyages en
voiture et les séjours en immersion », déclare M. Ge.
Pour répondre aux demandes
potentielles, cette équipe développe actuellement une nouvelle version
destinée aux voyages en famille, version qui sera plus petite, plus
légère, plus portable et moins onéreuse.
Le réalisateur Oliver Stone s'est insurgé jeudi contre le phénomène
Pokemon Go, qui pourrait selon lui conduire à une forme de
«totalitarisme» compte tenu de son «niveau d'intrusion» dans la vie
privée.
Au premier jour de la grand-messe de la bande dessinée Comic-Con 2016
à San Diego, le cinéaste a affirmé que l'application faisait partie
d'une culture plus large du «capitalisme de surveillance».
Oliver Stone, 69 ans, présentait son nouveau film «Snowden», le
biopic sur le lanceur d'alerte qui avait révélé l'ampleur des programmes
de surveillance d'agences américaines de renseignement. Le film sortira
aux États-Unis le 16 septembre et en France le 2 novembre.
«C'est l'entreprise qui a eu la plus forte croissance jamais
enregistrée, et ils ont investi des sommes d'argent énormes dans ce
qu'est la surveillance, c'est-à-dire l'extraction de données», a
expliqué Oliver Stone devant le public du festival Comic-Con, auquel il
participe pour la première fois.
«Ils explorent les données de toutes les personnes présentes dans
cette salle pour savoir ce que vous achetez, ce que vous aimez et
surtout votre comportement», affirme le cinéaste, primé trois fois aux
Oscars.
Le jeu de réalité augmentée, lancé le 6 juillet, est rapidement
devenu la sensation de l'année, bien que très critiqué pour demander à
ses utilisateurs l'accès à leur historique Google et à leurs courriels.
Pokemon Go est également accusé d'être responsable d'une vague de
délits, de violations de la circulation et d'autres plaintes à travers
le monde.
«Vous allez assister à une nouvelle forme de, franchement, société
robot, où ils sauront comment vous vous comporter. C'est ce qu'on
appelle le totalitarisme», a conclu Oliver Stone.
Contre une invocation abusive de la légitime défense face au terrorisme
2
Auteur : Nicolas Boeglin | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Juill. 2016 - 13h08
Un appel signé par de nombreux
professeurs et chercheurs en droit international public intitulé
«Contre une invocation abusive de la légitime défense pour faire face au
défi du terrorisme » circule sur la toile depuis une dizaine de jours.
Parmi les signataires de la liste qui
compte plus de 210 professeurs et une quarantaine de
chercheurs/doctorants/assistants, ( voir la liste actualisée par le
Centre de Droit International de l’Université Libre de Bruxelles (ULB)
(disponible ici )
on retrouve plusieurs grands noms du droit international, associés pour
l’occasion à des enseignants et à des assistants bien plus jeunes.
L’objectif d´une telle initiative est de mettre en cause le recours à
l’argument juridique de la légitime défense invoqué par plusieurs Etats
dans le contexte de la lutte contre l’Etat islamique.
Comme on le sait, la Charte des Nations
Unies est on ne peut plus claire concernant la seule exception de prévue
à la prohibition de l’usage de la force depuis 1945: la légitime
défense (et les actions autorisées par le Conseil de Sécurité au titre
du Chapitre VII). Or, depuis le 11/S, bien des interprétations
douteuses ont vu le jour afin de justifier des actions armées
unilatérales sur le territoire d’autres Etats sans compter avec leur
consentement. La légitime défense ne peut s’exercer que conformément aux
conditions établies par la Charte des Nations Unies et par le droit
international. La France, à cet égard avait surpris bien des
observateurs en présentant, suite aux attentats de Paris, un projet de
résolution au Conseil de Sécurité sans aucune mention à la Charte des
Nations Unies dans le dispositif du texte: une grande première pour la
diplomatie française, qui mérite d’être soulignée (1).
« C’est ainsi au nom de la légitime
défense qu’ont été justifiées de nombreuses interventions militaires,
comme celles visant Al Qaeda, Daech, ou des groupes qui y sont affiliés.
Alors que certains ont minimisé ces précédents en insistant sur leur
caractère exceptionnel, le risque est grand que la légitime défense
devienne rapidement un sésame justifiant systématiquement le
déclenchement d’actions militaires menées tous azimuts et
unilatéralement. Or, sans nous opposer par principe à l’usage de la
force contre les groupes terroristes —notamment dans le contexte actuel
de la lutte contre Daech— nous, professeur(e)s et chercheur(e)s en droit
international, estimons que cette invocation croissante de la légitime
défense est contestable. Le droit international prévoit en effet une
série de mesures de lutte contre le terrorisme qui devraient être
utilisées en priorité avant d’en arriver à l’invocation de la légitime
défense ».
Pour les nombreux spécialistes
signataires de celle lettre collective, « … le terrorisme pose avant
tout le défi de la prévention et de la répression, en particulier celui
de la poursuite et du jugement des auteurs d’actes terroristes. Les
outils qu’offre le droit sont à cet égard variés: ils renvoient
principalement à une coopération policière et judiciaire, visant à la
fois la répression des crimes commis et la prévention de leur
répétition. Cette coopération mériterait certes d’être approfondie et
améliorée, mais elle a jusqu’ici prouvé à maintes reprises son
efficacité pour démanteler des réseaux, déjouer des attentats ou arrêter
leurs auteurs. En se plaçant d’emblée sur le terrain de la « guerre
contre le terrorisme » et de la « légitime défense », et en se référant
souvent à un état d’exception dérogatoire du droit commun, le risque est
grand de minimiser, de négliger voire d’ignorer ce dernier.
On notera que tout internationaliste
peut signer d’ici au 31 juillet 2016 ce texte qui rappelle un certain
nombre de vérités que les diplomates à New York connaissent mieux que
quiconque, malgré le flou qu’entretiennent savamment certains d’entre
eux, notamment depuis le début des actions militaires menées en Syrie,
sans le consentement de ses autorités (2): « … c’est au
Conseil de sécurité qu’incombe, conformément au chapitre VII de la
Charte des Nations Unies, la responsabilité principale dans le domaine
du maintien et du rétablissement de la paix. Ce dernier a qualifié à de
nombreuses reprises le terrorisme international de menace contre la paix
et il est logique que, excepté dans des cas d’urgence qui ne
laisseraient pas le temps de le saisir, c’est à lui qu’échoit la
responsabilité de décider puis coordonner et superviser une action
éventuelle de sécurité collective. La pratique consistant à le confiner
dans un rôle de producteur de résolutions ambiguës et à portée
essentiellement diplomatique, comme cela a par exemple été le cas avec
l’adoption de la résolution 2249 (2015) relative à la lutte contre
Daech, doit être dépassée au profit d’un retour à la lettre ainsi qu’à
l’esprit de la Charte propres à assurer une approche multilatérale de la
sécurité. /…/ Le simple fait qu’un Etat soit, malgré ses efforts,
incapable de mettre fin à des actes terroristes sur son territoire ne
peut en revanche suffire à justifier le bombardement de son territoire
sans son consentement. Un tel argument ne trouve aucun fondement ni dans
les textes juridiques existants, ni dans la jurisprudence établie par
la Cour internationale de Justice. Son acceptation risquerait de mener
aux abus les plus graves, les actions militaires pouvant désormais être
menées contre la volonté d’un grand nombre d’Etats sous le seul prétexte
que ceux-ci ne seraient, aux seuls yeux de la puissance intervenante,
pas suffisamment efficaces dans la lutte contre le terrorisme ».
Les signataires, dont le nombre augmente
de jour en jour, concluent, en indiquant haut et fort, jeunes et moins
jeunes, que: « L’ordre juridique international ne peut se réduire à une
logique interventionniste similaire à celle que l’on a connu
antérieurement à l’adoption de la Charte des Nations Unies. Cette
dernière a eu pour objet de substituer aux actions militaires
unilatérales un système multilatéral fondé sur la coopération et sur le
rôle accru du droit et des institutions. Il serait dramatique que, sous
le coup de l’émotion bien compréhensible que suscite la multiplication
des attentats terroristes, on en vienne à l’oublier ».
Des fourgons de police barrant la promenade des Anglais ont été retirés juste avant l'attaque
1
Auteur : Patrick Christys | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Juill. 2016 - 12h03
De sérieuses questions se posent sur la capacité de la police
française à se prémunir contre le terrorisme après que qu'un barrage
routier ait été retiré juste avant qu'un terroriste ne percute un camion
dans une mer de gens sans méfiance à Nice.
Des témoins oculaires disent que les autorités françaises ont retiré
des fourgons de police bloquant la Promenade des Anglais quelques heures
avant qu'un camion de 19 tonnes ne tue au moins 84 morts et n'en blesse
grièvement d'innombrables autres.
Des témoins oculaires affirment que quatre véhicules de police
avaient déjà barricadé la route pour protéger une parade militaire, mais
qu'ils ont disparu avant que l'attaque ait commencé.
Seulement 45 officiers étaient en service pendant les célébrations de
la Journée de la Bastille, à laquelle ont assisté plus de 30.000
personnes.
Ceci en dépit des inquiétudes quand au fait que Nice était une cible
probable pour une attaque étant donné le grand nombre de jihadistes de
la ville s'étant rendus en Syrie pour se battre contre le dit État
Islamique au cours des dernières années.
Le président régional Christian Estrosi a déclaré qu'une demande
qu'il avait faite avant la parade pour obtenir davantage de policiers
avait été rejetée.
Il a été signalé pour avoir dit: " Il n'y avait que 45 officiers de
la police nationale le 14 Juillet. Cela ne suffit pas, je ne peux pas
cacher que je suis en colère".
Quelques heures après le retrait du barrage routier et le rejet d'une
demande renfort de police, Mohamed Lahouaiej Bouhlel, 31 ans d'origine
tunisienne, a commis l'une des plus meurtrières des atrocités
terroristes sur le sol européen.
Hier, l'EI a revendiqué la responsabilité de l'attaque.
Il a déclaré que Mohamed Bouhlel Lahouaiej a "réalisé l'opération en
réponse aux appels à cibler les ressortissants des Etats qui combattent
l'Etat islamique".
La police cherche à reconstituer le réseau terroriste de Bouhlel
alors qu'ils interrogent cinq associés présumés après des raids à
travers Nice.
Le ministre de l'Intérieur français, Bernard Cazeneuve, a déclaré que
l'attaquant "semble être devenu radicalisé très rapidement".
Un voisin de son ex-femme a dit: "Mohamed n'a commencé à visiter une mosquée qu'en Avril".
Bouhlel, qui avait des antécédents de violence et de problèmes de
santé mentale, était entré dans un bureau de location de camion et dit:
«Je veux le plus lourd des camions que vous avez".
Il avait également envoyé 100.000€ à sa famille en Tunisie, ce qui suggère une mission suicide bien planifiée.
Bac 2016 et délation : des profs d'histoire invités à dénoncer les propos racistes, antisémites et djihadistes
4
Auteur : Marie Lombard | Editeur : Walt | Vendredi, 08 Juill. 2016 - 13h34
L'histoire a été révélée fin juin mais elle était passée inaperçue
jusqu'à ce que "Le Monde" ne la remette en lumière ce mercredi 6
juillet. Le gouvernement aurait donné pour consigne aux professeurs
ayant corrigé les copies du bac d'histoire-géo de signaler celles
contenant des propos antisémites, racistes ou djihadistes.
L'état d'urgence jusque dans les copies du bac. Dans un article paru
ce mercredi 6 juillet, Le Monde révèle que des professeurs
d'histoire-géographie chargés de corriger les copies du bac ont reçu pour consigne de "faire remonter" les propos antisémites, racistes ou djihadistes qu'ils y trouveraient. La
consigne avait été révélée le 22 juin - soit six jours après l'épreuve -
par un tweet passé inaperçu du SNES-FSU, principal syndicat des
professeurs du secondaire :
"#Bac2016 Consigne de l’IG d’HG [l’inspection générale d’histoire
géographie] aux correcteurs : faire remonter les propos antisémites,
racistes et djihadistes trouvés dans les copies."
"Détecter des jeunes en voie de radicalisation"
Interrogé par le quotidien, l'entourage de la ministre de
l'Education, Najat Vallaud-Belkacem, dément toute consigne, considérant
que des inspecteurs pédagogiques auraient "peut-être péché par excès de
zèle, faisant preuve de maladresse dans leurs conseils". Mais ce n'est
pas l'avis des professeurs des académies de Créteil, Rennes et Paris qui
témoignent dans Le Monde. "On
nous a demandé de scanner la portion des copies contenant les propos en
question, et de l'envoyer à l'inspecteur pédagogique régional avec le
numéro d'anonymat", raconte ainsi Mme V., correctrice en
Seine-Saint-Denis. "Quand j’ai demandé s’il s’agissait de détecter des
jeunes en voie de radicalisation, sa réponse a été positive", abonde Mme
G., correctrice en Ille-et-Vilaine.
Indignation du SNES-FSU, qui considère que "les enseignants sont des
fonctionnaires responsables et compétents qui n'ont pas besoin d'appel à
la délation pour accomplir leur travail". Même si les professeurs
admettent qu'il n'est pas possible, dans le cas du bac, d'appliquer leur
méthode habituelle, à savoir instaurer un dialogue avec l'élève tenant
des propos problématiques. Leur restait l'arme de la mauvaise note, pour
traitement hors sujet. Et Mme V., de Créteil, de rester droit dans ses
bottes : "Ce n'est pas à nous d'alimenter les fichiers S".
Que la paix en Colombie soit
signée à Cuba n’est pas un hasard. La paix en Colombie a toujours été
l’un des engagements du Commandant de la Révolution Cubaine. Il lui a
consacré autant d’efforts qu’à la chute de l’Apartheid en Afrique du
Sud, à la libération de l’Angola ou à l’indépendance de la Namibie et
d’autres nations africaines.
Le jour où Jorge Eliécer Gaitan a été
assassiné à Bogotá et où le peuple s’est soulevé, un jeune de 22 ans
dirigeait la prise d’une garnison à la recherche d’armes pour le peuple
et pour l’insurrection populaire spontanée. Pendant 2 jours, il a
travaillé infatigablement pour organiser les masses échauffées qui
manquaient d’horizon politique et de direction. Passé ce moment, et avec
l’aide de l’ambassade de Cuba, il est rentré dans son pays non sans
avoir réfléchi sur ces événements.
Des insurrections populaires de
cette sorte, je ne connaissais rien de plus que les impressions
qu’avaient laissé dans mon imagination les récits de la prise de la
Bastille et les coups de tocsin des comités révolutionnaires de Paris
appelant le peuple pendant les jours les plus glorieux de la révolution.
Mais à Bogotá, à ce moment-là, personne ne dirigeait, rappela-t-il des
années plus tard.
Depuis lors, Fidel n’a jamais cessé de suivre
minutieusement le développement des événements en Colombie, convaincu
qu’il pouvait apporter beaucoup à la réconciliation de cette société
accablée par la guerre.
Au début de l’année 1980, la Colonne Jorge
Marcos Zambrano du Mouvement 19 Avril, M-19 prend le siège de
l’ambassade de la République Dominicaine à Bogotá avec presque une
vingtaine de diplomates de haut niveau qui se trouvaient là. Les
insurgés exigeaient la libération des prisonniers politiques,
dénonçaient les violations des droits de l’homme et plaidaient pour un
dialogue et une ouverture politique du système colombien excluant.
Après des mois de négociations, on obtient, avec la participation active
de Cuba, la libération des diplomates et l’accueil de ceux-ci et du
commandement rebelle sur l’Ile. De cette façon, Fidel et la discrète
mais efficace diplomatie cubaine ont réussi à sauver beaucoup de vies et
à apporter quelque chose d’important à la résolution négociée du
conflit colombien.
Qu’ont dit à leur arrivée à Cuba les diplomates libérés ?
L’Ambassadeur d’Haïti: « Je déclare remercier Cuba pour le pas qu’elle a
fait en collaborant pour qu’aujourd’hui, nous soyons tous libres et
hors de danger. Le geste de Cuba a été un geste humanitaire qui ne
pourra jamais s’effacer. »
L’Ambassadeur du Paraguay: « Je dis que
grâce à Cuba nous sommes hors de danger. L’humanité du gouvernement
cubain s’est manifestée dans ses relations avec les autres pays,
l’affiliation politique n’a pas prédominé pour faire ce pas envers
d’autres pays ».
L’Ambassadeur du Guatemala: « Je trinque en
l’honneur du peuple et du gouvernement cubain parce qu’il a fait ce
geste si humain avec eux. Nous sommes très reconnaissants, nous n’avons
pas de mots pour exprimer notre joie, aujourd’hui, nous sommes libres
grâce au geste de Cuba. »
Le Consul du Guatemala: « Je l’ai dit, ce
geste humanitaire cubain, nous ne pourrons pas l’oublier, nous voudrions
en remercier personnellement le chef Fidel Castro ».
Oscar
Gorostiaga, chargé d’affaires du Paraguay en Colombie: « Je dis que
j’étais reconnaissant pour les soins que j’ai reçus dans notre pays.
Seule la participation de Cuba a pu résoudre cette situation ».
Seulement 1 mois plus tard, le Gouvernement de Colombie a accusé le
Gouvernement cubain de financer les rebelles du M-19 et rompt ses
relations (avec Cuba).
Dans son livre « La Paix en Colombie », Fidel a rapporté:
"Notre pays pouvait garder un silence
discret face à un déluge de calomnies mais jamais je n’ai dit un
mensonge. Nous n’avons pas remis d’armes et nous n’avons pas financé le
M-19. Le gouvernement de Turbay Ayala lui-même avait remis 1 million de
dollars à cette organisation quand il a négocié avec la commandement.
Alors, cette somme avait beaucoup plus de valeur que maintenant, on
pouvait acheter avec des milliers d’armes. Cependant, même quand Turbay
Ayala a rompu les relations avec Cuba en l’accusant d’armer le M-19,
nous n’avons pas dit un mot à ce sujet".
Au milieu des années 90 et grâce à ses
bons offices, il obtint la libération du frère de l’ex président César
Gaviria qui a été retenu pendant plusieurs semaines par une
organisation rebelle.
Gaviria, à ce moment-là secrétaire général de
l’OEA le remercia personnellement. A quoi Fidel répondit: « Vous n’avez
pas à me remercier, c’est l’un de mes devoirs et un devoir de mon pays
». 12 ans auparavant, Cuba avait aussi intercédé auprès des forces
rebelles colombiennes pour que soit libéré le frère du président
Belisario Betancourt retenu par des membres de l’Armée de Libération
Nationale.
A la fin des années 90, les FARC-EP et le président
Pastrana commencèrent des dialogues de paix à San Vicente del Caguán,
une zone de grande influence de la rébellion. Fidel, une fois de plus,
était attentif et a suivi le déroulement du processus par
l’intermédiaire de la délégation diplomatique cubaine. La position de
Cuba fut claire depuis le début:
"Même si nous pouvons contribuer et
aider les 2 parties, nous suggérons de maintenir une position très
prudente et un profil discret car beaucoup de gens, même le gouvernement
colombien lui-même et ses médias, veulent nous engager dans un rôle de
médiateurs ou de facilitateurs, surestimant notre influence sur la
guérilla".
Fidel a clairement envisagé la
possibilité que les conversations entre les parties soient menées à bien
à La Havane. Dans son livre, il exprime cette intention et rapporte que
Cuba faisait des efforts pour trouver une solution pour la Colombie en
vue de la situation entièrement nouvelle qui s’était créée des décennies
après le triomphe de la Révolution Cubaine.
"Nous avions offert notre territoire
comme siège pour toute conversation de paix avec la seule condition que
nous ne participerions pas aux négociation puisque le problème devait
être résolu exclusivement entre Colombiens sans aucune sorte de pression
internationale".
Dans les 10 premières années de ce siècle, La Havane a été le siège des dialogues entre l’ELN et le Gouvernement d’Álvaro Uribe.
Pendant presque 70 ans, Fidel a apporté
beaucoup à la poursuite de la paix en Colombie. Ces efforts se voient
récompensés aujourd’hui, récompensés par la signature du cessez-le-feu
définitif et bilatéral entre le Gouvernement de Santos et les troupes
rebelles des FARC-EP. La détermination du Commandant a porté ses fruits
et La Havane est devenue la capitale de la paix.
Traduction en français par Francoise Lopez pour Bolivar Infos
Samedi
25 Janvier, a marqué le début de la conférence de Miami Bitcoins. Quand
je dis à mes partenaires, je comptais y assister, on a demandé: «Pourquoi aller
à une conférence quand vous pouvez lire à ce sujet sur Wikipedia?" Il y
avait deux réponses à cette question. Un:
la référence Wikipedia est à peu près incompréhensible pour un être humain
non-technique, et deux: Les détaillants commencent à le prendre comme une forme
de paiement valide. Cela signifiait que je
devais le comprendre clairement. Donc, je
suis parti. Et
j'appris beaucoup de choses que je voudrais partager avec vous.
