ATIKAMEKS. De passage à La Tuque dans le cadre du tournoi du
hockey des nations, les trois chefs des communautés Atimakekws de la
Haute-Mauricie, ainsi que le Grand Chef du conseil de la Nation
Atikamekw, Constant Awashish, ont livré leur point de vue sur ce à quoi
pourrait ressembler 2015 pour eux.
Dans l'ordre, on voit Normand Beaudoin, maire de La
Tuque, Christian Awashish, chef d'Opitciwan, Jean-Rock Ottawa, chef de
Manawan, François Philippe Champagne, président d'honneur du tournoi de
hockey des Nations, constant Awashish, Grand chef et David Boivin, chef
de Wemotaci.
Le Grand chef a vu naître un grand
sentiment de fierté, suite à la déclaration de souveraineté, proclamée
l’automne dernier. «Ça a amené une fierté plus grande dans notre nation.
Aussi, notre nation est davantage connue», pense-t-il.
Y a-t-il plus d’ouverture de la part du gouvernement, avec qui on
négocie actuellement les revendications territoriales des Premières
nations ? «Ouverture, c’est un bien grand mot», laisse-t-il tomber.
Les négociations ont repris, mais le chef de Manawan, Jean-Rock
Ottawa, ne voit pas vraiment de différence entre les gouvernements
péquiste et libéral. «Aux dernières élections, le parti libéral avait
pris des engagement, mais ne les a pas respectées. Les partis qui se
succèdent font du copier-coller», indiquait M. Ottawa.
Selon ce dernier, la nation Atikamekw va apprécier l’avancement des
négociations, «mais si ce n’est pas une négociation qui est juste envers
notre avenir, nous allons y mettre fin et passer à autre chose dans la
négociation».
Quant au dossier Manouane SIpi, le chef de Wemotaci, David Boivin
confirme l’acceptabilité du projet en date d’octobre dernier, suite à
l’arrêt du projet par le gouvernement péquiste en février 2013. «Le
dossier avance, mais va accélérer très bientôt», laisse-t-il entrevoir.
«Ils nous avaient donné un délai de 18 mois, maintenant que nous
avons signé, il nous reste 16 mois», poursuit David Boivin, qui disait
que la question d’un partage des profits avec les deux autres
communautés allait pouvoir être étudiée.
Le maire Normand Beaudoin apprécie la visite des trois chefs et du
Grand chef, lui qui côtoie davantage David Boivin de Wemotaci pour la
question de Manawan Sipi. «J’aime beaucoup travailler avec la Nation
Atimakekw, ca fait partie d’un but que je m’étais donné quand j’ai été
élu».
Un vent de renouveau semble souffler sur les communautés Atikamekws
qu’on voit plus unies que jamais. Selon Christian Awashish, chef
d’Opitciwan, la déclaration de souveraineté peut avoir tissé des liens
encore plus étroits entre les communautés. «C’est là que l’élan a
commencé au niveau du renforcement de l’unité».
Il y a des indices qui ne trompent pas. La
multiplication des lois par le gouvernement de Stephen Harper pour
resserrer les conditions de détention des prisonniers nous confirme que
nous serons bientôt en élections. Qu’il s’agisse de terrorisme ou de
criminalité, les conservateurs s’assurent de faire comprendre aux
électeurs qu’avec eux la loi et l’ordre régneront au Canada.
Le premier ministre Harper en avait fait la promesse dans le dernier discours du trône. «Trop longtemps, la voix des victimes a été réduite au silence, pendant que le système dorlotait les criminels»,
avait-il dit en octobre 2013. Il ne l’a pas oublié. D’ici la fin de la
session, des projets de loi seront adoptés, d’une part pour rendre
caduque la pratique de mise en liberté anticipée et automatique aux deux
tiers de la peine dans le cas des multirécidivistes, d’autre part pour
faire en sorte qu’une sentence à vie soit bel et bien un emprisonnement à
vie.
Comme on dit, le gouvernement a gardé le meilleur pour la fin, tout
juste avant les élections. Car ce gouvernement a, au fil des mois,
additionné les mesures pour s’assurer que les criminels paient pour
leurs crimes, et qu’ils paient jusqu’au bout. En 2011, il faisait
adopter la Loi sur la sécurité des rues et des collectivités, qui a
resserré les conditions de détention des adolescents et des délinquants
dangereux. Déjà il avait adopté une loi qui mettait fin à la pratique du
«?temps compte double?» pour la détention présentence.
Ces mesures ont eu pour effet d’augmenter la population carcérale et
le temps passé en prison où, à en croire les préjugés courants, ce
serait un peu la vie d’hôtel. Pour s’assurer qu’il n’en est plus ainsi,
les détenus sont désormais souvent deux par cellule (comme les étudiants
au collège, a déjà fait valoir le ministre Steven Blaney), le service
des aumôniers a été réduit, tout comme l’accès à des cours de formation.
Puis, on apprenait cette semaine que désormais il n’y aura plus de
cuisine en prison?: on servira des plats congelés. Quant au verre de
lait frais, il sera remplacé par du lait en poudre. Il n’y a pas de
petites économies, comme il n’y a pas de petites peines de prison.
