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Vous savez notre corps est intelligent avec ces 200
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pas moins de 100% de résultat positif.
Le prix Nobel de médecine Luc Montagnier a joint sa voix mardi à
celle du controversé professeur Henri Joyeux pour dénoncer la
« dictature vaccinale » que représente selon eux l’extension du nombre
de vaccins obligatoires pour les enfants, lors d’une conférence à Paris.
« Nous ne sommes pas ici pour créer des polémiques mais pour lancer
une alerte: nous risquons, avec une bonne volonté au départ,
d’empoisonner petit à petit toute la population », a dit M. Montagnier,
prix Nobel 2008 pour la découverte du virus du sida.
Le professeur Montagnier a estimé que certains vaccins pourraient
être liés à des « risques de mort subite du nourrisson » en raison de la
présence d’un adjuvant, l’aluminium, ce qui n’est corroboré par aucune
étude.
Cette conférence était organisée dans un théâtre, devant des journalistes et un public acquis au discours anti-vaccin.
"Nous ne sommes pas contre les vaccins mais pour qu'ils soient
utilisés à bon escient et qu'il n'y ait pas d'abus", a affirmé le
professeur Joyeux.
Ce cancérologue a été radié de l'Ordre des médecins en première
instance en 2016 après une pétition sur les dangers de certaines
vaccinations mais fait valoir que cette radiation est suspendue par des
procédures d'appel.
L'Assemblée nationale a voté le 27 octobre l'extension de 3 à 11 du
nombre de vaccins obligatoires pour les enfants qui naîtront à partir du
1er janvier 2018.
L'argument premier de la ministre de la Santé Agnès Buzyn est la
baisse du taux de couverture vaccinale et la réapparition de certaines
maladies, dans un contexte de défiance grandissante envers la
vaccination.
"Le meilleur de tous les vaccins, c'est le lait maternel", a lancé le professeur Joyeux.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande l'allaitement au
sein de façon exclusive jusqu'à l'âge de six mois, puis complété par
une autre alimentation jusqu'à au moins deux ans.
Faute d'allaitement maternel, le professeur Joyeux préconise que
chaque médecin juge quel vaccin administrer aux enfants en fonction des
cas, sans caractère obligatoire.
"Vous devez dire au médecin: +mon enfant a telle allergie+, et le médecin doit prendre ses responsabilités", a-t-il poursuivi.
"Des allergies, chez les enfants, il y en a beaucoup. Je ne dis pas
(aux parents) qu'il faut dire que les enfants ont des allergies s'ils
n'en ont pas, mais face aux allergies, les médecins ont la trouille" de
vacciner, a-t-il dit.
"Rentrons en résistance, pas une résistance violente mais
intelligente et scientifique", a-t-il ajouté, en dénonçant pêle-mêle
"une dictature vaccinale", "une manipulation de la population" et "des
experts dans les ministères qui sont extrêmement proches des labos".
Je vous le dis, cette formule magistrale
appelée les '' 9 Samouraï''élimine
toutes les cellules mortes afin de laisser la place à des nouvelles et en
double en plus! Les 9 Samouraï représente 9 champignons médicinaux. Formule
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empereurs et aux grands seigneurs les champignons sont à la base des plus grand
remède connu.
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Les révélations se poursuivent dans l'affaire Weinstein, l'un des
plus gros scandales sexuels de ces dernières années. Ce mardi, le "New
Yorker", l'un des journaux à l'origine de l'affaire, raconte comment le
producteur s'était attaché "une armée d'espions" pour faire taire ses
présumées victimes.
"Une armée d'espions". C'est avec ces termes que l'hebdomadaire
américain New Yorker révèle ce mardi la façon dont Harvey Weinstein
tentait d'étouffer les différentes affaires d'abus sexuels présumés le
concernant. Selon le magazine, il a en effet employé des moyens
colossaux pour tenter d'enrayer les révélations.
Dans cette optique, il utilisait, par l'intermédiaire de ses avocats,
les services d'ex-agents secrets israéliens du Mossad enquêtant sous de
fausses identités, affirme le New Yorker. Selon l'article, le producteur en disgrâce a déployé cette "armée d'espions" depuis au moins l'automne 2016.
Des enquêtes sur Rose McGowan et des journalistes
Le New Yorker cite
des dizaines de documents et sept personnes directement impliquées dans
les efforts du producteur déchu pour empêcher en vain la publication
d'accusations à son encontre. D'après l'hebdomadaire, une ex-agent
israélienne, employée de la société Black Cube,
dont le contrat prévoyait au moins 200.000 dollars d'honoraires, a
notamment contacté l'actrice Rose McGowan, l'une des principales
accusatrices, en prétendant être une militante pour les droits des
femmes. Elle a enregistré en secret des heures de conversations avec
McGowan, qui s'apprête à publier ses mémoires, "The Brave", un livre qui
inquiéterait Weinstein.
L'agent de Black Cube qui avait établi des contacts avec Rose McGowan
a par ailleurs, sous une différente identité, contacté des journalistes
enquêtant sur les agressions sexuelles présumées du producteur,
notamment un reporter du magazine New York, Ben Wallace, pour savoir de
quelles informations ils disposaient. Weinstein et son équipe ont aussi
enquêté sur les reporters eux-mêmes, y compris leur vie personnelle et
sexuelle et leurs précédentes enquêtes et potentiels litiges, pour
tenter de les contredire, les discréditer ou les intimider. Son équipe a
notamment rassemblé des éléments sur l'ex-femme de Ben Wallace.
Toujours selon le magazine, le producteur en disgrâce suivait
personnellement les avancées de ces enquêtes. Certaines étaient
orchestrées par ses avocats, dont David Boies, célèbre notamment pour
avoir défendu Al Gore lors du litige sur le scrutin présidentiel de 2000
et pour avoir plaidé en faveur du mariage gay devant la Cour suprême.
"C'est une fiction de suggérer que des personnes aient pu être visées
(ou aient fait l'objet d'efforts d'intimidation)" Sallie Hofmeister,
porte-parole de Weinstein.
Autre révélation concernant les méthodes de Weinstein, on apprend
qu'il a obtenu des informations de Dylan Howard, un homme de l'ombre
mais au pouvoir immense : il est directeur des contenus d'American Media
Inc. qui publie, chaque semaine, le magazine National Enquirer. L'un
des journalistes de National Enquirer a notamment appelé l'ex-femme de
Roberto Rodriguez, un réalisateur ayant eu une relation amoureuse avec
Rose McGowan, pour lui faire dire des commentaires négatifs sur la
comédienne. La porte-parole de Weinstein, Sallie Hofmeister, et David
Boies n'ont pas répondu aux demandes de commentaires de l'AFP. Mais
Sallie Hofmeister a déclaré au New Yorker : "C'est une fiction de
suggérer que des personnes aient pu être visées (ou aient fait l'objet
d'efforts d'intimidation)", a-t-elle lancé, évoquant une
"conspiration".
Ronan Farrow, l'auteur de l'article du New Yorker - et qui également
le fils de Mia Farrow et Woody Allen - précise que Weinstein utilisait
des détectives pour enquêter sur les journalistes qui écrivaient des
articles négatifs le concernant depuis des années. Il indique également
que des ex-employés de Weinstein ont été recrutés sous le faux prétexte
de faire des recherches pour un livre sur "les belles années de
Miramax", la maison de production co-fondée par Harvey Weinstein et son
frère Bob. Au lieu de cela, ils ont été utilisés pour rassembler des
listes d'anciens employés et d'actrices, les contacter... et les
intimider.
Même John le Carré n’aurait pu imaginer une telle histoire.
En mettant à nu les arcanes de la lune de miel entre Sarkozy et Kadhafi,
qui a abouti à l’intervention militaire française en Libye, Fabrice
Arfi et Karl Laske illustrent un système corruptif symptomatique de
l’histoire postcoloniale française.
Cela aurait pu être une affaire comme une autre, telle que la France
en connait régulièrement, écume de petits arrangements et de corruption
politique. Seulement voilà, en plus des habituelles rétrocommissions
troubles dans les contrats d’armements, en plus de la valse des valises
de billets, en plus des amitiés louches des hommes politiques français
s’encanaillant auprès d’intermédiaires véreux et hauts en couleur, il y a
eu la guerre. Une guerre qui a plongé la Libye dans des micro-guerres
civiles et dans un chaos généralisé, et dont les secousses
déstabilisatrices n’en finissent pas de s’enfoncer plus loin en Afrique.
Dans leur livre solidement documenté, Avec les compliments du guide,
Sarkozy-Kadhafi, l’histoire secrète, les deux journalistes de Médiapart
étayent une démonstration impeccable. Et implacable pour une certaine
idée de la France, pays qui se fait le chantre des droits de l’homme.
Car on y croise de l’argent sale, des morts suspectes, des exfiltrations
opportunes, des écoutes secrètes. Et la guerre, avec son cortège de
propagande, d’idiots utiles et de mensonges et déraison d’État.
MEE : Ce livre est le résultat de six ans d’enquête.
Avez-vous rencontré des difficultés, est-ce le temps qu’il fallait pour
dénouer les fils ou est-ce tout simplement parce que l’affaire s’est
étendue sur ce laps de temps ?
Fabrice Arfi : Les premiers éléments collectés l’ont
été au printemps 2011. Il s’agissait des « documents Takieddine ». Nous
avions en notre possession le disque dur de [l’homme d’affaires
franco-libanais] Ziad Takkiedine, dans lequel apparaissaient des
dizaines de milliers de documents : des photos où l’on voyait
Jean-François Copé [en 2003, alors qu’il était secrétaire d’État chargé
des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement] dans la
piscine de Ziad Takieddine ou Brice Hortefeux [ministre de l’Intérieur,
du Travail puis de l’Immigration sous la présidence Sarkozy] sur le
yacht du même Ziad Takieddine, mais également des éléments portant sur
l’affaire Karachi, des notes manuscrites de l’intermédiaire, des
éléments financiers et bancaires, des contrats offshore, des rapports
des services de renseignement, des notes blanches envoyées à Claude
Guéant [secrétaire général de la présidence de la République puis
ministre de l’Intérieur et de l’Immigration sous la présidence Sarkozy]
ou à Nicolas Sarkozy [alors président de la République], qui montraient
un début d’histoire franco-libyenne qui ne correspondaient pas à la
version officielle.
C’est ce fil qu’on a commencé à tirer pour aboutir à ce livre. Un
livre documenté de toute part et de manière différente pour une histoire
qui nous paraît invraisemblable, mais qui, pourtant, est vraie.
MEE : Vous qualifiez la remise de ce disque
dur de « divine surprise ». Vous êtes-vous posé la question du risque
d’une manipulation ou de règlements de compte à travers cette remise de
documents ?
FA : C’est le propre du journalisme. Les sources
parlent souvent à un journaliste parce qu’elles ont intérêt à le faire.
D’autres nous ont aussi parlé en raison d’une certaine idée du bien
commun, pour nous aider dans une affaire que nous considérons comme la
plus grave de la Ve République et même des Républiques qui ont précédé.
Mon propos de journaliste est certes de comprendre les intérêts des
sources, mais ce qui m’importe est de déterminer si les documents sont
authentiques. Puis voir si ce qu’ils racontent est d’intérêt public ou
non. Dans les deux cas, les documents cités sont parfaitement
authentiques et sont d’intérêt public.
"Kadhafi a été celui qui ne voulait pas, au sommet de l’État libyen,
sortir les documents. Il ne croyait pas que Nicolas Sarkozy irait
jusqu’au bout de ses menaces de guerre totale"
Ces documents nous permettent aujourd’hui de documenter de la manière
la plus précise possible une affaire de corruption de dimension
internationale avec des jets de corruption pluriels qui partent de
plusieurs dignitaires libyens et qui arrivent dans plusieurs poches de
personnages publics et intermédiaires en France. Des questions se posent
sur des enrichissements personnels, sur un financement politique
occulte, sur des gens qui meurent de morts « accidentelles », sur des
pressions sur les services secrets, sur une justice empêchée. Avec en
toile de fond, l’histoire d’une guerre, celle contre la Libye en 2011,
sur laquelle se posent là aussi de nombreuses questions.
MEE : Comment écrire un livre à charge sur des personnes théoriquement encore présumées innocentes ?
FA : Nous assumons le fait que ce livre soit à
charge. La présomption d’innocence est un concept juridique et nous
précisons dès le début du livre que si certains protagonistes sont mis
en examen, d’autres n’ont même pas été interrogés, comme Nicolas
Sarkozy. Tous sont pour le moment présumés innocents, évidemment. Mais
en tant que journaliste, mon métier est de recouper des faits. Nous
avons voulu rester au ras du réel. Les faits sont en soit accablants et
scandaleux.
« Sarkozy a mis en place une stratégie consistant à empêcher les
témoins de témoigner, il a fait pression sur les services secrets
français, a comploté contre les juges et a censuré la presse ou du moins
a tenté de la manœuvrer » (Reuters)
MEE : Avez-vous des certitudes quant aux montants exacts des financements qui ont circulé de la Libye vers la France ?
FA : Il y a d’abord un document,
une promesse de financement signée par Moussa Koussa, ancien chef des
services de renseignement extérieur de la Libye, qui indique la somme de
50 millions d’euros. Ce document a été authentifié par la justice. Nous
n’avons pas documenté le versement des 50 millions d’euros. En
revanche, nous avons documenté plusieurs versements. Plusieurs flux
d’argent ont été également documentés par la justice : par paquets de
500 000 euros, des virements qui font des sauts de puce entre l’Arabie
saoudite, la Malaisie, et qui sont ensuite compensés par la Libye.
Sommes qu’on retrouve dans les poches, par exemple, de Claude Guéant en
mars 2008 pour acheter un appartement à Paris ou dans les poches de
Dominique de Villepin en 2009 via exactement le même circuit qui mêle [l’homme d’affaires] Alexandre Djouhri et Béchir Saleh, l’ancien directeur de cabinet de Kadhafi.
Nous révélons également, bordereau bancaire à l’appui, un nouveau
virement – qui intrigue beaucoup les enquêteurs – de 2 millions d’euros,
en novembre 2006. Nous avons ensuite la démonstration de remises de
valises de 5 millions d’euros en décembre 2006 et janvier 2007.
Consignés également en 2007 par l’ancien Premier ministre et ministre du Pétrole libyen,
Choukri Ghanem, dans un petit carnet manuscrit en notre possession et
qui a été authentifié par la police hollandaise, la justice norvégienne
et la justice française, des versements pour le clan Sarkozy à hauteur
de 6,5 millions d’euros. Il y a aussi l’argent non déclaré, donc
illégal, d’un montant de 350 000 euros et 40 000 dollars, retrouvé dans
les valises de l’ex-ambassadeur de la France à Tunis Boris Boillon, arrêté à la gare du Nord, à Paris. Ce fameux Boris Boillon qui appelait Kadhafi « papa » et que Kadhafi appelait « mon fils ».
Nous savons aussi que hormis les enrichissements personnels, beaucoup
d’espèces ont circulé illégalement pendant la campagne présidentielle
de 2007. Une anecdote résume tout cela : Claude Guéant, qui était le
directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, le temps de cette
campagne, avait loué une chambre forte dans une banque à Paris.
Il voulait une grande chambre forte et celle qui lui fut attribuée
était tellement grande qu’un homme pouvait y entrer debout. On sait
qu’il s’y est rendu sept fois pendant la campagne présidentielle. On ne
sait pas ce qu’il y a pris, mais quand il a été interrogé, il a dit
avoir loué cette chambre forte pour y placer des discours de Nicolas
Sarkozy, discours pourtant disponibles sur l’intranet de la campagne. Ce
même Guéant qui en dix ans n’a retiré que 800 euros sur son compte en
banque et qui payait tout en cash.
L'ancien dirigeant libyen Mouammar Kadhafi (AFP)
MEE : Vous écrivez que « cette histoire est une illustration de l’histoire postcoloniale de la France ». Que voulez-vous dire ?
FA : La France, pourtant une démocratie, s’est
vendue à une dictature entre 2005 et 2007 pour des intérêts qui ont un
rapport avec l’argent sale et la raison d’État. Pour des intérêts
convergents aussi. La France de Sarkozy avait besoin de la Libye. La
Libye de Kadhafi avait besoin symboliquement de la France. La Libye
était un État paria, un État terroriste et son souhait, pour lequel
Kadhafi pouvait payer très cher, était de revenir dans le concert des
nations.
La visite de Kadhafi en France en
décembre 2007, six jours de visite officielle, qu’aucune démocratie ne
lui avait offerte, s’est faite dans le pays de la Déclaration des droits
de l’homme. Quelle victoire symbolique alors pour Kadhafi. Mais il y a
eu d’autres contreparties : la vente de matériel d’armements, de
matériel d’espionnage. On raconte en détail comment la société Amesys a vendu le logiciel d’espionnage EAGLE qui a pu servir d’ailleurs contre les premiers mouvements d’insurrection en Libye.
« Quelles sont désormais les conséquences de cette guerre ? La Libye est ravagée, balkanisée » (Reuters)
Ce sont aussi des intérêts d’État à l’échelle de la Libye, comme par
exemple le sort judiciaire d’Abdallah Senoussi, beau-frère de Kadhafi et
chef des services de renseignement militaires. Il a été aussi celui qui
a donné les 5 millions à Ziad Takieddine, qui les remettra à Guéant et
Sarkozy.
Pourtant, tout a été fait – et nous le montrons – pour faire tomber
le mandat d’arrêt lancé par notre justice contre cet homme, Abdallah
Senoussi, soupçonné d’être le commanditaire de l’attentat contre l’avion DC 10 qui
a tué 170 personnes dont 54 français [en 1989]. Ce même Senoussi avait
pris pour avocat le propre avocat personnel de Nicolas Sarkozy, Thierry
Herzog, lequel avait fait travailler un autre avocat. Ce dernier nous a
confirmé avoir été sollicité pour trouver une faille dans la procédure
et faire sauter le mandat d’arrêt. Des réunions sur ce sujet ont eu lieu
à l’Élysée jusqu’en 2009.
On parle donc d’histoire postcoloniale car à la suite de cette lune
de miel diabolique où la France a fait semblant de ne plus voir qu’elle
avait en face d’elle un dictateur, elle a ensuite déclenché une guerre
qui était une guerre de reconquête.
Cette guerre a illustré le fait qu’on pouvait, par la force
militaire, reprendre possession d’un territoire et s’en faire l’arbitre
géopolitique au gré de ses propres humeurs internes.
Aujourd’hui, sur cette guerre, factuellement, de très lourdes
questions se posent. Pourquoi, comment a-t-elle été déclenchée et
qu’est-ce que les Français y ont fait précisément ?
MEE : Nicolas Sarkozy avait-il intérêt à déclencher cette guerre face aux menaces allant crescendo de Kadhafi et de son fils Saïf al-Islam de révéler les transferts d’argent ?
FA : Kadhafi a été celui qui ne voulait pas, au
sommet de l’État libyen, sortir les documents. Il ne croyait pas que
Nicolas Sarkozy irait jusqu’au bout de ses menaces de guerre totale.
C’est ce que son tout premier cercle nous a raconté en six ans
d’enquête. Il y a là une dimension psychologique intéressante.
Mais effectivement, pourquoi cette guerre ? Il y a plusieurs raisons,
certaines que nous ignorons sans doute encore. Mais je vois trois
raisons particulières. Un an avant les élections présidentielles de
2012, faire la guerre est très bon pour les sondages car en France, on
est au garde-à-vous devant l’imminence d’un conflit. De fait, la cote de
Nicolas Sarkozy bondira dans les sondages. La question institutionnelle
se pose qu’un homme, le président de la République, peut décider seul,
sans contrôle, d’entraîner son pays dans la guerre. Cette guerre permet
aussi de redorer le blason de la France après sa position honteuse
vis-à-vis des premiers Printemps arabes, en Tunisie comme en Égypte.
"La France, sur ces questions éthiques, a du mal à se regarder en
face. Pourtant, c’est surement l’affaire la plus grave de la
VeRépublique car derrière, directement ou indirectement, se profile la
guerre. Argent et sang"
Enfin, on sait que quand les insurgés prennent possession des
ministères régaliens, ils prennent aussi possession des archives. Or si
c’est vous qui faites la guerre, c’est un peu plus simple d’éviter que
des documents compromettants ne se dispersent. Si c’est vous qui armez
les insurgés et bombardez les ministères, le risques est maîtrisé.
Plus largement, il y a eu une coalition d’intérêts, Kadhafi
dérangeait une partie du monde occidental. Kadhafi voulait la fin du
franc CFA, ses relations devenaient difficiles avec Total et d’autres
multinationales du pétrole, sa coopération avec certains services de
renseignement pouvait poser question.
Des Libyens font le signe de la victoire et agitent un drapeau libyen
tandis qu’un chasseur survole le terminal pétrolier de Zueitina, le 14
septembre 2016 (AFP)
Il y a plusieurs raisons possibles à l’intérêt qu’ont eu certains à
déclencher cette guerre. Je ne suis pas pour les explications
simplistes. Mais ce qui m’indigne est qu’on ait fait semblant de
découvrir en mars 2011 que Kadhafi était un dictateur. Pourtant,
quelques mois plus tôt, nous l’armions, nous le recevions.
"Si c’est vous qui faites la guerre, c’est un peu plus simple d’éviter que des documents compromettants ne se dispersent"
Certains faits ne collent pas avec le récit officiel du déclenchement
de cette guerre. Bien sûr qu’il y a eu une révolte du peuple libyen,
des insurgés, des répressions sanglantes. Mais dire, comme cela a été
dit, qu’il y avait un génocide en cours, des massacres massifs de
populations civiles, des crimes contre l’humanité, cela n’est pas vrai.
La presse mondiale a ainsi repris l’information selon laquelle
l’aviation libyenne aurait bombardé, le 21 février 2011, les populations civiles. Mais cette scène n’a pourtant pas existé. Une forme de storytelling a été créée autour de cette guerre qui tranche avec les compromissions françaises antérieures.
Quelles sont désormais les conséquences de cette guerre ? La Libye
est ravagée, balkanisée, une autre guerre a été provoquée au Mali. Le
parlement britannique a établi un rapport très critique sur cette guerre, et parle de données « erronées » quant aux informations qui ont présidé à son déclenchement.
MEE : Vous dites que cette affaire est la
plus importante de la Ve République. Mais n’est-elle pas aussi la
continuation par les mêmes moyens de la chiraquie par la sarkozie ?
FA : Les deux hypothèses se tiennent. Ce livre ne
porte pas que sur Sarkozy, Guéant, etc. Il tente de montrer la
permanence d’un système corruptif au cœur de l’État. Deux hommes qui se
détestent sont au centre de ce système : Ziad Takieddine et Alexandre
Djouhri.
Les plus hauts personnages de l’État français ont mis la part la plus
ténébreuse de la République entre les mains de ces hommes. Puis quand
tout se passe mal, ce sont eux qu’on lâche, alors qu’ils étaient bien
utiles pour faire tout ce que l’État n’a pas le droit de faire :
porteurs de valises d’argent, placements dans des paradis fiscaux,
contrats d’armements avec des commissions occultes.
L’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, connu pour avoir
présenté Nicolas Sarkozy à Mouammar Kadhafi (capture d'écran)
Le complexe militaro-industriel existe aussi en France. Dans un
chapitre de notre livre, « De Karachi à Kadhafi », nous avons
effectivement tenté de montrer que ce sont bien les mêmes pratiques, la
même bande, les mêmes usages qui ont lieu, depuis au moins le début des
années Balladur [Premier ministre sous le second mandat de Mitterrand,
1993-1995] jusqu’à Sarkozy, de l’Arabie saoudite à la Libye.
Il y a effectivement une permanence du système. La France, sur ces
questions éthiques, a du mal à se regarder en face. Pourtant, c’est
surement l’affaire la plus grave de la Ve République car derrière,
directement ou indirectement, se profile la guerre. Argent et sang.
Des gens meurent aussi. L’ancien Premier ministre libyen Choukri
Ghanem, celui qui consignait en 2007 les versements pour l’équipe
Sarkozy, a été retrouvé noyé dans le Danube en avril 2012 ; Mohamed
Albichari, un anti-kadhafiste qui a mis les services français sur la
piste des enregistrements clandestins effectués par Kadhafi, est mort
soudainement d’une crise de diabète à Tunis, lui aussi au printemps 2012
pendant la campagne présidentielle française. Il y a quand même un gros
point d’interrogation derrière ces décès.
MEE : Mais pourquoi Sarkozy lâche-t-il Ziad Takieddine, autorisant son contrôle à l’aéroport du Bourget alors
que l’homme d’affaires revenait avec 1,5 million d’euros en cash. Au
risque que ce dernier parle. D’ailleurs, cet argent devait-il stopper la
machine guerrière impulsée par la France ?
FA : Le clan Sarkozy en avait peur. Ils ne savaient
plus quel jeu Ziad Takieddine jouait et ils le soupçonnaient, à raison,
d’être proche des kadhafistes. La guerre se préparait et ils ne savaient
plus s’il était loyal à Kadhafi ou à Sarkozy. Il revient alors à Paris,
en provenance de Tripoli, déclenchant la panique du clan Sarkozy qui
croit qu’il transporte des documents compromettants qui auraient pu
donner du poids aux menaces des Kadhafi père et fils contre Sarkozy. La
découverte de l’argent était fortuite. Cela se passe cinq jours avant
que la France ne demande à l’ONU le vote de la résolution sur la zone
d’exclusion aérienne. On ne sait pas à quoi aurait dû servir cette
somme ; était-ce une rémunération pour Ziad Takieddine ? Ou était-ce de
l’argent pour « calmer » les bruits de bottes en France ? On l’ignore.
« Un an avant les élections présidentielles de 2012, faire la guerre
est très bon pour les sondages car en France, on est au garde-à-vous
devant l’imminence d’un conflit. De fait, la cote de Nicolas Sarkozy
bondira dans les sondages » (AFP)
MEE : Autre affaire qui se greffe, celle de
l’argent qatari versé pour la libération des infirmières bulgares et du
médecin palestinien accusés d’avoir inoculé le SIDA à des enfants
libyens. Cet argent s’est volatilisé visiblement…
FA : Nous apportons des éléments nouveaux dans ce
livre. L’évaporation d’une partie de cet argent qatari est un mystère.
De fait, plus largement, il y a eu un jeu autour de la libération des
infirmières, nous racontons que c’est une duperie. Cela a été vendu
comme un sauvetage héroïque fait par Cécilia Sarkozy qui est allée
chercher des infirmières pourtant « déjà libérées » selon les propos
même d’un conseiller de Nicolas Sarkozy.
MEE : Vous évoquez l’idée de « Haute trahison ». Qui concernerait-elle ?
FA : Il y a des questions sur l’intensité de la lune
de miel entre Sarkozy et Kadhafi, qui échangeront des mots tels que
« Je prie avec vous Monsieur le Leader », « Nous ne prions pas de la
même façon mais nous avons le même dieu », puis des questions sur la
façon dont se termine cette guerre, par l’exécution de Kadhafi, mort sur
laquelle nous n’apportons pas de réponse mais quelques bouts de
réponse. Là, l’un a trahi l’autre, forcément.
"Des questions se posent sur la façon dont se termine cette guerre,
par l’exécution de Kadhafi […]. Là, l’un a trahi l’autre, forcément"
Dans ce concept de Haute trahison, se déploie l’idée que la France a
vendu son âme sur l’autel de l’argent sale et de la raison d’État. On
nous serine constamment avec les valeurs de la République, Sarkozy se
fait élire en s’opposant à la realpolitikcynique, et pourtant il a vendu
des armes à Kadhafi et a été à deux doigts de lui vendre du nucléaire.
Puis vient la guerre. Sarkozy avait alors déclaré qu’il n’y avait
qu’une option, celle de « la guerre totale ». Or, ce que la France fait
voter à l’ONU est une « no fly zone » le
17 mars 2011. Une résolution qu’elle ne respecte même pas dans les
heures qui suivent le vote onusien. Nous sommes intellectuellement, je
crois, dans le concept de Haute trahison.
Peinture murale à Benghazi représentant Kadhafi broyé par la révolution libyenne (Reuters)
MEE : Pourquoi certains médias ont-ils semblé prudents ou tétanisés par cette affaire ?
FA : Ce n’est là que mon avis mais je remarque que,
parfois, dans la profession de journaliste, les très grosses affaires
font basculer les journalistes non pas dans le factuel mais dans la
croyance. J’ai souvent entendu « je n’y crois pas ». Mais ce qui
importe, ce sont les faits. Nous racontons des faits, recoupés et
vérifiés.
Autre raison, Sarkozy a mis en place une stratégie consistant à
empêcher les témoins de témoigner, il a fait pression sur les services
secrets français, a comploté contre les juges et a censuré la presse ou
du moins a tenté de la manœuvrer en demandant à des plumes fidèles
d’écrire en un sens, ou de faire en sorte que des articles ne sortent
pas. Mais heureusement qu’il y a des juges et policiers indépendants.
Pourtant, sur cette affaire considérable, aucun juge n’est détaché à
temps plein, pas un seul procureur non plus, pas même un policier.
Fabrice Arfi, Karl Laske, Avec les compliments du guide, Sarkozy-Kadhafi, l’histoire secrète (Fayard, 2017)
Photo d'illustration: Nicolas Sarkozy et Mouammar Kadhafi à Paris en
décembre 2007, sous la tente bédouine que le dirigeant libyen avait fait
installer dans la résidence officielle de l’hôtel Marigny (AFP)
Kadhafi, mémoire d’outre-tombe, 2011 : « Bande d’idiots vous
détruisez le mur libyen qui empêche les migrants et aussi les
terroristes d’arriver en Europe ! ». « Vous soutenez les terroristes
d’Al Qaïda ! » (Vidéo)
…Le gouvernement britannique « n’a pas pu vérifier la menace réelle
que le régime Kadhafi faisait peser sur les civils et a échoué à
identifier les factions islamistes radicales au sein de la rébellion ».