Alors, quel est Bitcoin, de
toute façon? En
termes de laïcs homme, il est un croisement entre un stock et une forme de
paiement. Vous
pouvez également envoyer la monnaie numérique pour les gens dans d'autres pays,
sans se soucier des taux de change ou les frais de conversion de devises. Ce dernier est une mine d'or. Aucune monnaie de conversion
ou de taux de change. Avec
cela, nous avons établi que bitcoins est indépendante des taux de change, car
il reste la même valeur dans le monde entier. Il
est un stock parce qu'il ya un nombre fixe de "Bitcoins" dans le
monde. La
valeur de chaque Bitcoin fluctue en fonction de la loi de l'offre et de la
demande. Une
caractéristique qu'il a en commun avec seulement une poignée de monnaies. Plus les
gens qui veulent les utiliser, plus leur valeur. Un
ami anecdotique a rapporté Bitcoins acheté en 2009-2010 pour 1 $ (USD) chacune
ont été récemment vendu pour 1200 $. Cela fait beaucoup
d'appréciation.
Bitcoin,
la crypto-monnaie qui avait été en train de plonger il y a quelques années est
maintenant en plein essor depuis vendredi après le vote Brexit. A
ce jour, Bitcoin se négocie à 667,41 $ par part, en hausse de manière
significative à partir d'un bas de jeudi de 582,92 $. À
son apogée, Bitcoin est négociée à plus de 683 $, selon Coinbase, une
entreprise qui suit le taux de change de la crypto-monnaie. Les
gains de Bitcoin vendredi contrastent fortement avec de nombreuses grandes
devises après que les électeurs R.U. faites lors d'un référendum jeudi. Le
mouvement, appelé Brexit, a poussé le taux de change de la livre sterling en
baisse de 2,3% par rapport au dollar américain vendredi et l'euro de 0,8%. D'autres
devises de premier plan, y compris le yen et yuan sont également en baisse. À
un moment donné, le vendredi, la valeur de la livre était en baisse d'environ
10% par rapport au dollar des Etats-Unis et plus de 6% par rapport à l'euro,
selon Quartz. Peu
après les résultats Brexit sont entrés vendredi matin, les investisseurs ont
commencé à investir massivement dans le dollar des Etats-Unis, qu'ils croient
apparemment ne sera pas touché presque autant que l'euro ou la livre dans le
sillage de Brexit. Mais
les investisseurs ont également apparemment trouvé une certaine valeur dans
Bitcoins, qui vit en dehors des limites de la politique, une caractéristique
d'un seul pays qui l'a rendu populaire dans le passé, même si elle peut encore
être affecté par les événements mondiaux. Cependant,
Bitcoin a été mis sur un peu de montagnes russes de la fin, et certains avaient
blâmé Brexit pour cela. D'autres
ont blâmé sur la saga de qui a créé la monnaie et la montée de l'Ethereum, un
suivi de Bitcoin que certains disent, est un crypto-monnaie plus polyvalent.
Après le vote
Brexit, cependant, il semble qu'il y avait en effet une certaine inquiétude
chez les investisseurs que le R.U. pourrait rester avec l'Union européenne. Et
maintenant qu'ils savent que ce ne sont pas, ils se déplacent à Bitcoin pour
trouver ce qu'ils espèrent est refuge que l'Europe se prépare pour un nouveau
cycle d'incertitude. Dans
un effort pour stabiliser l'économie britannique et le sauver de sa perte de
impendin, figures de proue financiers et les politiciens ont pris de conseiller
le grand public de ne pas commercer ou investir dans bitcoins. Ils
ne sont pas sans quelques vérités fondatrices, dans les Bitcoins dernières se
sont avérées volatiles atteignant un niveau record en 2013, mais à défaut de
réussir sur la pression monté sur elle par les stocks de copeaux verts. Toutefois,
il ne tombe pas en dessous de son ancien statut, par les présentes, confirmant
que le marché était là pour rester. 2015
a également été reconnue dans l'industrie Bitcoin comme l'année qui donnait sur
le marché flambée quand toute l'économie mondiale a été secouée dans ses gonds.
Notre
cabinet, Peak Managers Inc., avec l'aide de nos experts financiers en interne
continue de se déplacer avec la tendance de l'économie, ce qui nous met
toujours en avant, indépendamment de toute crise financière. Notre
place à la recherche de vitesse montre que bitcoins trading / investissement
est l'avenir de l'économie. Avec
la crise actuelle passe en Grande-Bretagne, la valeur de la monnaie (livres) a
chuté, et toujours garder en chute libre vers le bas, nous avons l'intention de
saisir cette incroyable opportunité de faire des marges incroyables pour nos
investisseurs et investisseurs potentiels. En
raison de la baisse de la livre sterling, nous pouvons augmenter sa valeur
marginale en achetant les livres ou toute autre monnaie bon marché et vendant des
pièces de monnaie de bits dont la valeur augmente rapidement. Avec
la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne, les livres ont frappé
enregistrer une décennie à faible chute de 10% en 3 jours. L'avenir
semble sombre pour les citoyens britanniques financièrement plus stables qui
peuvent se jeter sous le bus avec le déclin de la valeur des livres. Alors
maintenant, ils se tournent vers d'autres moyens d'investir leurs fonds
durement gagnés. Un
moyen de se lever au-dessus de la situation économique du Royaume-Uni.
Entrez Bitcoins.
"Vous
voyez la brûlure de corps, vous voyez les fumées. Mais le tableau
d'ensemble vous échappe encore " -Claydon
Shelton (Law Abiding Citizen). Signé: Gestion
Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale par Thierry Meyssan
3
Auteur : Thierry Meyssan | Editeur : Walt | Lundi, 27 Juin 2016 - 15h02
Alors que la presse internationale cherche des moyens pour relancer
la construction européenne, toujours sans la Russie et désormais sans le
Royaume-Uni, Thierry Meyssan considère que rien ne pourra plus éviter
l’effondrement du système. Cependant, souligne-t-il, ce qui est en jeu,
ce n’est pas l’Union européenne elle-même, mais l’ensemble des
institutions qui permettent la domination des États-Unis dans le monde
et l’intégrité des États-Unis eux-mêmes.
Personne ne semble comprendre les conséquences de la
décision britannique de quitter l’Union européenne. Les commentateurs,
qui interprètent la politique politicienne et ont perdu depuis longtemps
la connaissance des enjeux internationaux, se sont focalisés sur les
éléments d’un campagne absurde : d’un côté les adversaires d’une
immigration sans contrôle et de l’autre des « pères fouettards »
menaçant le Royaume-Uni des pires tourments.
Or, les enjeux de cette décision n’ont aucun rapport avec ces thèmes.
Le décalage entre la réalité et le discours politico-médiatique
illustre la maladie dont souffrent les élites occidentales : leur
incompétence.
Alors que le voile se déchire sous nos yeux, nos élites ne
comprennent pas plus la situation que le Parti communiste de l’Union
soviétique n’envisageait les conséquences de la chute du Mur de Berlin
en novembre 1989 : la dissolution l’URSS en décembre 1991, puis du
Conseil d’assistance économique mutuelle (Comecon) et du Pacte de
Varsovie six mois plus tard, puis encore les tentatives de démantèlement
de la Russie elle-même qui faillit perdre la Tchétchènie.
Dans un futur très proche, nous assisterons identiquement à la
dissolution de l’Union européenne, puis de l’Otan, et s’ils n’y prennent
garde au démantèlement des États-Unis.
Quels intérêts derrière le Brexit ?
Contrairement aux rodomontades de Nigel Farage, l’UKIP n’est pas à
l’origine du référendum qu’il vient de gagner. Cette décision a été
imposée à David Cameron par des membres du Parti conservateur.
Pour eux, la politique de Londres doit être une adaptation
pragmatique aux évolutions du monde. Cette « nation d’épiciers », ainsi
que la qualifiait Napoléon, observe que les États-Unis ne sont plus ni
la première économie mondiale, ni la première puissance militaire. Ils
n’ont donc plus de raison d’en être les partenaires privilégiés.
De même que Margaret Thatcher n’avait pas hésité à détruire
l’industrie britannique pour transformer son pays en un centre financier
mondial ; de même ces conservateurs n’ont pas hésité à ouvrir la voie à
l’indépendance de l’Écosse et de l’Irlande du Nord, et donc à la perte
du pétrole de la mer du Nord, pour faire de la City le premier centre
financier off shore du yuan.
La campagne pour le Brexit a été largement soutenue par la Gentry et
le palais de Buckingham qui ont mobilisé la presse populaire pour
appeler à revenir à l’indépendance.
Contrairement à ce qu’explique la presse européenne, le départ des
Britanniques de l’UE ne se fera pas lentement parce que l’UE va
s’effondrer plus vite que le temps nécessaire aux négociations
bureaucratiques de leur sortie. Les États du Comecon n’ont pas eu à
négocier leur sortie parce que le Comecon a cessé de fonctionner dès le
mouvement centrifuge amorcé. Les États membres de l’UE qui s’accrochent
aux branches et persistent à sauver ce qui reste de l’Union vont rater
leur adaptation à la nouvelle donne au risque de connaître les
douloureuses convulsions des premières années de la nouvelle Russie :
chute vertigineuse du niveau de vie et de l’espérance de vie.
Pour la centaine de milliers de fonctionnaires, d’élus et de
collaborateurs européens qui perdront inévitablement leur emploi et pour
les élites nationales qui sont également tributaires de ce système, il
convient d’urgence de réformer les institutions pour les sauver. Tous
considèrent à tort que le Brexit ouvre une brèche dans laquelle les
Eurosceptiques vont s’engouffrer. Or, le Brexit n’est qu’une réponse au
déclin des États-Unis.
Le Pentagone, qui prépare le sommet de l’Otan à Varsovie, n’a pas non
plus compris qu’il n’était plus en position d’imposer à ses alliés de
développer leur budget de Défense et de soutenir ses aventures
militaires. La domination de Washington sur le reste du monde est
terminée.
Nous changeons d’ère.
Qu’est-ce-qui va changer ?
La chute du bloc soviétique a d’abord été la mort d’une vision du
monde. Les Soviétiques et leurs alliés voulaient construire une société
solidaire où l’on mette le plus de choses possible en commun. Ils ont eu
une bureaucratie titanesque et des dirigeants nécrosés.
Le Mur de Berlin n’a pas été abattu par des anti-communistes, mais
par une coalition des Jeunesses communistes et des Églises luthériennes.
Ils entendaient refonder l’idéal communiste débarrassé de la tutelle
soviétique, de la police politique et de la bureaucratie. Ils ont été
trahis par leurs élites qui, après avoir servi les intérêts des
Soviétiques se sont engouffrés avec autant d’ardeur pour servir ceux des
États-uniens. Les électeurs du Brexit les plus engagés cherchent
d’abord à retrouver leur souveraineté nationale et à faire payer aux
dirigeants ouest-européens l’arrogance dont ils ont fait preuve en
imposant le Traité de Lisbonne après le rejet populaire de la
Constitution européenne (2004-07). Ils pourraient eux aussi être déçus
par ce qui va suivre.
Le Brexit marque la fin de la domination idéologique des États-Unis,
celle de la démocratie au rabais des « Quatre libertés ». Dans son
discours sur l’état de l’union de 1941, le président Roosevelt les
avaient définies comme (1) la liberté de parole et d’expression, (2) la
liberté de chacun d’honorer Dieu comme il l’entend, (3) la liberté du
besoin, (4) la liberté de la peur [d’une agression étrangère]. Si les
Anglais vont revenir à leurs traditions, les Européens continentaux vont
retrouver les questionnements des révolutions française et russe sur la
légitimité du pouvoir, et bouleverser leurs institutions au risque de
voir resurgir le conflit franco-allemand.
Le Brexit marque aussi la fin de la domination militaro-économique
US ; l’Otan et l’UE n’étant que les deux faces d’une seule et unique
pièce, même si la construction de la Politique étrangère et de sécurité
commune a été plus longue à mettre en œuvre que celle du libre-échange.
Récemment, je rédigeais une note sur cette politique face à la Syrie.
J’examinais tous les documents internes de l’UE, qu’ils soient publics
ou non publiés, pour arriver à la conclusion qu’ils ont été rédigés sans
aucune connaissance de la réalité de terrain, mais à partir des notes
du ministère allemand des Affaires étrangères, lui-même reproduisant les
instructions du département d’État US. J’avais eu il y a quelques
années à effectuer la même démarche pour un autre État et j’étais arrivé
à une conclusion similaire (sauf que dans cet autre cas,
l’intermédiaire n’était pas le gouvernement allemand, mais le français).
Premières conséquences au sein de l’UE
Actuellement, des syndicats français rejettent le projet de loi sur
le Travail qui a été rédigé par le gouvernement Valls sur la base d’un
rapport de l’Union européenne, lui-même inspiré par les instructions du
département d’État US. Si la mobilisation de la CGT a permis aux
Français de découvrir le rôle de l’UE dans cette affaire, ils n’ont
toujours pas saisi l’articulation UE-USA. Ils ont compris qu’en
inversant les normes et en plaçant les accords d’entreprise au-dessus
des accords de branche, le gouvernement remettait en réalité en cause la
prééminence de la Loi sur le contrat, mais ils ignorent la stratégie de
Joseph Korbel et de ses deux enfants, sa fille naturelle la démocrate
Madeleine Albright et sa fille adoptive la républicaine Condoleezza
Rice. Le professeur Korbel assurait que pour dominer le monde, il
suffisait que Washington impose une réécriture des relations
internationales dans des termes juridiques anglo-saxons. En effet, en
plaçant le contrat au-dessus de la Loi le droit anglo-saxon privilégie
sur le long terme les riches et les puissants par rapport aux pauvres et
aux misérables.
Il est probable que les Français, les Hollandais, les Danois et
d’autres encore tenteront de se détacher de l’UE. Ils devront pour cela
affronter leur classe dirigeante. Si la durée de ce combat est
imprévisible, son issue ne fait plus de doute. Quoi qu’il en soit, dans
la période de bouleversement qui s’annonce, les ouvriers français seront
difficilement manipulables, à la différence de leurs homologues
anglais, aujourd’hui désorganisés.
Premières conséquences pour le Royaume-Uni
Le Premier ministre David Cameron a argué des vacances d’été pour
remettre sa démission à octobre. Son successeur, en principe Boris
Johnson, peut donc préparer le changement pour l’appliquer
instantanément à son arrivée à Downing Street. Le Royaume-Uni n’attendra
pas sa sortie définitive de l’UE pour mener sa propre politique. À
commencer par se dissocier des sanctions prises à l’encontre de la
Russie et de la Syrie.
Contrairement à ce qu’écrit la presse européenne, la City de Londres
n’est pas directement concernée par le Brexit. Compte tenu de son statut
particulier d’État indépendant placé sous l’autorité de la Couronne,
elle n’a jamais fait partie de l’Union européenne. Certes, elle ne
pourra plus abriter les sièges sociaux de certaines compagnies qui se
replieront dans l’Union, mais au contraire elle pourra utiliser la
souveraineté de Londres pour développer le marché du yuan. Déjà en
avril, elle a obtenu les privilèges nécessaires en signant un accord
avec la Banque centrale de Chine. En outre, elle devrait développer ses
activités de paradis fiscal pour les Européens.
Si le Brexit va temporairement désorganiser l’économie britannique en
attente de nouvelles règles, il est probable que le Royaume-Uni —ou
tout au moins l’Angleterre— se réorganisera rapidement pour son plus
grand profit. Reste à savoir si les concepteurs de ce tremblement de
terre auront la sagesse d’en faire profiter leur peuple : le Brexit est
un retour à la souveraineté nationale, il ne garantit pas la
souveraineté populaire.
Le paysage international peut évoluer de manière très différente
selon les réactions qui vont suivre. Même si cela devait tourner mal
pour certains peuples, il vaut toujours mieux coller à la réalité comme
le font les Britanniques plutôt que de persister dans un rêve jusqu’à ce
qu’il se fracasse.
Photo d'illustration: Favorable au Brexit, la reine Elizabeth va pouvoir réorienter son pays vers le yuan
Le premier ministre britannique Cameron annonce sa démission
0
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Vendredi, 24 Juin 2016 - 09h56
Après les résultats du référendum, le premier ministre britannique
David Cameron a déclaré que le choix du peuple sera respecté et a
annoncé avec des sanglots dans la voix son intention de démissionner,
mais il assurera la transition jusqu'en octobre.
Le premier ministre britannique Cameron a
déclaré qu'il souhaiter un nouveau premier ministre pour le Royaume-Uni
en octobre pour entemer les négotiations avec l'UE.
"Nous devons désormais entamer des négociations avec l'Union
européenne. Il faut parfois prendre des décisions difficiles, (…) c'est
pourquoi nous avons décidé la tenue de ce référendum. Maintenant que la
décision de quitter l'Europe a été prise, nous devons trouver la
meilleure façon de le faire", a-t-il déclaré aux médias devant le 10,
Downing Street.
"Un nouveau Premier ministre devra engager des
négociations avec l'Union européenne. Je pense que ce nouveau chef du
gouvernement prendra la décision de déclencher l'article 50 [qui prévoit
le retrait d'un Etat-membre]."
"Je crois que je ne peux plus être le capitaine qui mène ce vaisseau.
Je ne peux pas à ce stade vous préciser un calendrier, mais je crois
que vous aurez un nouveau Premier ministre d'ici le congrès du parti
conservateur en octobre".
Il s'est dit être fier d'avoir été premier ministre pendant six ans. "Je crois que nous avons fait de grands progrès".
David Cameron conclut son allocution avec des sanglots dans la voix.
"J'aime ce pays et j'ai été honoré de le servir", déclare-t-il aux
médias avant de rentrer au 10, Downing Street.
France en faillite: La dette invisible des 3.200 milliards d’euros du « hors-bilan » que rien n’arrête
1
Auteur : France Soir | Editeur : Walt | Lundi, 13 Juin 2016 - 10h41
Les derniers « coups de pouce » annoncés par le gouvernement sont
pointés du doigt comme étant des « cadeaux » qui vont un peu pus creuser
la dette publique. Sauf qu’une autre dette, bien plus imposante que
l’officielle, continue à croître bien loin des radars de l’opposition.
C’est le même rituel à chaque fois que l’exécutif décide d’engager
des dépenses supplémentaires, vues comme des « cadeaux » par ses
opposants (comme actuellement pour les enseignants, les instituteurs ou
les élus municipaux): le rappel du montant de la dette. Avec en sus, une
petite tape sur les doigts de la part de Bruxelles, qui appelle la
France à ne pas creuser un peu plus sa dette publique. Qui s’élève
approximativement, en ce milieu d’année 2016, à 2.100 milliards d’euros,
et commence à se rapprocher de la barre symbolique des 100% du PIB.
Problème: il existe un autre type de dette, qui n’apparaît pas dans
les chiffres officiels communiqués pour connaître l’Etat du budget
français, et dont le passif ferait tourner de l‘œil ceux qui s’inquiète
déjà du chiffre de 2.100 milliards.
Le « hors-bilan », comme son nom l’indique, représente l‘ensemble des
engagements futurs de l’Etat, c’est-à-dire soit les dépenses déjà
prévues au-delà de l’année en cours, soit de sommes que l’Etat s’engage à
payer si un autre acteur, dont il est caution, devient défaillant. En
France, en 2016, le montant du « hors-bilan » atteint approximativement
le chiffre de 3.200 milliards d’euros. Plus de 1.000 milliards de plus
donc que ce déficit qui fait tant couler d’encre, et sur lequel les
futurs programmes politiques seront sommés de se positionner.
Cour des miracles budgétaire
Principal composant de ce « hors-bilan »: la retraite des agents
publics. Les fonctionnaires d’Etat en effet ne touchent pas leur pension
d’une caisse dédiée, mais directement du budget de l’Etat. Or les
pensions futures des agents actuellement en exercice sont bel et bien un
engagement de l’Etat, qui promet légitimement de pouvoir les payer.
Montant de l’engagement à ce jour: 1.600 milliards d’euros (l’équivalent
de 75% de la dette publique « officielle »). Pas de risques de voir
l’Etat s’en acquitter immédiatement certes, mais la dépense à terme sera
inévitable. Et le chiffre montre au passage quel serait le poids
financier d’une caisse d’assurance retraite des fonctionnaires, si elle
devait être gérée indépendamment par des organisations paritaires. On
comprend que l’Etat préfère garder directement la main dessus…
L’autre partie du « hors bilan », plus inquiétante, représente
l’ensemble des cautions de l’Etat, c’est-à-dire les cas où de organismes
comptent sur l’Etat pour éponger des dettes dans le cas où ils seraient
en défaut de paiement. L’Unédic, et ses 25 milliards de dettes, est un
cas classique où l’Etat accepte de payer pour un régime qui ne parvient
plus à être à l’équilibre, et qui ne pourrait l’être que si le chômage
baisse drastiquement et dans la durée… Un autre nom connu que l’on
retrouve dans ces engagements est celui de Dexia: la "banque des
collectivités" à qui l’on a reproché d’avoir fait souscrire des
"emprunts toxiques" à bon nombre de communes françaises, et qui s’est
retrouvée dans le rouge. Résultat, la France s’est engagée (avec la
Belgique et le Luxembourg) à garantir toute émission (courant sur moins
de dix ans) intervenant avant le 31 décembre 2021. Total pour les
comptes publics: 33 milliards à devoir potentiellement débourser si
Dexia fait défaut. Ce qui est loin d’être inconcevable. "L’Etat ne peut
pas se permettre le dépôt de bilan d’un établissement comme Dexia, du
fait de ses engagements dans les finances des collectivités locales.