La prison est faite pour purger l’âme de ses fautes, ce qui ne peut
se faire que dans la souffrance, semble croire le gouvernement Harper,
qui entretient une vision vengeresse de la justice inspirée de la maxime«?Oeil pour oeil, dent pour dent?». Selon ce
précepte, un crime entraîne une peine pour son auteur qui doit
l’assumer jusqu’au bout. Une peine de prison à perpétuité deviendra un
emprisonnement à vie avec le projet de loi qu’on nous annonce. Une peine
de mort dont on n’ose dire le nom, car la perspective, c’est la mort en
prison.
Les sentences de prison à perpétuité sans libération conditionnelle
avant 25 ans sont pour les meurtres au premier degré. Il ne faut pas
croire que la libération est automatique. Il faut qu’il y ait
réhabilitation. Le gouvernement Harper invoque la nécessité de protéger
la population en ne remettant pas des criminels dangereux en liberté.
Pourtant, des mesures existent qui assurent un contrôle. Dans le cas de
prisonniers déclarés «délinquants dangereux»,
la libération n’est pas possible. Pourquoi faudrait-il priver tous les
condamnés à perpétuité du droit à une rédemption s’ils ne sont plus
dangereux ? De fait, seulement une très petite minorité de ces
prisonniers récidiveront une fois libérés.
Il y a dans le discours conservateur une large part de manipulation
du sentiment d’insécurité à des fins partisanes dont la portée est
troublante lorsqu’on entend le chef libéral, Justin Trudeau, reprendre
le discours justicier du gouvernement. Ce n’est peut-être qu’un
glissement dû à son inexpérience. La tradition de son parti devrait
l’amener à voir cette question sous l’angle des droits, de la justice et
de la dignité.
Auteur : Nicolas Bérubé | Editeur : Walt | Mercredi, 28 Janv. 2015 - 02h09
Le saviez-vous? Le Canada est un grand exportateur d’équipement
militaire, et des dictatures répressives, dont l’Arabie saoudite, les
Émirats arabes unis et Bahreïn, comptent parmi les clients jugés
«prioritaires» par Ottawa. Les contribuables paient même la
représentation des entreprises d’armement canadiennes à l’étranger. Un
sujet rarement abordé par le ministre des Affaires étrangères, John
Baird.
Les Émirats arabes unis n’ont jamais connu d’élections: former un
parti politique y est interdit. Les exécutions par décapitation, la
lapidation et les flagellations y sont fréquentes. Le pays applique la
charia, ou loi islamique: l’homosexualité, l’adultère et l’apostasie
(renoncement à l’islam) font partie des offenses punies par la peine de
mort.
C’est pourtant à Abou Dhabi, la capitale des Émirats arabes unis, que
les plus importants acteurs de l’industrie canadienne de l’armement
iront, dans un mois, vendre leurs toutes dernières armes et leurs
technologies.
Ils prendront part à IDEX 2015, le «plus important salon stratégique
de défense au monde». Et les contribuables canadiens paieront une partie
de la facture.
«Le gouvernement fédéral louera un espace où seront présentés les
tout derniers équipements militaires des entreprises canadiennes,
explique Ken Epps, chargé de programme à Project Ploughshares, une
association qui enquête sur l’industrie canadienne de l’armement.
L’argent des contribuables canadiens sert régulièrement à donner ce
genre de visibilité dans les salons d’armement.»
Peu de Canadiens le savent, mais le Canada est un grand exportateur
d’armes: sur le plan mondial, le Canada est le 15eexportateur d’armes en
importance pour la période 2009-2013, selon le Stockholm International
Peace Research Institute (SIPRI).
Plus précisément, le Canada est très actif dans les marchés dits «en
émergence»: entre 2004 et 2011, les sociétés d’armement canadiennes ont
vendu 8,29 milliards de dollars en armes aux pays en voie de
développement, occupant le 9e rang mondial de ce marché, selon un
rapport d’un comité spécial du Congrès américain.
Pour Ken Epps, ce rang élevé n’est pas le fruit du hasard. Selon lui,
il témoigne du côté persuasif de l’industrie canadienne de l’armement
et d’un virage vers ces marchés émergents.
«L’impression que le Canada donne à l’étranger, c’est: tout est sur
la table, dit-il en entrevue. On envoie le message que nous sommes
essentiellement prêts à vendre du matériel militaire à n’importe quel
gouvernement.»
L’Arabie saoudite
En 2014, une société de la Couronne, la Corporation commerciale
canadienne (CCC), a signé une entente avec l’Arabie saoudite pour la
vente de véhicules blindés légers (light armoured vehicle ou LAV en
anglais) évaluée à 15 milliards de dollars sur 14 ans, le plus grand
contrat dans le domaine des produits militaires jamais signé par le
Canada.
Semblables à ceux utilisés par l’armée canadienne en Afghanistan, les
LAV seront fabriqués par la société General Dynamics Land Systems à
London, en Ontario.
Les modalités de l’entente sont largement secrètes: le nombre de
véhicules militaires vendus, le type d’armes incluses de même que la
nature des services techniques fournis par General Dynamics ne sont pas
publics.