Visiblement l’information n’est pas encore parvenue à David Pujadas dans
sa tour de contrôle de France Télévision qui en est resté encore aux
éléments de langage néocolonialiste et impérialiste…
… Selon Salon, peu de temps après le renversement de Kadhafi, des
djihadistes soutenus par la France, les Etats-Unis ont aidé la C.I.A. à
convoyer des armes à feu de Benghazi en Syrie. En 2012, les services de
renseignement de la Défense (DIA) ont déclassifié un rapport,
à la suite des pressions exercées par Judicial Watch dans le cadre
d’une procédure de Freedom Information Act. Le document datant d’août
2012 décrit comment les États-Unis ont fini par se retrouver du côté
d’Al-Quaïda en Syrie comme ils l’ont fait en Irak avec les prédécesseurs
de l’Etat islamique. « Al-Quaïda en Irak a soutenu l’opposition
syrienne depuis le début, » expliquait le rapport. En attendant, « les
pays occidentaux, les États du Golfe et la Turquie soutenaient » les
efforts rebelles contre le régime Assad dans une guerre par procuration,
combattant ainsi du même côté que les terroristes envahissant
maintenant l’Irak et la Syrie…
Des utilisateurs de Facebook indiquent que ce réseau social se
serait lancé dans de la publicité sur la base de l’écoute de leurs
conversations par téléphone, annonce le portail Mashable. Cela étant,
Facebook ne nie pas cette possibilité.
Des propriétaires de comptes Facebook ont
porté leur attention sur la publicité suspecte diffusée par ce réseau
social. Ils craignent que la compagnie formule des annonce sur la base
d'un espionnage de leurs conversations privées, informe le portail Mashable.
«Quelqu'un d'autre pense aussi que nos portables nous espionnent? Par
exemple, deux marques que j'avais nommées dans une conversation sont
apparues dans la publicité de ma page Facebook», écrit une utilisatrice
du réseau social sur son compte Twitter.?
Une vidéo où un homme raconte son expérience est discutée de manière active sur le portail Reddit.
Selon l'auteur de la vidéo, il n'avait jamais eu de chats, mais quand
il a commencé à parler de la pâtée pour chat en étant près de son
smartphone, Facebook lui a immédiatement proposé de la publicité y étant
relative.
Un autre utilisateur a raconté que si l'on plaçait un portable près
d'une radio en espagnol, de la publicité dans cette langue serait
apparue sur Facebook et Instagram.
Le réseau social rejette ces spéculations mais ne nie pas que ses
collaborateurs peuvent écouter les utilisateurs auxquels on a proposé
d'autoriser l'accès au microphone de l'application mobile à l'appareil
pour, par exemple, lancer une vidéo.
Les configurations de confidentialité d'un smartphone rendent
possible d'interdire l'accès au microphone. Toutefois, des utilisateurs
attachés aux théories de l'espionnage par les réseaux sociaux estiment
que cette mesure n'est pas pleinement efficace.
Pour eux, la solution la plus efficace est de détruire physiquement
le microphone d'un gadget. Ou de couvrir la camera et le microphone
comme Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook. Ce serait d'ailleurs l'aveu que Facebook a bien développé de telles technologies.
«Trois faits dans cette photo de Zuck: la caméra est scotchée, le
micro est scotché, le courriel est sur Thunderbird [le service courriel
open source de Mozilla, ndlr]», ont relevé des utilisateurs.
3 choses à prpos de cette photo:
- La caméra est recouverte d'un ruban adhésif
- La prise micro est recouverte d'un ruban adhésif
La consommation de sucre n’avait jamais atteint un niveau
aussi élevé. Plus que jamais notre alimentation s’est industrialisée et
notre consommation « d’aliments transformés et sucrés » a explosé : de
11.6 % en 1982 à 22.9 % en 2012. Elle a donc doublé en l’espace de 30
ans.
En effet, alors qu’en 1850 un Français consommait 1 kg de sucre par
an, aujourd’hui, il en consomme 35 kg. Véritable problème de santé
publique il provoque des maladies graves comme l’obésité, le diabète, la
stéatose hépatique, les cirrhoses, et ce sans compter l’accentuation du
risque d’accidents cardio-vasculaires.
Le sucre est pour beaucoup de spécialistes assimilé à de nombreuses
addictions comme la nicotine, l’alcool ou encore l’héroïne. Et pour
cause, la substance stimule dans le cerveau le système de récompense.
Certaines expériences montrent même que des rats sont devenus plus
rapidement accro au sucre qu’à la cocaïne ! « Le débat sur le sucre en
est au stade du débat sur le tabac dans les années 1960 ! On retrouve
chez les responsables de l’industrie sucrière les mêmes stratégies que
chez les cigarettiers d’autrefois », estime Stan Glantz, directeur du Centre pour le contrôle du tabac dans le documentaire édifiant d’Arte « sucre, le doux mensonge ».
Conservateur et exhausteur de gout le sucre est devenu l’ingrédient
fétiche des industriels sur le marché occidental leur permettant de
faire plus de profits ! Le documentaire démontre également que 74% des
plats cuisinés vendus en supermarchés contiennent des sucres ajoutés
(pain, viandes, sauce tomates, conserves…). Le sucre est devenu
identifiable sous différentes formes et différents noms : sucrose, sucre
de canne, sirop d’érable, sucre de betterave, sirop de maïs, miel,
agave…
Au total 56 appellations sont utilisées par l’industrie
agroalimentaire pour dissimuler la présence de ces sucres, qui sont
pourtant tous comparables en termes de calories.
Les Européens consomment ainsi l’équivalent de 17 cuillères à café de
sucre par jour, et les Américains 19.5. Une consommation « acceptable
et modérée » devrait représenter 6 à 9 cuillères de café par jour selon
l’American Heart Association.
Malgré les préventions et l’opposition de nombreuses
associations sur la présence du sucre contrôlé par l’industrie
alimentaire, ce sont pourtant 175 millions de tonnes de sucre qui sont
consommées dans le monde par an.
Jean Chrétien, DIT que tous les moyens sont bons pour éviter la séparation du Québec du Canada…
Par MICHEL CLOUTIER
Se disant très embêté, avec son hypocrisie politique habituelle de
voir ainsi Madrid s’opposer par la violence policière au référendum
d’autodétermination de la Catalogne, Jean Chrétien, cet ancien premier
ministre fédéral francophone du Canada anglophone, dit trouver «assez
compliquée» la position de Madrid qui refuse la notion de démocratie des peuples de disposer d’eux-mêmes.
Il faut le respect de la loi comme au référendum québécois de 1995,
note-t-il, dans une grossière dictée du mensonge, dans une stratégie
calculée du mensonge dans l’arène politique. Chrétien ment à plein nez!
Les forces du Non l’aiment ainsi! «Que voulez-vous!», lancera-t-il, ironique, machiavélique, sachant trop qu’il trompe l’Histoire en écorchant la vérité. Il s’en moque éperdument!
Évidemment… Chrétien a lui-même condamné et combattu farouchement,
pour ne pas dire illégalement le référendum du Québec de 1995, grâce aux
énormes moyens financiers (800 millions$ alloués du Conseil du Trésor
du Canada fédéral) de son gouvernement anglo. Il a entraîné son
administration dans des combines plus que douteuses aux dires des
observateurs.
Sa
pauvreté linguistique lui fait dire que le «Canada est le plus meilleur
pays du monde… et que c’est extra-zordinaire». On dirait un élève de
quatrième année qui parle!!!
Imaginez! M. Chrétien disait même dans ses discours qu’il ne
reconnaîtrait par le résultat du référendum québécois… tout en allant
allègrement voter dans sa circonscription de Saint-Maurice! Fallait-il
le faire? En petit politicien qu’il fut toujours, plus de 70% des
électeurs de son bureau de votation avaient voté Oui!!! Il en est
ressorti comment? Honteux? Allez savoir!
Les résultats sont «volés» par les forces du Non d’Ottawa, la capitale fédérale anglophone.
La belle affaire! Un référendum québécois dont les résultats ont été
«volés», fraudés qu’ils furent par les forces du Non d’Ottawa, ayant,
par exemple, permit à des milliers de nouveaux immigrants arrivés au
Québec, de voter Non au référendum, en leur accordant la citoyenneté
canadienne instantanément en 1995, l’année cruciale du référendum.
Sauver le Canada, avant tout… à la manière de Chrétien !
Lors
d’une manifestation, l’arrogance de Jean Chrétien s’exprime: il
empoigne au cou Bill Clennett, sur cette image télévisée, à l’occasion
de la célébration fédérale du drapeau, à Gatineau, au Québec, le 15
février 1996. Photo, Global News, PHIL NOLAN.
Quelle démocratie à la Jean Chétien! Il avait une peur terrible et
angoissante que le Oui l’emporte! Effectivement, il ne manqua que 50
0000 voix pour que le Oui, dans un coup de foudre, propulse le Québec
dans ce qu’il doit normalement être, un État-nation francophone en
Amérique du Nord, un nouveau pays de langue française de 8,5 millions
d’habitants, le plus grand territoire francophone du monde, étant quatre
fois la grandeur de la France.
Mais pourquoi, diable, ce Jean Chrétien, surnommé le «P’tit gars» de
Shawinigan (ville francophone à 99,9%, au centre du Québec), est-il si
fédéraliste encore aujourd’hui, allié inconditionnel des anglophones,
ceux de la haute-finance dominatrice de Toronto, la capitale anglophone
financière du Canada colonialiste soumis par admiration à Sa Majesté
Elizabeth II ? La monarchie est aimée, sauf au Québec… et chez les
Irlandais, évidemment.
Chrétien: un Canadien-français de service pour écraser le Québec indépendant
Québécois et Catalans vers un destin supérieur, celui de nations autonomes et libres au sein des Nations-Unis.
Certains diront qu’il est ce «canadien-français de service» comme
tant d’autres députés-ministres québécois d’ailleurs, au parlement
fédéral anglophone d’Ottawa.
Une forme évidente de colonialisme britannique, un manuel de vie qui
ira de plein gré jusqu’au bout de soi pour la gloire. Et quelle gloire?
Pour, en fait, le pouvoir d’illustrer et
d’incarner de leur vivant, bêtement la notion inventive du
multiculturalisme à la Trudeau père, de la diversité culturelle d’un
océan à l’autre du Canada. Alors que le Québec est foncièrement un
espace francophone unique en Amérique, où les droits collectifs de la
Charte québécoise priment, contrairement à la Charte canadienne avec ses
droits individuels d’abord. Deux visions, deux destinées. Deux pays.
Qu’on le veuille ou non.
La langue douteuse de Jean Chrétien
Devant
la commission Gommery, Chrétien sera blâmé au sujet du gigantesque
scandale des commandites entourant son gouvernement fédéral de 1995.
Tenez-vous bien: en 1997, au Sommet de la francophonie de Québec, ce
même Jean Chrétien se lançait dans un exposé à la tribune
internationale. Il a fait sourcillé ses homologues francophones par son
langage douteux, sans profondeur en disant par exemple: «c’est extra-zordinaire». Quelle souffrance! Pourtant, il lisait son texte, et op! il s’enfargeait dans ce mot! Le mal est fait. Épreuve humiliante?
Ce mot extra-zordinaire, coupé en deux par son Z en trait-d’union inventé,
est tellement comique (et aussi lamentable) qu’on croirait qu’il est
récité par un élève médiocre, dans une dictée tendue de quatrième année.
Ce qui limite et interdit toute forme dialectique du premier ministre.
À moins qu’un scribe de son bureau vienne à sa rescousse et s’active
d’urgence pour donner de la hauteur et de la perspective à tout ce qui
est extra-zordinaire chez l’homme d’État que doit incarner le «P’tit gars de Shawinigan». Avis aux linguistes: un nouveau mot s’échappe de la bouche d’un marginal: extra-zordinaire.
En
pologne, Lech Walesca et son langage populaire plein de fautes,
rappelle celui de Jean Chrétien, aussi pauvre linguistiquement.
Pauvreté linguistique de Chrétien! Aucune enfilade de concepts.
D’ailleurs, dans ses campagnes électorales, il ne parlait que de «jobs et de jobs pour les canadiens», tout comme le faisait d’ailleurs, en 1990, le rustique Lech Walesca, le sixième président de la république polonaise.
Sans raffinement, il parlait un langage populaire bourré de fautes,
similaire à celui de son homologue canadien-français. Les élites
polonaises s’en moquaient largement.
«LE PLUS MEILLEUR PAYS DU MONDE»
— Jean Chrétien
Souvenez-vous du patriotisme enfantin de M. Chrétien, avocat de profession qui proclame: «Le Canada, c’est le plus meilleur pays du monde!».
Encore là, un élève de cinquième année aurait peut-être commis cette
faute grammaticale élémentaire. Une faute devenue exclusive à un
premier ministre. Quelle honte envers sa Majesté la Langue française! Et
dire que cet homme qui ne craint rien, ce politicien parvenu, affronte
sans complexe l’État-nation francophone du Québec sans aucune maîtrise
de sa langue maternelle. Un premier ministre handicapé, à la portée de
tous les paresseux de la langue, ceux qui se foutent du langage correct,
classique, de son verbe, de son esprit et ses instants gracieux. Notre
langue est une langue d’esprit… et non une langue de sons.
Voilà quelque chose d’inquiétant pour le peuple, la nation québécoise
car combien d’autres personnalités gravitant dans divers horizons, ne
maîtrisent guère la langue française? Heureusement, ici, Jean Chrétien
n’est pas immortel, il va s’éteindre comme tout le monde, et pour lui,
confortablement dans le «plus meilleur pays du monde». Il va nous
quitter dans une vision rouge sacrée de feuilles d’érable en se disant:
mission accomplie, le Québec, ma chère province, est «plus meilleure
canadienne depuis 1995, et ce, grâce aux immigrants qui en font une
société multiculturelle, à l’image même de mon Canada uni. Au diable lesséparatissses!»
VOICI LA CHRONIQUE PERCUTANTE DE JOSÉE LEGAULT
Le front de Jean-Chrétien
JOSÉE LEGAULT, chroniqueuse, Le Journal de Montréal.
MISE à JOUR
Josée LEGAULT, la plus brillante analyste politique du Québec et du Canada.
Jean Chrétien a toujours eu du front tout le tour de la tête.
Quand il a refusé d’envoyer les troupes canadiennes en Irak, c’était
pour le meilleur. Quand il a lancé certaines règles démocratiques aux
orties pour gagner le référendum de 1995, c’était pour le pire.
Ce qui, semble-t-il, ne l’empêche pas de donner des leçons de
démocratie à l’Espagne aux prises avec un référendum en Catalogne
qu’elle tente de bloquer.
En mêlée de presse, Jean Chrétien s’est en effet permis de se réjouir
qu’au Canada, « on a donné l’exemple » en 1995. « Pour qu’une
démocratie fonctionne bien, ajoute-t-il, il faut le respect de la loi. »
Vraiment ? Si seulement c’était vrai dans son cas, on l’applaudirait.
Au diable les règles !
Ses analyses sont retenues par les éditorialistes des journaux français.
Or, à l’automne 1995, le même Jean Chrétien s’en est pas mal foutu du
« respect de la loi ». Je parle ici de la loi québécoise sur les
consultations populaires et les limites de dépenses qu’elle impose aux
camps du Non et du Oui.
En septembre 2014, dans une entrevue avec le Sunday Post, M.
Chrétien s’est d’ailleurs fait une fierté de résumer l’organisation du
très coûteux « love-in » fédéraliste tenu à Montréal à quelques jours du
référendum en ces termes non équivoques : « Au diable les règles ! ».
On repassera
« Dans les derniers neuf jours, racontait-il sans broncher, j’ai dit
au diable les règles et organisé une énorme rencontre à Montréal où des
milliers de personnes sont venues de partout pour envoyer le message à
l’effet que nous voulions que le Québec reste avec nous. »
Cette même culture du « au diable les règles ! »,
elle sévira aussi sous le scandale des commandites. Idem pour sa loi
dite sur la clarté. Une loi outrancière dont la seule fin est de tenter
de placer sous tutelle fédérale le droit du Québec à
l’autodétermination.
Alors, pour ce qui est des leçons de démocratie, on repassera…
Dans les yeux de nombreux médias occidentaux, le congrès du Parti
communiste chinois PCC se déroulant tous les 5 ans ressemble à une
opérette bien mise en scène, dans la tradition des congrès des partis
communistes. On parle dans ce contexte régulièrement de problèmes de
corruption, de possibles manœuvres à l’intérieur du parti et finalement
du manque de démocratie. Ce qu’il y a de nouveau dans le répertoire des
médias traditionnels est le fait de mentionner la puissance économique
croissante de la Chine et d’insinuer une intention de mettre sous
pression et de vouloir intimider d’autres Etats – comme si une telle
chose était totalement inconnue en Occident. Il va de soi qu’il y a des
choses à critiquer en Chine. Mais malheureusement le lecteur n’obtient
en général que très peu d’information sur le pays lui-même, sur les
développements accomplis et comment les Chinois voient eux-mêmes la
situation. On préfère renforcer les vieux préjugés et créer de nouveaux
ressentiments.
Depuis quelques années, on trouve de nombreuses
publications sur la Chine permettant un regard différencié sur le pays
(p. ex. Seitz, Konrad. China. Eine Weltmacht kehrt zurück. [Le retour
d’une puissance mondiale] 2006. ISBN 978-3-442-15376-3). Même si l’on
n’a qu’un petit aperçu de l’histoire du pays, tout jugement devrait être
prudent et différencié. Le regard irréfléchi posé sur la Chine par la
plupart des rédactions est frappant – totalement fixé sur leur point de
vue occidental et leurs liens transatlantiques. Ainsi, l’insinuation que
la Chine agit tout aussi impitoyablement que les anciennes puissances
coloniales (France, Allemagne, Grande-Bretagne ou Etats-Unis) risque
fortement de mener à de dangereuses évaluations erronées. La Chine ne
mène ni une politique de canonnière ni elle recouvre la moitié de la
planète d’une «guerre mondiale contre le terrorisme».
La contribution
de la Chine en tant que grande puissance moderne se situe plutôt dans
le domaine économique que militaire. En outre, le pays se réfère de plus
en plus souvent au droit international et à l’ONU au lieu de
constamment violer la loi en vigueur.
La réaction hésitante, voire
retenue, des pays occidentaux face à l’offre chinoise de participer à
l‘initiative «One Belt, one Road» illustre le fait que leurs réflexions
se fondent davantage sur des intérêts de pouvoir que sur des intérêts
d’économie de marché. Ils risquent de laisser passer de réelles
opportunités de coopération. Aujourd’hui déjà, certains pays européens
(Macédoine, Hongrie, Serbie, Slovaquie) préfèrent construire les
autoroutes et les ponts, dont ils ont un urgent besoin, avec le soutien
de la Chine au lieu de se fier aux crédits de l’UE.
La Chine, un moteur économique
Cela représente une grande performance
qu’aujourd’hui la population chinoise de 1390 millions de personnes
puisse se nourrir et atteindre une prospérité de plus en plus grande. Il
y a quelques décennies seulement, le pays subissait des famines
catastrophiques avec des millions de victimes. Diverses raisons y ont
contribué: notamment le colonialisme de l’Occident aux XIXe et
XXe siècles, l’occupation japonaise dans les années 1930–1940, les
guerres civiles qui ont suivi et les expériences économiques
dévastatrices de Mao dans les années 1960. Tout cela a conduit le pays
dans la pauvreté et l’y a maintenu.
Aujourd’hui cependant, l’énorme
essor développé commence à être reconnu au niveau international. Dans de
nombreux domaines, les techniciens et les ingénieurs chinois sont à la
pointe du progrès. Cela est vrai tant pour le domaine numérique que pour
la navigation spatiale et les transports. Cet essor rayonne dans le
monde entier puisque d’autres économies nationales ont déjà pu et
peuvent toujours profiter de la croissance chinoise.
Le gouvernement
chinois a initié de manière exemplaire le gigantesque projet de la
«Nouvelle route de la soie» (OBOR – One Belt, One Road). Un large
corridor économique pour le commerce par voies terrestres et maritimes
de l’Asie vers l’Europe est en train d’être créé. Ce projet englobe plus
de 60 pays et 4,4 milliards d’habitants. Cela permet d’apporter du
travail et davantage de prospérité à un grand nombre de personnes.
Dynamique de croissance en Chine
Afin
de se faire une idée du développement dynamique de la Chine, nous
présentons ici une partie de l’expansion du réseau ferroviaire chinois
pour les trains à grande vitesse. Des experts occidentaux ont prévu une
période de 30 ans pour la construction du réseau. Mais après quelques
années déjà la plupart des lignes sont opérationnelles.
Le deuxième
plus long tracé de ce réseau à grande vitesse est la ligne de Pékin (7,7
M. d‘habitants, sans l’agglomération) à Guangzhou (12 M.). Elle a une
longueur de 2298?km et constitue un des 4 axes nord-sud dans le réseau à
grande vitesse planifié. La ligne est actuellement, après la ligne à
grande vitesse de Shanghai (15 M.) à Kunming (5 M.), la deuxième ligne
plus longue au monde. Les coûts de construction se sont élevés à environ
à 17 milliards de dollars. La ligne est parcourue avec des vitesses
jusqu‘à 350 km/h. La Chine possède le train le plus rapide du monde.
La
ligne traverse les provinces densement peuplées de Hebei, Henan, Hubei,
Hunan et Guangdong. Hong Kong (7,3 M.) est reliée à cette ligne par un
tracé de 142?km. La ligne de haute vitesse est en fonction depuis 2012 –
sa construction a commencé en octobre 2008! Le temps de voyage a été
réduit de 20 à 8 heures. Après la ligne entre Pékin et Shanghai, c’est
le deuxième axe nord-sud entré en fonction.
Cette ligne a exigé un
haut niveau de construction technique. La partie difficile entre Wuhan
et Guangzhou consiste en 65% de ponts et de tunnels. Un défi particulier
résidait dans le fait de construire le tunnel Jinshazhou d’une longueur
de 4500 mètres situé sous la Rivière des Perles près de Guangzhou.
Le cofondateur de WikiLeaks Julian Assange a violemment
critiqué la CIA, estimant que l’attaque meurtrière à New York aurait pu
ne pas avoir lieu si l’agence américaine enquêtait sur les terroristes
au lieu de les armer et de les entraîner.
« Si la CIA [Central intelligence agency] passait plus de temps à
enquêter sur les activités des terroristes et moins de temps à les
entraîner et à les armer, l’attaque au camion d’aujourd’hui aurait pu ne
pas arriver », a tweeté le cofondateur du site lanceur d’alerte
WikiLeaks Julian Assange, au lendemain de l’attaque à Manhattan, à New
York, qui a fait huit morts et une dizaine de blessés.
Le suspect de l’attaque, qui a 29 ans et serait d’origine ouzbèke, a
fauché des cyclistes et des passants dans l’après-midi du 31 octobre, le
jour d’Halloween, dans le premier attentat meurtrier à New York depuis
2001.
Le maire de New York Bill de Blasio a rapidement dénoncé un « acte de
terrorisme », tout en évitant de parler d’attentat islamiste. Le
président américain Donald Trump a lui évoqué sans attendre
l’organisation État islamique, après avoir dans un premier temps
qualifié l’assaillant de « malade » et de « déséquilibré ».
Une lettre affirmant que l’attaque avait été menée « au nom de
Daech » aurait d’ailleurs été retrouvée dans le camion utilisé lors de
l’attaque, selon une source au sein des forces de l’ordre citée par CNN.
Connaissez-vous la meilleure façon d'éliminer les pesticides de vos
fruits? Des chercheurs de l'Université du Massachusetts, aux Etats-Unis,
ont découvert quelle était la technique la plus efficace pour s'en
débarrasser.
Nous sommes nombreux à nous contenter de frotter une pomme contre
notre manche, ou la passer quelques secondes sous l'eau avant de la
manger. Mais cette technique est-elle réellement efficace? Selon une
récente étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food
Chemistry, le bicarbonate de soude permettrait d'éliminer toute trace de
pesticides des fruits.
Les chercheurs ont appliqué une dose élevée de deux pesticides, le
fongicide thiabendazole et l'insecticide phosmet, sur des pommes Gala
biologiques. Après 24 heures d'exposition aux pesticides, les
scientifiques ont testé trois méthodes de lavage différentes: l'eau du
robinet, une solution composée d'eau et d'1% de bicarbonate de soude, et
une solution à l'eau de javel similaire à celle utilisée par les
producteurs de fruits.
Une pincée de bicarbonate de soude
Les chercheurs ont ensuite contrôlé les niveaux de pesticides à la
surface et à l'intérieur du fruit après chaque méthode de lavage. Après
deux minutes de nettoyage, la solution au bicarbonate de soude donnait
déjà de meilleurs résultats que les deux autres. Et après 12 à 15
minutes, la formule avait éliminé pratiquement tous les pesticides
externes, ainsi que ceux qui avaient déjà commencé à traverser la peau
du fruit.
"À la maison, la façon la plus simple de laver une pomme est
d'utiliser l'eau du robinet, mais nous avons aussi constaté que l'eau du
robinet n'était pas très efficace. Pour réduire l'exposition aux
pesticides, nous suggérons d'ajouter un peu de bicarbonate de soude", a
expliqué Lili He, la scientifique à l'origine de cette étude, au Time.
Si vous n'avez pas la patience de laisser vos fruits reposer 15
minutes dans cette solution miracle, rassurez-vous. Selon la chercheuse,
le simple fait d'ajouter une pincée de bicarbonate de soude lorsque
vous les nettoyez suffirait.
Le fait de peler ses fruits permet également de se débarrasser des
pesticides restés en surface, mais aussi des fibres, vitamines et
minéraux que l'on y trouve. "La peau du fruit contient la plus forte
concentration de nutriments, mais c'est aussi là qu'il y a le plus de
pesticides", explique Lili He.
Depuis plus d'un siècle, les médicaments permettent de combattre bon
nombre de maladies. Des plus bénignes au plus dangereuses. Ces
dernières décennies, l'industrie pharmaceutique s'est aussi inspirée des
nouvelles méthodes de publicité et de marketing. Logique quand le but
est d'assurer la vente pour financer la recherche et tenter de soigner
de nouvelles maladies.
Mais cela questionne plus lorsqu'il s'agit, à l'inverse, de marketer
des maladies pour simplement étendre un marché et accroître les profits.
Jusque dans les années 70, l'industrie pharmaceutique créait des
médicaments pour guérir certaines maladies. Depuis, pour accroître sa
rentabilité, elle en vient à inventer de nouvelles maladies pour vendre
des médicaments.
Du taux de cholestérol à la dysfonction érectile en passant par la
dépression et le trouble bipolaire, Maladies à vendre démonte les
stratégies de marketing et de communication mises en œuvre par
l'industrie pharmaceutique, avec la complicité plus ou moins passive des
experts médicaux et des autorités de santé, pour nous transformer en
malades, c'est-à-dire en consommateurs de médicaments.
L'industrie pharmaceutique fabrique des malades à grand renfort de marketing avec la complicité des autorités et des médecins.
J’aime me flatter en pensant que la raison principale pour
laquelle tant de gens ont creusé un chemin vers mon blog et continuent à
acheter mes livres est que pendant plus d’une décennie j’ai toujours
deviné correctement quelle forme prendrait l’avenir ; pas tout le temps,
mais suffisamment souvent pour inciter les gens à y prêter attention.
J’essaie d’être très prudent dans mes pronostics. Je ne prédis jamais
des événements relativement insignifiants tels que les krachs boursiers,
les changements dans la composition des gouvernements nationaux et
d’autres incidents qui ne se produisent que sur le papier ou sur un coup
de tête.
Au lieu de cela, j’essaie de me concentrer sur les aspects de
la réalité physique – les flux d’énergie en particulier – qui limitent
la forme de l’avenir. Je ne fais pas non plus de prédiction en ce qui
concerne le calendrier : savoir si quelque chose va arriver est souvent
une question qui a une réponse ; savoir quand quelque chose se produira
est souvent une question pour laquelle aucune méthode ne donne de
réponse fiable. En gardant cela à l’esprit (pour ne pas être déçu), je
vais prendre quelques risques et faire quelques prédictions sur la forme
générale de l’avenir qui se matérialisera au cours d’une seule vie
humaine et peut-être même un peu plus vite.
Je crois que
l’on peut deviner la forme générale de l’avenir en se concentrant sur
les quatre facteurs suivants : le climat, l’énergie, la population et la
géopolitique. Regardons chacun.
Climat
Les changements à court terme des conditions météorologiques,
entraînés par le changement climatique à plus long terme résultant de
l’augmentation spectaculaire des niveaux de dioxyde de carbone et de
méthane dans l’atmosphère, permettent déjà d’envisager plusieurs impacts
importants. Les cyclones tropicaux sont plus intenses et plus humides,
entraînant des inondations massives et des dommages aux infrastructures.
Cette année, les tempêtes ont assommé une grande partie de Houston, un
bout de la Floride et pratiquement tout Porto Rico, plus quelques autres
îles des Caraïbes. Pendant ce temps, des incendies sans précédent ont
ravagé certaines parties de la Californie et du nord-ouest sur la côte
Pacifique. Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées ou
sont restées sans abri. De telles tendances continueront
vraisemblablement à mesure que ces événements destructeurs vont
augmenter en intensité. Pendant un certain temps, les gens tenteront de
récupérer et de reconstruire après chaque événement, mais après, ces
efforts cesseront. En reconstruisant, je suis certain que la plupart des
gens refuseront de prendre des mesures raisonnables pour éviter que
cela ne se répète, comme la construction de maisons sur pilotis en
matériaux ininflammables ; au lieu de cela, ils vont mettre en place les
mêmes structures inflammables et sujettes aux inondations, parce que
c’est à cela qu’ils pensent qu’une maison doit ressembler.