L’Etat dit donc +de combien avez-vous besoin?+ et se porte caution"
explique Jean-Yves Archer, économiste et spécialiste des Finances
publiques. "Cela représente un engagement qui vient grossir le
hors-bilan de 100 millions d’euros chaque mois".
Ce ne sont que deux exemples parmi tant d’autres: l’ensemble des
dettes des entreprises du secteur public vient naturellement alimenter
ce "hors-bilan", et n’est donc jamais pris en compte dans la dette
publique et surtout… jamais réellement discuté par les parlementaires.
En effet, les projets de lois de finance ne concernent en principe que
la partie visible de l’iceberg des Finances publiques, le "hors-bilan",
lui, étant largement à la discrétion de l’exécutif.
Un rapport du Sénat du 24 juillet 2002 n’hésitait d’ailleurs pas à
pointer du doigt "des engagements hors-bilan mal connus", et sur
lesquels les sénateurs n’avaient pas leur mot à dire. Et 2002 semble
déjà bien loin: selon les estimations de Jean-Yves Archer "en dix ans,
le montant du hors-bilan a été multiplié par 3,5". En toute discrétion.
Les États-Unis envoient un émissaire pour pousser l’Union européenne à étendre les sanctions contre la Russie
1
Auteur : Andrei Akulov | Editeur : Walt | Lundi, 13 Juin 2016 - 10h47
Les États-Unis ont dépêché un émissaire à Paris et à Berlin
les 7 et 8 Juin, pour tenter de convaincre les alliés européens «de
l’importance de maintenir la pression des sanctions sur la Russie», a
déclaré le Trésor américain, le 3 Juin.
Le sous-secrétaire chargé du terrorisme et du renseignement financier
au ministère des Finances, Adam J. Szubin, doit rencontrer des hauts
fonctionnaires des ministères européens aux Affaires étrangères, à
l’Économie, ainsi que des banques privées et des institutions
financières européennes.
Évidemment, la visite n’est rien d’autre qu’une réponse rapide de la
part des États-Unis aux événements récents en Europe, dus à la scission
au sein de l’UE sur les sanctions anti-russes, avant le sommet du bloc
des 28 et 29 juin. Toute décision doit être unanime, alors qu’il n’y a
pas d’unité sur la prolongation automatique des sanctions économiques
qui arrivent à échéance le 31 Juillet de cette année. En 2016, le régime
des sanctions contre la Russie a été soumis à une pression jamais vue
auparavant. Il y a des grondements de plus en plus audibles de la part
de l’opposition, sur tout le continent. Certains pays membres estiment
que l’UE s’est faite avoir par la pression des États-Unis pour les
sanctions, alors que les États-Unis ne supportent que 10% de la perte
d’activité économique. Les exportations de produits agricoles de l’UE
ont chuté de 29% l’année passée, ce qui équivaut à 4,4 milliards d’euros
et environ 130 000 emplois perdus.
«Nous ne pouvons pas prendre pour acquise toute décision à ce stade»,
a déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni,
après une réunion avec ses homologues de l’UE à Bruxelles.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier,
a déclaré le 31 mai que l’Allemagne envisageait un assouplissement
progressif des sanctions contre la Russie, s’il y a des progrès
«substantiels» sur la question de l’Ukraine.
Un jour plus tôt, l’hebdomadaire allemand Der Spiegel a publié un
article indiquant que le gouvernement de la chancelière allemande Angela
Merkel envisage de lever certaines sanctions initiales, telles que les
restrictions de voyage, en contrepartie de la coopération de Moscou sur
les élections locales en Ukraine orientale.
L’article précisait que l’Allemagne tente de devenir plus active pour trouver un moyen de sortir de l’impasse.
«La société allemande se déchire, rapporte le Wall Street Journal.
Les dirigeants politiques allemands sont de plus en plus enclins à
croire que les sanctions européennes doivent être réduites», analyse le
journal.
Et comme signe supplémentaire que les relations entre l’UE et la
Russie se réchauffent, le président de la Commission européenne,
Jean-Claude Juncker, a déclaré qu’il participera au Forum économique de
Saint-Pétersbourg en Russie (du 16 au 18 juin), faisant de lui le
premier responsable d’une institution de l’UE à se rendre en Russie,
depuis que les combats ont éclaté en Ukraine en 2014.
Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a condamné les sanctions lors
d’une conférence de presse conjointe tenue avec le président russe
Vladimir Poutine à Athènes le 27 mai.
Le Ministre des Affaires étrangères hongrois Péter Szijjártó a
promis, après une rencontre avec son homologue russe Sergueï Lavrov à
Budapest, que les sanctions ne seraient pas prolongées automatiquement.
Des signaux similaires proviennent de Chypre et de Slovaquie. Au
Parlement européen, la question de la politique de sanctions contre la
Russie a dépassé les clivages politiques. Les partisans de la fermeté
envers la Russie peuvent être trouvés parmi tous les camps politiques –
les chrétiens-démocrates, les socialistes, les libéraux et les Verts.
La chambre des députés française a adopté une résolution en Avril,
demandant à l’Union européenne de lever ses sanctions économiques contre
la Russie.
Le Sénat français va lancer un débat sur un projet de résolution
appelant à l’assouplissement et à la levée progressive des sanctions, le
8 Juin.
* * *
Tout cela pour montrer que la prolongation des mesures punitives
contre la Russie lors du forum de l’UE ne sera pas une décision gagnée
d’avance. «Le flottement est assez clair en Europe», a déclaré Philip
Hanson, un expert sur l’économie russe et la relation Russie-UE au
Chatham House, un think tank basé à Londres.
L’unité de l’UE est déjà sous pression, en raison de désaccords sur
la façon de coordonner au mieux la lutte contre le terrorisme et le
problème des réfugiés, non seulement en provenance de la Syrie, mais
aussi d’Afrique, d’Irak et d’Afghanistan. Une confrontation est
imminente avec la Turquie sur ses exigences de suspension de visa, et
l’accord sur les réfugiés est mort. Les sanctions anti-russes sont un
autre sujet de discorde – la dernière chose dont l’Europe a besoin, à un
moment où le Brexit et les demandeurs d’asile lui rendent déjà la vie
assez difficile.
C’est un secret de polichinelle que les États-Unis exercent
silencieusement une forte pression sur les décisions de l’UE, en tant
que partenaire dominant de l’Union européenne. Les représentants des
États-Unis assistent régulièrement aux réunions du Conseil des
représentants permanents (les ambassadeurs) de l’UE. Et Washington peut
toujours compter sur la Grande-Bretagne et d’autres pays de l’UE, comme
la Pologne, la Roumanie et les États baltes. Aujourd’hui, les États-Unis
ont envoyé d’urgence un émissaire pour faire danser l’UE sur sa propre
musique. Peut-être, cette fois encore, l’administration américaine
réussira-t-elle à influencer le processus décisionnel de l’UE et pousser
le sommet à se conformer à ses caprices. Mais cela devient de plus en
plus difficile, au fur et à mesure que le temps passe. L’opposition aux
sanctions monte à travers l’Europe. Elle atteindra une masse critique
assez rapidement et rendra les mesures punitives insoutenables. Les
différences entre les États-Unis et l’UE ne font que s’amplifier, alors
que leurs intérêts divergent clairement et leurs objectifs diffèrent. La
pression pourrait ne plus fonctionner au prochain vote sur les
sanctions.
Traduit par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone
"Tu rentres dans le rang ou on te tue": Le SMS de l'Elysée à Duflot
2
Auteur : Anne-Laure Dagnet | Editeur : Walt | Samedi, 11 Juin 2016 - 18h39
La députée EELV raconte qu’un texto venu de l’Elysée lui intimait de
rentrer dans le rang sinon il y aurait des conséquences. C’était il y a
un an et demi. Aujourd’hui Europe Ecologie-Les Verts est en état de
mort cérébrale.
Pour Cécile Duflot, ça ne fait pas l’ombre d’un doute, c’est François
Hollande qui est responsable de l’implosion du parti vert. La preuve ?
Ce SMS qu’elle a reçu le 21 janvier 2015. Un proche conseiller du
président lui écrit : "Il faut qu’on te voit d’urgence", puis, en
substance, tu rentres dans le rang ou on te tue. Pourquoi ces menaces ?
Parce qu’on est alors à la veille des élections départementales et que
la ministre démissionnaire a choisi de faire alliance avec le Front de
gauche de Jean-Luc Mélenchon et du communiste Pierre Laurent contre le
PS.
La garde rapprochée de François Hollande et de Manuel Valls lui
envoient alors des messages sans ambiguïté. Jean-Marie Le Guen dénonce
"la radicalisation de Duflot". Un ami du Premier ministre accuse
carrément la députée verte de "mettre en danger le pays". Rien n’y fait,
pas même ce texto menaçant venu de l’Elysée.
"Les gens n’ont pas compris que j’avais des convictions", explique un
peu bravache Cécile Duflot. Depuis, François Hollande a débauché son
amie Emmanuelle Cosse, mais aussi Jean-Vincent Placé. Son groupe à
l’Assemblée nationale a implosé et Cécile Duflot sait qu’elle va encore
payer son franc-parler. Elle ne se fait aucune illusion, les socialistes
ne lui laisseront pas sa circonscription dans le 11e arrondissement de
Paris. "Dans 13 mois je serai au chômage", annonce la députée verte sans
sourciller.
Surveillance : les pressions de Microsoft pour imposer Windows 10 poussent les consommateurs vers Mac et Linux
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Auteur : Patrick Neuville | Editeur : Walt | Samedi, 04 Juin 2016 - 09h37
Ces derniers mois, en transformant son système d’exploitation en une
série de logiciels espions et en imposant des mises à jour et Windows
10 aux utilisateurs, Microsoft a mené une politique qui horripile ses
clients et en a poussé beaucoup à opter pour Mac et Linux. L’été
dernier, Microsoft a annoncé que l’installation de Windows 10 était
gratuite pour tous les utilisateurs de Windows 7, 8 ou 8.1. Cette
gratuité cachait en fait une volonté de récolter plus de données des
ordinateurs, dans le but d’en tirer ensuite un maximum d’argent. Et de
permettre une meilleure surveillance de la part de Big Brother…
Lorsque cela s’est su, le public a préféré garder Windows 7, voire XP
bien que ce dernier ne bénéficie plus d’aucune mise à jour depuis deux
ans, ou à se tourner vers Mac ou Linux.
Microsoft utilise des techniques malhonnêtes pour imposer Windows 10 et sa « surveillance »
Pour arriver à ses fins, Microsoft a contraint les utilisateurs à des
mises à jour répétées de leur ordinateur pour préparer une installation
automatique de Windows 10 lors d’un rallumage. La société de Bill Gates
a modifié les termes de sa « mise à jour » en ne la présentant plus
comme « optionnelle » mais comme « recommandée ». De plus en plus
d’utilisateurs ont été contraints d’accepter le téléchargement.
Progressivement, Microsoft a également modifié les termes employés
pour tromper les utilisateurs. Auparavant, ceux-ci pouvaient cliquer sur
une croix indiquant qu’ils n’étaient pas intéressés par l’installation
de Windows 10, ou qu’ils en repoussaient l’éventualité à plus tard.
Aujourd’hui, ceux qui ont pris cette habitude en sont pour leurs frais :
la croix ne sert plus à refuser, mais à… accepter. Et beaucoup sont
ainsi victimes de ce procédé.
Never 10, un petit utilitaire pour s’opposer aux pressions de Microsoft
D’autres procédés malhonnêtes ont été utilisés par Microsoft, comme
par exemple une « mise à jour de sécurité » pour résoudre un problème
volontairement créé auparavant, lors d’une mise à jour précédente. Un
problème de taille, qui a fait perdre de nombreuses données et
« planté » nombre d’ordinateurs équipés de cartes-mères ASUS de par le
monde, à qui Microsoft présentait ensuite sans vergogne la solution :
télécharger Windows 10, puisqu’ils devaient tout réinstaller.
En réaction, beaucoup ont pris des dispositions techniques pour
contrecarrer cette politique agressive. Il existe en effet une parade,
qui consiste à télécharger un petit utilitaire appelé Never 10. Celui-ci
modifie certains paramètres de l’ordinateur qui empêcheront Windows 10
de s’introduire et de s’y fixer. Il suffit de l’activer une fois pour
être tranquille. Et si l’on change d’avis par la suite, le processus est
réversible.
La morale de cette histoire est que bien que 270 millions
d’utilisateurs soient passés à Windows 10, Microsoft perd de nombreux
clients qui choisissent plutôt Mac et Linux. Selon NetMarketShare,
Microsoft a perdu plus de 14 millions de clients dans un marché qui
s’accroît depuis le début de Windows 10, tandis que Mac et Linux ont
gagné des parts de marché. Microsoft a sous-estimé l’esprit
d’indépendance – et de vigilance – des clients.
Eco cooler : un climatiseur gratuit, écolo et sans électricité !
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Auteur : Axel Leclercq | Editeur : Walt | Samedi, 28 Mai 2016 - 17h39
En matière d’économie
d’énergie, les systèmes les plus rudimentaires sont parfois les plus
surprenants. L’exemple qui va suivre en est la parfaite illustration:
des ingénieurs du Bangladesh ont mis au point un climatiseur 100 %
écolo… qui n’a besoin d’aucune électricité pour fonctionner ! Gros plan
sur une invention exemplaire et pleine de bon sens.
L’Eco cooler (c’est le nom de ce drôle d’engin) a été créé par Grameen Intel Social Business, une entreprise qui oeuvre pour trouver des solutions technologiques accessibles à toute la population.
Pourquoi avoir travaillé sur une clim’
low cost ? Parce que le Bangladesh est très régulièrement soumis à de
grandes chaleurs (jusqu’à 45°) et que la population en souffre
énormément: la plupart des maisons sont en tôle et la température y
atteint des sommets.
Le cahier des charges était donc simple, mais
très ambitieux ! Il fallait mettre au point un rafraîchisseur d’air à
la fois écologique, efficace… et bon marché ! Quelques mois plus tard,
le défi est remporté haut la main: l’Eco cooler remplit toutes ces
conditions…
Source : Grameen Intel
A partir d’une simple planche et de
quelques bouteilles en plastique, on peut désormais faire chuter la
température de 5° en quelques minutes seulement !
Le principe est très simple. Pour le
comprendre, faites ce test: si vous soufflez sur votre main avec votre
bouche grande ouverte, vous sentirez un air chaud. En revanche, si vous
vous pliez au même exercice avec la bouche ouverte à son minimum, vous
sentirez un air froid. Pour baisser la température de l’air, l’Eco
coller utilise tout simplement ce système de différence de pression !
Source : Grameen Intel
Les bouteilles en plastique sont coupée
sen deux puis fixées sur une planche. Cette planche est ensuite
accrochée telle une fenêtre, côté goulots à l’intérieur de la maison.
Ainsi, l’habitation est ventilée par un air naturellement refroidi !
C’est génial, mais ce n’est pas
tout: Grameen Intel Social Business n’a aucune intention de se faire le
moindre sou avec son climatiseur. L’entreprise a même mis les plans de
son Eco cooler en ligne: ils sont libres de droit ! Ainsi, n’importe qui
peut le reproduire chez soi.
Source : Grameen Intel
Une manière intelligente de gagner en
confort sans aggraver le réchauffement climatique, ni compromettre sa
santé (contrairement aux clim traditionnelles). Et, en plus, ça
encourage le recyclage des bouteilles en plastique !
Auteur : Florian Erard | Editeur : Walt | Vendredi, 27 Mai 2016 - 06h01
Gilles-Eric Séralini: «Les études des
grandes firmes sont totalement
malhonnêtes.»
Thomas Jouanneau, via Wikimedia
Commons
Le professeur Gilles-Eric Séralini juge les études toxicologiques
sur les organismes génétiquement modifiés ou les pesticides peu
sérieuses.
Critiques du monde scientifique, attaques de la presse, tentatives de
corruption... Il en aurait fallu plus pour déstabiliser Gilles-Eric
Séralini qui revendique son attachement à une science transparente et
indépendante. Chercheur, professeur en biologie moléculaire aux
universités de Caen, il est également président du Comité de recherche
et d’information indépendantes sur le génie génétique (CRIIGEN). Son
étude, «Toxicité à long terme d’un herbicide Roundup et d’un maïs
tolérant au Roundup génétiquement modifié», a reçu un écho planétaire.
En effet, le Centre international de recherche contre le cancer (CIRC),
citant ses travaux, a classé, en mars 2015, l’herbicide phare de la
multinationale Monsanto au rang d’«agent probablement cancérogène», soit
la deuxième marche du podium en termes de nocivité.
En 2015 toujours, deux associations scientifiques allemandes lui
décernent le prix du lanceur d’alerte. Il reçoit également, pour son
dernier livre Plaisirs cuisinés ou poisons cachés, le prix Chapitre
nature. Il est, avec le chef cuisinier Jérôme Douzelet, coauteur de cet
ouvrage qui aborde la question des aliments transgéniques. Cette année,
le prix de Théo Colborn, qui récompense les scientifiques défendant la
santé environnementale, lui a été décerné. De passage à Genève à
l’occasion de l’exposition de Greenpeace «AlimenTerre», qui sensibilise
aux conséquences de l’utilisation des pesticides pour la nature, le
professeur Séralini répond à nos questions.
Tout d’abord, quelles sont vos principales découvertes à l’issue de votre étude?
Gilles-Eric Séralini: Nous avons établi que des
rats, nourris avec du maïs transgénique, développaient des tumeurs cinq
fois plus vite que le groupe contrôle(1) recevant une nourriture
parfaitement saine. Ils présentaient aussi des dérèglements génétiques
impliquant des maladies chroniques et des troubles de la respiration
cellulaire.
Par ailleurs, nous avons découvert que les herbicides comme le
Roundup comprenaient des produits, non déclarés, mille fois plus
toxiques que le seul glyphosate, substance déclarée active par Monsanto.
Et quels seraient les risques pour l’humain?
Nos travaux évoquent des perturbations hormonales, rénales, des
problèmes de fertilité et des dangers pour les femmes enceintes. En
clair, l’humanité tout entière est concernée. En effet, 80% des
organismes génétiquement modifiés (OGM) sont créés pour absorber de
grosses quantités de désherbant. Le soja ou le maïs sont des éponges,
des bombes de Roundup! Et en fin de compte, nous retrouvons ces aliments
dans nos assiettes.
Comment avez-vous abouti à des résultats si alarmants?
Nous avons simplement poussé les études plus loin, ce qui n’avait
jamais été fait. Les rats, par exemple, ont été observés durant deux ans
et non trois mois, comme le font les grandes firmes. Par ailleurs, nous
avons effectué des prises de sang sur nos rongeurs et étudié
100 000 paramètres, du jamais vu.
Quant au Roundup, l’étude est basée sur des doses réelles, à savoir
celles que l’on retrouve dans l’eau du robinet. Même à ces faibles
quantités, une nocivité grave a pu être établie.
Vous jugez les études des grandes firmes moins sérieuses?
Elles sont totalement malhonnêtes. Par exemple, tester le glyphosate
seul est une véritable fraude. Monsanto l’utilise comme faux-semblant.
Ceci permet à la multinationale de déclarer non nocif le Roundup. Or,
dans ce produit commercialisé, nous avons détecté des poisons mille fois
plus toxiques que le glyphosate lui-même. Ces corrosifs sont obtenus à
partir de fonds de cuves de pétrole brûlés, leur but étant de renforcer
l’effet désherbant. D’un point de vue environnemental et de santé
publique, il faut s’en inquiéter puisque ces composants s’accumulent et
ne se dégradent pas. Ils sont donc dans nos sols, dans nos végétaux et
dans nos organismes en quantité croissante. Ils ont un effet de
perturbation hormonale jusqu’à mille fois plus élevé que le glyphosate
seul.
On vous reproche d’avoir étudié les effets des OGM sur des rats qui développent naturellement des cancers...
Oui, j’ai en effet essuyé cette critique, mais cette attaque est
ridicule! Aujourd’hui, à travers le monde, on compte plus de
100 000 autorisations délivrées pour des expériences avec ces rats. Si
j’ai tort, doit-on annuler tous les tests réalisés avec cette espèce? En
réalité, il est faux de dire que ces rats développent des tumeurs plus
facilement. Cela fait partie des fraudes mises au point par les grandes
firmes...
En quoi consiste la «fraude» dans ce cas précis?
L’industrie des OGM prend pour groupe contrôle une base de données
répertoriant les paramètres de rats enregistrés... depuis 1975, tous
continents confondus: nous savons très bien que la nourriture était
intoxiquée, il y a quarante ans déjà, et que des produits dont on ne
connaissait pas les effets nocifs étaient utilisés sans retenue. Ces
données historiques révèlent donc un fort taux de tumeurs chez ces
rongeurs, ce qui permet aux firmes de masquer les résultats. Elles
parviennent ainsi à montrer que les rats nourris aux OGM ne développent
pas plus de tumeurs que le groupe contrôle. Ce stratagème est doublé
d’une durée des expériences limitée à trois mois. Bien évidemment, cela
n’offre aucune possibilité de découvrir les effets à long terme des
produits OGM.
Comme déjà dit, avec nos expériences menées sur deux ans, nous avons
vu apparaître des tumeurs cinq fois plus vite chez les rats nourris aux
OGM que chez ceux du groupe contrôle. Pareil pour ceux qui buvaient du
Roundup à dose infime. Nous avons donc mené l’étude la plus sérieuse
jamais réalisée.
Par ailleurs, vous avez des contradicteurs importants, telles que des agences garantes de la santé publique au sein des Etats.
Vous avez raison, l’Autorité européenne de sécurité des aliments
(EFSA) dit que le Roundup n’est pas cancérogène. Cependant, le travail
de ces agences n’a rien de plus sérieux que celui des grandes firmes. En
effet, l’EFSA a uniquement statué sur le glyphosate, sans considérer
les composants précités. Pis, ces organes comptent souvent, parmi leurs
membres, des lobbyistes qui défendent les intérêts de l’industrie, au
détriment de la santé publique. D’après moi, 60% à 80% des gens qui se
disent experts sont des lobbyistes cachés. Ce qui donne lieu à des
études édulcorées. Certaines agences sanitaires mènent des projets de
recherches cofinancés par des firmes, d’autres vont même jusqu’à se
contenter des études réalisées par les firmes elles-mêmes.
Avez-vous déjà vu ces lobbyistes à l’œuvre?
Plus d’une fois! J’ai été approché par des agences. On m’a proposé un
salaire de 2000 dollars de l’heure pour effectuer des expertises
favorables à l’industrie. Par ailleurs, le bureau éditorial de la revue
Food and Chemical Toxicology, qui avait publié mon étude sur le maïs
transgénique et les rats, a été «infiltré» par un ancien de Monsanto.
Son arrivée a engendré la demande de retrait de ma publication au motif,
notamment, que le rapport entre les rongeurs testés et ceux du groupe
de contrôle (cent quatre-vingts rats testés pour vingt rats contrôles,
ndlr) ne permettait pas d’adopter mes conclusions. Autre fait
intéressant, la page Wikipédia qui me concerne est sans cesse modifiée,
j’assiste à une véritable guerre sur internet.
Vous avez également essuyé des attaques par voie de presse...
C’est exact. Un journaliste de Marianne, contre lequel j’ai porté
plainte pour diffamation (le professeur Séralini a obtenu gain de cause
en novembre 2015, le journal et l’auteur de l’article ayant été
condamnés, ndlr), a publié un article exprimant de sérieux doutes quant à
mon étude sur les OGM. Il avait évoqué des résultats écrits d’avance et
une méthodologie servant à les conforter, le tout en concluant que mon
travail constituait une fraude. Derrière tout cela, j’ai détecté la main
d’un lobbyiste proche de Monsanto, connu pour avoir plaidé en faveur de
la non-cancérogénicité du tabac dans les procès contre Philipp Morris.
Que préconisez-vous pour remédier à la malhonnêteté scientifique que vous dénoncez?
Je réclame davantage de transparence. Les protocoles, la taille des
échantillons, les résultats des prises de sang, les études ayant servi
aux autorisations: tout baigne dans l’opacité la plus totale pour
l’instant. Pourquoi toutes les analyses des industriels ne sont-elles
pas publiées?
Par ailleurs, je revendique des études réalisées à long terme, en
mobilisant les produits aux doses réelles, à savoir celles qu’on trouve
dans nos assiettes, dans l’eau du robinet, dans la nature. Ce n’est qu’à
ces conditions que nous pouvons espérer obtenir un changement.
Note:
(1) Le groupe contrôle désigne le groupe de rats «sains» qui est
comparé aux groupes testés, le but étant de pouvoir observer les effets
de la nourriture ou de l’eau contaminée.
Ils sont nombreux à quitter la franc-maçonnerie, mais rares sont
ceux qui osent le dire. C’est le cas de Serge Abad-Gallardo, architecte
français âgé d’une soixantaine d’années. Il a passé 24 ans au sein d’une
des obédiences les plus importantes de France, celle du Droit Humain
(une émanation du Grand Orient de France). Son livre J’ai frappé à la
porte du Temple (Éd. Pierre Téqui), sous-titré « Parcours d’un
franc-maçon en crise spirituelle » est le témoignage passionnant des
années que l’auteur a passé dans la franc-maçonnerie. Après sa
conversion au christianisme (il était déjà baptisé, mais s’était éloigné
de l’Église), il a compris que la religion catholique et l’idéologie
maçonnique étaient incompatibles et a décidé d’en sortir. Le processus
de son retour à la foi a été long et semé d’embuches.
Pour quelle raison êtes-vous entré dans la franc-maçonnerie?
Serge Abad-Gallardo : J’avais l’âge et la situation
sociale idéales pour être franc-maçon : à 33 ans, j’étais
haut-fonctionnaire municipal, en tant que directeur de l’urbanisme. À
cette époque, je m’étais éloigné de l’Église et ma foi était bien tiède.
Un ami que je ne savais pas franc-maçon m’a proposé d’y entrer. J’étais
curieux de découvrir les prétendus secrets de cette organisation.
Quand avez-vous commencé à prendre conscience de ses aspects dérangeants ?
S.A.-G. : Au début, certaines paroles du rituel
maçonnique (rite écossais ancien et accepté) m’ont fait reconnaître des
liens entre la franc-maçonnerie et l’Église. À titre d’exemple, dans le
rituel d’initiation on retrouve des phrases comme : « Cherchez et vous
trouverez » ou « Frappez, et l’on vous ouvrira » qui sont extraites des
Évangiles. Mais, petit à petit, je me suis rendu compte que le sens que
l’on donnait à ces versets n’avait plus rien à voir avec l’esprit du
Nouveau Testament. J’ai entendu aussi des expressions très
anticléricales. Cela ne m’a pas plu, mais je me suis adapté car j’étais
éloigné de la foi, et surtout de l’Église. En outre, dans la
franc-maçonnerie on parlait beaucoup de fraternité, mais j’ai pris
conscience que derrière cette apparence de fraternité, les petits
arrangements et les luttes pour le pouvoir étaient bien réels. Enfin,
quand je suis revenu à la foi, j’ai compris que le catholicisme et la
franc-maçonnerie étaient incompatibles.
Comment s’est déroulé ce processus de conversion ?
S.A.-G. : Il a duré près de neuf ans ! Je crois que
Dieu m’a laissé si longtemps dans l’erreur de la franc-maçonnerie (24
ans, jusqu’à devenir Vénérable Maître et accéder aux plus hauts grades)
afin qu’aujourd’hui aucun maçon ne puisse me dire – comme certains ont
tenté de le faire, en toute mauvaise foi – que je n’ai rien compris. Je
suis passé par divers stades. Tout d’abord, comme je l’explique dans mon
livre, j’ai pris conscience de la présence du Christ à mes côtés. Cela a
débuté en 2002, quand j’ai rencontré un prêtre franciscain près
d’Aix-en-Provence. Ses paroles m’ont paru maçonniques et m’ont plu parce
que je pensais qu’il existait des liens entre la franc-maçonnerie et le
catholicisme, mais j’ai compris au fur et à mesure que le sens de ses
paroles était fondamentalement différent.
Par exemple ?
Lorsque la franc-maçonnerie parle de « Lumière », elle parle d’une «
Connaissance », d’un savoir ésotérique, hermétique et occulte. Alors que
ce Franciscain me parlait de la « Lumière » comme étant l’Amour de Dieu
pour nous. Encore un exemple, quand la franc-maçonnerie reprend à son
compte : « Cherchez et vous trouverez » (Matt. 7 – 7 NDLR), il s’agit
d’aller chercher et de trouver au fond de soi-même.
C’est la parole hermétique maçonnique « V.I.T.R.I.O.L. » (Visita
Interiorem Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem : Visite
l’intérieur de la terre, et en rectifiant tu trouveras la pierre
cachée). Les paroles de l’Évangile ne signifient rien de tout cela en
réalité : elles nous révèlent que Dieu nous cherche avant même que nous
ne pensions à Le chercher. C’est Dieu qui donne l’Amour à l’homme, non
le contraire.
L’amour de l’homme est une image de l’Amour de Dieu. Dieu nous a
faits à son image. Tout ceci n’a rien à voir avec la magie, l’occultisme
ou des formules symboliques ! Je suis sorti de cette rencontre avec le
Franciscain complètement bouleversé, et j’ai senti la présence du Christ
à mes côtés. Je ne pouvais imaginer qu’Il m’aimait de cet Amour immense
que je ressentais à présent dans tout mon être. Il n’y a pas de mots
pour le décrire. […]
En 2012, j’ai expérimenté ce que l’on peut appeler « le Mal absolu ».
J’ai vu jusqu’où va la noirceur de l’âme humaine. Par la sorcellerie et
la magie, j’ai constaté la présence du diable et son œuvre maléfique
dans une vie.
Cela peut paraître incroyable et je n’ai pas d’autre choix que de
raconter les choses telles qu’elles se sont passées. Le monde s’est
refermé sur moi. En quelques mois, j’ai perdu mon emploi, un bon
salaire, la maison où nous habitions, mon voilier de 12 mètres, ma
voiture de sport, mes amis… Je me sentais totalement perdu et ne
trouvais plus de repères dans la franc-maçonnerie.
Personne ne vous y explique pourquoi le mal existe dans le monde par
exemple. Ni comment le combattre. L’idée m’est venue de faire une
retraite quelques jours à l’abbaye de Lagrasse. Là bas, devant le Christ
en croix, je me suis mis à pleurer et me suis rendu compte que ce
Christ pleurait avec moi. Cet Amour fut comme une lumière. J’ai passé
une semaine avec les moines, et mon cœur s’est ouvert totalement à
l’Amour du Christ.
Et c’est à ce moment que vous êtes sorti définitivement de la franc-maçonnerie…
Tout ce que j’y vivais m’a paru faux, ou du moins tiède. Je ne
pouvais plus y rester après avoir compris que la franc-maçonnerie est
totalement incompatible avec la foi catholique.
A-t-elle réellement le pouvoir que lui prête sa légende ?
Oui, ce pouvoir, elle l’a ! En France, depuis 2012, une majorité de
ministres du gouvernement sont maçons. Les grands maîtres du Grand
Orient, du Droit Humain ou de la Grande Loge veulent changer la société.
Des lois comme l’avortement, l’euthanasie ou le mariage homosexuel
correspondent aux idées maçonniques d’émancipation de l’individu qui
n’en réfère plus qu’à lui même, sans autre limite morale que celle qu’il
se fixe. Un grand maître de la Grande Loge de France, Pierre Simon, a
avoué que toutes ces lois étaient pensées et mûries en loges avant même
d’être débattues par les députés.
Et elle conspire ?
La franc-maçonnerie croit en sa propre « utopie ». Autrement dit,
tout ce qui est possible à un être humain, peut et doit lui être permis.
La morale découle du pacte social et pas de la loi naturelle voulue par
Dieu. Sans enfer ni paradis, sans jugement dernier ni rédemption, il
n’y a pas d’autre mode de vie possible que l’hédonisme : le plaisir et
le bonheur en cette vie sont l’unique but à poursuivre.
Le Salut éternel n’existe pas, il faut jouir de la vie présente. La
franc-maçonnerie conspire, dès lors, contre toute façon de penser qui ne
serait pas la sienne et ne suivrait pas cet objectif.
La police que Cazeneuve aime, c’est celle qui ne riposte pas et ne fait jamais usage de son arme.
« Vous êtes un exemple » a-t-il déclaré au très courageux Kevin
Philippy en le décorant. Il s’en est pourtant fallu de peu qu’il y
reste. Lui et sa collègue Alison Barthélémy. Les images vidéos
témoignent de la violence criminelle des casseurs gauchistes pulvérisant
à coups de barre de fer les vitres du conducteur et du passager, tapant
sur la carrosserie puis jetant un engin incendiaire tandis que les
fonctionnaires étaient encore dans le véhicule qui s’enflammera et
brûlera entièrement et enfin cognant à coups de tuyaux sur Kevin
Philippy qui se protégera à mains nues et sera contraint de battre en
retraite.
C’est bien cela le modèle de police que prône Cazeneuve ? Une police
désarmée contrainte de reculer devant ceux qui veulent la tuer ? Et le
ministre de l’Intérieur d’insister dans son discours : « A aucun moment,
on ne vous voit porter la main à votre arme. » Parce que s’il l’avait
fait, c’eût été hautement répréhensible ? Et Cazeneuve aurait été le
premier à le lâcher ? Avant le lynchage des médias puis celui de la
justice.
Interrogé par la presse Kevin Philippy aura des mots lourds de sens :
« Je ne suis pas le seul, il y a des collègues sur le terrain qui
prennent plus cher que moi. Ce sont eux les héros et pas moi. » Alors
que près de 500 policiers ont été blessés depuis le début de cette
chienlit, dont plusieurs grièvement, certains lynchés à même le sol avec
une haine inouïe, c’est ça le signal que le premier flic de France
envoie aux forces de l’ordre exténuées et révoltées ? C’est comme ça
qu’il compte rétablir l’ordre et l’autorité régalienne de l’Etat alors
que les émeutes ravagent les centres-villes et affaiblissent le pays sur
lequel la menace terroriste islamiste pèse plus que jamais ?
Les quatre agresseurs de Kevin Philippy et Alison Barthélémy sont à
l’image de cette racaille gauchiste que le gouvernement traite avec une
incroyable complaisance et une indulgence paternelle. Ils pourraient
être les enfants de Cazeneuve ou Cazeneuve lui-même s’il n’était pas
devenu sagement juriste à la Banque populaire avant d’intégrer les
cabinets ministériels. Agés de 18 à 32 ans, ce sont trois « étudiants »
en histoire, sociologie et géographie et un chômeur. Gardons-lui
précieusement ses allocations-chômage à celui-là, surtout qu’il suit une
formation d’éducateur spécialisé pour laquelle il a comme on le voit
les meilleures prédispositions. Ils sont issus de milieux « favorisés ».
Tous « militants antifascistes ». De « bons jeunes » on vous dit. Et
eux quand ils tabassent un policier noir, ce n’est pas du racisme.
Comment l’économie mondiale va sortir du «Grand Reset»?
3
Auteur : Brandon Smith | Editeur : Walt | Vendredi, 20 Mai 2016 - 05h28
La remise à zéro globale est une expression couramment
utilisée au cours des deux dernières années par Christine Lagarde du
Fonds monétaire international, ainsi que par d’autres communicants
globalistes. Ces élites ont très rarement réellement parlé de tous les
détails, quant à ce que cette remise à zéro signifie. Mais si vous jetez
un œil à certaines de mes analyses antérieures sur la fin du jeu
économique, vous trouverez ce qu’ils font, à l’occasion, en laissant
fuiter des renseignements qui nous donnent une idée générale de comment
ils préféreraient voir le monde évoluer au cours des prochaines années
ou même de la prochaine décennie.
Quelques objectifs
sont certains et ont ouvertement été admis. Les globalistes veulent au
final diminuer le poids ou carrément effacer le dollar américain comme
monnaie de réserve mondiale. Ils cherchent certainement à établir le
système du panier des droits de tirage spéciaux du Fonds monétaire
international comme remplaçant pour le système dollar; ce plan a même
été décrit dans la revue des Rothschild, The Economist, en 1988.
Ils veulent consolider la gouvernance économique, s’éloignant d’un
système de franchise des banques centrales nationales, en une seule
autorité monétaire mondiale, le plus probable au sein du FMI ou de la
Banque des règlements internationaux (BRI). Et ils argumentent toujours
pour la centralisation du pouvoir politique au nom de la suppression des
obstacles législatifs et souverains, pour rendre la réglementation
financière plus sûre.
Ce ne sont pas des théories du changement financier, ce sont des
faits derrière la méthodologie globaliste. Lorsque le FMI mentionne la
grande remise à zéro globale, les modifications ci-dessus sont une
partie de ce à quoi ils font allusion.
Cela dit, une grande partie de mes travaux se concentre sur ces
macro-éléments; mais que peut-on penser des mécanismes les plus profonds
de l’ensemble du système? Dans quel type de système économique
allons-nous nous réveiller un jour, et les suivants, si les globalistes
obtiennent exactement ce qu’ils veulent? Ceci est un domaine sur lequel
les élites font rarement des commentaires, et je ne peux offrir que des
scénarios hypothétiques. Je fonde ces scénarios sur les mesures que
l’establishment pourchasse le plus obsessionnellement. S’ils veulent un
changement social ou économique particulier en se donnant assez de mal,
les signes deviennent évidents.
Voici à quoi le monde pourrait probablement ressembler après une remise à zéro de l’économie mondiale…
Crise initiale
Qui sait ce que sera le déclencheur? Il y a tant de catalyseurs
potentiels pour l’instabilité économique, qu’il n’y a pas moyen de faire
de prédiction. La seule chose qui est sûre, c’est qu’un ou plusieurs de
ces catalyseurs vont se déclencher. Le décrochage de la parité de
l’Arabie par rapport au dollar américain, une attaque terroriste à
grande échelle, une déroute générale des marchés boursiers en raison
d’une perte de confiance dans la politique de la banque centrale, une
confrontation entre les puissances occidentales et orientales. Cela n’a
pas vraiment beaucoup d’importance. Tout cela est conçu pour produire un
seul résultat – le chaos. Pour que les globalistes puissent offrir
l’ordre, leur ordre à eux, à l’aide de leurs solutions à eux comme
médiateurs objectifs.
Dans notre système interdépendant à l’Ouest, où plus de 80 % de la
population a été domestiquée et est psychologiquement incapable
d’autonomie, il est très probable qu’une perturbation des chaînes et des
services d’approvisionnement normaux entraînerait une pauvreté et une
mortalité considérable. Une telle menace amènerait invariablement les
gens effrayés et non préparés, à demander des contrôles accrus du
gouvernement pour qu’ils puissent revenir au niveau de confort auquel
ils se sont habitués à l’intérieur de la matrice.
Un facteur important à noter, sont les justifications que les
globalistes vont offrir pour une centralisation accrue et le contrôle
mis entre les mains de quelques-uns. Dans mon article, Le mensonge Linchpin: Comment l’effondrement global sera vendu aux masses,
j’étudie le récit habile du membre de la Rand Corporation John Casti et
sa Théorie Linchpin. Dans la théorie de Casti (plus de la propagande
que de la théorie), l’effondrement est inévitable pour ce qu’il appelle
les «systèmes trop complexes». Plus les éléments sont indépendants au
sein d’un système, plus il y a de chances pour que des événements
imprévisibles mènent à la supposée catastrophe. Ostensiblement, la
solution serait de rationaliser tous les systèmes et d’éliminer les
radicaux libres. Autrement dit, la centralisation complète est la
réponse. Quelle surprise.
Dans un monde post-reset, les élites feront valoir que les banques et
les banquiers ne sont pas nécessairement à blâmer. Au contraire, ils
vont accuser le système d’être trop complexe et chaotique, laissant la
porte ouverte à la cupidité, la stupidité et le sabotage inconscient
général. Le fait que la crise ait été conçue depuis le début ne sera
jamais mentionné. La centralisation sera défendue comme la panacée à la
relique barbare de la complexité. Presque tous les autres changements à
notre environnement économique découleront de ce seul mensonge.
Dilution du troupeau financier
Vous allez voir des institutions financières anciennes sacrifiées au
nom de la réhabilitation du système mondial. Ne présumez pas que
certaines grandes banques (Deutsche Bank?) ne seront pas laissées à
terre, ou que certaines banques centrales ne seront pas renversées
(Réserve fédérale) alors que la réinitialisation progresse. Aussi, ne
pensez même pas que certaines structures géopolitiques ne seront pas
mises en déroute (Union européenne). Dans la poussée vers la
mondialisation totale et la gouvernance économique mondiale, les élites
n’ont aucune loyauté envers une seule corporation, nation ou même banque
centrale. Ils vont couper presque tous les appendices, s’ils peuvent
parvenir à un système commercial mondialisé.