En plus des inondations et des incendies, il y a de fortes chances
que des vagues de chaleur estivales catastrophiques suffiront à mettre
en panne le réseau électrique dans des pays comme les États-Unis, où la
population dépend de la climatisation pour survivre et où le réseau
électrique est terriblement périmé. De tels événements se traduiront
instantanément par des morts dans les villes du sud, où les gens, en
particulier les malades, les personnes âgées et les obèses morbides,
succomberont à des coups de chaud. La plupart des États de l’ouest des
États-Unis seront confrontés à de tels événements catastrophiques et
progresseront lentement vers des conditions beaucoup plus arides, où
l’agriculture deviendra peu à peu intenable à mesure que le paysage
redeviendra désertique.
Un autre effet sous-estimé
des changements climatiques continus sera la sévérité accrue des hivers
de l’hémisphère nord. L’Arctique est maintenant beaucoup plus chaud et
sans glace durant l’été. Cela a ouvert de nouvelles voies maritimes le
long des côtes nord de la Russie et du Canada, ce qui a permis de gagner
des semaines d’expédition, en contournant les canaux de Suez et de
Panama. La diminution de la couverture de glace de l’océan Arctique a
réduit l’albédo de l’océan (la fraction du rayonnement solaire réfléchie
dans l’espace), ce qui a provoqué un réchauffement encore plus rapide.
En raison de ce réchauffement, le gradient des températures hivernales
entre l’Arctique et les zones tempérées plus au sud sera réduit et les
flux d’air ne seront plus stratifiés le long des lignes latitudinales
mais serpenteront entre le nord et le sud, amenant des tempêtes
hivernales depuis l’Arctique vers le sud et rendant les gelées d’hiver
très sévères beaucoup plus fréquentes.
Dans le cas de l’Europe de
l’Ouest, cet effet sera exacerbé par le ralentissement du Gulf Stream,
qui avait pour effet de la rendre beaucoup plus chaude que la grande
partie de l’Europe qui s’étend des Carpates à l’Oural. Le Gulf Stream
dépend de la capacité de son courant remontant vers le nord, rendu plus
salin par évaporation, de couler au fond quand il atteint une zone
autour de l’Islande, puis de refluer vers le sud le long du fond
océanique. Mais le taux de fonte des glaciers a créé une lentille d’eau
douce en expansion le long de la surface de l’océan dans cette zone,
limitant l’étendue du mécanisme. En raison de cet effet, les gelées
hivernales profondes commenceront à affecter les régions précédemment
tempérées de l’Europe occidentale et des îles britanniques.
Énergie
Les combustibles fossiles resteront le pilier de l’industrie
énergétique jusqu’à ce que celle-ci se réduise à un niveau permettant
d’obtenir suffisamment d’énergie en ne brûlant que de la biomasse. Mais
ce processus devrait prendre au moins deux ou trois décennies de plus.
Les sources renouvelables, telles que les éoliennes et les panneaux
solaires, ne peuvent pas être produites ou entretenues sans une
industrie basée sur les combustibles fossiles et elles vont produire une
électricité pour laquelle il n’y aura pas beaucoup de demande une fois
que l’industrie des combustibles fossiles aura disparu. De plus, ces
sources d’électricité sont intermittentes, alors que l’électricité est
notoirement chère et difficile à stocker, tandis que les utilisations
résiduelles de l’électricité – communications, sécurité, équipement de
contrôle, etc. – nécessitent un approvisionnement régulier.
Même s’il n’y aura pas de rupture soudaine dans la disponibilité de
l’énergie fossile, nous continuerons de voir une diminution constante de
la capacité des consommateurs d’énergie à travers le monde à payer pour
cela, ainsi que la disparition de la rentabilité des entreprises
énergétiques. À la place de puits d’où le pétrole a jailli pendant des
années, tout ce qui restera aux États-Unis, ce sont des puits qui
nécessitent des forages horizontaux et une couteuse fracturation
hydraulique, mais qui ne laissent suinter du pétrole que pendant un an
ou deux avant d’être à sec. La situation est similaire en ce qui
concerne le charbon et le gaz naturel. Bien que les États-Unis soient
maintenant alimentés avec cette nouvelle production basée sur la
fracturation hydraulique, très peu d’argent a été gagné avec ce boom
temporaire, laissant les entreprises impliquées embourbées dans leur
dette. Une fois terminée, les États-Unis seront à nouveau obligés
d’importer de grandes quantités de pétrole et de gaz naturel – s’ils
peuvent trouver l’argent nécessaire pour le faire.
Entre-temps, la Russie restera l’une des principales sources
d’exportations mondiales de pétrole et de gaz naturel pendant encore de
nombreuses décennies. Les ressources énergétiques de la Russie sont de
bien meilleure qualité qu’ailleurs dans le monde et, bien que la Russie
possède plus de pétrole et de gaz de schiste que tout autre pays,
l’exploitation de ces ressources n’est pas considérée comme une
priorité.
Population
Compte tenu de ces tendances en matière de météorologie et d’énergie,
les pays auront des capacités différentes pour maintenir une population
importante. Un autre facteur qui jouera un rôle majeur sera
l’infrastructure locale. Par exemple, en Russie, les gens vivent
principalement dans de grands immeubles le long des lignes de chemin de
fer desservies par des transports en commun et chauffés à l’aide de
vapeurs chaudes provenant des centrales électriques. Toutes les
infrastructures russes sont construites selon les mêmes normes et sont
conçues pour bien fonctionner à des températures inférieures à -40º et
sous plusieurs mètres de neige. En comparaison, en Amérique du Nord, la
plupart de la population vit dans des maisons individuelles, dont
beaucoup sont mal isolées, dont beaucoup ne sont pas desservies par des
transports en commun et dont le chauffage revient plutôt cher en
utilisant des chaudière à gaz ou à pétrole. En hiver, face à un
blizzard, de nombreuses zones aux États-Unis sont simplement bloquées,
tandis qu’en Russie, le concept de « journée enneigée » est inconnu : la
neige est enlevée (et non repoussée) au fur et à mesure qu’elle tombe
et la circulation continue. Cette comparaison implique que les Russes
pourront continuer à se permettre de vivre là où ils vivent beaucoup
plus longtemps que les Américains. Des types similaires de comparaisons
peuvent être appliqués à de nombreux autres endroits si vous cherchez un
lieu où survivre.
Mis à part cela, et peut-être couplé avec des facteurs tels que la
météo et l’énergie, certaines populations ne parviendront pas à
prospérer et subiront une forte mortalité. Les États-Unis sont déjà en
train de mourir de faim, les taux d’alcoolisme ayant doublé en une
décennie, et une épidémie d’abus d’opioïdes rivalise avec l’expérience
de la Chine d’avant les années 1950. L’esprit de désespoir absolu qui
enserre maintenant les États-Unis est semblable à ce qui est arrivé à
l’ex-URSS après l’effondrement soviétique, avec des conséquences
démographiques similaires.
L’expérience de l’Europe occidentale sera peut-être plus bénigne :
les populations indigènes diminueront en raison de leurs très faibles
taux de natalité. Entre-temps, l’Europe occidentale est de plus en plus
touchée par les enclaves ethnico-religieuses de migrants qui, de plus en
plus, ne parviennent pas à s’intégrer et à subsister avec les maigres
subsides de l’État. Une fois ces bénéfices épuisés, ces enclaves
imploseront. Elles représentent déjà un pourcentage disproportionné de
la criminalité ; cette tendance va probablement s’aggraver, les
habitants de ces enclaves devenant à la fois les auteurs et les
victimes.
Dans d’autres parties du monde, telles que l’Afrique sub-saharienne
et certaines régions du Moyen-Orient, la mortalité sera provoquée par
l’effet contraire : des taux de natalité très élevés conduiront à des
conditions misérables et un surpeuplement menant à la violence et à la
guerre. Ces conditions seront exacerbées par diverses catastrophes,
naturelles ou artificielles, jusqu’à ce que l’on parvienne finalement à
un niveau de population stabilisé beaucoup plus bas.
Géopolitique
Jusqu’à tout récemment, les États-Unis et l’Europe de l’Ouest ont
réussi à rediriger vers eux la part du lion de la richesse naturelle
restante de la planète. Le système financier érigé après la Seconde
Guerre mondiale a été truqué afin que les institutions bancaires
occidentales puissent servir de garde-chiourme au monde entier, prêtant à
faible taux à leurs copains et à des taux élevés au reste du monde,
menaçant quiconque refusant de jouer à ce jeu par des sanctions
économiques, des assassinats politiques ou des guerres. Globalement,
cela leur a permis de simplement imprimer de l’argent pour acheter ce
qu’ils voulaient tout en forçant les autres à travailler pour eux. Un
aspect clé de ce régime était que les exportations mondiales de pétrole
étaient cotées et devaient être payées en dollars américains. Ce
programme est actuellement en phase terminale.
Ce qui le remplacera est encore incertain. Peut-être le nouvel
arrangement tiendra sur un trépied composé de la Chine, la Russie et
l’Iran. Ces trois pays ont des populations bien éduquées, disciplinées
et patriotiques, et leurs jeunes ont tendance à regarder vers l’avenir
avec beaucoup d’enthousiasme. Peut-être que d’autres pays pourront jouer
un rôle majeur dans ce nouveau club eurasien. Mais ce qui est certain,
c’est qu’à l’avenir, les gouvernements d’Europe occidentale et
d’Amérique ne seront pas en mesure d’extorquer tout ce dont ils ont
besoin au reste du monde pour soutenir artificiellement leur si
confortable niveau de vie. Ceci va certainement causer beaucoup de
ressentiment et d’agitation politique.
Parler d’agitation politique est toujours caricatural, car il est
difficile de prédire quand une population docile va laisser soudainement
éclater la violence. Mais les prédictions globales restent possibles :
des populations sédentaires, ethniquement et religieusement homogènes,
qui ont des moyens traditionnels et indépendants de se maintenir
économiquement et qui ne sont pas politiquement radicalisées, sont en
bien meilleure position que des populations migratrices, hétérogènes et
radicalisées.
Conclusions
J’espère que ce synopsis du futur sera plus que, selon les termes
immortels du groupe de rock DEVO, « un tas d’informations inutiles
conçues pour frapper votre imagination ». Certains d’entre nous ont le
luxe de choisir : où et comment vivre, comment élever leurs enfants,
comment planifier leur avenir et quoi éviter. J’espère que vous êtes une
de ces personnes, et que vous trouverez des façons de faire usage de ce
que j’ai écrit. En parlant pour moi, j’ai un tel luxe, et je m’en
sers : je me suis prodigué des conseils, et je les ai suivis avec de
bons résultats jusqu’à présent. J’espère que vos résultats seront encore
meilleurs.
Traduit par Hervé, vérifié par Wayan, relu par Catherine pour le Saker Francophone
Les anticancéreux sont une famille de médicaments permettant
de lutter contre le cancer. Ils s’attaquent aux cellules malignes dont
le cycle cellulaire est totalement déréglé et qui se divisent donc
indéfiniment. Leurs divisions incontrôlées mènent à la création de
métastases, prémices d’une invasion cancéreuse. Les anticancéreux sont
indispensables aux traitements chimiothérapeutiques. Or, près de 50 %
des nouveaux médicaments présents sur le marché n’apporteraient aucun
bénéfice aux malades.
Cette nouvelle fait l’effet d’une bombe dans le monde médical ! Les
spécialistes de la santé publique du King’s College de Londres et de la
London School of Economics affirment que plus de 50 % des anticancéreux
présents sur le marché de l’Union Européenne seraient inutiles ! Les
médicaments validés par les autorités européennes entre 2009 et 2013
n’auraient aucun bénéfice pour le bien-être ou la survie des patients.
L’annonce remet
en cause tout un système de gestion ! D’après les spécialistes de santé
publique, cette situation « peut nuire aux patients et entraîner un
important gaspillage de ressources publiques » et « pose de sérieuses
questions sur les normes actuelles en matière de réglementation des
médicaments ».
Entre 2009 et 2013, c’est près de 48 nouveaux médicaments qui furent
autorisés à la production par l’Agence européenne du médicament. Ces
anticancéreux furent incorporés à 68 nouveaux traitements dont 57 %
seraient utilisés quotidiennement sans pour autant avoir démontré une
quelconque amélioration de la durée ou de la qualité de vie des malades
par rapport aux anciens traitements jusqu’alors utilisés.
Or, pour être mis sur le marché, un médicament doit forcément remplir
ces deux paramètres. Les études tests effectuées sur ces anticancéreux
ont avancé des résultats préliminaires qui ne peuvent être considérés
comme fiables. Le système mis en place par l’Agence européenne du
médicament est remis en cause.
Dans un monde où le choix consiste trop souvent à se soumettre à la
domination impériale, ou à souffrir du chaos provoqué par la vengeance
de l’empire, les changements financiers qui se produisent sont pour une
grande partie du globe un développement bienvenu, et depuis longtemps
attendu.
Si nous voulions identifier le seul carburant qui alimente
l’impérialisme américain et ses aspirations à l’hégémonie mondiale, le
rôle du dollar américain prendrait une place évidente.
Une exploration en profondeur des effets du dollar sur
l’économie mondiale est donc nécessaire pour comprendre les
développements géopolitiques conséquents survenus au cours des dernières
décennies.
La raison pour laquelle le dollar joue un rôle aussi important dans
l’économie mondiale est due aux trois facteurs principaux suivants : le
pétrodollar ; le dollar comme monnaie de réserve mondiale ; et
la décision de Nixon, en 1971, de supprimer la convertibilité du dollar
en or.
Comme il est facile de le deviner, le pétrodollar a fortement influencé la composition du panier de DTS [droits de tirages spéciaux] du
FMI, ce qui a amené le dollar à devenir la monnaie de réserve mondiale,
entraînant de graves implications pour l’économie mondiale en raison de
la décision de Nixon de supprimer la convertibilité du dollar en or. La
plupart des problèmes pour le reste du monde ont commencé par une
combinaison de ces trois facteurs.
Dollar – Pétrodollar – Or
Le plus grand
changement géoéconomique au cours des cinquante dernières années a eu
lieu en 1973 avec l’accord entre l’OPEP, l’Arabie saoudite et les
États-Unis pour vendre le pétrole exclusivement en dollars.
Plus précisément, Nixon s’est arrangé avec le roi saoudien Fayçal
pour que les Saoudiens n’acceptent que des dollars pour payer les
investissements pétroliers et connexes, recyclant ainsi des milliards
d’excédent en dollars américains et d’autres ressources financières en
dollars.
En échange, l’Arabie saoudite et d’autres pays de l’OPEP étaient sous
la protection militaire américaine. Cela rappelle un arrangement de
style mafieux : les Saoudiens sont obligés de mener des affaires en
dollars américains selon les termes et conditions fixés par les
États-Unis avec peu d’arguments, et en échange, ils reçoivent une
protection généreuse.
Le deuxième facteur, peut-être encore plus important pour l’économie,
est que le dollar est devenu la monnaie de réserve mondiale et
maintient un rôle prédominant dans le panier des réserves
internationales du FMI depuis 1981.
Le rôle du dollar, lié évidemment au pétrodollar, a presque toujours maintenu une part de plus de 40% dans le panier des DTS, tandis que l’euro a maintenu une part stable de 29% à 37% depuis 2001.
Afin
de comprendre les changements économiques en cours, il suffit de
constater que le yuan est enfin inclus dans le panier des DTS, avec
une part initiale de 10% qui est légèrement supérieure au yen (8,3%) et à
la livre sterling (8,09%) mais nettement inférieure au dollar (41%) et à
l’euro (31%). La monnaie yuan, lentement mais significativement,
devient de plus en plus utilisée dans le commerce mondial.
La
raison pour laquelle les États-Unis ont pu alimenter cette demande
mondiale de dollars est liée à la nécessité pour d’autres pays
d’utiliser cette monnaie afin d’acheter du pétrole et d’autres biens.
Par exemple, si une entreprise bolivienne exporte des bananes vers la
Norvège, la procédure de paiement nécessite l’utilisation de dollars.
La Norvège doit donc acquérir la monnaie américaine pour payer et
recevoir les biens achetés en Bolivie.
De même, les dollars que reçoit la Bolivie seront utilisés pour
acheter d’autres produits de première nécessité comme le pétrole du
Venezuela. Cela peut sembler incroyable, mais pratiquement tous les
pays, jusqu’à il y a quelques années, utilisaient des dollars américains
pour échanger entre eux, même avec des pays qui
étaient anti-américains et contre les politiques impérialistes
américaines.
Cette utilisation continue du dollar a eu des effets dévastateurs sur
le globe. Tout d’abord, l’utilisation intense de la monnaie américaine,
associée aux décisions de Nixon, a créé une norme économique basée sur
le dollar qui a rapidement remplacé les métaux précieux comme l’or, qui
était la norme pour l’économie mondiale depuis des années.
Cela a entraîné une instabilité majeure pour les systèmes économiques
qui, au cours des années, ont créé des politiques financières
désastreuses, comme on l’a vu en 2000 et 2008, par exemple. La
principale source de fiabilité économique est transférée de l’or
au dollar, en particulier par les bons du Trésor américains.
Ce changement majeur a permis à la Réserve fédérale d’imprimer des
dollars pratiquement sans limite (comme on l’a vu ces dernières années
avec des taux d’intérêt pour emprunter de l’argent à la FED proches
de 0%), bien consciente que la demande de dollars ne cesserait jamais,
ce qui permet la survie d’énormes secteurs d’entreprises privées et
publiques (comme l’industrie du fracking [fracturation hydraulique du pétrole de schiste]).
Cela a ouvert la voie à un système économique mondial basé sur des
instruments financiers comme les dérivés et autres titres, au lieu de
biens réels et tangibles comme l’or. En faisant cela pour leur propre
bénéfice, les États-Unis ont créé les conditions d’une nouvelle bulle
financière qui pourrait même détruire l’économie mondiale lorsqu’elle
éclatera.
Les États-Unis se trouvent dans la position enviable de pouvoir imprimer des morceaux de papier, simplement des IOU [I
owe you = je vous dois = reconnaissance de dette] sans aucun support en
or, puis les échanger contre des biens réels. Cet arrangement
économique a permis à Washington d’obtenir un avantage stratégique sans
égal sur ses adversaires géopolitiques – initialement l’URSS, maintenant
la Russie et la Chine – à ??savoir une capacité pratiquement illimitée
de dépenser en dollars, même si elle accumule une dette publique
astronomique d’environ 21 000 milliards de dollars.
Le facteur déstabilisant pour l’économie mondiale a été la capacité
de Washington d’accumuler d’énormes dettes publiques, sans avoir à se
soucier des conséquences, ni même de la défiance possible des marchés
internationaux envers le dollar. Les pays ont simplement besoin de
dollars pour le commerce et achètent des bons du Trésor américains pour
diversifier leurs actifs financiers.
L’utilisation continue du dollar comme moyen de paiement pour presque
tout, associée à la capacité quasiment infinie de la FED d’imprimer de
l’argent et du Trésor US d’émettre des obligations, ont conduit le
dollar à devenir le principal refuge sûr pour les organisations, les
pays et les individus, en légitimant ce système financier pervers qui a
affecté la paix mondiale pendant des décennies.
Des dollars et des guerres, bientôt la fin ?
Les problèmes pour les États-Unis ont commencé à la fin des années
1990, à un moment d’expansion pour l’empire américain, suite à la
disparition de l’Union soviétique.
L’objectif géopolitique annoncé était l’hégémonie mondiale. Avec une
capacité de dépense illimitée et une idéologie basée sur
l’exceptionnalité américaine, cette tentative semblait être à la portée
des décideurs, au Pentagone et à Wall Street.
Un élément clé pour parvenir à une hégémonie globale consistait à
empêcher la Chine, la Russie et l’Iran de créer une zone eurasienne
intégrée. Pendant de nombreuses années, et pour diverses raisons, ces
trois pays ont continué à mener des échanges à grande échelle en dollars
américains, se pliant aux prescriptions économiques d’un système
financier frauduleux créé au profit des États-Unis.
La Chine devait continuer dans son rôle pour devenir l’usine du monde
entier, ayant toujours accepté des paiements en dollars et acheté des
centaines de milliards de bons du Trésor aux États-Unis.
Avec Poutine, la Russie a commencé presque immédiatement à
dédollariser, remboursant ses dettes étrangères en dollars, en essayant
de se décharger du fardeau de la pression économique. La Russie est
aujourd’hui l’un des pays du monde ayant le moins de dettes publiques et
privées libellées en dollars, et l’interdiction récente de
l’utilisation du dollar américain dans les ports maritimes russes est
le dernier exemple.
Pour l’Iran, le problème a toujours été les sanctions, créant de
grandes incitations à contourner le dollar et à trouver d’autres moyens
de paiement.
Le facteur décisif qui a changé la perception de pays comme la Chine
et la Russie a été la crise financière de 2008, ainsi que l’agression
croissante des États-Unis depuis les événements de Yougoslavie en 1999.
La guerre en Irak, entre autres facteurs, empêchait Saddam de vendre
son pétrole en euros, ce qui aurait menacé l’hégémonie financière du
dollar au Moyen-Orient.
La guerre et la présence continue de l’Amérique en Afghanistan ont
souligné l’intention de Washington de continuer à encercler la Chine, la
Russie et l’Iran afin d’éviter toute intégration eurasienne.
Naturellement, plus le dollar était utilisé dans le monde, plus
Washington avait le pouvoir de dépenser pour ses armées. Pour les
États-Unis, le paiement d’une facture de six mille milliards de dollars
(c’est le coût des guerres en Irak et en Afghanistan) s’est fait sans
effort, ce qui constitue un avantage inégalé sur des pays comme la Chine
et la Russie dont les dépenses militaires en comparaison sont un
cinquième et un dixième, respectivement.
Les tentatives infructueuses répétées de conquérir, subvertir et
contrôler des pays comme l’Afghanistan, la Géorgie, l’Irak, la Libye, la
Syrie, le Donbass, la Corée du Nord, l’Égypte, la Tunisie, le Yémen et
le Venezuela ont eu des effets importants sur la perception du pouvoir
militaire américain.
En termes militaires, Washington a fait face à de nombreuses défaites
tactiques et stratégiques, avec la péninsule de Crimée retournée à
la Russie sans un coup de feu, et avec l’Occident incapable de réagir.
Dans le Donbass, la résistance a infligé d’énormes pertes à l’armée
ukrainienne soutenue par l’OTAN.
En Afrique du Nord, l’Égypte est maintenant sous le contrôle de
l’armée, suite à une tentative de transformer le pays en un État dirigé
par les Frères musulmans. La Libye, après avoir été détruite, est
maintenant divisée en trois entités et, comme l’Égypte,
semble regarder favorablement vers Moscou et Pékin.
Au Moyen-Orient, la Syrie, la Turquie, l’Iran et l’Irak coopèrent de
plus en plus dans la stabilisation des conflits régionaux ; ils sont
soutenus par la puissance militaire russe et la force économique
chinoise.
Et bien sûr, la Corée du Nord continue d’ignorer les menaces
militaires américaines et a pleinement développé sa dissuasion
conventionnelle et nucléaire, ce qui rend ces menaces américaines nulles
et vides.
Les révolutions de couleur, la guerre hybride, le terrorisme
économique, et les tentatives de supplétifs pour déstabiliser ces pays
ont eu des effets dévastateurs sur la crédibilité et l’efficacité
militaire de Washington.
Les États-Unis sont maintenant vus par beaucoup de pays comme un
appareil de guerre massif qui lutte pour obtenir ce qu’il veut, se
démène en vain pour atteindre des objectifs cohérents, et manque même de
la capacité de contrôler des pays comme l’Irak et l’Afghanistan, en
dépit d’une supériorité militaire écrasante.
Personne ne vous craint !
Jusqu’à quelques décennies en arrière, toute idée de s’éloigner du
pétrodollar était considérée comme une menace directe pour l’hégémonie
mondiale américaine, nécessitant une réponse militaire.
En 2017, compte tenu de la baisse de la crédibilité des États-Unis en
raison du déclenchement de guerres contre des pays plus petits – en
ignorant les pays comme la Russie, la Chine et l’Iran qui ont des
capacités militaires auxquelles les États-Unis n’ont pas fait face
depuis plus de soixante-dix ans – un éloignement général du système basé
sur le dollar se constate dans de nombreux pays.
Au cours des dernières années, cet éloignement est devenu, pour de
nombreuses nations qui s’opposent à Washington, la seule façon de
contenir adéquatement les retombées d’un empire américain qui s’écroule
est d’abandonner progressivement le dollar.
Cela sert à limiter la capacité de Washington pour les dépenses
militaires en créant les outils alternatifs nécessaires dans les
domaines financiers et économiques qui élimineront la domination de
Washington.
Ceci est essentiel dans la stratégie russo-sino-iranienne pour unir l’Eurasie et mettre ainsi les États-Unis hors-jeu.
La dédollarisation est devenue une priorité stratégique pour Pékin,
Moscou et Téhéran. L’élimination de la capacité de dépenses illimitée de
la FED et de l’économie américaine signifie la limitation
de l’expansion impérialiste des États-Unis et diminue la déstabilisation
mondiale.
Sans la puissance militaire américaine habituelle pour renforcer et
imposer l’utilisation de dollars américains, la Chine, la Russie et
l’Iran ont ouvert la voie à des changements importants dans l’ordre
global.
Les États-Unis se sont tiré une balle dans le pied en accélérant ce
processus par l’exclusion de l’Iran du système SWIFT [réseau
électronique de transactions financières internationales] (ouvrant la
voie à l’alternative chinoise, CIPS) et l’imposition de sanctions à des pays comme la Russie, l’Iran et le Venezuela.
Cela a également accéléré l’extraction et l’acquisition d’or physique
en Chine et en Russie, ce qui contraste directement avec la situation
aux États-Unis, où court la rumeur que la FED ne possède plus d’or. Ce
n’est pas un secret que Pékin et Moscou visent une monnaie soutenue par
l’or, quand le dollar s’effondrera, si cela arrive. Cela a poussé les
pays inflexibles à commencer à opérer dans un environnement hors dollar
et à travers des systèmes financiers alternatifs.
Un exemple parfait de la façon dont cela se réalise peut être vu avec
l’Arabie saoudite, qui représentait le centre du pétrodollar.
Dédollarisation
Beijing a commencé a exercer une forte pression sur l’Arabie
saoudite pour qu’elle commence à accepter les paiements en yuan pour le
pétrole au lieu de dollars, tout comme d’autres pays, dont la Fédération
de Russie.
Pour Riyad, il s’agit d’une question presque existentielle. Riyad est
dans une situation délicate, quand on sait à quel point elle est
dévouée à conserver le lien entre le dollar américain et le pétrole,
même si son principal allié, les États-Unis, ont poursuivi au
Moyen-Orient une stratégie contradictoire, comme on le voit dans l’accord JCPOA [avec l’Iran].
L’Iran, principal ennemi régional de l’Arabie saoudite, a pu voir
levées des sanctions (en particulier des pays européens) grâce à
l’accord JCPOA. En outre, l’Iran a pu construire une victoire historique
avec ses alliés en Syrie, jouant un rôle prépondérant dans la région et
aspirant à devenir une puissance régionale.
Riyad est obligé d’obéir aux États-Unis, un allié qui ne se préoccupe
pas de son destin dans la région – l’Iran est de plus en plus influent
en Irak, en Syrie et au Liban –, allié qui est même en compétition sur
le marché du pétrole [avec le pétrole de schiste].
Pour empirer les choses à Washington, la Chine est le plus gros
client de Riyad, et compte tenu des accords avec le Nigeria et la
Russie, Pékin peut cesser d’acheter du pétrole en provenance d’Arabie
saoudite si Riyad continue d’insister pour ne recevoir le paiement qu’en
dollars. Cela nuirait gravement au pétrodollar, un système pervers qui
fait surtout du tort à la Chine et à la Russie.
Pour la Chine, l’Iran et la Russie, ainsi que d’autres pays, la
dédollarisation est devenue une question urgente. Le nombre de pays qui
commencent à voir les avantages d’un système décentralisé, par
opposition au système dollar américain, augmente. L’Iran et l’Inde, mais
aussi l’Iran et la Russie, ont souvent troqué des hydrocarbures en
échange de produits primaires, contournant ainsi les sanctions
américaines.
De même, le pouvoir économique de la Chine lui a permis d’ouvrir
une ligne de crédit de 10 milliards d’euros à l’Iran pour contourner les
sanctions récentes. Même la Corée du Nord semble utiliser
des crypto-monnaies comme le bitcoin pour acheter du pétrole en
provenance de Chine et contourner les sanctions américaines.
Le Venezuela – qui dispose des plus grandes réserves de pétrole du monde
– vient de faire un mouvement historique en renonçant complètement à
vendre du pétrole en dollars, annonçant qu’il commencerait à recevoir de
l’argent dans un panier de devises sans dollars américains. Ceci sans
mentionner le plus gros changement qui a eu lieu au cours des 40
dernières années, le projet de la Chine d’amarrer le yuan à l’or.
Pékin achètera du gaz et du pétrole à la Russie en payant en yuans,
Moscou pouvant convertir le yuan en or immédiatement grâce à l’échange
sur le marché international de l’énergie de Shanghai. Ce
mécanisme gaz-yuan-or signale un changement économique révolutionnaire
grâce à l’abandon progressif du dollar.