Ce que cela implique à un niveau local, c’est l’activation des
bails-in; c’est-à-dire la confiscation légalisée des comptes bancaires,
fonds de pension, avoirs en actions, etc. comme une méthode pour
prolonger l’événement de l’effondrement. Nous l’avons vu déjà dans une
certaine mesure, en Europe, et c’est ce qui se passera aux USA par la
suite. Certaines personnes (socialistes / communistes) peuvent même
encourager cette action, comme la fin du capitalisme et un pas vers une
harmonisation économique. C’est une position facile pour eux d’en
appeler à cette extrémité, puisque la plupart d’entre eux n’ont jamais
travaillé assez dur pour gagner des biens ou des actifs d’une valeur
confiscable.
Dévaluation de la monnaie
Tout les gens conscients de la situation attendent cela, mais il est
important de réaliser que la dévaluation monétaire va probablement se
produire en touchant tout le monde, toutes les régions du monde.
Certaines devises seront simplement plus touchées que d’autres. Le
dollar est une cible principale des globalistes et sera baissée
fortement. Il ne disparaîtra pas, mais il deviendra progressivement sans
importance sur la scène mondiale. Si les projections de The Economist
sont le calendrier correct, alors la fin du dollar sera bien entamée
avant 2018.
Alors que le scénario initial auquel nous sommes confrontés en
Amérique sera celui d’une stagflation, de nombreux besoins et les moyens
de produire ces nécessités vont voir leur coûts monter en flèche. Il
pourrait ne pas y avoir d’inflation dans tous les secteurs de
l’économie, parce que l’implosion de la demande pourrait compenser
certains des effets de la baisse de la valeur de la monnaie, mais il y
aura une inflation extrême sur les marchés qui frappent le plus les gens
ordinaires.
La numérisation de tous les échanges
Malgré tous les défauts et les mécanismes de contrôle impliqués dans
la monnaie fiduciaire, il existe des systèmes encore pires à venir. Le
mois dernier, plus de 100 cadres des plus grandes institutions
financières du monde se sont réunis en privé au bureau de Nasdaq Inc. à
Times Square, pour discuter de l’avenir de l’argent; plus spécifiquement
d’un logiciel appelé Blockchain.
L’objectif est de mettre en œuvre Blockchain comme un moyen de
numériser entièrement les transactions monétaires à travers le monde,
d’une manière qui soit traçable et à toute épreuve. En d’autres termes,
l’objectif est de mettre fin à toutes les opérations impliquant l’argent
physique.
La création d’une société sans numéraire marquerait la fin de toute
vie privée dans le commerce. Même les devises numériques comme bitcoin,
soi-disant anti-centralisatrices, sont entravées par la fonction
blockchain, qui nécessite le suivi de toutes les transactions pour que
la monnaie fonctionne. Bien que les méthodes d’anonymisation pourraient
être défendues, le fait est que la monnaie numérique par sa nature-même,
est destructrice du commerce vraiment privé qui était offert par
l’argent physique et le troc. Lorsque tout le commerce sera tracé, et
toutes les économies numérisées, celui qui possèdera les clés du noyau
de la blockchain aura le pouvoir de faire des ravages sur la vie d’un
participant selon sa volonté.
Pour être sûr, le blockchain que les élites ont à l’esprit ne
permettra jamais de transactions anonymes, parce que la monnaie
numérique n’a rien à voir avec l’anonymat ou la facilité, c’est une
question de contrôle.
Consolidation du pouvoir du gouvernement
Le gouvernement corrompu est l’outil par lequel les globalistes
peuvent extorquer des biens et du travail d’une population, ainsi
qu’exercer la force pour mater une rébellion. Il est hautement
improbable que la remise à zéro globale se traduira par un effondrement
du gouvernement. Au contraire, c’est généralement au cours de
l’effondrement économique, que les gouvernements gagnent en puissance
vers le totalitarisme. Il y aura toujours un nouveau mécanisme de change
ou une structure financière pour remplacer l’ancien, et les globalistes
auront toujours un moyen de payer des armées et des idiots utiles pour
forcer la soumission. Personne ne devrait compter sur l’idée que les
élites vont faire face à l’effondrement comme nous nous allons y faire
face. Ceci est naïf. Les élites ont créé l’effondrement; elles prévoient
d’être prêtes à l’utiliser à leur avantage.
La fin de la production privée et des affaires
Après la remise à zéro et la crise initiale, il est probable que
l’allocation des ressources deviendra un enjeu majeur. La production de
biens à l’échelle massive d’aujourd’hui, ne sera jamais autorisée à
revenir si les élites tracent leur chemin. Cela va créer un manque
perpétuel d’approvisionnement (par conception). Les seules méthodes pour
faire face à la perte de production à l’échelle industrielle, seraient
soit d’encourager la production localisée dans chaque communauté, soit
de forcer les gens à réduire leur niveau de vie et de demande à
l’extrême. Les élites vont certainement insister sur ce dernier
scénario.
Les productions localisées dans chaque communauté tueraient tout
moyen de contrôle financier que les globalistes pourraient avoir sur une
population. En fait, je crois qu’ils vont tenter de rendre toute
production locale impossible, d’abord à travers une fiscalité si élevée
que seules les plus grandes entreprises encore survivantes pourront se
permettre de fonctionner, et, deuxièmement, par la confiscation des
ressources premières nécessaires pour fabriquer des produits à une
échelle qui pourrait permettre de développer la richesse d’une
communauté. Le gouvernement prétendra que ces ressources doivent être
gérées par les autorités pour le bien de tout le monde, plutôt que
gaspillées par des entreprises indépendantes dans la poursuite d’un
enrichissement personnel. Vous ne verrez pas d’enfants montant des
stands de limonade, des gens seuls exploitant de petites usines, des
fermes et des magasins de vente aux détails.
Finalement, ils devront également limiter ou interdire le troc et les
monnaies alternatives pour que l’économie numérique fonctionne.
Extorsion environnementale et aux émissions carbone
Peu importe la quantité d’information diffusée qui contredit
complètement la fraude du réchauffement climatique d’origine humaine, la
mise en place continue à se faire à pleine vapeur, avec la création
d’un modèle économique basé sur le carbone. Pourquoi? Parce que l’idée
de l’empreinte carbone est l’arme ultime pour la domination. Une taxe
carbone est une taxe sur la vie elle-même. Il n’y a pas moyen de
contourner cela.
Dans mon article Panique écologique : la nouvelle logique du sectarisme mondialiste,
je dissèque la propagande élitiste de Timothy Snyder, membre du think
tank Council on Foreign Relation. Snyder soutient dans ses écrits, que
presque toutes les catastrophes d’origine humaine sont le produit d’un
niveau de vie élevé ou extravagant. Bien que sa définition de niveau de
vie élevé est assez vague, je pense qu’il voit la grande majorité de la
société occidentale comme des gens qui doivent être tirés vers le bas de
plusieurs étages. Il fait également valoir que les tyrans et des
meurtriers de masse ignorent souvent l’autorité scientifique dans la
recherche d’une plus grande richesse productive, et que les gens qui
ignorent la science du climat contribuent à de futurs holocaustes. Donc,
pour résumer, nous devons tous arrêter de produire, cesser de
poursuivre la richesse et la réussite personnelle et sacrifier notre
propre progrès individuel au nom du progrès pour le collectif et la
sécurité de la planète.
Comme Casti, le récit de Snyder exige de la population de se
prosterner devant une autorité centrale au nom du plus grand bien. Et
est-ce une simple coïncidence, que les globalistes, ces hommes
travaillant pour ce but, soient propulsés à la tête de cette autorité
centrale.
Rappelez-vous, afin de tout centraliser, les élites doivent d’abord
rationaliser. Cela ne signifie pas seulement une rationalisation de la
gouvernance économique, mais aussi la rationalisation de la taille du
système qu’ils cherchent à dicter. Plus grand et plus diversifié est un
système, plus il est difficile d’envelopper des tentacules autour de
lui. Cela signifie de diminuer la production dans une large mesure, mais
aussi par extension de diminuer la population dans une même proportion.
Le contrôle de la population va devenir alors essentiel.
Si la production de carbone peut être imposée et administrée, la
production de la vie peut aussi être imposée et administrée. Les élites
deviennent comme des dieux; le pourvoyeur de tous les moyens de maintien
de la vie. Le croquemitaine de carbone peut alors être utilisé pour
transformer la crise publique actuelle en sublimation complète. Car si
du simple carbone peut provoquer la fin du monde tel que nous le
connaissons, alors les gens, par leur existence même, deviennent une
menace pour l’avenir et doivent donc être réglementés.
Le changement climatique anthropique est le modèle que les élites
doivent affirmer, si elles espèrent convaincre les citoyens qu’un
plafond en béton sur la production et la population est acceptable. Si
nous arrivons à un point où la société humaine a un tel le dégoût de
soi, pour chercher son propre asservissement et sa destruction par des
contrôles autour du carbone, il peut se passer un millier d’années avant
que nous revoyons la liberté.
Nous n'y sommes pas encore
Tous les dangers décrits ci-dessus ne sont pas écrits dans la pierre.
Certains peuvent prétendre que la fin est proche – ces gens sont des
idiots. La fin n’est jamais proche. L’humanité a fait face, calamité
après calamité, depuis des générations; notre malheur se trouve juste
être historiquement épique par comparaison. Ce n’est pas la dernière
calamité. Dans plusieurs siècles à partir de maintenant, il y aura de
nouvelles catastrophes et de nouveaux idiots, disant à tout le monde la
fin est proche.
À chaque fois, des gens courageux sont apparus. Certains ont réussi,
d’autres pas, mais nous ne vivons pas encore dans un nouvel ordre
mondial, et c’est peu de le dire. Aujourd’hui est loin d’être aussi
terrible que demain pourrait l’être, si nous ne réagissons pas en
conséquence.
La remise à zéro globaliste a besoin d’un déclencheur, d’une crise
impossible à éviter. Mais, la remise à zéro dépend aussi de bonnes
personnes en place pour reconstruire le système après le déroulement de
la crise. Voici où l’avenir peut être déterminé. Ceux qui seront encore
debout après la salve d’ouverture, auront un choix: se cacher et espérer
pour le mieux, ou se battre pour être en position de choisir qui
construira demain. Sera-ce la cabale mondialiste psychotique ou des gens
libres de conscience? Cela peut ne pas apparaître clairement
maintenant, mais le résultat final ne dépend que de nous.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par nadine pour le Saker Francophone
La déclaration de Joe Biden selon laquelle “le Venezuela
continue à commettre de graves violations des droits de l’homme”
s’inscrit dans une orchestration diplomatique et médiatique claire pour
tenter d’isoler le Venezuela, définie dans les 3 derniers éditoriaux
contre le pays de Bloomberg, The Wall Street Journal et The New York
Times et accompagnée par les déclarations de la chef des Relations
Extérieures de l’Union Européenne Federica Mogherini: «
Le choc entre le gouvernement et l’Assemblée bloque toute tentative
pour résoudre la crise et une impasse ne peut ni freiner la violence ni
ralentir l’inflation ».
Le paravent et le rideau de fumée des
droits de l’homme servent à mettre en cause, soutenir et donner un sens
politique aux arguments d’ « État qui a échoué » utilisés contre le
Venezuela.
Précisément, c’est sous ce voile
discursif que le vice-président des Etats-Unis Joe Biden soutient que le
Venezuela continue à commettre de graves violations des droits de
l’homme et d’intimider les représentants de l’opposition sans évidemment
nommer les dirigeants et les activistes assassinés par des tueurs à
gages politiques et la répression récente de Polichacao contre les
membres du Campement de Pionniers de cette municipalité.
Les seuls droits de l’homme valables
pour Joe Biden sont ceux des agents et des hommes politiques de la
droite vénézuélienne. Hors de là, c’est à dire dans le chavisme, la
violence est permise, soutenue et demande le plus d’opacité possible.
Mais non seulement Mogherini parle comme
Biden en ce qui concerne « les restrictions des libertés civiques »
dans le pays, mais ces déclarations viennent renforcées par l’action du
vice-président des Etats-Unis au premier Sommet de la Sécurité
Energétique aux Caraïbes (soutenues aussi par le récent discours tenu
par le secrétaire général de l’OEA Luis Almagro à Washington).
Par son nom seul, cette instance
diplomatique ne dit rien mais dans sa courte histoire, on rappelle
immédiatement que Barack Obama a lancé cette initiative à quelques jours
de l’ordre exécutif contre le Venezuela pour que les pays des Caraïbes
s’ouvrent à ce qu’on appelle les « énergies alternatives » (avec un
tampon d’exportation nord-américain) pour freiner l’influence de
Petrocaribe: un objectif essentiel du gouvernement des Etats-Unis sur
demande express des corporations Chevron et Exxon Mobil, dans ce qu’ils
considèrent comme leur lac intérieur, selon les câbles internes
états-uniens déclassifiés par Wikileaks.
Bien qu’ils cherchent la destitution définitive, le Venezuela n’est pas le Brésil et ni Maduro ni Diosdado ne sont Dilma.
L’intervention et l’Assemblée Nationale
Conjuguées avec cette manœuvre de large
spectre géopolitique et avec le coup d’Etat au Brésil, les déclarations
de Biden, proches des intérêts énergétiques comme ceux de Chevron Corp
(celle-là même qui a financé la Loi de Sanctions contre le Venezuela)
cherchent à installer l’idée que le Venezuela est au bord d’une crise
humanitaire, d’un effondrement et que son éventuelle implosion pourrait
affecter la sécurité de la région, c’est pourquoi on devrait chercher
une coalition multilatérale qui intervienne comme l’a envisagé l’année
dernière le think-tank financé par George Soros, Internacional Crisis
Group, qui a dans son personnel l’ex chef de l’OTAN Wesley Clark.
L’Opération Venezuela Liberté-2 du Commando Sud des Etats-Unis réaffirme que cette situation est considérée comme une possibilité réelle à moyen terme.
Et tandis que Ramón Aveledo cherche le
soutien du Brésil pour l’intervention dans son pays par l’application de
la Charte Démocratique de l’OEA, Luis Florido, au Sénat du Canada, avec
une délégation de députés de la MUD, composée par Freddy Guevara,
Williams Dávila et Luis Emilio Rondón, soutient que « la situation au
Venezuela est celle d’une vague de pression sans soupape de sécurité »
qui peut exploser « et déstabiliser toute l’Amérique Latine ». Et le
même Luis Florido complète: « La responsabilité du Canada et de tout le
concert des nations américaines est d’agir dans le cadre multilatéral et
bilatéral pour faire pression pour des sorties constitutionnelles dans
le pays ».
Synchronisées à la perfection avec ces
déclarations, la représentante de la politique étrangère de l’Union
Européenne indique que au Venezuela, « il y a un choc des pouvoirs » et «
demande des sorties constitutionnelles de la crise » en accord avec Joe
Biden qui signale, en outre, que l’Assemblée Nationale représente « la
diversité de la vision politique du pays ». Cette légitimation de ce
qu’envisage le Commando Sud sur le « choc des pouvoirs » et
l’utilisation de l’Assemblée Nationale pour organiser l’ingouvernabilité
en permanence, s’inscrit dans l’approbation d’un accord pour exhorter
le Pouvoir Exécutif, le Tribunal Suprême de Justice (TSJ) et le Conseil
National Electoral (CNE) à « respecter la Constitution » qui garantisse
l’exportation du message de « rupture » de l’ordre constitutionnel au
Venezuela.
Comme nous l’avons vu, les députés de la
MUD jouent à la limite du refus de reconnaître le reste des pouvoirs
constitués au Venezuela et envisagent, entre les lignes, l’application
de la Charte Démocratique mise en œuvre uniquement quand il y a,
précisément une rupture de l’ordre constitutionnel dans un pays membre
de cet organisme (l’OEA) comme s’ils étaient un pouvoir parallèle du
meilleur style aux gouvernements de mercenaires (ou qu’on appelle « de
transition » par ceux qui sont toujours prêts à intervenir) reconnus par
les Etats-Unis et l’Union Européenne en Libye et en Syrie.
Tandis que s’aiguisent les fronts
intérieurs les plus agressifs de la guerre, résumés dans le front
alimentaire, le pharmaceutique et l’illégal, plus de pressions seront
faites de l’étranger pour mettre au placard le chavisme et ses autorités
légitimes. Et le Brésil, en particulier, représente une accélération de
cette offensive. Mais ici, ce n’est pas le Brésil et ni Maduro ni
Diosdado ne sont Dilma. Biden et le Commando Sud le savent.
Traduit en français par Françoise Lopez pour Bolivar infos, relu par Investig’Action
Auteur : Aurélie Blaize | Editeur : Walt | Lundi, 02 Mai 2016 - 17h21
Composition, type d'ingrédients, présence de métaux lourds... Après
avoir analysé 130 produits de la mer dont 15 conserves de thon, le
magazine 60 millions de consommateurs démontre que la meilleure qualité
n'est pas forcément proposée par les plus grandes marques.
En salade, en sandwich ou dans des pâtes, l'ouverture d'une boîte de
thon est une des façons les plus simples et plus rapides de manger du
poisson régulièrement. Mais pour que le geste soit vraiment bénéfique à
la santé, il faut choisir les produits de bonne qualité. Attention alors
à ne pas se faire avoir. Dans une analyse approfondie rassemblant près
de 130 produits de la mer (conserve, terrine...), le magazine 60
millions de consommateurs a soumis 15 boîtes de thon au naturel en
conserve à des analyses histologiques de la chair et du jus, ainsi qu'à
des mesures de leurs teneurs en différents métaux (plomb, mercure,
cadmium, arsenic, étain, chrome) et bisphénol A.
Des conserves qui contiennent toutes du mercure, de l'arsenic et du cadmium
Résultat : "Les 15 conserves sont toutes plus ou moins contaminées
par les métaux . Toutes contiennent au moins du mercure, de l'arsenic et
du cadmium mais à des concentrations très variables selon les
références". La plus contaminée étant l'Odyssée (Intermarché). La moins
celle de Leader Price. La bonne nouvelle c'est que le bisphénol A n'a
pas été retrouvé dans les produits analysés. Si les autorités sanitaires
sont vigilantes sur les teneurs en métaux des produits de consommation
c'est parce qu'à hautes doses ils peuvent être toxiques pour le système
nerveux central et cancérogènes . Dans la composition des boîtes de
thon, le magazine explique que neuf références ne contiennent aucune
arêtes , trois présentent des fragments de coeur , et une des traces
d'ovocytes (Cora) . Cela n'est pas interdit mais nuit à la bonne qualité
du produit qui est censé contenir que des morceaux de filets.
Leader Price en tête, Leclerc tout en bas du tableau !
Voici le palmarès établi par le magazine à partir de la quantité de
métaux et de la qualité du poisson, du plus satisfaisant au moins
satisfaisant :
La Cour suprême des Etats-Unis a statué que les tribunaux américains
pourraient autoriser les enquêteurs à pénétrer dans n'importe quel
ordinateur, même à l'étranger.
Malgré les protestations des organisations de défense des droits de
l'homme et de la société Google, la Cour suprême des Etats-Unis a adopté
des amendements à la législation d'après lesquels les tribunaux
américains pourront désormais autoriser les organes d'enquête à pénétrer
dans n'importe quel ordinateur, même à l'étranger, rapporte l'agence Reuters.
Ces amendements renforcent les pouvoirs du FBI et ouvrent voie à des
cyberattaques massives contre les réseaux informatiques, estiment les
défenseurs des droits de l'homme.
Le président de la Cour suprême américaine John Roberts a déjà
transmis la décision au Congrès qui doit apporter d'ici le 1er décembre
les amendements correspondants à la législation. Si à cette date les
législateurs n'apportent pas de modifications, la décision de la Cour
suprême entrera en vigueur automatiquement.
D'après la procédure existante, les juges peuvent autoriser l'accès
uniquement à des ordinateurs situés sous la juridiction nationale. C'est
le département américain de la Justice qui, à partir de 2013, a insisté
sur la modification du Code pénal. D'après le département il s'agissait
de "modifications mineures".
En avril, la compagnie Microsoft a déposé une plainte contre le
gouvernement américain pour avoir la possibilité d'informer ses
utilisateurs de la surveillance de leur courrier personnel par le FBI ou
d'autres services fédéraux. D'après la direction de la compagnie, le
gouvernement enfreint la Constitution en lui interdisant d'informer les
utilisateurs des requêtes gouvernementales d'accéder à leur courrier et à
d'autres documents.
Microsoft estime que cela enfreint le 4e amendement, qui stipule que
les citoyens ont le droit de savoir que les autorités fouillent ou
saisissent leurs biens, ainsi que le 1er amendement proclamant la
liberté d'expression.
Même s'il est écrasé par le poids de Google en Europe,
Microsoft a décidé de retirer toutes ses plaintes contre Google auprès
des régulateurs mondiaux, en particulier celles émises au niveau
européen en matière d'abus de position dominante. Les deux entreprises
font la paix.
Les relations se réchauffent entre Google et Microsoft, mais il n’est pas dit que ce soit au bénéfice des utilisateurs. Re/Code
rapporte que les deux firmes ont signé un accord par lequel Google et
Microsoft s’engagement mutuellement à ne pas dénoncer leur concurrente
auprès des différentes autorités de régulation dans le monde, et à
tenter de trouver une solution amiable à tout conflit qui pourrait
naître entre elles.
« Microsoft a accepté de retirer ses plaintes réglementaires contre
Google‚ ce qui reflète nos changements de priorités juridiques »,
confirme un représentant de la firme de Redmond, qui indique que « nous
allons continuer à nous concentrer sur une concurrence vigoureuse ». De
même, Google explique qu’il « veut [concurrencer Microsoft] sur la base
de nos produits, pas par des procédures judiciaires ».
Sundar Pichai (Google) et Satya Nadella (Microsoft)
Concrètement, Microsoft a donc retiré ses plaintes contre Google en
matière d’abus de position dominante. L’annonce en est faite au
moment-même où la Commission européenne annonce l’ouverture d’une
procédure antitrust contre Google et son système d’exploitation mobile
Android. et quelques mois après un retrait discret de Microsoft des
associations FairSearch et ICOMP, qui luttent contre la toute puissance
de Google.
Microsoft avait rejoint FairSearch en 2011, mais s’en était retiré en
janvier dernier, en faisant savoir que sa plainte auprès de la
commission européenne était maintenue. Elle est désormais retirée, quand
bien même Google continue de peser plus de 90 % du marché en Europe,
très loin devant Bing.
Selon Re/Code, le traité de paix serait dû à la personnalité des deux
nouveaux dirigeants de Google et Microsoft, Sundar Pichai et Satya
Nadella, qui s’entendraient bien mieux que Eric Schmidt et Satya
Nadella. Les deux sont connus pour être des dirigeants qui préfèrent la
discussion à l’opposition (il se dit même que c’est une qualité reconnue
aux dirigeants d’origine indienne, de plus en plus populaires auprès
des conseils d’administration des grandes entreprises). Mais puisqu’il
n’y a pas véritablement d’amitié qui vaille en affaires, l’explication
est surtout à chercher du côté d’un changement de stratégie
industrielle.
Microsoft semble progressivement acter la défaite de Windows Phone,
et a fait d’Android un moyen de mettre en avant ses propres
applications, en exploitant son portefeuille de brevets pour faire
pression sur les constructeurs. Les deux entreprises vont
progressivement étendre à l’avenir leur coopération autour de
l’environnement mobile de Google.
Grand-Mère, Shawinigan,Mauricie,conté de Jean Chrétien, maire
Angers, mairesse Landry etc depuis 40 ans comme alibaba et les 40
...Peuple rien comme en Afrique ...quelques riche,riche,riche personne
et le comble champagne le mentionne dans une article au Nouvelliste
...la pire honte des citoyens pas trop fier des citoyens complice .
Un député fédéral approuvait des paiements dans un paradis fiscal
La lutte à l’évasion fiscale, nouveau cheval de bataille de François-Philippe Champagne
Avant d’être élu, François-Philippe
Champagne siégeait au conseil d’administration de Bionest Technologies,
une entreprise fondée par son père, Gilles Champagne, qui se spécialise
dans les systèmes de traitement biologique des eaux usées.
MISE à JOUR
L’une des têtes d’affiche du gouvernement libéral dans la
lutte à l’évasion fiscale, François-Philippe Champagne, était jusqu’à
tout récemment administrateur de la compagnie Bionest dont l’un des
actionnaires est établi aux îles Turques-et-Caïques, un paradis fiscal
reconnu.
Cet actionnaire reçoit de l’argent de l’entreprise à une adresse
aux îles Turques-et-Caïques, dans les Caraïbes. Il y possède une
propriété au chic complexe immobilier Yacht Club. Il détient également
un condominium à Fort Lauderdale, en Floride.
Ces transferts sont approuvés chaque fois par le conseil
d’administration de Bionest, au sein duquel l’actuel secrétaire
parlementaire de Bill Morneau, ministre des Finances du gouvernement
Trudeau, a siégé entre 2009 et l’élection d’octobre.
Au cours des dernières années, cette multinationale basée à
Shawinigan a versé des sommes importantes à Garfield «Garry» Lord, qui a
quitté le Québec il y a plusieurs années pour profiter d’un régime
fiscal et gouvernemental moins contraignant.
Il habitait auparavant à Saint-Lazare, en Montérégie.
François-Philippe Champagne et Gilles Champagne
Sa société basée dans les Caraïbes, Strategic Environmental
Technologies Ltd., est l’un des deux actionnaires de Bionest
technologies. Cette dernière est spécialisée dans le traitement
biologique des eaux usées. Garfield Lord est le principal développeur
des unités de traitement commercialisées aux quatre coins du monde par
l’entreprise.
Crédits d’impôt et contrats publics
Bionest a reçu de nombreux crédits d’impôt des gouvernements
provinciaux et fédéraux, notamment pour de la recherche et du
développement. Ses produits ont également été utilisés par certaines
administrations municipales québécoises.
Selon les informations obtenues par notre Bureau d’enquête,
Garfield Lord a obtenu un bloc d’actions de Bionest négocié en fonction
de la valeur des brevets qu’il a développés au cours des années.
Ce bloc d’action fait l’objet d’un rachat par Bionest.
Rachat d’actions
Officiellement, Garfield Lord ne reçoit pas de salaire de
Bionest, mais des montants lui sont versés pour racheter ses actions,
une ou quelques fois par année.
Ultimement, toutes ses actions auront été rachetées.
L’entreprise de Garry Lord donne comme adresse une boîte
postale aux îles Turques-et-Caïques. Selon nos recherches, il s’agit
d’une boîte postale utilisée par Temple Financial Group, une institution
financière dirigée par un Canadien..
En politique, il veut combattre l’évasion fiscale
Bien qu’il ne s’agisse pas d’une pratique illégale, ces
versements à un actionnaire basé dans un paradis fiscal sont surprenants
dans le contexte actuel.
Comme secrétaire parlementaire du ministre fédéral des Finances,
François-Phillipe Champagne a été appelé à réagir à l’affaire des
Panama Papers, une énorme fuite de renseignements concernant les paradis
fiscaux. De nombreuses personnalités et entreprises ont été
identifiées.
«Bien avant les fameux Panama Papers, nous avions déjà reconnu
l'enjeu qu'est l'évasion fiscale. Déjà, au cours de la campagne
électorale, le gouvernement s'était engagé à combattre l'évasion
fiscale», a-t-il dit à la Chambre des communes il y a une semaine.
François-Philippe Champagne a également défendu Justin Trudeau
au sujet de ses quatre compagnies à numéro utilisées jusqu’à récemment
notamment pour gérer l’héritage de son père.
444 M$ de plus
Le député de Saint-Maurice–Champlain a notamment dit en chambre
que son gouvernement avait octroyé 444 millions $ supplémentaires à
l’Agence du revenu du Canada entre autres pour lutter contre l’évasion
fiscale. «C'est le gouvernement actuel qui a décidé de s'en prendre à
l'évasion fiscale une fois pour toutes.»
Le député nous a dirigés vers l’entreprise pour la plupart de
nos questions. Il a fait parvenir cette déclaration à notre Bureau
d’enquête: «Bionest est une entreprise québécoise qui fabrique et
distribue des systèmes de traitement des eaux usées et qui en a plus de
35 000 installés à travers le monde. Bionest est renommée au Canada, en
France, dans les Caraïbes ainsi qu’au Moyen-Orient pour les performances
et la qualité de ses produits. Je ne suis pas actionnaire, et je ne
suis plus administrateur depuis mon élection, mais je suis fier d'avoir
pu participer à sa croissance et à son succès.»
Selon l’ONG Foodwatch,
qui parle de « stratégie de désinformation », l’entreprise Coca?Cola
aurait déboursé pas moins de 6,7 millions d’euros (hors taxes) sous
forme de subventions et d’aides à des projets ou des organismes afin de
promouvoir auprès des Français ses produits prétendument allégés tels
que le Coca?Cola « light » et le Coca « zéro ».
Quelles sont les personnes ciblées par Coca?Cola, bénéficiaires de ce
système de corruption par la subvention ? Il s’agirait, selon l’ONG, de
médecins, de nutritionnistes et d’associations. Ceux?ci auraient
déclaré sans vergogne que ces boissons édulcorées étaient plutôt
bénéfiques pour la santé. Or, ces boissons où le sucre est remplacé
totalement ou en partie par des édulcorants contribueraient très
fortement à l’augmentation des taux d’obésité, de surpoids et de diabète
dans la population française, comme le prouvait un rapport de l’Agence
nationale de sécurité sanitaire des aliments.
L’impact de ces révélations est?il si important ? Les personnes bien
informées ne seront pas surprises de voir confirmés les méfaits d’une
boisson aussi artificielle et remplie d’additifs chimiques. En revanche,
savoir que l’entreprise consacre des sommes si importantes à des
opérations de communication mensongères amène à se poser de sérieuses
questions sur la capacité de nuisance d’entreprises supranationales,
dont le seul centre d’intérêt est le profit désordonné.
Or « de Paris à Lyon, de Lille à Chambéry en passant par Poitiers ou
Givors, écrit Foodwatch, des médecins, scientifiques et des organismes –
parfois sous tutelle publique – ont été généreusement financés par
Coca-Cola France depuis 2010. Des sommes conséquentes souvent employées
par les destinataires à plaider la cause des édulcorants au sein de
congrès ou dans des publications scientifiques. »
Par exemple :
Fédération française des diabétiques : 268.552 € au moins
Institut Européen d’Expertise en Physiologie (IEEP) : 719.200 €
Centre National pour le Développement du Sport (CNDS) : 1.118.926 €
Association française des diététiciens nutritionnistes : 117.764 €
CreaBio : 653.798 €
International Prevention Research Institute, IPRI : 690.000 €
Centre de recherche pour l’Etude et l’Observation des Conditions de vie (CREDOC) : 85.000 €
La liste des « aides » versées par Coca-Cola est disponible ici.
Auteur : Israël Adam Shamir | Editeur : Walt | Mercredi, 20 Avr. 2016 - 09h37
Celui qui veut devenir président des USA doit prêter
allégeance à Israël, jurer pleine et entière soumission aux exigences
d’Israël. Il faut se précipiter à l’AIPAC et déclarer son amour éternel
de l’Etat juif. C’est un truisme, Monsieur de La Palisse était bel et
bien vivant un quart d’heure avant sa mort.
Jusqu’au moment où Bernie Sanders a renversé
l’échiquier et changé la donne. Nous ne savons pas encore si son jeu va
réussir et s’il sera adoubé comme le prochain président. Nous ne savons
même pas s’il arrachera la primaire des mâchoires de Mrs. Clinton. Mais
il a d’ores et déjà remporté une grande victoire, il a fait chuter le
pilier central du régime.
Rien d’étonnant à ce que ce soit un juif qui en
finisse avec l’hégémonie juive aux US, comme Gorbatchev le communiste
avait secoué la férule communiste en URSS. Il y a des systèmes trop
solides et impénétrables pour une attaque extérieure ; c’est la poussée
du dedans qui finit par briser la coquille de l’œuf.
Bernie Sanders a fait un certain nombre de choses
impensables, dans le bref déroulement de sa campagne. Il a refusé
d’aller à la convention de l’AIPC, où les puissants et haut placés de
tout poil sont censés venir lécher la botte juive. Même Donald le
Terrible n’a pas osé prendre ses distances, mais Bernie l’a fait. Il a
engagé la vaillante Simone Zimmermann comme coordinatrice envers les
électeurs juifs, la fille qui avait écrit : « Va te faire f… , Bibi »,
et qui a qualifié le premier ministre israélien de minable manipulateur.
Ce même Bibi que le Sénat et le Congrès avaient reçu avec des ovations
telles qu’on n’en avait plus vu depuis les Congrès du Parti quand
Staline prenait la parole. Certes, Bernie l’a suspendue, mais l’exploit
avait eu lieu.
Bernie Sanders a poussé Mme Clinton dans le mur, la
forçant à répéter le schéma complètement ringard des « terroristes
arabes » contre le « si courageux Israël », et pire encore : il a fallu
qu’elle se défende. Jamais un homme politique américain n’avait eu à se
justifier d’une accusation de complaisance pro-israélienne. Cela n’était
même pas envisageable. Lors de la rencontre avec les Républicains, nous
avons assisté à une scène « normale » : Cruz accusant Trump d’être mou
avec Israël, et Trump se défendant à contre cœur. Lors du duel
démocrate, Clinton s’est retrouvée en position d’accusée, et n’a pas pu
en sortir, ce qui est un immense basculement.
Le plus bel exploit de Bernie, c’est son pèlerinage à
Rome, et sa rencontre à l’aube avec le pape. Juste avant la primaire
décisive de New York, au lieu d’aller à Wall Street et de prendre un
banquier dans ses bras, au lieu de foncer à Brooklyn (sa ville
d’origine) pour embrasser un rabbin, Sanders a quitté New York et il a
fait la chose la plus anti-juive qu’un juif puisse faire ; aller plier
le genou devant le Vicaire du Christ.
Malgré son pluralisme tant vanté, et sa célèbre
tolérance, l’establishment juif est aussi anti-chrétien et hostile à
l’Eglise qu’au Moyen-Age. Je l’ai appris à mes dépens, la première fois
où j’ai mentionné le Christ en 2002, en un battement de cil j’étais
passé du statut de vaillant Israélien populaire à celui de Suédois
néo-nazi (il y a des centaines de pages dans les archives de Wikipedia,
farcies de ce genre de griefs). Les journaux juifs ne mentionnent
l’Eglise que dans deux cas : pour parler des prêtres pédophiles et pour
exiger plus de repentance à l’Eglise. Ils détestent le pape pour plus de
raisons que je ne saurais en lister ici. L’audience de Sanders a été un
pas en avant très audacieux, pour défier les juifs et l’establishment
libéral.
Pourquoi " l'establishment libéral " ? Appliquons le
rasoir d’Occam à la phrase ci-dessus : « Les Juifs sont l’establishment
libéral à Washington… Les juifs américains ont un véritable pouvoir
socio-politique en ce moment dans la vie américaine », selon les termes
de Philip Weiss. Et voilà que ce même establishment juif libéral se
trouve miné par l’un d’entre eux.
En Israël, l’homme de la rue est bruyamment hostile à
Sanders. « Ce n’est pas un juif », ont-ils dit à l’équipe de
Mondoweiss. Mais les juifs US semblent divisés, entre AIPAC et Sanders.
La question israélienne dans la vie politique US ne
concerne pas simplement Israël, c’est le symbole de la suprématie juive.
En caressant Israël dans le sens du poil, les politiciens américains
reconnaissent cette suprématie. Et cela se traduit dans leur attitude
envers les banques, qui sont aussi juives que les synagogues, ou plus
encore, et envers la liberté de commerce, qui est bonne pour les juifs.
Sanders s’est rebellé contre ces attitudes juives
classiques ; il a appelé à rompre avec les banques, et il a parlé contre
les accords de « libre commerce » qui dévastent l’industrie américaine,
appauvrissent les travailleurs américains et font éclore encore plus
d’heureux milliardaires cachère. C’est pire que de ne pas être
« suffisamment actif dans le soutien à Israël », c’est manifester une
méfiance envers la tradition juive qui donne la priorité à la finance.
Il y avait beaucoup de jeunes juifs comme Sanders en
1968 ; mais ils ont bien souvent retourné leur veste. Est-ce que c’est à
cause de la grève des écoles à New York, comme me l’a dit Chomsky, ce
moment où les juifs ont découvert que l’égalité n’était pas dans leur
intérêt ? Est-ce qu’ils ont été achetés et corrompus ? Ou séduits par le
sionisme ? Quoi qu’il en soit, c’est merveilleux, de voir qu’un homme,
Bernie Sanders, a réussi à garder la torche enflammée et l’a portée à
bout de bras jusqu’à aujourd’hui, pour mettre le feu a cette nouvelle
grande génération d’Américains du millénaire.
Nous ne savons pas s’il va gagner, mais il a d’ores et
déjà prouvé qu’on peut défier l’establishment juif libéral, et survivre,
assez longtemps pour le dire ! D’autres viendront après lui, et la
suprématie juive sera défaite, parce qu’elle a amené trop de malheur aux
Américains et au reste du monde. Inutile de préciser que cela libèrera
d’autant les juifs, et leur permettra de retrouver l’accord avec le
reste de leurs compatriotes.
L’actrice Susan Sarandon a
récemment semé la panique en révélant sa réticence potentielle à voter
pour la favorite démocrate Hillary Clinton au cas où elle affronterait
le probable candidat républicain désigné Donald Trump dans la course à
la présidentielle.
Sarandon faisait écho à une position
partagée par de nombreux supporteurs de l’opposant démocrate de
Clinton, Bernie Sanders, lesquels disent qu’ils ne voteront pas pour
Clinton même si cela signifie que Trump deviendra président des
Etats-Unis.
En réponse, l’establishment [démocrate] a perdu son esprit collectif.
Le chroniqueur du New York Times Charles Blow a descendu en flammes
les électeurs « Bernie sinon rien » qui se livrent à une « sinistre
politique électorale de la terre brûlée » en pataugeant dans «
l’irascibilité et les privilèges » et qui « voient tout en noir ».
JJ Goldberg de The Forward, dans un
article intitulé « ‘Bernie sinon rien’ est une revendication
prétentieuse butée – et dangereuse », mettait en garde que « se plaindre
de la faiblesse [de Clinton] ne peut qu’affaiblir la participation à
l’élection de novembre et livrer Washington entièrement au Parti
Républicain ».
Et Michael Tomasky de se lamenter dans
The Daily Beast que ces refuzniks anti-Clinton sont principalement des
blancs privilégiés qui n’ont rien à perdre. Même Hillary Clinton y est
allée de son couplet, en twittant : « Certaines personnes peuvent
peut-être se payer le luxe d’exiger « le parfait ». Mais beaucoup
d’Américains souffrent ici et maintenant et ne peuvent pas attendre
qu’il arrive ».
C’est devenu une orthodoxie acceptée
dans les cercles de la classe dominante de considérer Trump comme un
autoritaire qui fait son lit sur les tensions raciales et qui
présenterait une menace majeure pour le monde s’il était élu en novembre
prochain.
Si cette présentation est certainement
parfaitement fondée, elle ignore le fait que Clinton est tout aussi
dangereuse pour la stabilité mondiale. Et contrairement à Trump, elle a
sur les mains le sang qui le prouve.
Si le moindre mal est l’objectif, comme
insistent les experts de la classe dominante, on ne sait pas trop qui
représenterait le moindre mal – si le choix se limite à Trump et
Clinton.
Reine de la guerre
Sur de nombreux sujets, en particulier
les échanges commerciaux et la politique étrangère, Clinton est à la
droite de Trump, avec un penchant pour la belligérance militariste et
elle ressemble beaucoup plus à une belliciste néoconservatrice qu’à la
progressiste qu’elle prétend être.
Pour vous en assurer, ne cherchez pas
plus loin que les néoconservateurs eux-mêmes, lesquels sont tellement
terrifiés par l’approche non-interventionniste de Trump en matière de
politique étrangère qu’ils sont prêts à se ranger derrière Clinton. Ce n’est pas la première fois que Clinton s’est vue gagner l’adoration des faucons.
En 2008, les néoconservateurs ont poussé
un ouf de soulagement lorsque le Président Barack Obama nomma Clinton
au poste de secrétaire d’Etat.
Richard Perle, l’ancien président du
conseil à la politique de défense du Président George W. Bush et l’un
des principaux architectes de la guerre d’Irak, commentait ainsi la
nomination de Clinton, « Je suis assez content [.] Il n’y aura pas
autant de changement que ce que nous avions cru au départ ».
Le très néoconservateur Weekly Standard
avait également célébré la nomination de Clinton, applaudissant à son
évolution de « Première Féministe » à « Reine de la guerre », plus Margaret Thatcher que Gloria Steinem.
Clinton est allée jusqu’à dépasser les attentes des néoconservateurs.
L’ancien Vice-président Dick Cheney a dit qu’il était impressionné par le travail de Clinton au Département d’Etat, ce qui équivaut à une approbation.
Dans une apparition dans l’émission
Morning Joe sur la chaîne MSNBC, en 2014, Dan Senor, un agent
néoconservateur de premier plan et ancien conseiller en politique
étrangère du candidat républicain désigné en 2012, Mitt Romney, a
déclaré, « Hillary est plus belliciste que n’importe lequel d’entre nous
! »
« Hillary est la néocon des néocons », a
ajouté l’animateur Joe Scarborough. « Il sera fascinant de voir si elle
décide de se présenter et si elle obtient la nomination. Elle sera plus
belliciste, plus une néocon, que ne le sera probablement le candidat
républicain désigné. Je veux dire qu’il n’y a quasiment eu aucun
engagement militaire que Hillary n’a pas soutenu au cours des vingt
dernières années ».