Dans le prochain et dernier article, nous nous concentrerons, d’une
part sur la réussite de la Russie, de l’Iran et de la Chine dans la mise
en place d’un ordre mondial multipolaire, avec l’objectif de contenir
pacifiquement les retombées de l’empire américain qui s’effondre, et
d’autre part, sur la manière dont cet autre ordre mondial ouvrira des
perspectives géopolitiques nouvelles pour les alliés américains et
d’autres pays.
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
Les États-Unis portent un intérêt particulier au Venezuela car ce
pays possède l’une de plus importantes réserves de pétrole du monde, a
expliqué dans une interview à Sputnik l’ex-Présidente brésilienne Dilma
Rousseff.
Sur fond de tensions accrues entre les États-Unis et le Venezuela, l’ex-Présidente brésilienne, Dilma Rousseff, dévoile dans une interview, accordée à Sputnik la cause de cet intérêt de Washington envers Caracas.
«Cela fait déjà longtemps que Washington porte cet intérêt
particulier puisqu’en Amérique latine, et dans un contexte de production
mondialisée du pétrole, le Venezuela possède l’une de plus importantes
réserves de pétrole au monde. Le Venezuela est un pays assez riche, il a
des terres fertiles», a-t-elle expliqué.
Par ailleurs, Mme.Rousseff a souligné que le Venezuela est un pays
très important pour l’ordre géopolitique international. Elle a rappelé
que le Brésil a toujours assigné une signification particulière aux
«voisins latino-américains» afin de contribuer au dialogue multilatéral.
Suite à la décision du Président américain d’inclure le Venezuela à
la liste des pays avec des restrictions d’entrée aux États-Unis, M. Maduro a
affirmé que, pour atteindre la «prospérité», il était nécessaire
d’«avoir des fusils, des missiles et des tanks bien huilés, préparés […]
pour défendre chaque mètre du territoire en cas de besoin».
Washington a déjà imposé des sanctions financières contre le
Venezuela, et le Président américain a prévenu début août que les
États-Unis étudiaient plusieurs options, y compris militaires, pour
mettre fin à la crise.
L'image ci-dessous est issue d'un répertoire de codes d'assurance, permettant aux compagnies d'assurance de retracer les raisons de votre maladie ou de votre décès.
Les gens intelligents comprendront par eux-mêmes ce que l'expression
"EMPOISONNEMENT PAR DES VACCINS" signifie; les autres continueront de
demander à l'Etat et aux médias de leurs mentir et de se laisser
empoisonner par les vaccins, eux et leurs enfants... au nom d'une
prétendue "gratuité" et d'une prétendue "solidarité" qui n'existent
toutefois respectivement ni pour le contribuable et la société, ni pour
les victimes une fois tombées dans ce sinistre panneau...et qui se
verront alors officiellement rangées parmi les coïncidences ou "la faute
à pas de chance"...
La reconnaissance faciale en 3D de la technologie Face ID d'Apple
remplacera bientôt le capteur d'empreinte digitale pour sécuriser
l'accès à votre iPhone et vos transactions. Selon Apple, les données
relatives à votre visage ne seront stockées que sur votre appareil, et
pas sur un serveur. Espérons pour les utilisateurs qu'Apple fera mieux
que HTC. En 2015, ce fabricant taïwanais de Smartphones a dû essuyer le
feu des critiques pour avoir stocké les images d'empreintes digitales de
ses utilisateurs sous forme non chiffrée, ce qui pouvait
potentiellement permettre à des pirates informatiques d'y avoir accès et
de les utiliser pour des vols d'identité et des transactions
frauduleuses. Outre notre visage en 3D (sur les futurs appareils) et/ou
l'image de nos empreintes digitales, notre Smartphone est amené à conserver,
sous prétexte d'améliorer notre « expérience utilisateur », les mots
que nous prononçons, les photos que nous prenons, même si nous les avons
effacées, ainsi que nos allées et venues et le temps que nous passons à
chaque endroit.
Les scandales mis au jour par le passé, comme lorsque Samsung avait été pris en flagrant délitd'espionnage
de l'activité de ses utilisateurs sur Internet, devraient donc nous
inciter à la plus grande prudence lorsque nous utilisons notre
smartphone. Mais cela ne concerne d'ailleurs pas que les Smartphones,
puisqu'aujourd'hui il faut même faire attention à ce que l'on dit en présence de son téléviseur.
Après l'enregistrement de nos empreintes digitales et de nos allées et venues, bientôt un modèle en 3D de notre visage.
Notre Smartphone nous accompagne toutefois partout, et, avec leur
fonction Frequent Locations, les iPhones d'Apple collectent
automatiquement les données relatives aux endroits où se rendent les
utilisateurs de la firme américaine et au temps qu'ils y passent. Ceci
permet l'apprentissage par votre Smartphone des endroits importants pour
vous, dans un but d'amélioration de certaines fonctions comme la
planification d'itinéraires. C'est une fonction qui peut se désactiver -
encore faut-il le faire !
Les assistants vocaux sont désormais présents sur tous les appareils.
En 2015, il est apparu que Google stockait tous les enregistrements
vocaux reçus quand les gens utilisaient les fonctions de commande
vocale. Chacun peut aller consulter ce qu'il a dit à son téléphone dans
le passé en ouvrant la page « Mon activité - Voix et audio » sur le site
du géant américain qui affiche l'indication « Vous êtes le seul à voir
ces données. Nous protégeons votre vie privée et votre sécurité. ».
C'est peut-être vrai... En tout cas jusqu'au prochain piratage informatique des serveurs de Google par la NSA ou par des particuliers.
Tout ce qui est enregistré par un Smartphone est susceptible d'être
récupéré par des personnes ou des organisations malveillantes.
Les enquêteurs de la police ont l'habitude de récupérer les photos
prises avec les Smartphones dans le cadre de leurs enquêtes et il faut
savoir que, comme sur les ordinateurs de bureau, les fichiers effacés ne
le sont pas vraiment. C'est ainsi que les photos que nous avons
supprimées de notre Smartphone peuvent encore être accessibles pour des
personnes disposant des connaissances nécessaires en informatique. Et
même sans accéder physiquement à notre téléphone, s'il est possible de
voler les photos de dizaines de stars de Hollywood il doit aussi être possible de subtiliser celles du clampin de base.
Sous la pression des lobbies, le gouvernement renonce à interdire le glyphosate
2
Auteur : Sophie Chapelle | Editeur : Walt | Mardi, 26 Sept. 2017 - 09h35
Cacophonies et nouvelles reculades gouvernementales, à propos des
pesticides. Le 25 septembre, le porte-parole du gouvernement Christophe
Castaner a initialement annoncé l’interdiction du glyphosate d’ici la
fin du quinquennat [1]. Le glyphosate est un désherbant jugé cancérogène
par plusieurs études indépendantes, mais toujours utilisé par Monsanto
dans son Roundup. Quelques heures plus tard, Christophe Castaner
n’évoquait plus que « des progrès significatifs » d’ici 2022 pour
encadrer les pesticides, dont le glyphosate. Le gouvernement renonce
donc à des objectifs clairs, « il n’y a pas d’autre date arrêtée par le
Premier ministre », a précisé son porte-parole.
Que s’est-il passé entre ces deux annonces ? Il y a d’abord eu la
montée au créneau de la FNSEA, syndicat agricole majoritaire. Dans un communiqué,
les représentants du syndicat relatent avoir été reçu le matin même par
Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire. Ce
dernier avait confié deux jours plus tôt au journal Ouest
France que « la justice et l’Histoire nous rattraperont » si rien n’est
fait pour remédier au problème des pesticides [2]. La FNSEA estime de
son côté « qu’il n’y a pas, à ce jour, de raisons scientifiques
incontestables qui justifieraient son interdiction », malgré son classement comme
cancérogène probable par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en
mars 2015 et de nombreuses évaluations scientifiques qui démontrent le
contraire. Une manifestation a même été organisée par la FNSEA le 22
septembre, sur les Champs-Élysées, contre l’interdiction du glyphosate !
Pour le syndicat agricole, « il est hors de question que si l’Europe
dit oui à l’autorisation du glyphosate, la France prenne une position
unilatérale visant à dire non ». « On ne peut sérieusement interdire le
glyphosate sans alternatives crédibles aux plans technique et
économique. » Au même moment, le Premier ministre se fend d’un communiqué qui
tempère les déclarations de son porte-parole. Édouard Philippe rappelle
que l’utilisation du glyphosate par les collectivités dans les espaces
ouverts au public est déjà interdite en France depuis le 1er janvier
2017, et que l’utilisation par les particuliers sera interdite à partir
du 1er janvier 2019 (nos précédents articles ici et là).
Ces usages non agricoles des pesticides représentent environ 10 000
tonnes chaque année, soit 5 à 10 % des épandages de glyphosates. Quid
des dizaines de milliers de tonnes de pesticides non concernées ?
Plus aucune date d’interdiction annoncée par le Premier ministre
Edouard Philippe a demandé à Nicolas Hulot et au ministre de
l’Agriculture Stéphane Travert « de lui présenter les conditions d’un
plan de sortie du glyphosate, compte tenu de l’état de la recherche et
des alternatives disponibles pour les agriculteurs ». Le gouvernement
décidera ensuite d’une éventuelle « transition raisonnable vers la
sortie du glyphosate », en fonction également des positions de la
Commission européenne. Traduisez : il est urgent d’attendre.
Plus aucune date n’est donc avancée. La substance classée cancérogène
probable par le Centre international de recherche sur le cancer pourra
continuer à être tranquillement épandu. Une position saluée par
Christiane Lambert, la présidente de la FNSEA [3], mais fortement
critiquée par des organisations environnementales. « Si la France
maintient cette position absurde et non protectrice, on risque fort de
se retrouver dans 5 ans dans la même situation qu’aujourd’hui. Nous
exhortons la France à ne pas céder aux pressions du lobby agro-chimique
qui a tout intérêt à maintenir sur le marché cette molécule
dangereuse », s’insurge Générations Futures
Quand la Commission européenne base ses décisions sur un copié-collé de… Monsanto
Les 5 et 6 octobre prochains, la Commission européenne doit proposer
le renouvellement pour dix ans de la licence du glyphosate en Europe,
licence qui se termine d’ici la fin de l’année. Le gouvernement français
estime cependant que dix ans est trop long « compte tenu des
incertitudes qui subsistent sur ce produit », et s’opposera au
renouvellement de la licence. Le ministre de l’Agriculture Stéphane
Travert proposé une durée de « cinq à sept ans ».
« Encore une fois, les dernières annonces du gouvernement sont du
pipeau, estime Corinne Lepage, ancienne ministre de
l’Environnement. Plus grave même, c’est de l’incompétence. On ne peut
pas dire qu’on cherche à interdire le glyphosate en France à un horizon
de cinq ans, puisque c’est un dossier qui se gère au niveau européen et
que la licence est accordée pour une période de dix ans ».
En juillet dernier, la Commission européenne s’est dite favorable à
ce renouvellement, en s’appuyant sur un rapport de l’Autorité européenne
de sécurité des aliments (Efsa) de 2015 concluant qu’il n’y avait pas
de raison de classer le glyphosate comme cancérogène. Or, des passages
importants de ce rapport – une trentaine de pages – sont de simples
copier/coller d’un document réalisé en 2012 par... Monsanto, au nom de
la « Glyphosate Task Force », un consortium d’une vingtaine
d’entreprises commercialisant des produits à base de glyphosate en
Europe [4]. Ce plagiat jette le discrédit sur l’indépendance des
instances sanitaires européennes vis à vis des lobbys agrochimiques.
Affaire à suivre à Bruxelles début octobre.
Dans un rapport jamais rendu public depuis mars, des
scientifiques pointent les risques induits par la présence d’aluminium
dans les vaccins.
On y lit des échanges cordiaux mais surtout un débat âpre et
passionné. Ces documents que nous nous sommes procurés, c’est l’avis du
conseil scientifique de l’ANSM, le gendarme du médicament, et l’ensemble
des discussions que les spécialistes ont mené sur l’étude de l’équipe
du professeur Gherardi, chef du service neuromusculaire à l’hôpital
Henri Mondor de Créteil, évaluant la neurotoxicité de l’aluminium
présent dans les vaccins.
[...]
Bien que financé par l’ANSM – avec donc des deniers publics –, en
plein débat mouvementé sur l’extension de l’obligation vaccinale à onze
vaccins infantiles, et à la « stupéfaction » des associations de
patients, ce rapport n’a pas été rendu public. « Les avis consultatifs
du conseil scientifique n’ont pas vocation a être publiés. Cela ne veut
pas dire qu’on cherche à les cacher », défend de son côté l’ANSM. Voici
ce qu’on y découvre.
« La dose ne fait pas le poison »
Même injecté à « faible dose » dans des muscles de souris, l’adjuvant
aluminique « peut induire une accumulation d’alumium à long-terme et
des effets neurotoxiques », note l’équipe de Gherardi. En clair,
contrairement à ce qui est communémement admis, même une faible dose
pourrait provoquer des complications. « La dose ne fait pas le poison »,
résument-ils.
[...]
Vers une « prédisposition génétique » ?
« Pour la première fois », lit-on, dans la littérature sur les
vaccins, cette étude met en évidence des facteurs génétiques de
prédisposition à développer une myofasciite à macrophages (une lésion
provoquant fatigue, douleurs musculaires, voire troubles neurologiques)
après la vaccination. Sept gènes sont en effet « surrepresentés » chez
les patients affectés. Aurions-nous une susceptibilité génétique nous
faisant réagir à l’aluminium des vaccins ? Cette voie de recherche,
jugée « extraordinaire » par l’un des membres du Conseil fait
actuellement l’objet d’un dépôt de brevet de la part des chercheurs.
L’humanité pourrait connaître une immense pandémie, aussi forte que
celle de la grippe pandémique que le monde a connue en 1918, d’après le
milliardaire Bill Gates. Dans le rapport annuel Goalkeepers, il évoque
la menace la plus terrible à laquelle le monde pourrait faire face dans
la prochaine décennie en emportant environ 30 millions de vies.
La menace inévitable qui s'approche à grands pas de l'humanité serait
une éventuelle éruption pandémique, qui serait capable de tuer environ
30 millions personnes, indique Bill Gates dans le récent rapport Goalkeepers.
Annuellement, ce rapport de la fondation de Bill et Melinda Gates
présente les dernières découvertes mondiales dans le domaine de la santé
publique.
«Nous arrivons sur le centenaire de la grippe pandémique de 1918», a
déclaré Bill Gates à Business Insider. «Nous avons heureusement été
épargné de telles pandémies pendant ces 100 dernières années, mais il
est inévitable qu'une éruption pandémique de virulence égale
apparaisse».
Un simple virus de la grippe pourra provoquer une pandémie dans le
futur, étant capable de se déclencher naturellement ou à l'aide de
bioterroristes qui seront en mesure de synthétiser une souche de
bactéries, poursuite le milliardaire. D'après Bill Gates, un tel virus
serait capable de tuer plus de 30 millions de personnes en moins d'un
an. Le milliardaire estime qu'une pandémie de cette échelle pourrait se déclencher dans les 10 à 15 années à venir.
Lors d'une conférence de presse, Bill Gates a déclaré qu'il y aurait du progrès dans le domaine du traitement des maladies chroniques et
infectieuses, pourtant, d'après lui, l'humanité n'est pas encore
préparée à faire face à leur variété. La fièvre des marais, la pneumonie
et le VIH sont encore très répandus dans les pays en voie de
développement. On trouve partout dans le monde des maladies chroniques,
telles que le diabète, la maladie d'Alzheimer et d'autres maladies
neurologiques
Le principal importateur de pétrole au monde, la Chine, se
prépare à lancer un contrat à terme de pétrole brut libellé en yuan
chinois et convertible en or, créant potentiellement l’indice de
référence du pétrole asiatique le plus important et permettant aux
exportateurs de pétrole de contourner les indices libellés en dollars
américains en utilisant le yuan, selon un rapport de Nikkei Asian Review.
Les contrats à terme de pétrole brut seront les premiers contrats de
marchandises en Chine ouverts aux fonds d’investissement étrangers, aux
maisons de commerce et aux compagnies pétrolières. Le contournement du
commerce en dollars américains pourrait permettre aux exportateurs de
pétrole comme la Russie et l’Iran, par exemple, d’éviter les sanctions
américaines en échangeant en yuan, selon Nikkei Asian Review. Pour
rendre le contrat libellé en yuan plus attrayant, la Chine prévoit que
le yuan sera entièrement convertible en or sur les marchés de Shanghai
et Hong Kong.
Le mois dernier, la Shanghai Futures Exchange et sa filiale Shanghai International Energy Exchange, INE, ont réalisé avec succès quatre
tests dans un environnement de production pour les contrats à terme de
pétrole brut, et l’échange se poursuit avec les travaux préparatoires
pour la liste des contrats à terme, visant à lancer l’exploitation à la
fin de cette année.
« Les règles du jeu pétrolier mondial peuvent changer énormément », a
déclaré, à Nikkei Asia Review, Luke Gromen, fondateur de la société de
recherche macroéconomique FFTT basée aux États-Unis.
Le contrat à terme libellé en yuan est à l’étude depuis des années,
et après plusieurs retards, il semble qu’il soit lancé cette année.
Certains commerçants étrangers potentiels s’inquiétaient du fait que le
contrat serait libellé en yuan.
Mais selon les analystes qui ont parlé à Nikkei Asian Review,
soutenir les contrats à terme sur le yuan avec de l’or serait attrayant
pour les exportateurs de pétrole, en particulier pour ceux qui préfèrent
éviter les dollars américains dans le commerce.
« C’est un mécanisme susceptible de plaire aux producteurs de pétrole
qui préfèrent éviter d’utiliser des dollars, tout en n’étant pas prêts à
accepter que le paiement en yuans des ventes de pétrole en Chine soit
une bonne idée », a déclaré, à Nikkei Asia Review, Alasdair Macleod,
responsable de la recherche à Goldmoney
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
Un rapport troublant circulant
au Kremlin aujourd'hui, publié par le ministère de l'Industrie et du
Commerce, déclare que les États-Unis ont explosé de colère contre la
société russe Kaspersky Lab,
tout en promettant de la châtier, parce que les experts de Kaspersky
ont découvert une «porte dérobée» (qui contourne les mécanismes de
sécurité usuels d'un ordinateur) intégrée par la CIA dans tous les
produits logiciels Microsoft. Ces mêmes experts de Kaspersky Lab ont
ensuite émis un "patch de protection" (qui corrige les vulnérabilités de
sécurité informatique) qui "ferme" cette "porte dérobée" de la CIA, et l’empêche d’être à nouveau ouverte.
Kaspersky Labs est l'une des plus grandes sociétés
de cybersécurité privées du monde qui opèrent dans 200 pays et
territoires et dispose de 37 bureaux dans 32 pays et qui a été fondée en
1997 par Eugene Kaspersky et son épouse Natalya - et
qui ont été les premiers au monde à développer des logiciels qui
surveillent les virus informatiques et les placent en quarantaine
isolée.Les succès de Kaspersky Lab dans la lutte contre les virus
informatiques, ont longtemps été célébré mondialement, et plus
particulièrement leur capacité à déjouer les logiciels espions des
agences de renseignement américaines qui croient que c'est leur droit
d'espionner, non seulement chaque Américain, mais aussi le monde entier.
Comme The Economist, en 2015, a décrit: "Kaspersky Lab a impressionné
à plusieurs reprises les sceptiques en exposant des problèmes sérieux
de sécurité cybernétique. En 2010, par exemple, il a aidé à découvrir
Stuxnet, un ver informatique conçu pour saboter le programme nucléaire
iranien.Le 16 février, Kaspersky a semblé répéter cet exploit, pas une
fois, mais deux fois.D'abord, il a publié un rapport détaillant comment
une bande qu'il appelle Carbanak avait piraté les systèmes informatiques
des banques à travers le monde.Il a déclaré que le gang avait volé
plusieurs centaines de millions de dollars en transférant de l'argent à
de faux comptes et en piratant des distributeurs de billets pour les
vider de leur contenu.Le même jour, la firme a déclaré avoir découvert
le "Equation Group", apparemment une partie de la NSA, qui a déclaré
qu'elle était capable d'intégrer des logiciels espions dans des
ordinateurs qui lui confèrent un contrôle total, même après l'effacement
du disque dur et la réinstallation du système.
"Le 12 mai de cette année, WikiLeaks a publié le dernier versement de sa sérieVault7 Series [Attention:
il est illégal pour les personnes qui détiennent des autorisations de
sécurité américaines de cliquer sur ce lien] qui détaillait deux outils
de piratage de la CIA surnommés ' AfterMidnight’ ' et 'Assassin'
qui visent la plate-forme Microsoft Windows fournissant à ces espions
américains un accès total à n'importe quel ordinateur ou téléphone
portable qu'ils choisissent.Les experts de Kaspersky Lab qui examinaient
ces outils de piratage de la CIA, ont découvert une «porte dérobée»
intégrée dans tous les logiciels Microsoft appelée “PsSetLoadImageNotifyRoutin”
qui empêche sadiquement les logiciels antivirus de trouver des
logiciels malveillants. Probablement complice de la CIA, Microsoft a
refusé d'émettre un patch de sécurité en faisant cette superbe
déclaration : « Nos ingénieurs ont passé en revue les informations et
ont déterminé que cela ne représente pas une menace pour la sécurité et
nous ne prévoyons pas de l'aborder avec une mise à jour de sécurité ".
Avec Microsoft ne protégeant pas leurs logiciels de cette «porte
dérobée» de la CIA, ce rapport continue, Kaspersky Lab a créé leur
propre «solution» pour le mois de juin, qu'ils ont ensuite placé dans
leur produit antivirus mondial appelé Kaspersky Total Security.Immédiatement
après que Kaspersky Lab a publié ce «correctif» pour protéger les
personnes et leurs logiciels Microsoft contre cette «porte dérobée» de
la CIA, le FBI a commencé des raids nocturnes contre les employés de
cette entreprise vivant aux États-Unis, puis a mené une campagne
vicieuse indiquant aux entreprises privées d’Amérique de ne plus
utiliser le programme anti-virus Kaspersky Total Security car
il s'agissait d'une «menace inacceptable pour la sécurité nationale»,
mais sans présenter aucune preuve pour étayer cette affirmation
scandaleuse, qui est une véritable diffamation.En réponse à cette
attaque diffamatoire contre son entreprise, Eugene Kaspersky
a publiquement offert de fournir aux États-Unis le code source de son
antivirus Kaspersky Total Security programmé afin de prouver que ce
n'était pas un cheval de Troie pour les espions russes. En outre, il
a affirmé être prêt à témoigner devant le Congrès, afin de montrer que
sa société est au-dessus de tout soupçon.
Au lieu d'accepter l'offre de Kaspersky, cependant, et encore une
fois sans offrir de preuves, la sénatrice démocrate, Jeanne Shaheen, a
commencé à faire pression pour l'interdiction totale du logiciel de
sécurité anti-virus Kaspersky au sein des organismes gouvernementaux.
De son côté, le plus grand distributeur électronique, Best Buy,
a déclaré qu'il retirait tous les produits anti-virus de Kaspersky Lab
immédiatement de ses étagères de ses magasins. De plus, il offre à ses
clients de leur envoyer son équipeGeek Squad afin
d'enlever les logiciels Kaspersky de leurs ordinateurs. Mais Best Buy a
naturellement oublié de signaler à ses clients que leurs employés de
Geek Squad sont également employés par le FBI pour rechercher
secrètement sur les ordinateurs la pornographie juvénile.
Le leurre utilisé par les États-Unis contre Kaspersky Lab, est sa
«connexion» supposée avec le gouvernement russe et à ses agences de
renseignement, ce qui est une accusation étonnante et scandaleuse d'une
nation qui a donné à la CIA le pouvoir de transformer tous les
ordinateurs Microsoft Windows dans le monde en logiciels espions pour le
compte de la CIA,- et dont les lois de Patriot Act donnent aux
agences américaines d'espionnage le pouvoir illimité d'espionner les
ordinateurs de n'importe qui, les courriels , les appels téléphoniques, etc.
Ces «constatations et déterminations» ont été à la base de la
décision du président Poutine qui ordonna à la Russie de s'éloigner des
logiciels étrangers pour des raisons de sécurité - et qui a déclaré à
tous les Russes: «Vous ne devriez pas proposer des produits IBM, ou des
logiciels étrangers. Nous ne pourrons pas le prendre en raison de trop
de risques ".
Vous êtes-vous demandé comment toutes ces entreprises de technologie sont devenues si rapidement très très riches?
Une plainte-recours a été déposée la semaine dernière devant la
commission européenne par une association qui demande que tous les
produits issus d'animaux nourris avec des organismes génétiquement
modifiés soient clairement étiquetés. Une très grosse part de notre
alimentation est concernée.
90 % du bétail élevé en France peut avoir été nourri avec des OGM. Si
un animal a consommé du soja, du maïs ou du colza OGM importé pour sa
nourriture, il est impossible de le savoir. Les œufs, le lait, le
poisson d’élevage ou la viande sans label ou étiquetage spécifique
peuvent être concernés.
C’est pourquoi la semaine dernière le collectif "Consommateurs, pas cobayes !"
a déposé une plainte-recours devant la Commission européenne. Le
collectif demande que tous les produits alimentaires issus d’animaux
nourris aux OGM portent un étiquetage spécifique.
"Consommateurs pas cobayes!" estime que les consommateurs sont mal
informés. Pour l’instant, seuls les produits contenant volontairement
des OGM, sont étiquetés.
Pour repérer les produits sans OGM on peut se fier au logo "nourris
sans OGM" apposé volontairement par les producteurs. Le label bio donc,
interdit les OGM, comme certains labels rouges dans leur cahier des
charges. La solution la plus sure, mais radicale est de faire le choix
du végétalisme… mais il faut en avoir envie.
Consommateurs pas cobayes est par ailleurs à l’origine d’une pétition
qui a recueilli pour le moment 240.000 signatures son but : présenter
une proposition législative à la Commission européenne.
Un groupe de réflexion s’attaque à la censure de masse des moteurs de recherche et propose des solutions
3
Auteur : Magna Carta Bar Chambers | Editeur : Walt | Samedi, 02 Sept. 2017 - 16h31
Un rapport officiel révèle la nouvelle stratégie légale pour
défendre la liberté de parole, ce droit de l’homme, contre les
violations commises par les grosses entreprises.
« Le seul rôle légitime des moteurs de recherche est de fournir des
résultats pertinents, afin de faciliter l’accès public à l’information.
Le seul rôle légitime des médias sociaux est de faciliter la
communication entre le public. (…) Les hébergeurs de contenu n’ont
aucune autorité légale ni morale pour être des censeurs autoproclamés,
ni être des arbitres autoproclamés des faits ou des vérités ».
– Le Prince Juge Matthieu de Thèbes
À la demande du pouvoir judiciaire international, le Council
on Alternative Policy Studies(CAPS) [Conseil des études sur les
politiques alternatives], un groupe de réflexion universitaire et
intergouvernemental, a publié un rapport révélateur sur la choquante
réalité de la censure à grande échelle d’Internet, dans le monde entier,
et offrant des solutions pratiques aux individus pour avoir un accès
ouvert aux ressources Internet non censurées.
Le rapport de 30 pages du groupe de réflexion, intitulé « Comment se libérer de la censure actuelle d’Internet », conclut que :
« L’humanité est directement confrontée à (…) la censure de masse,
qui a déjà été déployée de force et en silence par les méga-sociétés
globalistes (…) Cette censure a été réalisée alors que les médias de
masse (…) nous distrayaient avec des histoires superficielles, tout en
supprimant toute mention concernant cette censure ».
Comme l’indique le rapport :
« Sans ce document prouvant cette censure, la plupart des gens ne le
croiraient pas, précisément parce que cette même censure, en collusion
avec les médias traditionnels, les empêche volontairement de connaître
ce fait important ».
Le rapport appelle « le grand public (…) à abandonner les plateformes
en ligne des censeurs autoproclamés et passer à des fournisseurs de
services gratuits et équitables », avec ce grave avertissement :
« Si l’humanité n’envoie pas collectivement le message le plus fort
possible contre la censure des méga-sociétés, dès maintenant, elle
perdra rapidement et peut-être en permanence tous ses droits de
communiquer individuellement des messages significatifs les uns avec les
autres ».
Le rapport déclare :
« Le seul rôle légitime des moteurs de recherche est de fournir des
résultats de recherche pertinents, afin de faciliter l’accès public à
l’information. Le seul rôle légitime des médias sociaux est de faciliter
la communication entre le public. En en limitant l’accès par une
censure pour imposer et ne faire respecter que les récits traditionnels
sanctionnés par l’État, les fournisseurs de services abandonnent cette
fonction essentielle, détruisant ainsi la seule justification de leur
propre existence ».
Il ajoute :
« Les hébergeurs de contenu n’ont aucune autorité légale ni morale
pour être des censeurs autoproclamés, ni être des arbitres autoproclamés
des faits ou des vérités. En outre, ils n’ont pas de qualification
professionnelle pour usurper un tel rôle. Tout au long de l’histoire
humaine, depuis le début des temps, cela a été le domaine exclusif d’un
corps judiciaire indépendant, s’appuyant sur, et fortement soutenu par,
une université libre et indépendante, d’être le ‘chercheur de faits’ ».
Le rapport du groupe de réflexion considère l’impact profond de cette
censure de masse comme « un assaut à grande échelle contre toutes les
universités, les sciences, le droit et la justice, attaquant directement
les piliers mêmes de la civilisation » :
« Maintenant, avec cette nouvelle censure (…) du flux primaire
d’informations et de communications dans le monde entier, les
professions qui sont les piliers essentiels de la civilisation ne
peuvent plus compter sur les canaux d’accès à l’information : les
universitaires ne peuvent plus mener de recherche scientifique (…) en
étant sûrs qu’ils ont accès à tous les faits pertinents (…) Toute une
génération de savants est touchée ; les avocats [et les juges] ne
peuvent plus développer de cas (…) en étant sûrs de trouver tous les
faits vérifiables pertinents (…) Toute une génération de juristes est
touchée ».