Cet amour pour Clinton n’est pas du tout
surprenant. Après tout, Clinton a régulièrement accusé les Palestiniens
d’enseigner la haine à leurs enfants, tout en s’alignant étroitement
sur le Premier ministre israélien très à droite et révisionniste de l’Holocauste, Benjamin Netanyahou, un néoconservateur encarté dont la démagogie rivalise avec celle de Trump.
Elle a exprimé sa fierté d’avoir fait des « Iraniens » des ennemis, dont elle a une fois menacé de rayer le pays de la carte et qu’elle continue de menacer de sanctions.
Elle a comparé les
actions du Président russe Vladimir Poutine en Ukraine aux transferts de
population menés par Hitler avant la Seconde Guerre mondiale. En dépit
de son mea culpa, en 2014, sur son soutien à la
calamiteuse invasion de l’Irak en 2003, et son effort actuel pour
redorer son blason comme progressiste, l’étiquette de belliciste est
celle que Clinton est toujours fière de porter – comme lorsqu’elle s’estvantée avec jubilation du soutien que le New York Daily News lui a apporté cette semaine en tant que « guerrière réaliste super-préparée ».
Traînée de sang
Le comportement belliciste de Clinton va bien plus loin qu’une rhétorique incendiaire.
Lorsqu’elle servait en tant que secrétaire d’Etat, elle a donné son feu vert à d’énormes contrats d’armements
avec des tyrans soutenus par les USA, renforçant ainsi de façon
spectaculaire les prouesses militaires de despotes qui se trouvent faire
partie des plus généreux donateurs de la Fondation Clinton.
Dans une démonstration stupéfiante de
son échec à avoir retenu les leçons les plus fondamentales de la guerre
d’Irak, Clinton a été le fer de lance du renversement par l’administration Obama du dictateur libyen Mouammar Kadhafi, en se fondant sur des renseignements erronés.
Après le lynchage public
particulièrement macabre de Kadhafi par des rebelles libyens soutenus
par les Etats-Unis, en 2011, Clinton pouvait à peine cacher son
excitation, en déclarant à CBS News avec une joie malicieuse, « Nous
sommes venus, nous avons vu, il est mort » [« We came, we saw, he died »].
Comme l’on pouvait s’y attendre, la
Libye est devenue un havre livré à l’anarchie pour les groupes
extrémistes de toute la région, y compris celui que l’on appelle Etat
Islamique ou Daech.
Cette semaine, Obama a dit
que l’échec à préparer la suite après le renversement de Kadhafi était
la « pire faute » de sa présidence. En tant que secrétaire d’Etat et
chef de file de l’intervention, cette préparation aurait sûrement dû
être la principale responsabilité de Clinton.
La Libye n’a pas été le seul pays où Clinton a fait de l’ingérence.
Marchant dans les pas de son mentor, l’ancien Secrétaire d’Etat Henry Kissinger, Clinton a soutenu et légitimé
le coup militaire de droite au Honduras qui a chassé le Président
démocratiquement élu Manuel Zelaya en 2009, plongeant le Honduras dans
une violence record qui a poussé des milliers d’enfants à s’enfuir pour sauver leur peau.
Ensuite, en 2014, Clinton s’est dressée
en faveur de la déportation de dizaines de milliers d’enfants réfugiés
non-accompagnés d’Amérique Centrale qui cherchaient asile aux USA, afin
d’« envoyer un message » a leurs parents que «
ce n’est pas parce que votre enfant est arrivé de l’autre côté de la
frontière que cela signifie qu’il doit rester ici ».
Près d’un tiers de ces enfants avaient fui les violences qui avaient suivi au Honduras.
Clinton a réitéré son soutien à leur déportation pas plus tard qu’en août dernier.
Berta Caceres, militante pour les droits des Indiens et écologiste, a critiqué le rôle joué par Clinton dans ce coup d’Etat, avant son assassinat, le 3 mars dernier, par un escadron de la mort hondurien.
L’équipe de campagne de Clinton a nié
que sa candidate portait quelque responsabilité que ce soit pour cette
violence, en disant que son rôle au Honduras avait été de la « diplomatie active ». Cette semaine, Clinton a de nouveau soutenu le renversement de Zelaya.
Malgré la traînée de sang qu’elle a
laissé derrière elle, Clinton continue de croire en la vertu des
changements de régimes soutenus par les USA.
Interrogée le mois dernier sur ce
qu’elle pensait du passé des Etats-Unis en matière de renversement de
dirigeants démocratiquement élu dans le monde entier, Clinton a invoqué
le spectre de l’Allemagne nazie, en soutenant que «
Quelqu’un aurait pu assassiner Hitler avant que nous envahissions
l’Allemagne ; cela aurait été une bonne ou une mauvaise chose ? ».
Même Trump reconnaît plus ou moins la
bellicosité de Clinton. Il a dit lors d’un meeting en mars dernier à
Detroit que le « Moyen-Orient est en train de brûler en grande partie à
cause des politiques et des concepts défaillants de Hillary Clinton ».
La grande panique des néocons
Dans un contraste quasi-surréel à
Clinton, Trump a appelé à réduire la présence militaire des USA à
l’étranger et a déclaré à plusieurs reprises son opposition à
l’intervention étrangère, disant de la guerre d’Irak que Clinton a
soutenue avait été « une très grosse erreur » qui a « déstabilisé le
Moyen-Orient ».
Il a même suggéré une politique de
neutralité dans les négociations de paix entre Israël et les
Palestiniens, une proposition à laquelle il a fini par renoncer après
avoir soulevé l’ire des tenants de la ligne dure pro-israélienne, y
compris Clinton, qui a déclaré, « l’Amérique ne peut
jamais être neutre [.] quiconque ne comprend pas cela n’a rien à faire à
être président de l’Amérique ».
L’establishment néoconservateur a réagi en lançant une attaque tous azimuts contre Trump.
Le Comité d’Urgence pour Israël
[Emergency Committee for Israel], un think tank néoconservateur, a
diffusé une pub assimilant l’opposition de Trump aux changements de
régimes en Libye et en Irak à un soutien aux dictateurs anti-américains.
Peu après, un groupe autoproclamé «
communauté républicaine à la sécurité nationale » a publié une lettre
condamnant le blasphème de Trump contre le dogme central de leurs
principes hégémoniques.
Signée par un noyau d’intellectuels
néoconservateurs, d’anciens dirigeants et agents gouvernementaux, cette
lettre critiquait le frayage de Trump avec l’isolationnisme et son
opposition aux traités commerciaux en faveur des grandes entreprises.
Cette lettre est allée jusqu’à dénoncer
le sectarisme de Trump et son soutien appuyé pour la torture, bien que
ces complaintes puissent difficilement être prises au sérieux vu que les
gens qui se trouvent derrière cette lettre ont fermement soutenu
pendant des décennies la torture, le sectarisme et pire. Eliot Cohen,
qui a organisé la lettre anti-Trump, a même affirmé, « Hillary est, de
très loin, le moindre mal ».
En attendant, sur les conseils de la Sénateur républicain de Caroline du Sud, Lindsey Graham, Netanyahou s’active maintenant à signer un très gros accord d’aide militaire américaine,
qu’il avait auparavant rejeté comme étant insuffisant, avant qu’Obama
ne quitte le pouvoir de peur qu’un Président Trump ne soit pas aussi
généreux.
Construction de murs
Si la politique étrangère sépare Clinton et Trump, il y a de nombreuses questions intérieures qui les unissent.
Le nouvel enthousiasme de Clinton à «
faire tomber les barrières », une référence directe à la proposition
anti-immigrés de Trump de construire un mur à la frontière entre les
Etats-Unis et le Mexique, contredit entièrement le soutien qu’elle a
elle-même apporté au mur frontalier qui existe déjà, dont une grande partie à été construite sous la présidence d’Obama.
Il y a tout juste cinq mois de cela, Clinton se vantait du soutien qu’elle avait apporté à ce mur.
« J’ai voté de nombreuses fois lorsque
j’étais sénateur pour dépenser de l’argent afin de construire une
barrière visant à empêcher les immigrés illégaux de rentrer », s’est
vantée Clinton dans un Hôtel de ville du New Hampshire en novembre
dernier.
Le mois dernier dans un débat, à la
question de savoir ce qui distinguait son mur de celui de Trump, Clinton
a mentionné sa dimension. « Tel que je le comprends, [Trump] parle d’un
mur très haut », a-t-elle dit.
Clinton est une immense fan du mur de
séparation d’Israël qui a effectivement annexé des terres palestiniennes
en Cisjordanie occupée et elle a suggéré de l’utiliser comme modèle
pour la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique.
Et elle continue de citer comme argument sur son site internet de campagne son soutien au mur d’Israël, jugé illégal par la Cour Pénale Internationale.
Son hypocrisie n’est pas restée
inaperçue par Trump, qui twittait en janvier dernier, « Hillary Clinton a
dit que c’est OK d’interdire l’entrée des Musulmans en Israël en
construisant un MUR, mais pas de le faire aux Etats-Unis. Nous devons
rester vigilants ! »
Une course vers le pire
Ces derniers mois, Clinton s’est
réinventée comme une combattante pour la justice sociale antiraciste, en
utilisant le langage de l’intersectionnalité et le discours sur les privilèges
pour tourner en ridicule le populisme de Sanders, détourner l’attention
sur ses liens bien documentés avec Wall Street et se distinguer de la
rhétorique haineuse de Trump.
Mais derrière son vernis de justice
sociale se trouvent des principes plus en ligne avec la base
républicaine que la base démocrate.
Tandis que Trump a traité les Mexicains
de « violeurs » et s’est moqué des handicapés, Clinton a notoirement
appelé « super-prédateurs » les enfants noirs et s’est référé aux
allocataires sociaux comme étant des « bons à rien ».
Trump veut bannir les Musulmans. Mais
Clinton a un solide passé de soutien aux bombardements des Musulmans,
sans parler de sa disposition à débiner les Arabes et les Musulmans pour remporter les électeurs et les donateurs pro-israéliens.
Trump exacerbe les sentiments fascistes.
Mais il le fait en puisant dans la colère légitime liée aux
conséquences négatives de l’économie néolibérale du ruissellement
[trickle-down economics] menée par des politiciens de la classe
dominante comme Clinton.
Elle a joué un rôle actif dans le démantèlement du filet social et a livré les travailleurs américains aux désastreux accords commerciaux favorables aux grandes entreprises.
Encore quatre ou huit ans d’économie et
d’aventurisme militaire clintoniens pourraient très bien préparer
l’ascension d’un démagogue encore plus belliciste que Trump.
Une élection présidentielle entre
Clinton et Trump serait une terrifiante course vers le pire. Il ne faut
pas s’étonner si autant de personnes refuseraient dans ce casde donner
leur voix à l’un ou l’autre de ces candidats.
Et si nous étions à l’aube d’un scandale sanitaire majeur ?
Electrosensibilité, cancers, plusieurs travaux scientifiques démontrent
la nocivité des radiofréquences sur la santé. Une étude de l’Inserm
confirme le lien entre l’utilisation intensive du téléphone portable
et apparition de tumeurs cérébrales.
Inquiétant.
En France, il y a un an, la loi sur les ondes était adoptée. Un
progrès ? Peut-être. Reste que les décrets d'application n'ont toujours
pas été publiés !
Pourquoi cette frilosité ? Concernant l’implantation
d’antennes-relais soumise à de nouvelles règles, force est de constater
que les autorités se hâtent avec lenteur. Ont-elles encore à l'esprit
l'étude de André Aurengo, publiée en 2009 ?
Ce membre de l'Académie nationale de Médecine affirmait que réduire
l’exposition aux ondes des antennes-relais n’était pas justifié
scientifiquement. Le rapport précisait, entre autres, que les champs
électromagnétiques utilisés en téléphonie " n’ont pas d’effet
cancérogène ou co-cancérogène, qu'ils n’ont pas d’effet délétère sur
les cellules du système immunitaire" et que "les travaux conduits
depuis 2005 convergent vers une absence d’effet sur la barrière
hémato-encéphalique pour des niveaux d’exposition (DAS) allant jusqu’à 6
W/kg. "
Aux États-Unis, les autorités exigent que les téléphones
commercialisés aient un niveau de DAS inférieur à 1,6 watts par
kilogramme
Rappelons que l’indice DAS est mesuré en Watts par kilo et, selon le
décret du 8 octobre 2003, tous les téléphones portables commercialisés
en France doivent avoir un indice inférieur à 2 W/kg sur 10 g de tissus .
L'encyclopédie en ligne Wikipédia précise : "L'absorption de champs
électromagnétiques entraîne une élévation de température des tissus
(effet thermique). Donc, plus le DAS d'un appareil radioélectrique est
faible, moins cet appareil a le potentiel d'être dangereux pour la santé
car les tissus de l'utilisateur reçoivent moins d'énergie"
L'étude précitée est rassurante maiselle date, rappelons-le, de 2009 !
"Il peut survenir une atteinte du système nerveux telle une maladie
d’Alzheimer voire une maladie de Parkinson. Il faut que les pouvoirs
publics se saisissent de ce problème de santé publique. (Pr Belpomme)
Aujourd'hui, n'en déplaise aux opérateurs de téléphonie mobile qui
ont investi plusieurs milliards d'investissement dans la 4G, - et ont
augmenté, au passage, notre exposition aux ondes de près de 50 %,- cet
impact sanitaire ne relève pas de préoccupations
babas-écolos-bobos-réacs.
Ni portable ni wi-fi pour les femmes enceintes
Le professeur Belpomme, cancérologue et membre de l’Association de
recherche thérapeutique anti-cancéreuse (Artac) précisait en septembre
2015 : "Il est très important que pendant la grossesse, les femmes
n’utilisent pas de téléphone portable, sauf cas d’urgence, et se mettent
à l’abri du wifi. Avec les jeunes enfants, il faut éviter de les
laisser devant un écran allumé, ne pas utiliser de portable en leur
présence et les éloigner des sources wifi. Pour se préserver, on ne
téléphone pas non plus dans les transports."
Clair et précis.
Pour diminuer les risques, tout utilisateur de téléphone portable
devrait éloigner son téléphone portable de sa tête en utilisant un kit
piéton filaire ou en activant le haut-parleur de l'appareil. La nuit, il
convient de mettre ce dernier en "mode avion" et toujours à plus de 50
cm de sa tête. De manière générale, il est toujours préférable de
passer ses coups de fil quand la réception est bonne.
Car il s'agit bien d' un problème de santé publique.
2 % à 10 % de la population européenne serait concernée par
l'électrosensibilité, cette maladie où le patient souffre de symptômes
(maux de tête, vertiges...) qui sont causés et aggravés par des champs
ou des ondes électromagnétiques. Et le lien est désormais établi entre
tumeur cérébrale et usage intensif du téléphone portable.
Et cela fait quelque temps déjà que les autorités sanitaires ont les cartes en main pour prendre les mesures qui s'imposent.
896 heures de portable : le seuil fatidique
En mai 2014, l'Institut National de la Santé et de la Recherche
Médicale (INSERM) publiait une étude où l'ambiguïté n'avait guère sa
place. Les chercheurs révélaient les résultats d'une recherche initiée
en 2004 dans quatre départements (Gironde, Calvados et Manche et
Hérault) auprès de 1339 personnes âgés de 59 ans en moyenne. Les
chercheurs ont analysé l’association entre l’exposition aux
radiofréquences du téléphone mobile et les tumeurs cérébrales. Le
résultat est édifiant. Isabelle Baldi, coauteur de ces travaux
expliquait : "Nous montrons que l’utilisation massive du téléphone
portable, supérieure ou égale à 896h d’appels dans une vie serait
associée au développement de tumeurs cérébrales. Chez ces personnes, le
risque d’avoir une association positive entre l’utilisation du téléphone
et le développement de tumeurs cérébrales est augmentée pour celles qui
téléphonent plus de 15h par mois"
Une antenne relais. On en compte 70 000 en France. Il est possible de
les localiser sur le site de l'Agence Nationale des Radiofréquences.
(photo Thinkstock)
Grosse émotion publique ! Et l'INSERM de faire rapidement une mise au point pour éviter tout mouvement de panique : "Les
auteurs de ces travaux rappellent également qu’une exposition
supérieure ou égale à 896h d’appels dans une vie n’est pas équivalente à
15h/mois ni à 30 min par jour. Ce chiffre est une extrapolation qui
induit une confusion. Lorsque l’on parle de 30 min par jour, tout le
monde se sent concerné parce que cela arrive à tout le monde un jour
mais pas tous les jours. Ils soulignent également que le nombre d’appels
n’est pas associé aux tumeurs."
Des précisions, malgré tout, qui ne rassurent guère...
Fin 2015, le nombre d'abonnements mobiles a atteint les
7 milliards. Avec des disparités. Si l'Europe et les Etats Unis ont
atteint un taux de pénétration de 100% depuis 2012, celui-ci était de
69% en Afrique fin 2014 et 89% en Asie-Pacifique. Selon un rapport
présenté fin décembre par le Boston Consulting Group (BCG) en 2017, sept
des dix pays les plus équipés au monde seront en Europe, dépassant même
90% dans les pays scandinaves.
Quelques conseils avec son portable
- Ne pas utiliser de téléphone dans la voiture, qui emprisonne les
ondes à l'intérieur du véhicule, provoquant un effet de "cage de
Faraday".
- Ne pas pas utiliser un portable plus de 20 minutes par jour, par
séquences de six minutes et en privilégiant TOUJOURS un kit piéton
filaire. De même, ne jamais dormir à proximité de son téléphone s'il
n'est pas en "mode avion".
- A tout prendre, pour téléphoner, privilégiez les communications
avec le Wi-Fi, moins puissant que les ondes émises par les relais des
téléphones portable
- Débranchez la nuit le téléphone fixe sans fil la nuit dont la station de base envoie des ondes en continu 24h sur 24
- Ne pas passer de coups de fil dans des zones mal couvertes et préférez les textos aux appels.
Savez-vous que le pH de votre organisme peut déterminer votre état
de santé ? Il est en effet important de retrouver un équilibre lorsque
le corps est trop acide, au risque de favoriser l’apparition de maladies
sérieuses… Mais comment équilibrer le pH ?
Que faire lorsque votre corps est acide ?
Chaque partie du corps possède son propre pH. La peau, par exemple, a
un pH de 5,5, le tube digestif varie entre 1,5 et 7, tandis que la
salive est entre 6,5 et 7,4.
Pour contrôler le pH de l’organisme, il faut faire attention à son
alimentation. En effet, une consommation excessive de certains aliments
comme les viandes, les aliments raffinés, les poissons, le café,
l’alcool, etc., peut favoriser l’acidité du corps. Par ailleurs, des
facteurs comme le stress, la pollution ou le manque d’activité physique
peuvent également affecter le pH de l’organisme. Mais pourquoi est-il si
important de maintenir un bon équilibre du pH ?
Lorsque l’équilibre acido-basique est perturbé, les liquides et les
tissus de l’organisme sont affectés. Par conséquent, le système
immunitaire ne fonctionne pas correctement et peut être affaibli.
Lorsque le corps est trop acide, plusieurs symptômes peuvent faire leur
apparition comme la fatigue, l’hypertension, les troubles cutanés, les
problèmes digestifs, le diabète voire le cancer.
Comment l’acidité peut-elle affecter votre état de santé ?
Le docteur Otto Heinrich Warburg, médecin, biochimiste et
physiologiste allemand, avait essayé d’établir un lien entre l’acidité
de l’organisme et le cancer. Selon lui, la cause principale du cancer
serait liée à une acidité excessive dans l’organisme. Lorsque
l’organisme est trop acide, les cellules manquent d’oxygène, or les
cellules cancéreuses sont anaérobies, c’est-à-dire qu’elles ne peuvent
pas survivre dans un milieu riche en oxygène.
En d’autres termes, lorsque les cellules du corps sont acides,
l’oxygène est moins présent, ce qui constitue un climat parfait pour la
multiplication des cellules cancéreuses. Dr Warburg explique : « toutes
les cellules normales ont besoin d’oxygène pour respirer. Cependant, les
cellules cancéreuses peuvent vivre sans oxygène. Priver une cellule de
35% de son oxygène pendant 48h peut rapidement la transformer en cellule
cancéreuse ».
Dr Warburg estime que le pH normal du corps doit être aux environs de
7,365. Il a également découvert que les cellules cancéreuses pouvaient
prospérer dans un milieu au pH inférieur à 6,0.
Suite à cette importante découverte, Dr Warburg a été lauréat du Prix Nobel en 1931.