Fidèle à son sous-titre, « Solutions pour continuer la recherche
indépendante de la vérité factuelle », il révèle de nombreux outils
pratiques pour défendre la liberté d’expression :
Pour les moteurs de recherche alternatifs anti-censure pouvant
remplacer Google, Bing et Yahoo, il recommande DuckDuckGo, Qwant,
UnBubble et GoodGopher ; pour les service de vidéos anti-censure pouvant
remplacer YouTube, il recommande Minds, Vidme, DailyMotion et Vimeo,
combiné à Patreon pour les paiements ; pour les plate-formes de médias
sociaux alternatifs pouvant remplacer Facebook et Twitter, il recommande
Minds, Vu, Gab et Diaspora. Il recommande également une liste de
journaux fiables et crédibles qui donnent un espace équitable aux
communiqués de presse indépendants ou alternatifs.
Le Council on Alternative Policy Studies (CAPS) a montré que :
« Le récit de propagande des médias ‘traditionnels’, prétendant que
la ‘censure’ n’est interdite que (…) si elle est exercée par une agence
gouvernementale officielle ou par un quasi-monopole considéré comme un
service quasi publique, est fausse (…) elle ignore complètement
l’existence même des droits de l’homme (…) au niveau supérieur du droit
international ».
Le groupe de réflexion a développé une nouvelle stratégie légale pour
faire respecter le droit international de liberté d’expression en tant
que droits de l’homme, même dans les tribunaux nationaux, et même contre
les sociétés privées :
(A) Tous les pays du monde ont reconnu le droit à la liberté
d’expression et à la liberté de « correspondance », exécutoires par le
droit à une égale protection juridique, en tant que droits fondamentaux
humain, protégés par la Déclaration des Nations Unies sur les droits de
l’homme (articles 19, 12, 7) et le Pacte des Nations Unies relatif aux
droits civils et politiques (articles 19, 2, 17 et 26) ;
(B) Le droit international impose la responsabilité directe de
l’entreprise, et même de l’individu, pour les violations des droits de
l’homme, sous réserve de sanctions et pénalités corporatives et
individuelles, en vertu de la responsabilité de l’ONU pour la protection
des droits de l’homme (articles 10 à 11), les solutions des Nations
Unies pour les violations des droits de l’homme (Article 3 b)) et la
justice de l’ONU pour les victimes d’abus de pouvoir (article 8).
(C) Tous les pays sont tenus d’appliquer le droit international
concernant les droits de l’homme tant dans l’application de la loi
nationale que dans les tribunaux nationaux, en vertu du droit des
Nations Unies à la protection des droits de l’homme (articles 9.5,
10-11). La Constitution des États-Unis confirme que « tous les
traités » – y compris les conventions des Nations Unies sur les droits
de l’homme – sont « la loi suprême du pays » et doivent donc être
appliqués par toutes les juridictions américaines (article 6).
Auteur : Michel Dogna | Editeur : Walt | Vendredi, 01 Sept. 2017 - 15h27
Le fluorure de sodium est connu depuis longtemps en tant que
répressif majeur des fonctions intellectuelles. En particulier, c’est
l’un des composants du Prozac et du gaz Sarin, qui fut employé au Japon
dans la fameuse attaque du métro. De nombreuses preuves scientifiques
indépendantes ont montré que le fluorure de sodium provoque à la longue
des troubles mentaux variés rendant les gens dociles et serviles,
quelquefois carrément stupides, en plus de diminuer la longévité et
d’endommager la structure osseuse. Ce fluorure de sodium, c’est le
« Fluor » que vous trouvez dans votre dentifrice ou celui de vos
enfants.
La première utilisation du fluor dans l’eau potable date des camps de
concentration. Quelqu’un penserait-t-il que les nazis firent cela parce
qu’ils se sentaient concernés par la santé dentaire de leurs
prisonniers ? En fait, cette fluorisation massive des réserves d’eau du
camp servait à stériliser les prisonniers et à les abrutir pour
s’assurer de leur docilité.
Le chimiste Charles Perkins dit que des doses répétées de
fluor, en quantité infinitésimale, réduisent les possibilités d’un
individu à résister à la domination, en empoisonnant lentement, par
narcotisme, une partie précise de son cerveau, le soumettant
ainsi à la volonté de ceux qui veulent le gouverner. Il ajoute que le
fluor est une « lobotomie légère et commode » et que la véritable raison qui se cache derrière la fluorisation de l’eau n’a rien à voir avec la santé dentaire, encore moins celle des enfants.
Le fluor : un déchet industriel
L’idée d’introduire du fluor dans l’eau potable est venue de la
famille Mellon, aux États-Unis, qui dirige le cartel de l’aluminium
ALCOA. Les fluorines sont des déchets de l’industrie de l’aluminium et
ce sont des agents pollueurs importants des fleuves et des rivières.
Elles empoisonnent le sol, les poissons et les animaux. Comme leur
traitement aurait coûté une fortune aux industriels de l’aluminium, la
famille Mellon man?uvra la situation de telle sorte que ces
déchets empoisonnés deviennent non seulement un moyen discret de
contrôle humain – ce qui intéresse tous les gouvernements – mais aussi
une énorme source de revenus, (avec une marge de profits de 20 000 %……pour ce qui n’est qu’un déchet industriel).
Et dans l’eau potable ?
Le Dr Hardy Limeback, détenteur d’une maîtrise en sciences et d’un
doctorat en biochimie, chef du Département de dentisterie préventive à
l’Université de Toronto et président de l’Association canadienne pour la
recherche dentaire fut, un temps, l’un des principaux promoteurs pour
l’ajout du fluor dans l’eau dite potable du Canada. Pourtant, après 15
ans, il déclara brusquement avoir changé d’avis. Il a dit alors : « Les enfants de moins de 3 ans ne devraient jamais utiliser de dentifrice fluoré, ni boire de l’eau fluorée. Et, les formules des produits pour bébés ne doivent jamais être faites avec l’eau du robinet de Toronto. Jamais ! ».
Une étude de l’Université de Toronto a révélé que les habitants des
villes dont l’eau est fluorée avaient deux fois plus de fluor dans les
os des hanches que ceux des zones non fluorées. L’étude a aussi établi
que le fluor change l’architecture de base des os humains. Il existe une
condition débilitante nommée fluorose du squelette provoquée par
l’accumulation de fluor dans les os, ce qui les rend fragiles. Les premiers symptômes sont la fragilisation des dents et des taches sur l’émail.
Les dentistes ne font que répéter ce qu’on leur a dit
D’après le Dr Limeback, ceux qui continuent à promouvoir le fluor, se
basent sur des données totalement contestables, datant de 50 ans. « Les dentistes ne sont absolument pas formés en toxicité, dit-il. Votre
dentiste bien intentionné est simplement en train de suivre 50 ans de
désinformation de la santé publique et des associations dentaires. Moi
aussi, je l’ai fait! ».
Lors d’un discours aux étudiants du Département de dentisterie de
l’Université de Toronto, le Dr Limeback leur a avoué que, sans le
vouloir, il avait induit en erreur ses collègues et tous ses étudiants
précédents. Il avait refusé pendant 15 ans de prendre connaissance des
études de toxicologie qui sont pourtant à la disposition de tout le
monde. « Empoisonner nos enfants était bien la dernière chose à laquelle
j’aurais pensé, a-t-il déclaré. La vérité fut une pilule amère à
avaler, mais je l’ai avalée ».
Depuis, bien que le plus grand défenseur du fluor ait maintenant
condamné son utilisation, les associations dentaires des États-Unis et
du Canada, les organisations pour la santé publique, avec celles du
Royaume-Uni et de partout ailleurs, continuent à dire aux peuples « que
le fluor est bon pour eux ».
Mais moi je dis qu’actuellement, avec l’ère de l’Internet,quelqu’un qui ne sait pas est quelqu’un qui ne veut pas savoir, donc qui s’en fout !
N’achetez plus de fluor, c’est tout
Mais comment alerter tous ces gens qui sont intoxiqués au fluor
depuis des années, donc soumis à l’autorité et ayant perdu tout sens
critique ? Et qui de plus optent allègrement pour les dentifrices
BI-fluorés et même TRI-fluorés ? donc meilleurs !!! Mais vous, surtout
pour vos enfants, s‘il y a encore des tubes de dentifrice au
fluor qui traînent dans votre salle de bain, jetez-les, et procurez-vous
un dentifrice inoffensif ? ce ne sont pas les marques qui
manquent ? consultez les boutiques diététiques. Il y en a aussi en
pharmacie, mais très souvent, l’absence de fluor est compensée par la
présence d’autres additifs toxiques. Alors… Gaffe aux étiquettes écrites
en tout petit !
Diplômé
de l'IEPP en 1976, a soutenu un Doctorat de 3ème cycle sur
l'organisation du travail en URSS entre 1920 et 1940 (EHESS, 1980) puis
un Doctorat d'État en économie, consacré aux cycles d'investissements
dans l'économie soviétique (Paris-X, 1986).
A enseigné la macroéconomie et l’économie financière à l'Université de
Paris-X Nanterre de 1982 à 1990, et à l'ENSAE (1989-1996) avant d’entrer
à l’ École des Hautes Études en Sciences Sociales en 1990. Il y est
Directeur d’Études depuis 1996 et dirige le Centre d'Études des Modes
d'Industrialisation (CEMI-EHESS). Il a aussi enseigné en Russie au Haut
Collège d'Économie (1993-2000) et à l’Ecole d’Économie de Moscou depuis
2005.
Il dirige le groupe de recherche IRSES à la FMSH, et co-organise avec
l'Institut de Prévision de l'Economie Nationale (IPEN-ASR) le séminaire
Franco-Russe sur les problèmes financiers et monétaires du
développement de la Russie.
Présentation
Ce
carnet a pour fonction de rendre accessible mes travaux, qu’il s’agisse
de working papers, de note de positionnement ou de notes brèves,
portant sur l’économie européenne et sur la Russie. Il comprend des
textes qui portent à la fois sur la crise de l’Euro et les origines de
cette crise et sur l’économie de la Russie (depuis les problèmes
macroéco- nomiques jusqu'à ceux de l'économie régionale, en passant par
la finance).
Les ordonnances désordonnées par Jacques Sapir
1
Auteur : Jacques Sapir | Editeur : Walt | Samedi, 02 Sept. 2017 - 13h42
La publication jeudi 31 août à midi du texte des 5 ordonnances qui
seront prises par le gouvernement fait les grands titres de la presse.
Et il y a de quoi. On a déjà, et sur différents médias, indiqué pourquoi
ces ordonnances, modifiant en profondeur le code du travail, risquent
de se révéler nocives. En même temps que l’on porte à la connaissance
des lecteurs le texte complet, on voudrait ici revenir sur un certain
nombre de points qui seront discutés dans les semaines à venir.
Cette mesure est présentée par le gouvernement comme de nature à
faciliter le dialogue social. Elle est combattue par les syndicats qui y
voient une possibilité de contournement de la part du patronat. Il
convient, alors de préciser un certain nombre de points.
La pratique du référendum, dans le domaine politique, est bien une
extension de la démocratie. C’est d’ailleurs probablement pour cette
raison que les processus référendaires ont si mauvaise presse chez nos
dirigeants. On rappellera ainsi le contournement du référendum de 2005
sur le Traité Constitutionnel Européen…Mais, ce qui est établi dans le
domaine politique peut-il être étendu au domaine du travail ? On sait
que c’est ce que veut faire le gouvernement : « La validité des accords
ou des avenants de révision conclus en application du présent article
est subordonnée à leur approbation par les salariés à la majorité des
suffrages exprimés, dans des conditions déterminées par décret et dans
le respect des principes généraux du droit électoral. »
En fait, la pratique qui consiste à demander aux gens leur avis est
justifiée, et démocratique, A LA CONDITION QUE LES PERSONNES NE SOIENT
PAS DANS UN RAPPORT DE DEPENDANCE. Ce point est essentiel pour
comprendre le fonctionnement des mécanismes démocratiques.
La démocratie implique que toutes les personnes soient considérées
comme juridiquement égales. C’est d’ailleurs la base rappelée de la
Constitution française…Mais, dans le cadre d’une entreprise, cette
égalité n’existe pas. Il y a les propriétaires de l’entreprise, qui
mandatent une direction, et il y a les employés, qui sont nécessairement
dans un rapport de subordination par rapport aux premiers. Dans ces
conditions, les clauses d’égalité juridique ne peuvent exister. Notons
qu’il en serait différemment si l’entreprise était une coopérative,
situation où tous les coopérateurs sont également propriétaires de
l’entreprise. Dès lors, l’introduction du « référendum d’entreprise »,
parce qu’il nie la relation de subordination qui est l’essence même de
l’entreprise capitaliste, s’avère être tout le contraire de
l’introduction d’un mécanisme démocratique. Ou alors, mais il est clair
que Mme Pénicaud, la ministre du travail de ce gouvernement qui fut
responsable du groupe Danone, s’évanouirait à la simple mention de cette
possibilité, il faudrait transformer TOUTES les entreprises dans
lesquelles seraient introduites le « référendum d’entreprise » en
coopératives…
Ce qui se joue avec l’inversion des normes
Les ordonnances conduiront à une inversion des normes importantes
dans le droit français. Elles conduiront à privilégier l’accord
d’entreprise sur l’accord de branche, et l’accord de branche sur
l’accord national. De ce point de vue, il convient de bien lire ce qu’il
y a d’écrit dans le texte proposé :
« Article L. 2253-3 – Dans les matières autres que celles mentionnées
aux articles L.2253-1 et L. 2253.2, les stipulations de la convention
d’entreprise conclue antérieurement ou postérieurement à la date
d’entrée en vigueur de la convention de branche prévalent sur celles
ayant le même objet, prévues par la convention de branche. En l’absence
d’accord d’entreprise, la convention de branche s’applique. »
Ceci est juridiquement grave et économiquement néfaste.
D’un point de vue juridique, ce principe équivaut à
établir qu’une réalité locale à primauté sur des règles générales. Or,
nul droit ne peut se construire sur de telles bases. Le droit, et cette
fonction est trop souvent oubliée, a pour but de donner un cadre
prévisible général à l’ensemble des acteurs concernés. En cela, le droit
constitue bien ce que l’on appelle un « dispositif cognitif
collectif ». Vouloir faire de la réalité locale la base de fondation du
droit aboutit à supprimer cette fonction « collective ». En cela, cette
réforme introduit, pour des raisons qui sont clairement
circonstancielles, une modification extrêmement importante dans le droit
français.
D’un point de vue économique, le fait d’avoir des
règles collectives (même si leurs conditions d’application locales
peuvent être modulées) permet à l’ensemble des acteurs, qu’il s’agisse
des patrons ou des salariés, de comprendre la nature du cadre dans
lequel ils vont travailler. Ici, il convient de le rappeler, la
flexibilité aboutit à paralyser la décision et non pas à la libérer.
Ceci fut montré par GLS Shackle. Cet auteur développe une théorie
originale des anticipations[1]. Bien avant Simon[2], il montre
l’importance des évaluations qualitatives et des règles de décision dans
le comportement des agents. Cela l’a conduit à définir ce qui est
rentré dans l’histoire de la pensée économique comme le « paradoxe de
Shackle » : la décentralisation de la décision induit l’incertitude
endogène, mais cette dernière devrait logiquement paralyser la décision
des acteurs décentralisés. L’introduction de règles d’arrêt qui peuvent
être fixées justement dans ces réglementations de branche ou même
générale (stop rules[3]) renvoie alors à la subjectivité de l’agent,
mais aussi à l’évolution de ses préférences dans le cours même du
processus de décision.
La relation entre la demande et l’offre
Fondamentalement, ces « ordonnances » affectent de croire que les
conditions de licenciement déterminent les conditions d’embauche.
Rappelons ici quel est le problème posé au propriétaire d’une entreprise
et donc aux dirigeants qu’il a mandaté. Le mise en œuvre d’un processus
de production impose une dépense initiale (ce que l’on appelle
« l’engagement en capital » et que l’on identifie, un peu à tort, avec
l’investissement). Cet engagement en capital se fait sur la base d’une
estimation d’un retour sur capital, autrement dit d’une espérance de
profit. Il s’agit d’une estimation et non d’une certitude, car aucun
propriétaire ne peut savoir de manière précise quelles seront les
conditions de réalisation et de vente de la production qu’il a engagée.
Il y a donc, dans tout acte de production, une dimension de pari sur
l’avenir. Les conditions de ce pari sont les estimations de la demande
solvable, qu’elle soit en France ou à l’étranger, et les estimations de
la concurrence probable à laquelle l’entreprise devra faire face. Le
propriétaire, ou le dirigeant le représentant, se décide donc
fondamentalement à partir de ces deux estimations, celle concernant le
« marché », et donc la demande solvable, et celle concernant le degré de
concurrence. Ce n’est que quand il est confronté au dénouement de son
pari initial qu’il se pose alors la question de savoir s’il doit
licencier et dans quelles conditions.
Il en découle que les conditions de licenciements ne sont pas
totalement absentes du raisonnement du propriétaire ou du dirigeant,
mais qu’elles sont nécessairement secondaires et subordonnées aux
estimations de la demande solvable et du degré de concurrence. Donc, si
le gouvernement était sérieux quand il prétend qu’il entend faire du
retour à l’emploi la priorité de son action, il devrait logiquement consacrer
tous ses efforts à la question de la demande solvable ainsi qu’à celle
de la concurrence, et en particulier poser le problème du taux de change
qui est imposé par l’Euro et qui ne correspond nullement aux conditions
de production en France.
Il y a de ce point de vue un mensonge flagrant dans le discours du
gouvernement, et ce mensonge éclaire la logique réelle de ces
ordonnances, qui vont fragiliser encore un peu plus les salariés
français. Et cela fait franchement désordre dans l’image que veut donner
de lui ce gouvernement. Un désordre tellement apparent qu’il fut même
relevé, une fois n’est pas coutume, par le présentateur du journal de
France2, M. Bugier, jeudi soir.
Notes:
[1] G.L.S. Shackle, Anticipations in Economics, Cambridge, Cambridge University Press, 1949.
[2] H.A. Simon, « Theories of bounded rationality », in C.B. Radner
et R. Radner (eds.), Decision and Organization, North Holland,
Amsterdam, 1972, pp. 161-176.
Plus on veut manger sain et bio, plus les hypermarchés se gavent
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Auteur : Laurence Girard | Editeur : Walt | Mercredi, 30 Août 2017 - 19h08
Selon l’association de consommateurs, 46? % du surcoût des
produits issus de l’agriculture biologique est imputable aux marges des
enseignes.
Pour de nombreux consommateurs, l’achat de produits bio se
fait lors de leurs emplettes en grande distribution. Pas sûr, toutefois,
qu’ils y gagnent. Car, si les enseignes redoublent d’appétit pour ce
marché en plein essor, elles y voient une manière d’ajouter du beurre à
leurs épinards. L’UFC-Que choisir en fait la démonstration. Dans une étude, publiée mardi 29 août, l’association de consommateurs dénonce les « marges exorbitantes » de la grande distribution.
L’UFC s’est concentrée sur les fruits et légumes. Elle a sélectionné un panier de 24 produits représentatifs de la consommation des
ménages français. Et s’est appuyée sur les données du Réseau des
nouvelles des marchés (RNM), qui dépend de l’institut public
FranceAgriMer.
Son verdict est sans appel. Selon ses calculs, les marges brutes de
la grande distribution sont, en moyenne, deux fois plus élevées (+ 96 %)
pour les produits bio que pour ceux issus de l’agriculture dite
« conventionnelle ». L’écart de marge est particulièrement
spectaculaire pour les deux produits frais les plus consommés dans ce
rayon : + 145 % pour la tomate et + 163 % pour la pomme.
Offre de fruits et légumes frais « indigente »
L’association de consommateurs s’est interrogée sur les raisons de ce
qu’elle qualifie de « surmarges ». Elle estime qu’un surcoût peut
s’expliquer pour les fruits et légumes les plus périssables et sensibles
aux manipulations, et pourrait justifier les
marges brutes particulièrement élevées et supérieures de 171 % pour la
pêche et de 161 % pour l’abricot par rapport au « conventionnel ».
Mais, quid du poireau, qui détient la palme, avec une surmarge de
191 %, ou de la pomme, connus pour leur résistance en rayon ? « En
l’absence d’autres justifications et pour des produits dont les
modalités de mise en rayon sont identiques, cette différence de
tarification pourrait être due à une politique opportuniste sur un marché de niche », affirme l’UFC-Que choisir.
« La grande distribution fait tout pour s’afficher en défenseur du bio. La confiance qu’elle souhaite installer auprès des consommateurs, à grand renfort de campagnes de communication, est mal placée. Le consommateur doit réfléchir à deux fois et varier ses sources d’approvisionnement », estime Alain Bazot, président de l’UFC-Que choisir.
L’association met en exergue les publicités des enseignes, qui se
targuent du prix, mais aussi de la disponibilité de leur offre de
produits bio. Et bat en brèche cette image, après une visite de 1 541
magasins répartis sur le territoire. Elle juge l’offre de fruits et
légumes frais « indigente ». Dans près d’un cas sur deux (43 %), elle a
constaté qu’il était impossible de trouver en rayon à la fois des pommes et des tomates bio.
7 milliards d’euros dépensés dans l’alimentation bio
Cette étude apporte un éclairage sur un marché qui suscite de
nombreuses convoitises. En 2016, les Français, soucieux de l’incidence
du contenu de leur assiette sur leur santé, mais aussi sur l’environnement,
ont dépensé 7 milliards d’euros pour s’offrir une alimentation bio. Un
montant en croissance de 20 %. Les grandes enseignes, premier canal de
distribution, en contrôlent 42 %.
Or, souvent, l’argument du prix est mis en avant comme un frein au développement de
ce marché. Même si l’association Familles rurales a constaté, à la fin
d’août, une quasi-stabilité du prix des fruits (+ 0,1 %) et des légumes
(+ 3 %) bio pour la période estivale 2017. Il n’empêche, l’UFC-Que
choisir estime que remplir son panier de fruits et de légumes bio coûte 79 % plus cher qu’avec leurs équivalents conventionnels.
Mais l’association montre que 46 % de ce surcoût est dû aux marges de
la grande distribution. La moitié restante est liée à la spécificité de
l’agriculture biologique, dont les rendements sont moindres et le
besoin de main-d’œuvre plus important. Un surcoût justifié que les
agriculteurs bio souhaitent défendre. Avec la crainte que la guerre des prix que se livrent les enseignes ne vienne bousculer le jeu.
Alors qu’ont commencé mardi 29 août les premiers ateliers des états généraux de l’alimentation voulus par le président de la République Emmanuel Macron, M. Bazot souhaite interpeller les acteurs : « Nous demandons à l’Observatoire de la formation des prix et des marges d’étudier la construction des prix des produits bio dans la grande distribution et de faire la
transparence sur les marges nettes. Si les marges étaient normales,
cela favoriserait la consommation du bio », déclare-t-il. Un
Observatoire dirigé par Philippe Chalmin, dont le mandat de président
vient d’être renouvelé par le ministre de l’agriculture, Stéphane
Travert.
Le gouvernement souhaite un fonds privé pour l’agriculture biologique
Le ministre de l’agriculture, Stéphane Travert, a déclaré mardi
29 août qu’il souhaitait la création d’un fonds privé d’aide à « des
filières bio qui sont plus en difficulté ou ont besoin d’être
accompagnées pour continuer à investir et occuper des places de
marché. » « Ça peut être par exemple le fait qu’un industriel ou un
distributeur puisse un temps donné rogner sur une partie de sa marge
pour créer ce fonds spécifique qui serait ensuite redistribué par un
acteur public », a-t-il ajouté sur la radio RTL.
L’étude qui démontre que les températures élevées du XXe siècle ne sont ni exceptionnelles ni liées à l’industrie
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Auteur : Isabelle | Editeur : Walt | Samedi, 26 Août 2017 - 10h21
Une étude australienne qui a analysé les températures sur 2.000 ans
en apporte la démonstration: l’essentiel du réchauffement global est
d’origine naturelle et si la révolution industrielle n’avait pas eu lieu
les températures actuelles seraient quasi les mêmes. Ses auteurs sont
les scientifiques John Abbot et Jennifer Marohasy. Leur travail, publié
par GeoResJ,
a utilisé les techniques les plus récentes d’analyse des mégadonnées
sur six séries de températures issues de différentes régions
géographiques. Ces données se basent sur des « traces » climatiques
offertes par les anneaux des troncs d’arbres, les sédiments, les
pollens… tous éléments qui permettent d’évaluer la température d’un lieu
à une date donnée alors que les thermomètres n’existaient pas encore.
Comparé au réchauffement médiéval, celui du XXe siècle n’a rien d’exceptionnel
En se basant sur ces données, nos scientifiques australiens ont pu
établir une série d’évidences. D’abord, que notre planète subissait un
climat dont la température était en moyenne supérieure d’un degré à
celle d’aujourd’hui durant la période dite de «réchauffement médiéval».
Ensuite, qu’il n’y a rien d’artificiel ni d’exceptionnel dans le
«changement climatique» des XXe et XXIe siècles. Le climat, comme tout
phénomène de la Création – trajectoires et oscillations planétaires,
saisons, phénomènes biochimiques… – est par essence constitué de cycles.
Les travaux d’Abbot et Marohasy contredisent les théories des
scientifiques alarmistes et du GIEC (Groupe intergouvernemental d’étude
sur le climat) sur un prétendu et inquiétant réchauffement d’origine
humaine, ou anthropique. Leur travail explique : « En optimisant les
données spectrales des variables composites, périodicité, amplitude et
phase, les températures originales ont pu être simulées depuis
l’holocène (âge interglaciaire de la fin du quaternaire) tardif jusqu’en
1830. Pour le XXe siècle, nous avons utilisé les modèles ANN (réseau de
neurones artificiels, algorithmes inspirés des neurones biologiques)
afin de générer à partir de là des projections de températures (liées à
l’activité, NDLR) ».
John Abbot et Jennifer Marohasy ont étudié les températures depuis deux millénaires
Ce modèle a établi « que les températures mesurées dans six régions
géographiques distinctes ne divergeaient des projections ANN que de
0,2°C ». Les auteurs concluent : « Nous en avons déduit un équilibre de
sensibilité climatique (ECS, évolution de l’atmosphère par rapport à un
forçage radiatif donné, NDLR) d’environ 0,6° C. C’est considérablement
inférieur au Modèle de circulation générale (GCM) utilisé par le GIEC,
mais équivaut aux estimations des méthodes stéréoscopiques ».
Jennifer Marohasy : « Un premier pic autour de 1200 après J-C (…), un second en 1980 suivi d’une baisse »
Jennifer Marohasy relève que « ce qui est typique dans ces séries,
c’est qu’elles montent et descendent en zigzag, avec des fortes
évolutions : un premier pic autour de 1200 après J-C, correspondant à la
période chaude médiévale, et un second pic en 1980, suivi d’une baisse
». La période chaude médiévale a correspondu en Angleterre et en Europe à
de bonnes récoltes et à la construction des cathédrales. Entre-temps,
on trouve le petit âge glaciaire composite, avec un plus-bas autour de
1650. Ce petit âge glaciaire s’amorce par un différentiel négatif marqué
autour de 1500, un plus bas vers 1640 puis 1750, un premier retour à
l’équilibre autour de 1800-1820 puis un retour durable en positif en
1900.
Jusqu’aux années 1990, cet historique était largement admis par la
communauté scientifique. Puis est advenue la campagne menée par les
climato-alarmistes incluant Michael Mann, le théoricien de la courbe en
forme de crosse de hockey, qui prétendit exclure la période chaude
médiévale des statistiques pour faire apparaître l’exceptionnalité
supposée du réchauffement du XXe siècle, que ces théoriciens prétendent
voire s’accélérer en ce début de XXIe siècle.
Des variations dans la norme : pas du tout exceptionnel, le coup de chaud du XXe siècle ne saurait être attribué à l’industrie
Les scientifiques qui émettaient des objections, comme
l’astrophysicien américano-malaisien Willie Soon, du Harvard-Smithsonian
Center for Astrophysics, ou Sallie Balliunas, autre astrophysicienne du
même institut, étaient vilipendés par les partisans de Michael Mann
pour pensée « incorrecte ». La reconstruction et la manipulation de
l’histoire climatique par le GIEC nie ces cycles mis en évidence par nos
deux chercheurs australiens, permettant de prétendre à
l’exceptionnalité du climat actuel et de la lier à l’activité
humaine. C’est cette théorie du GIEC qui sous-tend les accords de Paris
pris dans le cadre de la COP21 en 2015 sous la haute autorité du
socialiste François Hollande. Or les travaux d’Abbot et Marohasy
démontrent que s’il y a bien eu hausse des températures au XXe siècle
jusqu’en 1980, ce n’est pas la première dans l’histoire et, de plus,
qu’elle serait advenue en l’absence d’industrialisation.
Les deux chercheurs établissent aussi que la sensibilité climatique
se limite à 0,6° C, soit la hausse projetée lors d’un doublement de la
concentration de dioxyde de carbone. Ils concluent : « La question est
loin d’être tranchée. La réalité, c’est que certaines des données sont
“problématiques”, la littérature considérable, et les nouvelles
techniques, telles que notre méthode utilisant les réseaux de neurones
artificiels (ANN), peuvent donner des réponses très différentes de
celles fournies par le Modèle de circulation générale et les séries de
traces de températures réinterprétées ».