Outre le cancer, le médecin a également mentionné que cette acidité
pouvait favoriser la multiplication des bactéries et causer plusieurs
troubles comme le diabète, l’ostéoporose ou encore les troubles
cardiovasculaires.
Par conséquent, il est important de rétablir le pH de l’organisme.
Voici une recette alcalinisante pour rééquilibrer un pH trop acide.
Recette maison pour rééquilibrer un pH trop acide
Ingrédients :
– 1/3 de cuillère à café de bicarbonate de soude
– 2 cuillères à soupe de jus de citron frais ou de vinaigre de cidre
Préparation :
Mélangez les ingrédients dans un petit bol, puis versez le mélange
dans un verre contenant 230 ml d’eau. Buvez d’un seul coup. Cette astuce
naturelle vous aidera à neutraliser le pH de l’organisme grâce à son
action alcalinisante.
Comment cette combinaison agira-t-elle sur l’organisme ?
À la base, le bicarbonate de soude et le vinaigre/citron ont des pH
opposés, le premier est alcalin et les deuxièmes sont acides, cette
boisson est donc sans risques pour votre santé. Ne vous fiez pas au goût
acide de ce mélange ; tous ses ingrédients deviennent alcalins dans le
corps, une fois métabolisés… Cette boisson est riche en vitamines (A, B,
C), en minéraux (fer, zinc, phosphore, potassium, calcium, etc.) et en
antioxydants qui renforcent le système immunitaire et préviennent les
maladies. Voici les bienfaits de cette boisson :
- Éliminer les toxines
- Nettoyer les vaisseaux sanguins et les voies urinaires grâce à sa teneur en antioxydants
8 avril 2016 |
Roméo Bouchard - Saint-Germain-de-Kamourasla|Télévision
Photo: Radio-CanadaRené Lévesque alors qu’il animait l’émission «Point de mire», sur les ondes de Radio-Canada.
J'accuse les médias de sombrer dans le divertissement futile et le
vedettariat. Ce n’est plus seulement une tendance, c’est devenu une
calamité, une politique délibérée de désinformation, un détournement de
démocratie, une autre stratégie de l’offensive des riches pour
s’enrichir sans avoir les citoyens dans les jambes. La formule est
vieille comme le monde : régner tranquillement, en offrant du pain et
des jeux au petit peuple.
La plupart des émissions de télévision et même de radio, à part
peut-être les bulletins d’information bien-pensants qu’on nous repasse
en boucle du matin au soir, sont conçues désormais non plus en fonction
de leur utilité ou de leur intérêt public, mais en fonction de leur coût
et de leur rentabilité en cotes d’écoute, et donc, en publicité. Pour
ce faire, on a recours aux artistes, humoristes et cuisiniers les plus
populaires, et donc les plus « payants », on potine sur leur vie et leur
travail, on les fait participer à des séances de jeux et de farces de
plus en plus grossières et insignifiantes. Ça donne des émissions
banales, animées par des vedettes, qui invitent d’autres artistes et
humoristes et se parlent entre eux, et souvent tous ensemble, de tout et
de rien.
Même des émissions qui avaient à l’origine un contenu ouvert, comme Tout le monde en parle, Pénélope, Les enfants de la télé, etc., sont atteintes de ce virus du divertissement à tout prix. Au retour de Pénélope,
qui était à l’origine une émission de divertissement léger d’été, nous
avons eu droit ces jours-ci à la couleur du rouge à lèvres de Véro, aux
secrets du gazon de Charles Lafortune, aux choix de chemise d’Alex
Perron, aux « bitchages » de Jean-Sébastien Girard et de Jean-René
Dufort, et rien d’autre.
Le Québec, c’est plus que ce circuit fermé des artistes, des
humoristes et des cuisiniers connus. Si brillants soient-ils, ils sont
surexposés et finissent par n’avoir plus grand-chose à dire, si ce n’est
figurer pour les cachets. Les pièces de théâtre, les spectacles, les
entrevues d’auteurs ou de penseurs, le monde ordinaire, tout est disparu
des écrans. Il n’y a plus que des vedettes.
Offre différente
Il y a pourtant des gens partout au Québec, même hors de Montréal,
qui publient des livres remarquables, pas juste aux éditions de La Presse
ou de Québecor, mais à Écosociété, à Lux, à Septentrion, à Atelier 10,
aux Trois-Pistoles ; il y a des gens qui font, qui inventent des choses
étonnantes et créent des projets magnifiques ; il y a des gens qui
luttent pour sauver leur travail, leur village, leur vie, leur
environnement ; il y a des gens qui ont des choses à dire et qui n’ont
jamais accès aux médias nationaux ; il y a des drames humains et sociaux
dont on ne parle jamais. La vision du Québec et du monde que projettent
ces médias est de plus en plus hors de la réalité. C’est un
détournement de conscience, de fonds et de moyens lourds de
conséquences. On est loin des leçons de politique de René Lévesque à Point de mire, des grandes entrevues de Fernand Séguin au Sel de la semaine, des grands questionnaires de Raymond Charette à Tous pour un, des télé-théâtres de Marcel Dubé aux Beaux dimanches, des émissions dont on se souvient encore cinquante ans plus tard.
Pour les gens de Montréal, pour la jeune génération surtout, c’est
peut-être un moindre mal, car la télévision généraliste et la télévision
en général sont de plus en plus remplacées par diverses plateformes
numériques et par le foisonnement culturel et politique de la grande
ville. Mais pour les plus âgés et pour les gens des régions éloignées,
ces options ne sont guère accessibles, et les gens y sont captifs de ce
lavage de cerveau abrutissant et aliénant.
Les médias d’information ont une grande responsabilité : ils sont un
outil essentiel pour une vie démocratique en santé. Présentement, ils
sont devenus une drogue empoisonnée qui nous détourne de notre réalité
et nous enferme dans l’insignifiance et l’inaction. Quelqu’un
pourrait-il dire aux responsables que nous en avons ras le bol de ces
émissions de vedettes médiocres et mercantiles ?
Les empreintes digitales des Rothschild et de la Couronne (City de Londres) sont partout sur ces Panama Papers
2
Auteur : Dean Henderson | Editeur : Walt | Samedi, 09 Avr. 2016 - 11h32
La publication cette semaine de bribes des Panama Papers par l’
International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) a déclenché
une tempête géopolitique. La fuite unique de 2,6 teraoctets de
documents de la firme légale panaméenne Mossack Fonseca contient plus de
11 millions d’archives impliquant l’évasion fiscale et le blanchiment
d’argent de la drogue de ses clients.
Alors que les médias de la pressetituée ont utilisé des informations
pour attaquer des ennemis politiques du cartel banquier international
emmené par la famille Rothschild, comme le président russe Poutine, le
leader assassiné Mouammar Kadhafi (aucun des deux n’étant directement
cités dans les documents), le président chinois Xi Ping et le premier
ministre islandais qui a mis ses banksters au trou, Sigmundur Davio
Gunnlaugsson, la clientèle bien plus intéressante et croustillante a
quant à elle bien entendu, volé sous le radar des merdias pressetitués.
Cela inclut le président du Pakistan Mawaz Sharif, le prince saoudien
Salman, le président Khalifa bin Zayed al Nahyan des Emirats Arabes
Unis, le président ukrainien Petro Porochenko, l’ex-émir du Qatar Hamad
bin Khalifa al thani et les anciens ou actuels premiers ministres
d’Irak, de Moldavie, de Georgie, d’Ukraine, de Jordanie, du Qatar, tous
sans exception des marionnettes des banksters de la City de Londres
menés par Rothschild.
Feu le père de David Cameraon fut aussi cité.
Le Panama a été historiquement bien utilisé par la haute finance
internationale et leurs gendarmes des services de renseignement
occidentaux, comme un centre nerveux où le fric illicite des trafics
d’armes, de drogues, de pétrole et de traite humaine est lavé plus blanc
et en sort en beaux billets verts tout propre. Le Mossad israélien (qui
rime avec Mossack) a une très grande présence dans ce marigot tandis
que le dollar US est de manière très convéniente, la monnaie officielle
du Panama.
Mossack Fonseca fut fondée en 1986 par le diplômé de la London School
of Economics, Ramon Fonseca et Jürgen Mossack, né en Allemagne, qui
passa du temps à travailler dans les cercles banquiers londoniens.
Le père de Mossack était un membre de la Waffen SS hitlérienne qui
s’est enfui au Panama, d’où il proposa plus tard d’espionner Cuba pour
la CIA. Jusqu’à récemment Fonseca a été le premier conseiller du
président panaméen Juan Carlos Varela.
Mossack a servi avec Conarex, la branche panaméenne du Royal
Institute of International Affairs (RIIA) de la couronne de 2009 à 2014.
La branche américaine du RIIA est le… Council on Foreign Relations ou
CFR…
Tous deux sont membres de l’élite blanche panaméenne qui a
historiquement servi les intérêts de de la Couronne
Britannique/Rothschild (City de Londres).
La présence notoire de monarques du Golfe et des fascistes ukrainiens
dans les Panama Papers n’est détournée que par des noms encore plus
intéressants des 10 top banques intermédiaires avec lesquelles Mossack
Fonseca a travaillé pour mettre en place tous ces comptes offshore de
l’ombre.
Les 10 banques qui ont facilité ce réseau criminel sont comme suit:
1) Experta Corporate & Trust Services, Une
entité financière basée au Luxembourg qui a émergé en 2002 de la Banque
Internationale du Luxembourg SA. Le Luxembourg est connu pour être un
endroit où même les banquiers suisses planquent leur pognon tant ses
lois sur la transparence financière sont parmi les plus opaques au
monde.
2) La Banque J. Safra Sarasin Luxembourg S.A. La
famille Safra fait partie d’une longue lignée de Libanais sionistes
proche d’Henry Kissinger. Ils sont les propriétaires de la laverie de
fric sale appelée American Express.
3) Credit Suisse channel Islands Ltd, qui a financé
le pillage de la Russie en 1998 (NdT: les années Eltsine et des
oligarques russes avant que Poutine ne fasse le grand ménage…) et que
certains ont listé comme étant une des sources principales du
financement de L’EIIL/Daesh
4) Hong Kong Shanghaï Bank Corporation, banque privée HSBC (Monaco) SA
HSBC (NdT: banque britannique qui sa fortune avec les deux guerres de l’opium en Chine…), la banque la plus sale du monde:
HSBC: The World’s Dirtiest Bank
5) HSBC Private Bank (Suisse) S.A.
6) UBS AG (Union des Banques Suisses), la banque qui
acheta la tristement célèbre firme américaine Enron pour 0$ aux
enchères après son naufrage, ses dossiers criminels ont été détruits
lorsque le building no7 du WTC (le 3ème building effondré le 11
septembre 2001) fut démoli de manière contrôlé le 11 septembre 2001.
7) Coutts & Co. Trustees (Jersey) Ltd., qui est l’entité financière officielle gérant l’immense fortune de la Maison Winsor (reine Elisabeth II d’Angleterre)
8) La SOCIÉTÉ GÉNÉRALEBank & Trust Luxembourg, une branche contrôlée par les Rothschild du géant banquier français, une des plus grosses banques au monde.
9) La Landsbanki Luxembourg S.A., liquidée en 1993,
laissant ses dépositaires sans méfiance dans la mouise et impliquant les
connexions de la mafia luxembourgeoise des régulateurs financiers.
D’abord, je n’y prête qu’une oreille distraite. Lorsque j’entends
que l’affaire commence par un « lanceur anonyme d’alertes », ma première
réflexion est : « Que c’est bizarre. Généralement, les lanceurs
d’alertes ne cachent jamais leurs noms. » Puis, cris et chuchotements,
indignations globalisées, les cris d’orfraies sont de sortie ! C’est à
laSüddeutsche Zeitung que « l’anonyme » s’est adressé. Je souligne que
ce quotidien fait partie d’un mastodonte médiatique allemand,
Süddeutscher Verlag, dont les tentacules s’étendent à la Suisse, en
passant par l’Autriche, pour se déployer dans toute l’Europe centrale et
de l’Est… Il n’y a pas de hasard.
Les documents dévoilés sont en provenance d’une firme panaméenne,
Mossack Fonseca, et dénoncent un grand nombre de personnalités célèbres
comme fraudeurs fiscaux. On nous raconte que des centaines de
journalistes de tous les pays auraient collaboré à l’étude de ces
documents, tout cela sous l’égide d’une association américaine « bien
propre sur elle », la ICIJ – The International Consortium of
Investigative Journalists. Et pour nous faire gober l’importance de
l’histoire, on nous chante qu’il faudrait trente ans pour « éplucher »
tous ces documents…
Ce qui m’a fait dresser l’oreille sont les « unes » de ces journaux.
Vous l’aurez remarqué comme moi, le portrait du président Poutine est
partout. Une aubaine pour tous les poutinophobes mondialisés ! Il est
dans le coup ! On vous l’avait bien dit que ce mec est infréquentable !
Pensez : grâce à lui, l’armée de Bachar a pu reprendre Palmyre. La
goutte qui fait déborder le vase de Washington ! Le doute commence à
m’envahir. Animée par ma bienveillance connue pour le président des
Russes, je me pose la question : mais qui est donc derrière toute cette
affaire ?
Pour moi, cela ressemble à une « false flag attack », comme disent
les Américains pour désigner une attaque sous fausse bannière. Des coups
montés par des gouvernements pour couvrir des actions peu avouables,
mais pour lesquelles une « couverture » est indispensable pour persuader
l’opinion publique. Souvenez-vous de la fiole de Colin Powell à l’ONU,
destinée à convaincre la communauté internationale à accepter l’entrée
en guerre en Irak.
Les « Panama Papers » ont pour moi la même odeur nauséabonde ; sinon,
pourquoi cette abondance de « unes » avec le portrait de Poutine ? Par
la même occasion, d’autres personnalités seront jetées en pâture, pour
dissimuler la vraie cible…
Trois Russes sont nommés comme étant proches du président Poutine :
les frères Arkady et Boris Rotenberg, des amis d’enfance, et Serguey
Rodulgin, désigné comme proche. Vladimir Poutine a bon goût. Serguey
Rodulgin est violoncelliste. Les poutinophobes font vite le
rapprochement. Certains imprudents haineux déclarent que Poutine est
corrompu, d’autres procèdent par insinuations. Pourquoi ne pas impliquer
Hollande, aussi ? Après tout, son ministre « chouchou » d’autrefois,
Cahuzac, est aussi désigné ! Hollande a bien côtoyé Platini, non ? Ne
serait-ce que dans un stade ! L’on dira qu’il a moins de goût que son
homologue russe… Mais non, c’est Poutine qu’il faut abattre
médiatiquement pour influer sur les prochaines élections en Russie.
Alors, qui finance tout ce bazar ? Grand prince, l’association
déclare que son travail est gratuit… Je scrute le site de l’association
qui regroupe tout ce monde de « journalistes d’investigation » et je ne
tarde pas à trouver sous la rubrique « Our Supporters » l’un de leurs
bienfaiteurs et non des moindres… Il s’agit du OCCRP, soit « The
Organized Crime and Corruption Reporting Project », qui se veut un
réseau de journalistes d’investigation à travers l’Europe de l’Est et
l’Asie centrale. D’où le rapprochement avec la Süddeutsche Zeitung. Et
c’est l’OCCRP qui finance le ICIJ, qui fédère tous ces journalistes à
travers le monde.
Et qui finance cette « false flag attack » appelée « Panama
Papers » ? La Open Society Foundation du bienfaiteur de l’humanité,
grand promoteur du NOM (Nouvel ordre mondial), monsieur George Soros.
Soros hait Poutine qui annonce un monde multipolaire, tout autant
qu’il hait Trump, le nationaliste populiste. Tous deux sont les
empêcheurs de tourner en rond dans la réalisation des ambitions Soros à
mettre en place son NOM.
Cerise sur le gâteau qu’avait déjà divulguée Bloomberg en janvier
2016, le pays offshore financier le plus important au monde est les
États-Unis d’Amérique…
En septembre 2015, le directeur général de la « law firm » Rothschild
& Co., Andrew Penney, raconte pour Bloomberg comment les riches
peuvent éviter de payer des impôts. Son message est clair : « Vous
pouvez aider vos clients à transférer leur fortune aux États-Unis en
toute sécurité, “tax free” et à l’abri de leurs gouvernements. Certains
nous appellent déjà la “nouvelle Suisse”. »
La boucle de la corruption globalisée est bouclée. Qu’est-ce que le
Panama face à l’empire « intouchable » ? D’où l’absence de noms
américains dans l’affaire du « Panama Papers ». Mais qu’attendent les
journalistes du Monde pour nous expliquer tout cela ?
Une tribu amazonienne crée une encyclopédie de médecine traditionnelle
Auteur : Pauline Petit | Editeur : Walt | Mardi, 05 Avr. 2016 - 11h19
Une tribu amazonienne, les
Matsés, créent une encyclopédie de médecine traditionnelle de 500 pages,
basée sur les connaissances des chamans. L’objectif est de préserver
les savoirs ancestraux des communautés amazoniennes.
La forêt amazonienne est une grande source de richesses et de convoitises. Outre le bois, elle recèle également des minérais précieux qui justifient son exploitation. Toutefois, la principale richesse de l’Amazonie reste sa biodiversité unique.
Cette forêt abrite par exemple 10 % des espèces animales totales de la planète. Sa richesse est aussi végétale puisqu’elle recèlerait 390 milliards de végétaux. Parmi ces arbres et ces plantes, de nombreux possèdent des vertus médicinales. Or, bien que l’on continue à découvrir chaque jour de nouvelles vertus aux plantes, la forêt ne cesse de perdre du terrain.
Au-delà de la biodiversité, ce sont donc aussi de précieuses ressources médicinales qui disparaissent avec la déforestation.
Cependant, les sorciers et les chamans des tribus amérindiennes sont les détenteurs de précieux savoirs.
Grâce à leurs connaissances héritées depuis des millénaires, ils
peuvent identifier bien des plantes, savent lesquelles choisir pour
soigner les maladies et comment les utiliser.
Une encyclopédie de médecine traditionnelle de 500 pages
La tribu Matsé vit dans la forêt amazonienne, entre le Pérou et le
Brésil. Elle a récemment perdu l’un de ses plus anciens représentants,
avant qu’il n’ait pu transmettre son savoir. Suite à ce drame, les
Matsés ont décidé de réagir et de créer la première encyclopédie de médecine traditionnelle amérindienne jamais écrite.
Cinq chamans ont participé à l’élaboration de ce recueil de 500
pages, classé par noms de maladies, listant les plantes à utiliser et
les façons de s’en servir. Ils ont été aidés dans cette tâche par
l’association Acaté, qui lutte pour la sauvegarde des peuples indigènes. Son président, Christopher Herndon, a proclamé sur le site de Mongabay :
« L’encyclopédie est écrite du point de vue des chamans et par
eux-mêmes. Ils décrivent comment les animaux sont connectés à l’histoire
naturelle des plantes et des maladies. C’est une vraie encyclopédie
chamanique, complètement éditée par les chamans. C’est une première en
son genre ».
Une encyclopédie uniquement en langue Matsé
L’encyclopédie est publiée uniquement dans la langue du peuple matsé,
afin d’éviter tout pillage ou biopiraterie par des industries
pharmaceutiques. Les savoirs restent donc uniquement dans la communauté
Matsé. Pour eux, il s’agit d’une question de survie : la communauté est en train de disparaître, rongée par des maux occidentaux comme le diabète ou l’alcoolisme.
Les médicaments occidentaux sont trop chers et difficiles à se procurer pour ces populations. C’est pourquoi il est nécessaire pour eux de s’orienter vers les savoirs ancestraux afin de se soigner.
La transmission des savoirs ancestraux
La rédaction de cette encyclopédie a permis aux jeunes générations de mesurer l’importance de la culture de leurs ancêtres.
Désormais, des ateliers sont mis en place pour que les plus jeunes
apprennent les connaissances en médecine traditionnelle auprès des plus
âgés.
Les apprentis suivent les chamans en forêt pour reconnaître les
plantes nécessaires aux remèdes, et ses cultures de plantes médicinales
naissent autour des communautés dans des programmes d’agro-foresterie.
« L’emplacement de la forêt est également idéal pour les Matsés car
elle ne se trouve qu’à 10-15 minutes de leur village. Si un enfant est
malade, c’est tellement plus pratique que de faire quatre heures de
trajet pour trouver un remède », précise Christopher Herndon d’Acaté.
Les richesses naturelles de l’Amazonie
La création de cette encyclopédie est donc un bon moyen de sauvegarder les savoirs traditionnels, tout en les maintenant au sein des communautés.
Il s’agit également d’un moyen de sensibilisation aux richesses de la
forêt amazonienne et aux bienfaits de ses plantes sur la santé. En
effet, si l’on connaît le guarana, la noix du Brésil ou l’urucum,
combien de plantes miracles restent encore inconnues et à protéger ?