Vladimir Poutine: Soros mène les Etats-Unis à la guerre civile
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Auteur : | Editeur : Walt | Dimanche, 20 Août 2017 - 14h20
Lors d’une réunion au Kremlin Vladimir Poutine a déclaré que Georges
Soros utilise ses réseaux d’agitateurs pour provoquer des troubles aux
Etats-Unis: « Ne vous y trompez pas, son but final est la révolution
puis la guerre civile. Aux Etats-Unis Soros utilise la même tactique
qu’il utilise partout et toujours… Georges Soros est un pyromane
notoire, les allumettes dans la poche, et jette de l’huile sur chaque
foyer ».
Vladimir Poutine avait déjà envoyé des signaux aux « simples »
américains, leur recommandant de ne pas suivre Soros et de rester hors
de portée de ses médias, faute de quoi ils risqueraient de perdre leur
pays, confisqué par les globalistes.
En tant que financier, il faut admettre que Soros est extrêmement
performant. Mais il y a un autre aspect qui le suit constamment, dans
lequel il utilise les mêmes tactiques que dans le domaine financier, se
servant de la démocratie comme d’un instrument, s’ingérant dans les
domaines politiques et finalement tentant de renverser les pouvoirs en
place dans des pays souverains.
L’an dernier la Russie a banni les organisations de Soros en les
déclarant « menaces pour la sécurité nationale », tenant compte du fait
que depuis 1990 Soros a utilisé ses moyens et son influence pour tenter,
sans succès aucun, de déclencher des troubles en Russie. Aujourd’hui
Vladimir Poutine met clairement en garde que Soros utilise les mêmes
tactiques aux Etats-Unis.
Pourquoi cette «Compagnie de location de foules» a-t-elle recruté
«des activistes politiques» à 25 dollars de l’heure à Charlotte la
semaine dernière?
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Auteur : Tyler Durden | Editeur : Walt | Vendredi, 18 Août 2017 - 20h21
Que c’est lassant de voir et revoir, toujours le même film. D’un
côté, des manifestants payés pour manifester. De l’autre des
contremanifestants payés pour foncer contre les manifestants. Entre les
deux, des journalistes payés pour rapporter les résultats. Et nous comme
des cons on marche. C’est vraiment navrant, d’autant plus que c’est
peut-être les mêmes personnes qui payent tout ce monde... (RI )
***
Trump a déclenché une tempête politique hier lors d’une conférence de presse improvisée dans laquelle il a déclaré que les « responsabilités étaient des deux côtés » pour les événements tragiques qui se sont produits à Charlottesville pendant le week-end.
Maintenant, la découverte d’une annonce sur Craigslist publiée lundi dernier, presque une semaine complète avant les manifestations de Charlottesville, soulève
de nouvelles questions sur la question de savoir si les manifestants
payés proviennent d’une « entreprise de relations publiques spécialisée
dans des événements innovants » de Los Angeles pour servir d’agitateurs
dans les contremanifestations.
L’annonce a été publiée par une société appelée « Crowds on Demand »
et a offert 25 $ de l’heure aux « acteurs et photographes » pour
participer à des événements dans la «région de Charlotte, NC». Bien que
l’annonce ne définissait pas explicitement quel serait le rôle pour la
foule des «acteurs et photographes», elle a demandé aux candidats de
préciser s’ils « étaient d’ accord pour participer à des manifestations pacifiques ». Voici le texte de l’annonce:
Acteurs et Photographes recherchés à Charlotte
Crowds on Demand, une société de relations publiques basée à Los Angeles spécialisée dans les événements innovants, recherche des acteurs enthousiastes et des photographes dans la région de Charlotte, NC pour participer à nos événements. Nos événements incluent tout, des rassemblements pour manifester aux scènes de promotion de célébrités. La plus grande qualification est l’enthousiasme, un esprit volontariste. La rémunération varie selon l’événement, mais elle est généralement de 25 $ l’heure, plus les remboursements de l’essence/parking/Uber/transport en commun.
Si vous souhaitez travailler avec nous, veuillez répondre à cette publication avec les informations suivantes:
Nom complet
Expérience antérieure pertinente (en tant qu’acteur / interprète,
photographe, représentant de marque, activisme politique, etc.)
Quand êtes-vous habituellement disponible pour le travail?
CV (facultatif)
Si vous êtes photographe, quel équipement utilisez-vous?
Êtes-vous d’accord pour participer à des manifestations pacifiques (facultatif)?
Et une capture d’écran de la publication originale:
Alors, qui est « Crowds on Demand ? » Selon leur propre site Web, leur
business est de constituer de grandes foules pour « fournir aux clients
des manifestations, des rassemblements, [et] des flash-mobs » dans tout
le pays. Ils ont même sur leur site une page entière dédiée aux « manifestations et aux mobilisations ».
Vous cherchez à créer un buzz n’importe où aux États-Unis? Chez Crowds on Demand, nous offrons à nos clients des manifestations, des mobilisations, des flash-mobs, des événements de paparazzi et autres spectacles innovants de communication. Ces
services sont disponibles dans tout le pays dans toutes les principales
villes américaines, toutes les principales régions métropolitaines
américaines et même les plus petites villes.Nous fournissons tout, y compris les personnes, le matériel et même les idées. Vous
pouvez nous soumettre un plan d’action spécifique et nous pouvons le
réaliser. OU, vous pouvez nous approcher avec une idée générale et nous
pouvons vous aider à planifier une stratégie puis l’exécuter ensuite.
Nous avons monté des campagnes impliquant des centaines de personnes
en quelques jours. Nous avons une réputation solide dans les lancements
des campagnes même les plus difficiles et nous apportons une expérience
phénoménale même pour les événements les plus exigeants sur le plan
logistique.
Le PDG de Crowds on Demand a nié à Snopes que
son entreprise était impliquée dans les manifestations de
Charlottesville mais a refusé de fournir des détails sur le but
spécifique de l’annonce Craigslist, et / ou pourquoi elle a été
temporairement supprimée hier avant d’être restaurée.
« Nous n’étions impliqués en aucune manière dans les
événements tragiques récents à Charlottesville, en Virginie. Nos pensées
et nos prières sont avec les familles des personnes touchées par la
violence ».
Une question stupide, mais si votre cause vaut la peine que l’on
manifeste pour elle, pourquoi devriez-vous payer 25 $ l’heure pour faire
sortir les gens?
La France, championne du monde de la censure sur Internet
0
Auteur : | Editeur : Walt | Vendredi, 18 Août 2017 - 07h16
S'il y a bien un sujet sur lequel on est champions du monde, loin
devant la Chine, l'Inde ou les pires dictatures, c'est la censure sur
internet.
Principalement sur le contenu Facebook, où c'est en France qu'il y a le plus de pages bloquées et fermées.
Autre phénomène, qui n'est pas uniquement français cette fois, c'est
la censure sur YouTube... sous des prétextes bidons permettant de fermer
des chaînes ou supprimer des vidéos, il devient de plus en plus
difficile de parler de la vérité qui expose les intérêts de certains...
(JC2R)
La TV hongroise a parlé d'un article de Riposte Laïque, avec graphique, concernant la censure sur Internet.
Nombres de pages Facebook bloquées à la demande du gouvernement actuel :
et la Hongrie [autre dictature selon Juncker] n'est même pas sur la liste.
[Source du graphique : statistique officielle de Facebook.]
En
pleine escalade entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, le Japon
continue de se préparer à l‘éventualité d’un conflit
armé.
de fr.euronews.com
Le Japon prépare sa défense.
En pleine escalade entre les Etats-Unis et la Corée du Nord,
le Japon continue de se préparer à l‘éventualité d’un conflit armé. Des
systèmes de missiles intercepteurs sol-air PAC-3 ont été acheminés ce samedi matin vers deux bases militaires de l’ouest du pays.
Des missiles de ce type ont été déployés dans quatre
localités : Hiroshima, Ehime, Kochi et Shimane, afin de répondre au
risque de chute de fragments si des missiles venaient à survoler le
Japon, a précisé le ministre japonais de la Défense.
Le Japon a déjà déployé 34 systèmes PAC-3 dans les régions les plus peuplées et les principales bases militaires du pays.
Le pays a également déployé en mer du Japon un navire doté
du système d’arme naval américain Aegis, dont les radars pourront
surveiller les agissements de la Corée du Nord.
Pyongyang a récemment menacé de tirer quatre missiles
contre l‘île de Guam, dans le Pacifique, précisant que ces missiles
survoleraient le Japon.
Une image qui défini bien nos dirigeants sur notre planète.
Willy Wimmer: «Nous nous trouvons, en fait, très proches d’une guerre»
1
Auteur : Entretien d’Alexander Sosnovski avec Willy Wimmer | Editeur : Walt | Jeudi, 10 Août 2017 - 04h52
Entretien d’Alexander Sosnovski, rédacteur en chef de World Economy, avec Willy Wimmer, ancien Secrétaire d’Etat allemand
Willy Wimmer : Entre la
situation actuelle et la guerre, il n’y a plus que deux facteurs.
Premièrement, c’est Trump – toujours et encore. Et deuxièmement, c’est
que nous devrions réellement abandonner toutes les sanctions.
World Economy : Comment un tel abandon des sanctions pourrait-il se faire ?
Il faut que l’Union européenne abandonne les sanctions et n’en accepte plus de nouvelles.
N’avez-vous pas aussi
l’impression que les sanctions que le Congrès prévoit d’adopter sont
principalement dirigées contre Trump ?
Oui, elles sont dirigées contre Trump, mais elles ont
un effet assez varié. Elles sont conduites contre Trump pour l’emmurer,
elles sont menées contre les Européens pour les traiter comme une
colonie et elles sont orientées contre la Russie pour atteindre des
objectifs poursuivis de longue date.
Les élections parlementaires de septembre pourraient-elles changer la situation en Europe ?
Je pense que nous n’avons plus autant de temps et, en
réalité, tout ne dépend pas des élections au Bundestag. Si, ce que veut
le Congrès aux Etats-Unis passe la rampe, alors la question de la
guerre et de la paix se pose très sérieusement et nous devrons y
répondre.
Hier, il y a eu un entretien
téléphonique entre les membres du Format Normandie.1 Selon la presse, il
n’y aurait pas eu de résultat positif. L’Ukraine joue un rôle-clé dans
toute cette histoire de sanctions. Peut-on résoudre cela d’une manière
ou d’une autre ? Où cette crise ukrainienne nous mène-t-elle ?
Nous avons un intérêt primordial à être indépendant
des développements internes à l’Ukraine et de prendre nos propres
décisions. Nous avons l’impression que toute sérieuse activité, que ce
soit de la France, de l’Allemagne ou de la Fédération de Russie, est
minée par l’Ukraine, sans que nous en connaissions les raisons. Nous ne
devons surtout pas nous laisser prendre dans cette spirale descendante.
Je désire encore ajouter que je suis très heureux, s’il est possible à
la Fédération de Russie de garantir l’autonomie de l’approvisionnement
en courant de la presqu’île de la Crimée et d’installer un réseau
d’électricité opérationnel. C’est inacceptable que toute la population
de la Crimée soit prise en otage par la politique d’embargo ukrainienne,
concernant l’approvisionnement en courant et en eau.
Monsieur Wimmer, merci pour cet entretien. / 26/7/17
1) Le Format Normandie est la configuration
diplomatique adoptée pendant la Guerre du Donbass, et rassemblant
l’Allemagne, la Russie, l’Ukraine et la France. Elle tire son nom d’une
réunion semi-officielle ayant eu lieu le 6 juin 2014 lors de la
célébration du Débarquement de Normandie.
Micro-financement, comment les terroristes échappent aux forces de l’ordre
0
Auteur : Mike Beuve | Editeur : Walt | Lundi, 07 Août 2017 - 12h32
Le rapport belge du CTIF vient de démontrer que le financement des
actes terroristes de Paris et de Bruxelles provenait majoritairement de
sources licites: salaires, crédits et allocations sociales. Ce
micro-financement étant pour les services de renseignements extrêmement
compliqué à tracer.
Dans un rapport de la Cellule de Traitement des Informations Financières (CTIF),
un dispositif belge de lutte contre le blanchiment de capitaux et le
financement du terrorisme, il apparait que les attentats de Paris et
Bruxelles, ont été financés en grande partie par des sources licites
telles que des salaires, des micro-crédits ou encore des allocations
sociales. Malgré la revendication des attentats par Daech, ce groupe
terroriste n'a apporté qu'un soutien financier relativement faible pour
la préparation de ces attaques. Face à ces sources de financement
autonome, comment les services de renseignement peuvent-ils réagir?
Pour les services de renseignement, le plus compliqué reste de tracer
ce micro-financement comme nous l'explique Eric Denécé, Directeur du
Centre Français de Recherche sur le renseignement (CF2R).
«Aujourd'hui, nous sommes sur du micro-financement du
terrorisme. Le rapport du CTIF le précise bien, ils n'ont pas de
déclarations de soupçons sur du macro-financement, c'est-à-dire des
sommes importantes d'argent qui arriveraient du Qatar, du Yémen ou de
Turquie pour financer les terroristes en France».
Ce micro financement du terrorisme proviendrait de sources de revenus
licites (salaires, crédits et allocations sociales) et leur
permettraient de passer à l'acte. Cependant, il ne faut pas oublier
qu'une autre partie de l'argent utilisée pour ces actes terroristes est
directement liée aux activités illégales comme le trafic de drogue, le
vol ou le recel.
«On observe bien que les individus sont souvent inscrits, si ce n'est
en totalité, auprès des pouvoirs publics pour bénéficier des
allocations sociales. Mais celles-ci en réalité les aident à vivre au
quotidien. Et à côté de ça, il y a des petits crimes, des larcins ou du
financement extérieur qui leur arrive par les réseaux liés à ce que l'on
appelle la Zakât ou la Hawala dans le monde arabe».
Et de nuancer,
«Je crois qu'Il faut être très prudent sur la conclusion
hâtive qui consisterait à dire que ce sont les allocations sociales qui
ont financé les attentats».
Pour Eric Denécé, une des particularités de ce terrorisme d'initiative personnel, c'est le faible coût qu'il représente.
«Nous savons depuis septembre 2001 que les attentats ne coutent pas
cher. Selon les estimations, certains disaient que les attentats du 11
septembre ont couté entre 175.000 et 373.000 dollars. Ce sont des sommes
extrêmement faibles quand on sait qu'un trafiquant de drogue, qui est
tête de réseau, peut récupérer des sommes bien plus importantes chaque
mois. C'est donc quasiment impossible de lutter contre ce micro
financement et contre des individus qui sont déterminés à passer
l'action voire à se sacrifier à l'occasion de l'acte terroriste».
Cependant, malgré la difficulté à tracer les mouvements de capitaux, les individus restent sous étroite surveillance.
«A chaque fois qu'il y a un attentat en France, dans les heures qui
suivent, on retrouve la totalité du pédigrée de la personne parce
qu'elle était déjà fichée et surveillée pour des questions de
radicalisme ou de terrorisme».
Les pays BRICS portent un coup fatal à la suprématie du dollar américain
3
Auteur : Aydin Mehtiyev | Editeur : Walt | Samedi, 05 Août 2017 - 20h54
Les États-Unis ont déclaré une guerre de sanctions contre la Russie
et continuent d’exercer une pression commerciale sur la Chine. Il n’est
pas exclu que les États-Unis limitent les approvisionnements de produits
en acier en provenance de la Chine. A leur tour, Moscou et Pékin ont
l’intention de bannir le dollar américain dans les règlements au sein de
l’organisation BRICS. Le mouvement marquera la fin de l’ère de la
domination financière absolue des États-Unis d’Amérique dans le monde.
Aussitôt après l’adoption par le Congrès des États-Unis d’un paquet
de nouvelles sanctions contre la Russie, le vice-ministre des Affaires
étrangères de la Fédération de Russie Sergei Ryabkov a envoyé à
Washington un redoutable avertissement. « Les sanctions américaines
contre la Russie ne pourront qu’inciter la Russie à créer un système
économique alternatif, dans lequel les dollars ne seront pas
nécessaires », a déclaré le diplomate russe.
Fait intéressant, la déclaration a été faite à la veille du sommet de
deux jours des ministres du commerce du BRICS, qui a ouvert ses portes
le 1er août 2017 à Shanghai. Cette organisation, qui comprend le Brésil,
la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, devient un puissant
contrepoids au Groupe des Sept.
Aujourd’hui, les pays du BRICS représentent 26% du territoire
terrestre, 42% de la population mondiale (près de trois milliards de
personnes) et 27% du PIB mondial. Selon les prévisions des experts, la
part des pays BRICS représentera plus de 40% du PIB mondial d’ici 2050.
Cependant, les ministres du commerce du BRICS ont choisi de ne pas mettre la charrue avant les bœufs.
Le ministre russe du Développement économique, Maxim Oreshkin, a déclaré que les pays du BRICS, en particulier la Russie et la Chine,
pourraient passer à des règlements dans des monnaies nationales dans un
proche avenir. Le ministre a également déclaré que le chiffre
d’affaires entre la Russie et la Chine pourrait atteindre 200 milliards
de dollars d’ici 2020.
En même temps, en marge du sommet de Shanghai, les ministres ont
discuté des opportunités pour la création d’un nouveau système monétaire
pour exclure l’utilisation du dollar américain. En 2015, le président
Vladimir Poutine avait déclaré que la Russie optait pour les règlements
dans les monnaies nationales et qu’elle avait créé des pools de devises
avec plusieurs pays.
Aujourd’hui, non seulement la Russie doit renoncer au dollar, mais le
pays doit aussi assurer son indépendance financière vis-à-vis de
l’Occident. Les pays BRICS ont coordonné les principes de base du
travail de la nouvelle Banque de développement, qui est considéré comme
un contrepoids à la Banque mondiale, dans laquelle ce sont les
Américains qui définissent les règles du jeu.
En outre, la Russie envisage une possibilité de mettre en place un système de paiement distinct similaire à SWIFT.
Plus de 300 banques russes se sont tournées vers une alternative à
SWIFT, le système connu sous le nom de SPFS (System for Transfer of
Financial Messages). Elvira Nabiullina, la présidente de la Banque
centrale de Russie, a déclaré: « Des menaces ont été exprimées selon
lesquelles la Russie pourrait être coupée de SWIFT. Nous avons achevé le
travail sur notre propre système de paiement, et si quelque chose se
produisait, toutes les opérations au format SWIFT fonctionneront à
l’intérieur du pays. »
L’une des principales conditions de passage aux règlements en
monnaies nationales est la stabilité des monnaies nationales des membres
du BRICS. Le taux de change du rouble russe peut diminuer en raison des
prix mondiaux du pétrole relativement faibles (moins de 52 dollars le
baril).
Les taux de change instables des monnaies nationales ne sont pas le
seul obstacle pour renoncer au dollar américain dans les règlements
réciproques. Les pays du BRICS ne représentent que 10% du commerce
mondial. Par conséquent, l’alliance doit augmenter les indicateurs du
commerce mutuel.
Moscou et Pékin ont déjà introduit des règlements réciproques en
yuans. La Banque centrale de Russie a ouvert son premier bureau étranger
à Pékin.
Ainsi, la guerre des sanctions contre la Russie consolide et renforce
les relations entre la Russie, la Chine et d’autres membres du BRICS.
Le navigateur de Google piétine la concurrence. Et régulièrement, la confidentialité.
Basé sur le même ADN que son illustre cousin, le «browser» alternatif
SRWare Iron mise sur le respect de l’Internaute et de sa
confidentialité en ligne.
Dieu tout-puissant des moteurs de recherche, Google bénéficie d’un
algorithme d’une rare puissance à l’heure de dénicher des résultats
pertinents et fidèles aux termes encodés.
Certains regrettent sa propension à scruter la moindre de vos requêtes, histoire d’afficher plus tard des publicités ciblées.
En se présentant comme «Le moteur de recherche qui ne vous espionne pas», DuckDuckGo emprunte une voie diamétralement opposée.
Des résultats moins fournis constitueront le prix de la confidentialité garantie.
Avec 1 million d’utilisateurs recensés en mars 2016, le service ProtonMail a trouvé son public.
Basé en Suisse, ce qui permet d’échapper aux législations européennes et américaines, la plate-forme se distingue de Gmail en cryptant les courriers avant qu’ils ne soient envoyés aux serveurs.
«Tous les emails sont sécurisés automatiquement avec un chiffrement de bout en bout», assure la page d’accueil de ProtonMail.
«Cela signifie que, même nous, nous ne pouvons pas décrypter et lire
vos e-mails. Par conséquence, vos e-mails cryptés ne peuvent pas être
utilisés par des tiers.»
Si vous disposez d’un compte Google associé à un smartphone, le puissant moteur de recherche profite de l’occasion pour dresser une carte de vos déplacements grâce à la puce GPS de votre appareil mobile.
La découverte de cette cartographie minutieuse est aussi fascinante qu’effrayante.
Vous n’entendez pas confier le stockage de vos fichiers à Google Drive?
En ligne depuis 2007, le service SpiderOakONE vous garantit la confidentialité de vos fichiers en… les cryptant juste avant de les balancer dans le «cloud», sur votre espace de stockage personnel.
Prix: 12$ par mois pour 1 TB (térabyte) de données.
Photo: Fred Chartrand La Presse canadienneMme Audette croit que les commissaires
devront communiquer directement avec le public «sur une base continue»,
et faire preuve de plus de transparence.
Si les chefs autochtones ont jugé bon de ne pas réclamer la
démission des commissaires de l’Enquête nationale sur les femmes et les
filles autochtones disparues et assassinées, du chemin reste à parcourir
pour regagner la confiance des familles, croit Michèle Audette.
« J’apprécie que les chefs aient pris cette décision, mais pas
pour moi, car je suis remplaçable : pour les Canadiens et Canadiennes [qui] vont pour la première fois entendre toutes ces familles raconter ce qui est arrivé », confie la commissaire.
Mme Audette croit que les commissaires devront communiquer directement avec le public « sur une base continue », et faire preuve de plus de transparence. « On doit expliquer ce qu’on fait, où on s’en va, les gens n’en ont aucune idée. »
La commissaire dit avoir hâte de discuter avec ses collègues lors de
leur rencontre la semaine prochaine à Vancouver. Ce sera l’occasion de
faire le point et d’analyser la motion adoptée par l’APN demandant au
gouvernement d’élargir le mandat de la commission afin « d’inclure les pratiques politiques et policières ».
Elle rappelle que la commission a déjà le pouvoir de « contraindre
une institution, un corps policier, qu’il soit fédéral, provincial,
municipal ou même d’une communauté autochtone, à répondre à [ses] questions ».
Mandat incompris
À ses yeux, son mandat reste incompris. « Notre travail n’est pas
de faire celui de la police, et ça déçoit. Beaucoup pensaient qu’on
allait rouvrir des dossiers. Nous, on enquête sur le travail des
policiers, comment ils ont fait leurs protocoles, leurs enquêtes,
comment ils ont répondu aux familles. »
Mais elle reconnaît que les commissaires devraient pendre une partie du blâme. « On n’a pas articulé [le mandat] de façon répétée depuis le départ. »
Durant leur rencontre, les commissaires finaliseront aussi leur
demande de prolongation de l’enquête, le rapport final devant être remis
le 1er novembre 2018 au gouvernement Trudeau. « On est capable de
rendre quelque chose en deux ans, mais il y aura moins d’enjeux
couverts. Pour formuler des recommandations de qualité, il va falloir
une prolongation. »
Elle espère d’ici là que le rapport préliminaire qui doit être déposé
en novembre cette année sera bien accueilli par le gouvernement.
La biographie cachée des Obama : une famille au service de la CIA (1ére partie)
3
Auteur : Wayne Madsen | Editeur : Walt | Dimanche, 23 Juill. 2017 - 13h59
Le journaliste d’investigation Wayne Madsen a compilé plusieurs
archives de la CIA établissant les liens entre l’Agence et des
institutions et des personnes ayant eu des relations étroites avec
Barack Obama, ses parents, sa grand-mère et son beau-père.
La première partie de son dossier souligne l’implication de Barack
Obama senior dans les actions menées par la CIA au Kenya.Ces opérations
visaient à contrer la montée du communisme sous influence
sino-soviétique dans les cercles étudiants ; au-delà, elles avaient
également pour objectif de faire obstruction à l’émergence de leaders
africains non-alignés.
Business International Corporation, la société écran de la CIA dans
laquelle exerçait le futur président des États-Unis, organisait des
conférences réunissant les dirigeants les plus puissants et employait
des journalistes comme agents à l’étranger. Le travail qu’y a mené
Barack Obama à partir de 1983 concorde avec les missions d’espionnage au
profit de la CIA qu’a remplies sa mère, Stanley Ann Dunham dans les
années 1960, après le coup d’État en Indonésie, pour le compte d’autres
sociétés écrans de la CIA, dont l’East-West Center de l’Université de
Hawaii, l’Agence des États-Unis pour le développement international
(United States Agency for International Development, USAID) [1]et la
Fondation Ford [2]. Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, le
beau-père d’Obama, à l’East-West Center en 1965. Soetoro fut rappelé en
Indonésie en 1965 en tant qu’officier de haut rang afin d’assister le
général Suharto et la CIA dans le sanglant renversement du président
Sukarno [3].
Barack Obama senior rencontra Dunham en 1959 lors de cours de russe à
l’Université de Hawaii. Il figurait parmi les heureux élus d’un
convoyage aérien entre l’Afrique de l’Est et les États-Unis pour faire
entrer 280 étudiants dans diverses institutions universitaires
états-uniennes. Selon un rapport de l’agence Reuters de Londres du 12
septembre 1960, cette opération bénéficiait simplement d’une « aide »
de la seule Fondation Joseph P. Kennedy. Elle visait à entraîner et
endoctriner de futurs agents d’influence en Afrique, un continent alors
en passe de devenir le terrain de la lutte de pouvoir entre les
États-Unis, l’Union soviétique et la Chine pour peser sur les régimes
des pays nouvellement indépendants ou sur le point de le devenir.
Lors du choix des étudiants expatriés, Masinda Muliro, le
vice-président de l’Union démocratique africaine du Kenya (Kenyan
African Democratic Union, KADU), avait dénoncé les préférences tribales
favorisant la majorité ethnique des Kukuyus et du groupe minoritaire des
Luo. Ce favoritisme privilégiait les sympathisants de l’Union nationale
africaine du Kenya (Kenyan African National Union, KANU), dirigée par
Tom Mboya, au passé nationaliste et syndicaliste. C’est Mboya qui
choisit d’envoyer Barack Obama senior étudier à l’Université de Hawaii.
Obama senior, alors marié, père d’un enfant et en attente d’un deuxième
enfant au Kenya, épousa Dunham sur l’île de Maui le 2 février 1961.
Dunham était enceinte de Barack Obama depuis trois mois au moment de son
union avec Obama senior. Celui-ci devint le premier étudiant africain à
intégrer une université états-unienne.
Toujours selon Reuters, Muliro aurait également déclaré vouloir
envoyer une délégation aux États-Unis pour enquêter sur les étudiants
kenyans ayant reçu des « présents » de la part des États-Uniens et pour
« s’assurer que les cadeaux faits aux étudiants à
l’avenir [soient] gérés par des personnes sincèrement soucieuses du
développement du Kenya ».
La CIA aurait recruté Tom Mboya dans le cadre d’un programme
de « libération sélective », généreusement financé par la CIA. Son but
était d’isoler le président Kenyatta, qui fut le fondateur de la
République du Kenya, et que l’agence de renseignement US considérait
comme une personne à qui on ne pouvait pas faire confiance.
Mboya reçut à l’époque une subvention de 100 000 dollars de la part
de la Fondation Joseph P. Kennedy, dans le cadre du programme
d’invitation d’étudiants africains, après avoir refusé la même offre de
la part du Département d’État. À l’évidence, Mboya s’inquiétait des
soupçons qu’aurait éveillés une assistance états-unienne directe chez
les politiques kenyans procommunistes, déjà suspicieux de ses liens avec
la CIA. Le programme fut financé par la Fondation Joseph P. Kennedy et
par la Fondation des étudiants afro-américains. Obama senior ne faisait
pas partie du premier groupe acheminé par avion aux États-Unis mais de
l’un des suivants. Ce programme d’aide aux étudiants africains, organisé
par Mboya en 1959, incluait des étudiants originaires du Kenya, de
l’Ouganda, du Tanganyika, de Zanzibar, de la Rhodésie du Sud et du Nord
et au Nyassaland (l’actuel Malawi).
Reuters rapporte également que Muliro accusait le favoritisme
présidant à la sélection des bénéficiaires de l’aide états-unienne « de
perturber et d’aigrir les autres étudiants africains. » Muliro affirmait
que « l’avantage était donné aux tribus majoritaires [les Kikuyus et
les Luo] et que de nombreux étudiants sélectionnés par les États-Unis
avaient échoué aux examens d’admission alors que d’autres étudiants
non-sélectionnés faisaient état de meilleures recommandations ».
Barack Obama Sr. fut envoyé à Hawaï par la CIA. On voit ici
le père de l’actuel président des Etats-unis portant des fleurs autour
du cou, symbole traditionnel de bienvenue sur l’île. Il est photographié
en compagnie de Stanley Dunham (à gauche d’Obama Sr.), le grand-père
maternel du président Obama Jr.
Obama senior était l’ami de Mboya et originaire de la tribu des Luo.
Après l’assassinat de Mboya en 1969, Obama senior témoigna au procès du
meurtrier présumé. Obama senior affirma avoir été la cible d’une
tentative de meurtre en pleine rue après sa comparution au tribunal.
Obama senior quitta Hawaii pour Harvard en 1962 et divorça de Dunham
en 1964. Il épousa une étudiante de Harvard, Ruth Niedensand, une
Etats-unienne juive, avec qui il retourna au Kenya et eut deux enfants.
Leur union se termina également par un divorce. Obama senior travailla
au ministère des Finances et au ministère des Transports kenyans ainsi
qu’au sein d’une compagnie pétrolière. Obama senior se tua dans un
accident de voiture en 1982 ; les principaux hommes politiques kenyans
assistèrent à ses funérailles, dont Robert Ouko, qui deviendra ministre
des Transports et sera assassiné en 1990.
Les documents de la CIA indiquent que Mboya était un important agent
d’influence pour le compte de la CIA, non seulement au Kenya mais dans
toute l’Afrique. D’après un rapport hebdomadaire secret de la CIA (CIA
Current Intelligence Weekly Summary) en date du 19 novembre 1959, Mboya
était chargé de surveiller les extrémistes lors de la deuxième
Conférence panafricaine de Tunis (All-Africa People’s Conference, AAPC).
Le document rapporte que « de sérieuses
frictions [s’étaient] développées entre le Premier ministre du Ghana,
Kwame Nkrumah, et le nationaliste kenyan Tom Mboya
qui [avait] activement participé en décembre [1958] à la surveillance
des extrémistes lors de la première Conférence panafricaine à
Accra. » Les termes « activement participé » semblent indiquer que Mboya
coopérait avec la CIA, dont le rapport fut établi par ses agents sur le
terrain à Accra et à Tunis. C’est pendant cette période de
« collaboration » avec la CIA à Accra et à Tunis que Mboya alloua à
Obama senior une bourse d’études et lui offrit la possibilité de
s’expatrier et d’entrer à l’Université de Hawaii, où il rencontra et
épousa la mère de l’actuel président des États-Unis.
Dans un rapport hebdomadaire secret de la CIA plus ancien, daté du 3
avril 1958, apparaissent ces mots : « [Mboya] reste l’un des dirigeants
africains les plus prometteurs. » La CIA, dans un autre rapport
hebdomadaire secret, daté du 18 décembre 1958, qualifie le nationaliste
kenyan MBoya de « jeune porte-parole capable et dynamique » lors de sa
participation aux débats de la Conférence panafricaine ; il fut perçu
comme un opposant aux « extrémistes » tels que Nkrumah, soutenu
par « les représentants sino-soviétiques ».
Dans un document de la CIA déclassifié sur la Conférence panafricaine
de 1961, le conservatisme de Mboya, à l’instar de celui du Tunisien
Taleb Slim, est clairement défini comme le contrepoids à la politique de
gauche du clan Nkrumah. Les procommunistes avaient été élus à la tête
du comité organisateur de la Conférence panafricaine lors de la
conférence du Caire en 1961, à laquelle assista Mboya. Dans le rapport
de la CIA, le nom de plusieurs de ces dirigeants sont cités : celui du
Sénégalais Abdoulaye Diallo, le Secrétaire général de la Conférence
panafricaine, de l’Algérien Ahmed Bourmendjel, de l’Angolais Mario de
Andrade, de Ntau Mokhele du Basutoland (ex-Lesotho), du Camerounais
Kingue Abel, d’Antoine Kiwewa du Congo belge (l’actuelle RDC), du
Ghanéen Kojo Botsio, du Guinéen Ismail Touré, de T. O. Dosomu Johnson du
Liberia, du Malien Modibo Diallo, du Marocain Mahjoub Ben Seddik, de
Djibo Bakari du Niger, de Tunji Otegbeya du Nigeria, de Kanyama Chiume
du Nyassaland, du Somalien Ali Abdullahi, du Sud-Africain Tennyson
Makiwane, et de Mohamed Fouad Galal des Émirats arabes unis.
Les seuls participants ayant reçu l’approbation de la CIA furent
Mboya (dont tout porte à croire qu’il était un indicateur de la CIA),
Joshua Nkomo, originaire de Rhodésie du Sud, B. Munanka du Tanganyika,
le Tunisien Abdel Magid Shaker et l’Ougandais John Kakongé.
Nkrumah sera finalement limogé en 1966, après un coup d’État
militaire organisé par la CIA, alors qu’il effectuait une visite d’État
en Chine et au Nord-Viêt-Nam. Cette opération fut mise en œuvre un an
après celle que l’Agence mena contre le président Sukarno, autre coup
d’État militaire dans lequel la famille maternelle d’Obama joua un rôle.
Certains éléments donnent à penser que l’assassinat de Mboya en 1969
fut organisé par des agents chinois agissant pour le compte des factions
gouvernementales chargées par le président kenyan, Jomo Kenyatta, de
lutter contre Mboya et par là même, d’éliminer un homme politique
africain pro-états-unien de premier plan. Toutes les ambassades de
Nairobi avaient mis leurs drapeaux en berne en hommage à Mboya, sauf
une, celle de la République populaire de Chine.
Jome Kenyatta, premier président du Kenya décolonisé.
L’influence qu’exerça Mboya sur le régime de Kenyatta se prolongera
longtemps après sa mort, quand Obama senior était toujours en vie. En
1975, Josiah Kariuki, un socialiste membre du parti KANU (parti dont il
aida à la mise en place avec Mboya et Obama senior) était assassiné.
Après ce meurtre, Kenyatta renvoya du gouvernement trois ministres
insoumis qui « étaient liés personnellement soit à Kariuki, soit à
Mboya. » Cette information fut d’abord classée secrète (niveau de
classification Umbra) ; elle apparait dans plusieurs notes de service de
la CIA au Moyen-Orient, en Afrique et en Afrique du Sud. Elle fut par
la suite diffusée sur le réseau COMINT le 24 juin 1975. Les
renseignements figurant dans ce rapport, comme le montre son niveau de
classification, proviennent d’écoutes effectuées par le ministère de
l’Intérieur kenyan. Personne n’a jamais été accusé du meurtre de
Kariuki.
La mise sur écoute des associés de Mboya et de Kariuki est une preuve
que la NSA et la CIA maintinrent leur surveillance sur Barack Obama
senior ; un individu, en sa qualité de ressortissant étranger aux
États-Unis, qui était susceptible d’être soumis occasionnellement à la
mise sur écoute légale, dont se chargent la NSA et le Government
Communications Headquarters (GCHQ, le service de renseignement
électronique du gouvernement britannique).
Photo d'illustration : De 1983 à 1984, Barack Obama exerça en
tant qu’analyste financier au sein de la Business International
Corporation, connue comme société écran de la CIA.
Traduction Nathalie Krieg
L'auteur Wayne Madsen est un ancien contractant de la National
Security Agency (NSA), devenu journaliste spécialisé sur le
renseignement électronique, puis sur le renseignement en général. Il a
notamment été chef de rubrique de la revue française Intelligence
Onlinejusqu’à son rachat par Le Monde. Il publie le Wayne Madsen
Report et intervient régulièrement sur la chaîne satellitaire Russia
Today.
Notes:
Sur l’ingérence de Barack Obama dans la vie politique kenyane : « Le dessous du prix Nobel de la paix 2009 », par Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 13 octobre 2009.
À la différence de la dynastie Bush, Barack Obama a su cacher ses
propres liens avec la CIA et en particulier, ceux de sa famille, jusqu'à
aujourd'hui. Madsen conclut par cette question : « Que cache encore
Barack Obama ? »
Dans la première partie de ce dossier spécial, le Wayne Madsen Report
(WMR) révélait les liens entre Barack Obama senior et le convoyage
aérien entre l'Afrique et les États-Unis d'un groupe de 280 étudiants
originaires d'Afrique du Sud et des nations d'Afrique de l'Est
indépendantes ou sur le point de le devenir. En leur attribuant des
diplômes universitaires, les États-Unis s'assuraient la sympathie des
heureux élus et espéraient contrer les projets similaires que mettaient
en œuvre l'Union soviétique et la Chine. Barack Obama senior fut le
premier étudiant étranger à s'inscrire à l'Université de Hawaii. Obama
senior et la mère de Barack Obama, Ann Stanley Dunham, se rencontrèrent
en cours de russe en 1959 ; ils se marièrent en 1961.
Le programme d'invitation d'étudiants africains était géré par le
leader nationaliste Tom Mboya ; il était le mentor et ami d'Obama
senior, et comme lui originaire de la tribu des Luo. Les documents de la
CIA cités dans la première partie de ce dossier établissaient la
collaboration active de Mboya avec la CIA dans le but d'empêcher les
nationalistes prosoviétiques et prochinois de prendre l'ascendant sur
les mouvements nationalistes panafricains dans les milieux politique,
étudiant et ouvrier.
L'un des opposants les plus acharnés de Mboya était le premier
Président de la République du Ghana, Kwame Nkrumah, renversé en 1966
lors d'une opération montée par la CIA. L'année suivante, Barack Obama
et sa mère rejoignirent Lolo Soetoro en Indonésie. Soetoro avait
rencontré Ann Dunham en 1965 à l'Université de Hawaii, alors que le
jeune Barack était âgé de quatre ans.
Le jeune « Barry » Obama Soetoro, alors âgé de 10 ans, en
compagnie de son beau-père Lolo Soetoro, de sa mère, Ann Dunham Obama
Soetoro, et de sa demi-sœur, Maya Soetoro. (photo de famille, publiée
par Bloomberg News)
En 1967 donc, Barack et sa mère s’installaient à Jakarta. En 1965,
Lolo Soetoro avait été rappelé par le général Suharto pour servir dans
le haut-commandement militaire et aider à la planification, avec le
soutien de la CIA, du génocide d’Indonésiens et de Sino-indonésiens
procommunistes à travers tout le pays. Suharto consolida son pouvoir en
Indonésie en 1966, l’année même où Mboya aida la CIA à trouver les
soutiens nécessaires parmi les nationalistes panafricains pour renverser
le Président Nkrumah au Ghana.
L’East-West Center de l’Université de Hawaii et le coup d’État de la CIA contre Sukarno
Liens entre les diverses institutions et la CIA.
Ann Dunham rencontra Lolo Soetoro à l’East-West Center de
l’Université de Hawaii. Ce centre était lié depuis longtemps aux
activités de la CIA dans la zone Asie / Pacifique. En 1965, l’année où
Dunham rencontra et épousa Lolo Soetoro, un nouveau doyen fut nommé à
l’East-West Center : Howard P. Jones, qui avait été l’ambassadeur des
États-Unis en Indonésie lors de sept années capitales pour le pays entre
1958 et 1965. Jones était présent à Jakarta quand Suharto et ses
officiers agissant pour le compte de la CIA planifièrent le renversement
de Sukarno, accusé, à l’instar du PKI (le Parti communiste indonésien),
d’être allié à la Chine [1].
Le 10 octobre 1965, alors qu’il était le doyen de l’East-West Center,
Jones publia un article pour le Washington Post dans lequel il prenait
la défense de Suharto dans le coup d’État contre Sukarno.
Le Post l’invitait à commenter ce coup d’État, décrit comme
un « contre-coup d’État » pour reprendre le pouvoir aux mains des
communistes. Jones déclarait que Suharto n’avait fait que répondre à un
putsch communiste contre Sukarno mené par le Lieutenant-colonel
Untung, « un capitaine de bataillon relativement inconnu, en poste dans
la garde présidentielle ».
Jones, dont les propos reflètent le contenu des rapports de la CIA
issus de l’ambassade des États-Unis à Jakarta, poursuivait son article
en affirmant que le prétendu putsch communiste du 30 septembre
1965 « était tout près de réussir, après le meurtre de six officiers du
haut-commandement. Il aurait bien pu réussir si le ministre de la
Défense Nasution et un certain nombre d’autres généraux n’avaient pas
réagi suffisamment rapidement pour organiser un contre-putsch
spectaculaire. » Bien entendu, ce dont Jones se garda d’informer les
lecteurs du Post était que Suharto avait fortement bénéficié du soutien
de la CIA.
Ni Sukarno ni le gouvernement indonésien, au sein duquel siégeaient
les leaders de deuxième et de troisième rang du PKI, ne reprochèrent aux
communistes ces assassinats. On ne peut pas exclure l’hypothèse que ces
meurtres soient une opération sous fausse bannière organisée par la CIA
et Suharto, destinée à porter les accusations sur le PKI. Deux jours
après le putsch de Suharto, les participants à une manifestation
orchestrée par la CIA incendièrent le quartier général du PKI à Jakarta.
En défilant devant l’ambassade états-unienne, qui abritait également
une antenne de la CIA, ils scandaient les mots : « Longue vie aux
États-Unis ! »
Untung déclara quant à lui que, lorsqu’il réalisa que Suharto et la
CIA préparaient le coup d’État pour le jour de parade de l’armée
indonésienne, le 5 octobre 1965, Sukarno et lui, suivis des militaires
leur étant restés fidèles, passèrent les premiers à l’action. Jones
répondit qu’il voyait dans cette version « la traditionnelle propagande
communiste. » Suharto s’engagea contre Sukarno le 1er octobre. Jones
répéta « qu’il n’y avait pas une once de vérité dans l’accusation portée
contre la CIA d’avoir agi contre Sukarno. » Les historiens ont prouvé
le contraire. Jones accusait les communistes de profiter de la santé
fragile de Sukarno pour exclure tout candidat susceptible de lui
succéder. Leur but, toujours selon Jones, était d’imposer D. N. Aidit,
le chef du PKI, à la succession de Sukarno. Sukarno ne mourut qu’en
1970, alors qu’il se trouvait en résidence surveillée.
Un document de la CIA, auparavant classé secret et non daté,
mentionne que « Sukarno [souhaitait] revenir à la configuration
d’avant-putsch. Il [refusait] d’accuser le PKI et le Mouvement de 30
septembre [du Lieutenant-colonel Untung] ; il [appela] plutôt à l’unité
du peuple indonésien et [dissuada] les velléités de vengeance. Mais il
ne [parvint] pas à empêcher l’armée de poursuivre ses opérations contre
le PKI ; il [agit] même dans leur sens en nommant le général Suharto à
la tête de l’armée. »Suharto et le beau-père de « Barry » Obama Soetoro,
Lolo Soetoro, ignorèrent les appels de Sukarno à l’apaisement, comme le
découvriraient très vite les Indonésiens.
Après l’échec du coup d’État militaire attribué aux officiers
des mouvances de gauche en 1965, Suharto (à gauche) déclencha de
sanglantes purges anticommunistes au cours desquelles un million de
civils furent tués.
Le massacre des populations sino-indonésiennes par Suharto est évoqué
dans les documents de la CIA au travers de la description du parti
Baperki : « Les sympathisants du parti de gauche Baperki, très implanté
dans les zones rurales, sont majoritairement d’origine
sino-indonésienne. » Une note déclassifiée de la CIA, datée du 6 octobre
1966, démontre l’étendue du contrôle et de la supervision exercés par
la CIA dans le coup d’État contre Sukarno ; de nombreux agents servaient
d’intermédiaires avec les unités armées de Suharto postées aux abords
du palais présidentiel à Bogor et de diverses ambassades dans tout le
pays, dont le consulat des États-Unis à Medan. Ce consulat surveillait
les sympathisants de gauche dans cette ville de l’île de Sumatra et,
selon un mémo de la CIA du 2 octobre 1965, porta à la connaissance de
l’Agence le fait que « le consul soviétique disposait d’un avion prêt à
évacuer les citoyens soviétiques de Sumatra. » La note du 6 octobre
recommandait également d’empêcher Untung de recueillir trop de soutien
parmi les populations de l’intérieur de l’île de Java.
Ann Dunham Soetero « gagnant les cœurs et les esprits » des fermiers et des artisans javanais dans le village de Kajar.
Un rapport hebdomadaire déclassifié de la CIA concernant l’Indonésie,
daté du 11 août 1967 et intitulé « Le Nouvel ordre en Indonésie », fait
apparaître qu’en 1966, l’Indonésie restructura son économie pour
remplir les conditions d’attribution de l’aide du FMI. Dans ce rapport,
la CIA se réjouissait du nouveau triumvirat installé au pouvoir en
Indonésie en 1967 : Suharto, le ministre des Affaires étrangères, Adam
Malik, et le Sultan de Jogjakarta [2], qui était aussi ministre de
l’Économie et des Finances. La CIA se félicitait également de
l’interdiction du PKI, mais concédait qu’il « rassemblait néanmoins de
nombreux partisans à l’est et au centre de Java » ; c’est dans cette
région que, par la suite, Ann Dunham Soetoro concentrerait ses activités
pour le compte de l’USAID (Agence des États-Unis pour le développement
international), la Banque mondiale et la Fondation Ford, des sociétés
écrans de la CIA. Sa mission était de « gagner les cœurs et les
esprits » des fermiers et des artisans javanais.
Dans une note déclassifiée de la CIA du 23 juillet 1966, le parti
musulman Nahdatul Ulama (NU), le parti le plus puissant en Indonésie,
est clairement vu comme un allié naturel des États-Unis et du régime de
Suharto. Le rapport établit que Suharto bénéficia d’une assistance pour
renverser les communistes pendant la période de contre-putsch, notamment
là où le NU était le mieux implanté : à l’est de Java, au nord de
Sumatra et dans plusieurs zones de l’île de Bornéo. Une autre note
déclassifiée de la CIA, datée du 29 avril 1966, fait référence au
PKI : « Les extrémistes musulmans ont surpassé l’armée à bien des égards
en traquant et en tuant les membres du [PKI] et d’autres groupes
affiliés servant de couverture ».
Dunham et Barry Soetoro à Jakarta et les activités secrètes de l’USAID
Enceinte de Barack Obama, Dunham abandonna en 1960 ses études à
l’Université de Hawaii. Barack Obama senior quitta Hawaii en 1962 pour
étudier à Harvard. Dunham et Obama senior divorcèrent en 1964. À
l’automne 1961, Dunham s’inscrivit à l’Université de Washington et éleva
son enfant. Elle réintégra l’Université de Hawaii entre 1963 et 1966.
Lolo Soetoro, qui s’unit à Dunham en mars 1965, quitta Hawaii pour
l’Indonésie le 20 juillet 1965, trois mois avant les opérations de la
CIA contre Sukarno. Il est clair que Soetoro, promû colonel par Suharto,
était rappelé à Jakarta pour participer au coup d’État contre Sukarno,
des troubles qui causèrent la mort d’environ un million d’Indonésiens
parmi les populations civiles. Le Président Obama préfèrerait que la
presse ignore ce passé ; c’est bien ce qu’elle a fait pendant la
campagne des primaires et de l’élection présidentielle de 2008.
En 1967, après son arrivée en Indonésie avec Obama junior, Dunham
enseigna l’anglais à l’ambassade états-unienne de Jakarta, où se
trouvait l’une des antennes de la CIA les plus importantes en Asie,
relayée par d’importants bureaux situés à Surabaya, à l’est de Java, et à
Medan, sur l’île de Sumatra. Jones quitta son poste de doyen à
l’Université de Hawaii en 1968.
En fait, la mère d’Obama enseignait l’anglais pour le compte de
l’USAID, une vaste organisation qui servait de couverture aux activités
secrètes de la CIA en Indonésie et dans toute l’Asie du Sud-Est, en
particulier au Laos, au Sud-Viêt Nam et en Thaïlande. Le programme de
l’USAID est connu sous le nom de Lembaga Pendidikan Pembinaan Manajemen.
Bien que son fils et les gens qui l’ont côtoyée à Hawaii décrivent
Dunham comme un esprit libre et une « enfant des sixties », les
activités qu’elle a exercées en Indonésie viennent contredire la thèse
qui fait d’elle une « hippy ».
L’apprentissage du russe que suivit Dunham à Hawaii a dû se révéler
très utile à la CIA en Indonésie. Dans une note déclassifiée, datée du 2
août 1966, son auteur, le Secrétaire général du Conseil de sécurité
nationale des États-Unis, Bromley Smith, relatait qu’à l’instar du
Japon, de l’Europe occidentale, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande,
de la Malaisie et des Philippines, l’Union soviétique et ses alliés en
Europe de l’Est avaient bien accueilli la nouvelle du putsch de Suharto
car il créait une Indonésie non-alignée qui « représentait un
contrepoids en Asie face à la Chine communiste. » Des archives prouvent
que, comme Ann Dunham, plusieurs agents de la CIA, en poste à Jakarta
avant et après le coup d’État de 1965, parlaient couramment le russe.
Lorsqu’elle séjourna en Indonésie, puis au Pakistan, Dunham Soetoro
travailla pour la Fondation Ford, la Banque mondiale, la Banque
asiatique de développement, la banque Rakyat (la banque publique
indonésienne, propriété du gouvernement) et l’USAID.
L’USAID fut impliquée dans des opérations secrètes de la CIA en Asie
de Sud-Est. Le 9 février 1971, le Washington Star publia l’information
selon laquelle les responsables de l’USAID au Laos savaient que le riz
dont l’USAID approvisionnait l’armée laotienne était revendu à l’armée
nord-vietnamienne au Laos même. Le rapport révèle que les États-Unis
toléraient la revente du riz de l’USAID car l’armée laotienne n’avait
ainsi plus à craindre les attaques du Nord-Vietnam et de leurs alliés
communistes du Pathet Lao. L’USAID et la CIA utilisaient
l’approvisionnement de riz pour obliger les tribus Méo du Laos à
rejoindre le camp des États-Unis dans la guerre contre les communistes.
Des fonds de l’USAID étaient destinés à venir en aide aux civils blessés
et à instaurer un système d’assurance-maladie au Laos ; ils furent
détournés et utilisés à des fins militaires.
En 1971, le Centre d’études vietnamiennes à l’Université de
l’Illinois à Carbondale, financé par l’USAID, fut accusé d’être une
société écran de la CIA. Les projets financés par l’USAID par le biais
du Consortium des universités du Midwest pour les activités
internationales (Midwest Universities Consortium for International
Activities, MUCIA), qui inclut les Universités de l’Illinois, du
Wisconsin, du Minnesota, de l’Indiana, et du Michigan, furent soupçonnés
d’être des projets secrets de la CIA. Parmi ceux-ci, figuraient les
programmes « d’éducation agraire » en Indonésie et d’autres projets en
Afghanistan, au Mali, au Népal, au Nigeria, en Thaïlande et au Sud-Viêt
Nam. Ces accusations furent émises en 1971, quand Ann Dunham travaillait
pour l’USAID en Indonésie.
Dans un article du 10 juillet 1971, le New York Times accusait
l’USAID et la CIA d’avoir « perdu » 1,7 milliards de dollars dévolus au
programme CORDS (Civil Operations and Revolutionary Development
Support). Ce programme faisait partie de l’Opération Phénix, dans le
cadre de laquelle la CIA procéda à la torture et à l’assassinat de
nombreux civils, patriarches et moines bouddhistes dans les villages du
Sud-Viêt Nam [3]. Des sommes d’argent en provenance de l’USAID furent
également reçues par une ligne aérienne détenue par la CIA en Asie du
Sud-Est, Air America. En Thaïlande, le financement par l’USAID du
Programme de développement rural accéléré (Accelerated Rural Development
Program) cachait en fait les opérations de lutte contre l’insurrection
communiste. De même, en 1971, dans les mois précédant le déclenchement
de la troisième guerre indo-pakistanaise, les fonds de l’USAID destinés
aux projets de travaux publics dans l’est du Pakistan furent utilisés
pour la consolidation militaire des frontières avec l’Inde. Ces
détournements étaient contraires à la loi états-unienne qui interdit
l’utilisation des fonds de l’USAID pour des programmes militaires.
En 1972, dans un entretien avec Metromedia News, le directeur de
l’USAID, le Docteur John Hannah admit que la CIA se servait de l’USAID
comme société écran pour ses opérations secrètes au Laos. Hannah
affirmait que l’USAID était une société écran uniquement au Laos.
Pourtant, l’USAID s’est avérée servir de couverture également en
Indonésie, aux Philippines, au Sud-Viêt Nam, en Thaïlande et en Corée du
Sud. Les projets de l’USAID en Asie du Sud-Est devaient être approuvés
par le SEADAG (Southeast Asian Development Advisory Group), un groupe
élaborant des projets publics en Asie, qui devait en réalité se ranger
derrière l’avis de la CIA.
En 1972, il fut prouvé que le programme Food for Peace, administré
par l’USAID et le Département de l’agriculture états-unien, reçut un
financement à visée militaire pour des projets au Cambodge, en Corée du
Sud, en Turquie, au Sud-Viêt Nam, en Espagne, à Taïwan et en Grèce. En
1972, l’USAID ne fit parvenir de l’argent que dans les zones
méridionales du Nord-Yémen, dans le but d’armer les forces
nord-yéménites contre le gouvernement du Sud-Yémen, alors dirigé par les
socialistes, opposés à l’hégémonie états-unienne dans la région.
L’une des institutions affiliées aux travaux de l’USAID en Indonésie
était la Fondation Asie (Asia Foundation), créée dansles années 1950
avec l’aide de la CIA pour contrer l’expansion du communisme en Asie. La
pension de l’East-West Center à l’Université de Hawaii était financée
par la Fondation Asie. Obama senior séjourna dans cette pension à son
arrivée du Kenya, après avoir bénéficié du programme d’aide aux
étudiants africains organisé par l’un des agents d’influence de la CIA
en Afrique, Tom Mboya.
Dunham séjourna également au Ghana, au Népal, au Bangladesh, en Inde
et en Thaïlande dans le cadre de projets de microfinancement. En 1965,
Barack Obama senior quitta Harvard et retourna au Kenya, accompagné de
sa nouvelle épouse états-unienne. Obama senior reprit contact avec son
vieil ami, le « golden boy » de la CIA Tom Mboya, et avec d’autres
hommes politiques d’origine Luo, la tribu d’Obama senior. Philip Cherry
dirigea l’antenne de la CIA à Nairobi de 1964 à 1967. En 1975, il fut
nommé à la tête de l’antenne de la CIA à Dacca au Bangladesh.
L’ambassadeur états-unien au Bangladesh de l’époque, Eugene Booster,
accusa Cherry d’être impliqué dans l’assassinat du premier Président du
Bangladesh, Sheik Mujiur Rahman, et d’autres membres de sa famille.
L’exécution de la famille présidentielle bangladaise auraient
vraisemblablement été ordonnée par le Secrétaire d’État Henry Kissinger.
Le Bangladesh constituait également une étape sur l’itinéraire qu’Ann
Dunham suivait pour le compte de la CIA dans le cadre de projets de
micro et de macro-financement.
Obama et ses grands-parents maternels, Madelyn et Stanley
Dunham, en 1979. Sa grand-mère fut vice-présidente de la Banque de
Hawaii, une institution bancaire utilisée par diverses sociétés écrans
de la CIA.
Les banques de la CIA et Hawaii
Ann Dunham resta en Indonésie quand le jeune Obama retourna à Hawaii
en 1971 ; elle confia son fils à sa mère, Madelyn Dunham. Cette dernière
fut la première femme à occuper le poste de vice-président de la Banque
de Hawaii à Honolulu. Diverses sociétés écrans de la CIA utilisaient
alors la Banque de Hawaii. Madelyn Dunham s’occupait de la gestion des
comptes cachés que la CIA utilisait pour les transferts de fonds au
bénéfice des dictateurs en place en Asie, tels que le Président de la
République des Philippines, Ferdinand Marcos, le Président de la
République du Viêt Nam, Nguyen Van Thiêu, et le Président de la
République d’Indonésie, le général Suharto. En effet, la Banque de
Hawaii se chargeait du blanchiment d’argent de la CIA, afin de
dissimuler le soutien qu’accordait la CIA à ses leaders politiques
préférés dans la région Asie-Pacifique.
À Honolulu, l’une des sociétés bancaires les plus utilisées par la
CIA pour le blanchiment d’argent était la BBRDW (Bishop, Baldwin,
Rewald, Dillingham & Wong). En 1983, la CIA donna son accord pour la
liquidation de la BBRDW, soupçonnée de n’être qu’une chaîne de Ponzi. À
cette occasion, le sénateur Daniel Inouye — membre du Comité du
renseignement du Sénat états-unien (US Senate Select Committee on
Intelligence) et l’un des meilleurs amis au parlement de l’ancien
sénateur de l’Alaska, Ted Stevens — déclara que le rôle de la CIA dans
la BBRDW était « insignifiant. » Plus tard, on découvrit qu’Inouye
mentait. En fait, la BBRDW était largement impliquée dans le financement
des activités secrètes de la CIA dans toute l’Asie, dont celles
d’espionnage industriel au Japon, de vente d’armes aux guérillas
anticommunistes des Moudjahidine afghans et à Taïwan. John C. « Jack »
Kindschi était l’un des dirigeants de la BBRDW ; avant de partir à la
retraite en 1981, il fut chef de poste de la CIA à Honolulu. Le diplôme
universitaire ornant le mur du bureau du président de la BBRDW, Ron
Rewald, était un faux, fourni par les experts en falsification de la
CIA ; son nom fut également ajouté aux archives des anciens étudiants.
Le passé de la BBRDW fut réécrit par la CIA pour faire croire à la
présence de cette banque à Hawaii dès l’annexion de l’archipel en tant
que territoire des États-Unis [4]. Le Président Obama se bat
actuellement contre les accusations selon lesquelles ses diplômes et ses
notes de cours seraient des faux, tout comme le seraient son numéro de
sécurité sociale établi dans le Connecticut et certains éléments qui
agrémentent son CV. La découverte des documents falsifiés de la BBRDW
serait-elle à l’origine des questions qui font surface à propos du passé
de Barack Obama ?
La BBRDW était installée dans le quartier d’affaires d’Honolulu, près
du siège de la Banque de Hawaii, là où étaient détenus les comptes
cachés de la CIA gérés par Madelyn Dunham, la grand-mère d’Obama. La
Banque de Hawaii s’occupa de très nombreuses transactions financières
secrètes opérées par la BBRDW.
Obama-Soetoro et « les années de tous les dangers » [5] à Jakarta
Il est clair qu’Ann Dunham Soetoro et son mari indonésien, Lolo
Soetoro, le beau-père du Président Obama, étaient très étroitement liés
aux activités de la CIA visant à neutraliser l’influence sino-soviétique
en Indonésie pendant « les années de tous les dangers » après
l’éviction de Sukarno. Le Wayne Madsen Report a découvert que des agents
de haut-rang de la CIA furent nommés officiellement et officieusement à
des postes de couverture en Indonésie pendant la même période, des
couvertures fournies, entres autres, par l’USAID, les Peace Corps et
l’USIA (US Information Agency).
L’un des contacts les plus proches de Suharto à la CIA était Kent B.
Crane, qui avait figuré parmi les agents de la CIA en poste à
l’ambassade états-unienne à Jakarta. Crane était si proche de Suharto,
qu’après « son départ à la retraite » de la CIA, il aurait été l’un des
rares hommes d’affaires « privés » à obtenir un passeport diplomatique
indonésien du gouvernement Suharto. La société de Crane, le Crane Group,
fournissait des armes de petit calibre aux forces militaires
états-uniennes, indonésiennes et d’autres pays. Crane fut le conseiller
aux Affaires étrangères du vice-président des États-Unis, Spiro Agnew ;
il fut par la suite nommé ambassadeur des États-Unis en Indonésie par le
Président Ronald Reagan. Cette nomination resta lettre morte à cause de
ses liens suspects avec Suharto. John Holdridge, un proche de
Kissinger, fut nommé à sa place ; à son départ de Jakarta, c’est Paul
Wolfowitz qui le remplaça.
Les protégés de Suharto, parmi lesquels comptaient aussi Mokhtar et
James Riady de Lippo Group, se virent accusés d’avoir injecté plus d’un
million de dollars par le biais de contributions étrangères illégales
vers les comptes de campagne de Bill Clinton en 1992. À deux reprises,
le Président Obama a repoussé sa visite officielle en Indonésie ;
peut-être craint-il l’intérêt que pourrait éveiller un tel déplacement
sur les liens de sa mère et de son beau-père avec la CIA ?
Ann Dunham en visite dans un élevage de canards à Bali,
officiellement dans le cadre de son travail pour développer des
programmes de crédit bancaire aux petites entreprises.
Dans les années 1970 et 1980, Dunham s’occupait de projets de
microcrédit en Indonésie pour la Fondation Ford, l’East-West Center et
l’USAID. Le Docteur Gordon Donald junior était l’une des personnes en
poste à l’ambassade des États-Unis. Il aida à protéger les bâtiments de
l’ambassade lors des violentes manifestations étudiantes
anti-états-uniennes pendant la période du putsch contre Sukarno.
Rattaché au Bureau des affaires économiques, Donald était responsable du
programme de microfinancement de l’USAID destiné aux paysans
indonésiens ; c’est sur ce même programme que Dunham travailla en
collaboration avec l’USAID dans les années 1970, après avoir enseigné
l’anglais en Indonésie, toujours pour le compte de l’USAID. Dans
l’ouvrage Who’s Who in the CIA, publié en 1968 en Allemagne de l’Ouest,
Donald est décrit comme un agent de la CIA, ayant également été en poste
à Lahore au Pakistan, une ville dans laquelle Dunham séjournerait plus
tard, dans une suite de l’hôtel Hilton, pour mener les projets de
microfinancement pour la Banque asiatique de développement, durant cinq
ans.
Parmi les hommes en poste à Jakarta, le Who’s Who in the CIA fait
apparaitre Robert F. Grealy ; il deviendrait par la suite le directeur
des relations internationales dans la zone Asie-Pacifique chez J. P.
Morgan Chase, puis le directeur de la Chambre de commerce pour les
États-Unis et l’Indonésie. Le Pdg de J. P. Morgan Chase, Jamie Dimon, a
en outre récemment été cité comme un remplaçant potentiel de Richard
Geithner, le Secrétaire du Trésor, dont le père, Peter Geithner,
travaillait à la Fondation Ford et avait le dernier mot pour
l’attribution des fonds destinés aux projets de microfinancement de
Dunham.
Les projets inavouables de la CIA et Hawaii
Alors qu’elle séjournait au Pakistan, Ann Dunham reçut la visite de
son fils Barack en 1980 et en 1981. Obama se rendit par la même occasion
à Karachi, à Lahore et dans la ville indienne d’Hyderabad. Pendant
cette même période, la CIA intensifiait ses opérations en Afghanistan
depuis le territoire pakistanais.
Le 31 janvier 1981, le directeur-adjoint du Bureau des recherches et
des rapports de la CIA (ORR, Office of Research and Reports) transmit au
directeur de la CIA, Allen Dulles, une longue note, classée secret,
code NOFORN [6], et aujourd’hui déclassifié. Il y fait le rapport d’une
mission de collecte de renseignements diligentée entre le 17 novembre et
le 21 décembre 1957 en Extrême-Orient, en Asie du Sud-Est et au
Moyen-Orient.
Le chef de l’ORR y évoquait sa rencontre avec l’équipe du général à
la retraire Jesmond Balmer, alors haut-responsable de la CIA à Hawaii,
au sujet de la demande formulée par le chef de l’US Pacific Command pour
« la collecte de nombreuses informations nécessitant de longues
recherches. » Le chef de l’ORR mentionnait ensuite les recherches
effectuées par la CIA pour recruter « des étudiants sinophones de
l’Université de Hawaii capables de mener à bien des missions de
renseignement. » Il abordait ensuite les débats qui s’étaient tenus lors
d’un séminaire sur le contre-espionnage de l’Organisation du traité de
l’Asie du Sud-Est qui eut lieu à Baguio entre le 26 et 29 novembre 1957.
Le Comité économique avait d’abord discuté des « fonds pour le
développement économique »destinés à combattre « les activités de
subversion exercées par le bloc sino-soviétique dans la région »,
avant « d’envisager toutes les réactions susceptibles d’être mises en
œuvre ».
Les délégations thaïlandaise et philippine firent beaucoup d’efforts
pour obtenir le financement états-unien d’un fonds de développement
économique, qui aurait enclenché d’autres projets de l’USAID dans la
région, du même type que ceux dans lesquels Peter Geithner et la mère de
Barack Obama s’investissaient intensément.
Une importante littérature existe sur les aspects géopolitiques des
opérations secrètes de la CIA menées depuis l’Université de Hawaii ; il
n’en est pas de même pour les éléments les plus inavouables de la
collecte de renseignements et des opérations de type MK-ULTRA, qui n’ont
pas été associées de manière systématique à l’Université de Hawaii.
Plusieurs notes déclassifiées de la CIA, datées du 15 mai 1972, font
référence à l’implication du département de la Défense ARPA (Advanced
Research Projects Agency) et de l’Université de Hawaii dans un programme
d’études comportementales de la CIA. Ces mémos furent rédigés par
Bronson Tweedy, alors directeur-adjoint de la CIA, le directeur du PRG
(Program Review Group) de l’US Intelligence Community et le directeur de
la CIA, Robert Helms. Ces mémos ont pour thème « les recherches menées
par l’ARPA concernant le renseignement. » La note provenant du directeur
du PRG aborde une conférence à laquelle participa le Lieutenant-colonel
Austin Kibler, le directeur des études comportementales de l’ARPA, le
11 mai 1972. Kibler supervisait les recherches de l’ARPA sur les
modifications comportementales et la surveillance à distance. Les mémos
du directeur du PRG évoquent plusieurs hauts-responsables : Edward
Proctor, le directeur-adjoint en charge du renseignement à la CIA, Carl
Duckett, le directeur-adjoint en charge des sciences et des technologies
à la CIA et John Huizenga, le directeur de l’Office of National
Estimates [7].
En 1973, après que James Schlesinger, alors directeur de la CIA,
ordonna une enquête administrative sur tous les programmes de la CIA,
l’Agence produisit un éventail de documents sur divers programmes,
désigné par l’expression « bijoux de famille. » La plupart de ces
documents furent publiés en 2007 ; en même temps, on apprenait que Helms
avait donné l’ordre au Docteur Sidney Gottlieb de détruire les
documents portant sur les recherches qu’il menait ; ce dernier était le
directeur du projet MK-ULTRA, un programme de recherche de la CIA sur
les modifications comportementales, le lavage de cerveau et l’injection
de drogues. Dans un mémo rédigé par l’agent de la CIA Ben Evans et
adressé à William Colby, le directeur de la CIA, daté du 8 mai 1973,
Duckett confiait son avis : « Il serait mal venu que M. le Directeur se
déclare au courant de ce programme », désignant les expérimentations
menées par Gottlieb pour le projet MK-ULTRA.
Après la publication des « bijoux de famille », plusieurs membres de
l’administration du Président Gerald Ford, dont le chef de cabinet de la
Maison Blanche, Dick Cheney, et le secrétaire à la Défense, Donald
Rumsfeld, s’assurèrent qu’aucune révélation ne soit faite à propos des
programmes de modifications comportementales et psychologiques, parmi
lesquels figuraient les projets MK-ULTRA et ARTICHOKE.
Plusieurs mémos du 15 mai 1972 font référence au projet SCANATE,
initié la même année. Il s’agit de l’un des premiers programmes de
recherche de la CIA sur la guerre psychologique, en particulier, sur
l’utilisation de psychotropes à des fins de surveillance à distance et
de manipulation psychologique. Y sont mentionnés Kibler de l’ARPA, et
« son sous-traitant » ; plus tard, on apprendrait qu’il s’agissait du
Stantford Research Institute (SRI), situé à Menlo Park en Californie.
Helms adressa un mémo à, entre autres, Duckett, Huizenga, Proctor et
au directeur de l’Agence pour le renseignement militaire (Defence
Intelligence Agency, DIA) — ce dernier hériterait par la suite du projet
de la CIA « GRILL FLAME » concernant la surveillance à distance. Helms
insistait sur le fait que l’ARPA soutenait « depuis un certain nombre
d’années » les recherches sur le comportement et les applications
potentielles dont le renseignement pourrait bénéficier, « avec la
participation du M.I.T., de Yale, de l’Université du Michigan, de
l’UCLA, de l’Université de Hawaii et d’autres institutions ou groupes de
recherche ».
La collaboration de l’Université de Hawaii avec la CIA dans le
domaine de la guerre psychologique se poursuit encore aujourd’hui. Le
Docteur Susan Brandon, l’actuel directeur du programme d’études
comportementales mené par le Centre de contre-espionnage et de
renseignement (Defence Counterintelligence and Human Intelligence
Center, DCHC) au sein de la DIA, a obtenu son doctorat de Psychologie à
l’Université de Hawaii. Brandon aurait été impliquée dans un programme
secret, issu de la collaboration de l’APA (American Psychological
Association), de la RAND Corporation et de la CIA, destiné à « améliorer
les procédés d’interrogatoire » ; l’objet de ses recherches portait sur
les privations de sommeil et de perception sensorielle, la soumission à
des douleurs intenses et l’isolation complète, des procédés mis en
œuvre sur les prisonniers de la base aérienne de Bagram en Afghanistan
et d’autres prisons secrètes [8]. Brandon fut également l’assistante du
directeur du Département des sciences sociales, comportementales et
éducatives au Bureau des sciences et des technologies dans
l’administration de George W. Bush.
Ainsi, les liens entre la CIA et l’Université de Hawaii ne
s’érodèrent pas à la fin des années 1970 ; l’ancien président de
l’Université de Hawaii entre 1969 et 1974, Harlan Cleveland, fut invité à
donner une conférence au quartier général de la CIA le 10 mai 1977.
Avant de prendre ses fonctions à l’Université de Hawaii, Cleveland fut
secrétaire du Bureau pour les affaires liées aux organisations
internationales (Bureau of International Organization Affairs) de 1965 à
1969.
Un mémo du directeur de la formation de l’agence, daté du 21 mai
1971, indique que la CIA recruta un officier de la Marine qui entamait
le deuxième cycle de ses études à l’Université de Hawaii.
La famille Obama et la CIA
De très nombreux documents sont disponibles au sujet des liens de
George H. W. Bush avec la CIA et des activités de son père et de ses
enfants, dont l’ancien Président George W. Bush, pour le compte de la
CIA. Barack Obama, quant à lui, a réussi à dissimuler les traces de ses
propres liens avec l’Agence, tout autant que ceux de ses parents, de son
beau-père et de sa grand-mère (très peu de choses sont connues à propos
de son grand-père, Stanley Armour Dunham ; il est sensé avoir dirigé un
commerce de meubles à Hawaii après avoir servi en Europe pendant la
Deuxième guerre mondiale). Les Présidents et les vice-présidents des
États-Unis ne sont soumis à aucune enquête sur leurs antécédents avant
leur prise de fonction, à la différence des autres membres du
gouvernement fédéral. Ce travail de vérification est laissé à la presse.
En 2008, les journalistes ont lamentablement failli à leur devoir
d’information en enquêtant trop superficiellement sur l’homme qui allait
entrer à la Maison Blanche. Les liens de ses parents avec l’Université
de Hawaii et le rôle de cette université dans les projets MK-ULTRA et
ARTICHOKE invitent à ce questionnement : « Que cache encore Barack
Obama ? »
[5] N.d.T. Le film L’Année de tous les dangers (The Year of Living
Dangerously) de Peter Weir, est sorti en 1982. Il a pour cadre la
tentative de coup d’état attribuée aux communistes en Indonésie en
1965.°
[6] N.d.T. pour « no foreign dissemination », non divulgation des informations aux services étrangers
[7] N.d.T. bureau en charge de l’évaluation des services de
renseignement états-uniens, aujourd’hui le National Intelligence Council
[8] Sur ce thème, voir également l’article « Le secret de Guantánamo », par Thierry Meyssan, Voltairenet, 28 octobre 2009.
Selon le Washington Post, le président Trump a mit fin à tous les programmes de la CIA de soutien aux jihadistes en Syrie.
Selon le quotidien, cette décision aurait été prise lors d’une
réunion avec le directeur de la CIA, Mike Pompeo, et le conseiller de
Sécurité nationale, le général H.R. McMaster. Ce conseil restreint se
serait tenu avant la rencontre Trump-Poutine du 7 juillet, au cours de
la quelle un cessez-le-feu a été annoncé au Sud de la Syrie. Cette
chronologie prouverait l’inféodation de l’administration Trump à la
Russie.
Mais selon nos propres informations, cette décision daterait des
environs du 20 mai. En outre, elle ne porterait pas uniquement sur le
soutien aux jihadistes en Syrie, mais à tous les jihadistes dans le
monde. Donald Trump aurait alors pu prononcer le discours de Riyad
enjoignant tous les États musulmans de rompre avec tous les jihadistes,
incluant leur matrice politique, les Frères musulmans.
En Syrie, actuellement, les États-Unis lutteraient contre Daesh en soutenant des kurdes du PKK/YPG.
UN CAMEROUNAIS ANCIEN CAMARADE DE MACRON LUI REPOND.
Le camerounais Joël Teubissi Noutsa, ancien élève de l’ENA,
cette école de laquelle est issu le président français, vient de lui
répondre, suite à ses déclarations polémiques lors du récent sommet du
G20. Une réponse magistrale qui revient sur des détails qu’a tendance à
oublier le jeune chef de l’état français.
LETTRE OUVERTE A EMMANUEL MACRON.
Mon cher Emmanuel, J’ai appris avec consternation dans les médias les
propos désobligeants, empreints de mépris, de sarcasme et de racisme,
que tu as prononcés à l’égard de mon continent. Dois-je te rappeler que
lorsque tu sollicitais le suffrage de ton peuple, tu as qualifié le
colonialisme de « crime contre l’humanité » lors d’un séjour en Algérie.
Certainement dans l’objectif de rallier l’électorat français d’origine
maghrébine et africaine. Quoique, entre les deux tours, sachant
pertinemment que tu serais élu, tu t’es ravisé en parlant de « crime
contre l’humain ». Il me souvient également que tu mettais en avant le
choix de l’Ambassade de France au Nigeria comme lieu de stage lors de
tes études à l’Ena, comme pour faire croire à cet électorat que tu
souhaitais le connaitre, bien avant d’aspirer à la Magistrature suprême.
Cependant, à peine élu, et surtout depuis que tu dînes régulièrement
avec le nabot qui nous avait insultés à Dakar, tu es devenu moqueur et
véhément à notre égard. Il y a encore quelques semaines tu te moquais de
nos frères comoriens, dont la Présidence de la République a qualifié
ton écart de langage sur les Kwassa-kwassa « d’inconsidéré (…) et à
mettre sur le compte de (ta) jeunesse ». Tes excuses sont d’ailleurs
toujours attendues. Aujourd’hui tu expliques à la face du monde, en
plein sommet du G20, que le sous-développement de l’Afrique est
« civilisationnel ». Que c’est parce que nous sommes « des cultivateurs
de chanvre indien ; des guerriers belliqueux, corrompus, incompétents et
inaptes à la démocratie … des trafiquants d’êtres humains et de biens
culturels … et des fornicateurs invétérés, au point d’avoir entre 7 et 9
enfants par femme… » Mais tu as oublié de te poser les bonnes
questions, comme celles de savoir qui sont les plus grands consommateurs
de chanvre indien, fabricants d’armes, trafiquants en tout genre,
esclavagistes, corrupteurs et exploiteurs ? Mon cher Emmanuel, si le
cannabis a d’abord été qualifié de chanvre « indien » et pas « africain
», c’est bien qu’il a commencé à être cultivé quelque part, là-bas en
Asie. Etant donné que mes ancêtres n’étaient pas de grands navigateurs,
on peut subodorer que ce sont les tiens qui l’ont importé sur notre
continent. L’histoire nous raconte même que l’opium, son cousin germain,
a été implanté en Chine par ta cousine la Grande Bretagne pour
fragiliser ce peuple. Tu as bien dit « guerriers belliqueux, corrompus,
incompétents et inaptes à la démocratie », dois-je te rappeler que tes
aïeux ont instrumentalisé et armé les guerres les plus sanglantes sur
mon continent et favorisé la plupart des coups d’état violents.
Qui finance les groupes terroristes, dont AQMI, BOKO HARAM et le
MUJAO ? Qui a tué Khadafi, qui était l’ultime rempart de notre sécurité
et le moteur de notre développement ? Qui a ourdi l’assassinat des héros
de la lutte pour l’indépendance (Um et consorts) et des présidents en
exercice (Olympio, Boganda, Tombalbaye, Ngouabi, Sankara, Ntaryamira,
Habyarimana, etc.), qui souhaitaient simplement s’affranchir de
l’hégémonie de l’Etat français ? Qui a fait partir certains chefs d’Etat
du pouvoir, à l’instar des présidents Gbagbo et Lissouba, qui gênaient
les intérêts de l’Etat français ? Qui soutient les régimes africains les
plus incompétents et dictatoriaux, depuis les années d’indépendance ?
Qui, par des accords de défense léonins, a fait main basse sur nos
matières premières ? Qui nous rendra les mallettes d’argent qui ont
circulé dans les réseaux françafricains ? Pourtant, pour avoir été
scolarisé avec des africains, qui sont d’ailleurs membres de ton
mouvement En marche, tu es censé connaitre la qualité des hommes de ce
continent. Tu nous as qualifiés de « trafiquant d’êtres humains et de
biens culturels », j’aimerai que tu me dises le fonds de ta pensée,
concernant l’esclavage du peuple noir pendant plus de trois siècles, la
colonisation qui a duré près d’un siècle et le néocolonialisme et le
paternalisme qui perdurent.
Mes ancêtres n’ont aucun mémorial en France, pas même une stèle !
Alors qu’ils se sont battus pour les idéaux d’égalité et de fraternité
que tu foules au pied par tes propos. D’où proviennent les reliques
africaines précieusement conservées au Musée du Louvre et dans les
musées français, qui en font le rayonnement ? Le comble, c’est quand je
t’ai entendu dire que les milliards d’euros que vous déversez chez nous
ne changeront rien à notre condition, tant que nos femmes continueront
d’avoir entre 7 et 9 Enfants. Cher Emmanuel, pour le coup tes
statisticiens se sont fourvoyés car, le taux de fécondité en Afrique
s’élevait à 4,7 enfants par femme en 2016. Même en 1950, il était de 6,5
enfants par femme. Ce rappel étant fait, permets-moi de faire deux
commentaires à ce sujet. Le premier sur le volume de l’aide
internationale et ensuite sur la démographie. Tes prédécesseurs avaient
arrêté le seuil annuel de l’aide internationale des pays riches, en
faveur des pays pauvres, à 0,7% du Produit national brut (PNB), parce
qu’ils estimaient à raison que vous deviez payer pour le tort que vous
nous aviez fait subir, en spoliant nos richesses et en nous volant nos
valeureux guerriers pendant 400 ans. Que ce soit la France, ou sa
cousine la Grande Bretagne, puissances colonisatrices, vous n’avez
jamais atteint 0,4% de votre PNB. Et que dire de votre aide, quand elle
nous parvient ? Lorsqu’elle est sous la forme d’infrastructures, ce sont
vos entreprises qui gagnent les marchés à des prix trois fois
supérieurs au coût nécessaire pour les réaliser. Ce sont vos
compatriotes qui sont recrutés à des niveaux supérieurs, avec des
salaires exorbitants. C’est votre matériel qui est utilisé. Lorsqu’elle
est sous la forme de bourses, c’est dans votre économie que les
étudiants dépensent l’argent reçu, etc. Je t’aurai bien conseillé
quelques études qui mettent en exergue les effets négatifs de l’aide sur
nos économies, mais je ne doute pas que tu les ais en ta possession.
Sur le nombre d’enfants, comme je l’ai dit plus haut, tes chiffres
sont faux et ton analyse fragile. Tu devrais pourtant savoir, et c’est
inscrit dans le séminaire de Géopolitique que tu as dû suivre à l’Ena ou
à Sciences po, que la population est un facteur de richesses et fait
partie des cinq attributs de la puissance, cf la Chine, l’Inde, le
Nigeria, etc. Tu as dû certainement zapper ce cours, trop occupé à faire
mumuse avec Brigitte.
Tiens, justement, Brigitte, parlons-en. Personne en Afrique ne te
fait le reproche d’avoir cocufié un homme qui avait l’âge d’être ton
père ? qui t’a d’ailleurs aimablement accueilli sous son toit ? avec une
femme qui a l’âge d’être ta mère ? Certains diront que c’est indécent
ou te qualifieront de traitre, mais c’est ton choix et je le respecte !
Des mauvaises langues affirment même qu’elle te servirait de paravent
pour, comme Philippot, exprimer tes orientations sexuelles. Certains
diront que tu es pervers, ou que cette orientation sexuelle est
« civilisationnelle », mais je m’en garderai bien. Que dire donc de ton
libre choix de ne pas procréer ? Là encore, je me garderai bien de
fouiner dans tes sous-vêtements, mais de grâce, laisses ceux de nos
mères tranquilles !!! Le plus drôle dans cette histoire c’est de voir la
frénésie avec laquelle certains compatriotes et frères africains se
délectent de tes propos condescendants et paternalistes, cherchant à
noyer le poisson ou à en minimiser la portée. Certains le faisant
naïvement, dans le but de ne pas égratigner leurs amis français, ou le
souvenir de leur séjour en France ; tandis que d’autres, plus pervers,
réagissent de la sorte de manière à préserver leurs « intérêts ». J’ai
des amis français, de très bons amis d’ailleurs et j’ai un souvenir ému
de mon court séjour dans ce pays. Donc, je n’ai aucunement de problème
ni de haine vis-à-vis des Français, mais plutôt avec l’Etat français
dont nous ne supportons plus le mépris et l’inculture de ses dirigeants,
notamment en ce qui concerne l’histoire de l’humanité.
Très cher Emmanuel, tu devrais savoir que la pauvreté comme la
richesse à l’échelle individuelle, nationale ou continentale sont
cycliques ! L’Afrique a un jour régné sur le monde, souviens-toi, et son
tour reviendra. Aussi, en toute fraternité, je t’invite à te repentir
de tes propos et à nous présenter tes excuses afin que cette génération
ne grandisse pas avec pareille humiliation.
En effet, quand notre tour adviendra, il ne plairait à personne que
la même graine de revanche, qui a animé tes cousins germains allemands
suite à l’humiliation de Nuremberg, n’ait germé dans les consciences de 2
milliards de noirs. Te voilà prévenu !
Voici encore un bel exemple de l’incompétence d’un grand nombre
d’élus macronistes. Yaël Braun-Pivet, député de la 5ème circonscription
des Yvelines et surtout nouvelle présidente LREM de la commission des
Lois de l’Assemblée nationale, avoue à son administration ne rien savoir
du fonctionnement législatif.
“Je ne suis pas constitutionnaliste. Pouvez-vous me dire comment il
faut présenter le texte sur l’état d’urgence ? Et, surtout, quand
vote-t-on les décrets ?”, a naïvement demandé Yaël Braun-Pivet à des
fonctionnaires de la commission un peu embarrassés et surtout ébahis de
devoir expliquer à cette avocate de formation que les décrets ne sont
pas votés mais pris par le gouvernement.
Ils ont le contrôle sur le pétrole, l'eau potable dans le monde et maintenant l'alimentation, ils ne sont même pas une
centaine qui font chier toute l'humanité $ le club des tarés. Wake up world.
L’Office Européen des Brevets ouvre la voie à la privatisation de la nature et de notre alimentation
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Auteur : Antoine | Editeur : Walt | Lundi, 03 Juill. 2017 - 04h25
L’Office Européen des Brevets (OEB) a adopté un texte qui, en
apparence, interdit tout brevet sur des semences naturelles mais qui, en
réalité, ouvre la voie à la privatisation de la nature et de notre
alimentation. Cette validation par une organisation européenne de
pratiques frisant la bio-piraterie est inacceptable.
Tout a débuté en 2014, lorsque l’OEB a délivré des brevets sur une tomate « ridée » et sur un brocoli non génétiquement modifiés. Les plantes OGM sont normalement les seules à pouvoir être brevetées dans l’UE, comme le dit clairement la Directive 98/44 : les plantes et les animaux obtenus par croisement classique ou simplement présents dans la nature ne sont pas brevetables.
Mais certaines entreprises semencières ont interprété cette directive, avec l’appui de l’OEB, de façon extrêmement « originale » en demandant des brevets sur des caractéristiques précises de certaines plantes.
Cela signifie que ces entreprises ont pu breveter des plantes
absolument « naturelles » simplement en décrivant une de leurs
caractéristiques, ce qui leur donnait des droits sur toutes les plantes
présentant le même trait. Une façon aisée pour les multinationales, et
notamment le secteur agro-chimique qui détient déjà entre 60 et 90% du
marché des semences[1], de s’arroger des droits sur des plantes créées via des processus naturels ou sélectionnés par les agriculteurs depuis des siècles.
Tout cela a bien sûr été largement dénoncé par les organisations agricoles, les ONG et de nombreux législateurs. Le Parlement européen a publié deux résolutionssur ce sujet, qui appelaient à l’arrêt de tout brevet sur les processus naturels. Une position partagée par la Commission européenne dans son interprétation légale publiée en novembre 2016. En effet, la décision de l’OEB exploitait manifestement une lacune de la Directive tout en ignorant l’intention pourtant très claire des législateurs lors du vote de ce texte dans les années 90.
L’OEB n’est pas lié par l’avis du Parlement et de la Commission :
cette organisation n’est pas soumise à l’autorité des institutions
européennes. Après six mois de débats internes, le texte voté
aujourd’hui est non seulement loin de ce qui était attendu, mais aussi
une démonstration de l’intention de l’OEB de détourner les règles européennes sur le sujet.
En effet, bien que les nouvelles règles de l’OEB interdisent les
brevets sur les « processus essentiellement biologiques », elles
autorisent de nouveaux types de brevets. L’un concerne par exemple des
« conditions génétiques spécifiques » sans que la méthode d’obtention de
ces conditions ne soit mentionnée. Ainsi, toutes les plantes présentant
ces “conditions”, qu’elles aient été obtenues par modification
génétique ou non, pourraient être couvertes par un tel brevet.
Pour nous, il semble que l’intention de l’OEB derrière ces nouvelles règles est de donner
l’impression que les demandes de la Commission européenne ont été
suivies tout en ouvrant la porte à la privatisation du vivant.
Mais pourquoi cette organisation, en partie gérée par les États membres,
fait-elle un tel cadeau à l’industrie contre l’avis réitéré de la
Commission et des législateurs européens ? L’explication est assez
évidente : l’OEB n’est pas une agence européenne et n’est pas soumis aux
règlementations de l’UE. De plus, son budget est en grande partie
abondé par la délivrance de brevets : plus l’OEB en accorde, plus ses
revenus sont importants. Ce qui est moins clair pour nous est le rôle des États membres -
qui siègent tous au conseil d’administration de l’OEB - dans cette
décision. Pourquoi ont-ils validé une décision qui va à l’encontre de ce
qu’ils ont approuvé en adoptant la Directive 98/44 ?
Les Verts/ALE refusent d’accepter tout détournement de la
réglementation européenne, qui avait pour but clair d’interdire tout
brevetage de plante ou d’animal non modifié génétiquement. Donner des
droits à des entreprises privées sur des plantes ou des animaux prélevés
dans la nature ou dans les champs n’est pas seulement injuste, mais
très dangereux. Il s’agit en effet de la source de notre
alimentation, qui ne devrait pas tomber dans les mains d’entreprises
dont leur seul objectif est la maximisation des profits.
Nous appelons les États membres à revenir sur cette décision. Nous continuerons à nous battre contre le brevetage du vivant
et pour remettre le sort des semences dans les mains des agriculteurs,
seuls capables de créer des semences localement adaptées et résilientes.