Aude Fleurant, directrice du programme de dépenses militaires du
SIPRI, à Stockholm, note que le Canada n’enfreint aucune loi en vendant
de l’équipement militaire à des régimes répressifs.
«Tous les pays exportateurs d’armes convoitent ces marchés, pour la
simple raison qu’ils vivent une croissance extrêmement rapide», dit-elle
en entrevue.
En 2012, le ministre des Affaires étrangères, John Baird, a déclaré à
Washington: «Nous ne pouvons pas être sélectifs dans les droits de la
personne que nous défendons, pas plus que nous ne pouvons choisir de
protéger les droits de certaines personnes et pas ceux des autres.»
L’année suivante, le gouvernement canadien a annoncé avoir placé les
intérêts économiques au coeur de ses priorités pour la politique
extérieure du pays. Dans un document intitulé «Canada First», le
ministère des Travaux publics note que les marchés les plus prometteurs
pour l’industrie de l’armement sont le Moyen-Orient, l’Asie du Sud-Est
et l’Amérique du Sud. «Ils représentent une opportunité majeure dans des
domaines où les sociétés de défense canadiennes possèdent une expertise
reconnue», a noté le ministère.
Le ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada a refusé notre demande d’entrevue.
Son porte-parole, François Lasalle, nous a dit, par courriel: «Le
système de contrôle des exportations du Canada est un des plus rigoureux
au monde et comporte des règles pour assurer que tout produit ou
technologie exporté n’est pas utilisé contre les civils. [...] Le
contrat de vente d’armes à l’Arabie saoudite est le plus grand jamais
obtenu par le Canada. [Il] va créer et maintenir plus de 3000 emplois
directs dans le secteur de la fabrication de pointe dans le sud-ouest de
l’Ontario [...] et bénéficier à plus de 500 sous-traitants à travers le
pays.»
À ce jour, le gouvernement canadien refuse de dire s’il a reçu
l’assurance de l’Arabie saoudite que les véhicules blindés de General
Dynamics ne seront pas utilisés contre la population saoudienne.
Bilan flou
Pour Ken Epps, il est difficile d’avoir une image claire du type d’équipement vendu par les firmes canadiennes.
«Les détails divulgués par le gouvernement fédéral sont moins précis
que par les années passées, dit-il. La réponse que le gouvernement nous
donne tout le temps, c’est que la confidentialité des contrats leur
interdit de donner des informations. Ça devient vite très pratique pour
le gouvernement, qui n’a pas à s’étendre sur ce genre de sujet.»
Mme Fleurant note qu’il est aussi difficile de savoir comment les
armes seront utilisées. Les pays du golfe Persique, par exemple, sont
dirigés par des régimes reconnus pour être répressifs et la région est
instable, rappelle-t-elle.
«Est-ce que l’équipement militaire canadien sera utilisé pour faire
de la répression? Est-ce qu’il ne sera pas utilisé pour cela? Impossible
de trancher avec certitude. Et il ne faut pas oublier l’équipement de
surveillance, acheté massivement par les pays du Golfe dans la foulée du
Printemps arabe. Ces régimes craignent l’instabilité, craignent la
remise en cause de leurs pouvoirs.»
La vente de milliards de dollars en armes à des régimes dictatoriaux
aurait aussi un autre effet: celui d’entraîner une baisse des critiques
formulées à l’endroit des pays acheteurs.
Alors que les décapitations de prisonniers orchestrées par le groupe
armé État islamique sont condamnées sans appel par les dignitaires
occidentaux, dont le ministre Baird, les décapitations menées par
l’Arabie saoudite, un pays sans code pénal qui a tué 87 personnes de
cette façon en 2014, ont été largement ignorées.
Pour Andrew Smith, porte-parole de l’organisation Campaign Against
Arms Trade, basée à Londres, au Royaume-Uni, c’est une conséquence
inévitable d’un partenariat économique lucratif.
«Quand un pays vend des milliards de dollars en armes à un régime
dictatorial, il devient beaucoup moins enclin à le dénoncer, dit-il en
entrevue. Ça vient, en quelque sorte, avec le contrat.»
La question de la vente d’armes à des régimes dictatoriaux est
surtout une question politique, note Aude Fleurant, du SIPRI: la volonté
de restreindre la vente d’armes à des régimes répressifs n’existe tout
simplement pas au sein des gouvernements occidentaux.
«Pourquoi c’est permis? C’est permis parce que la pression du public
n’est pas là. C’est aux intellectuels, à la société civile, aux groupes
de pression de dire: le Canada ne doit pas exporter d’armes à l’Arabie
saoudite parce que c’est un régime répressif. Ce n’est pas le
gouvernement qui va prendre l’initiative, parce que les intérêts
derrière ces ventes-là sont énormes.»
Vente interdite
Au Canada, les exportations d’armes sont soumises à la Loi sur les
licences d’exportation et d’importation (LLEI). Cette loi interdit
l’exportation d’équipements militaires à des pays «dont le gouvernement a
une fiche de route de violations sérieuses des droits humains de ses
citoyens, à moins qu’il puisse être démontré qu’il n’y existe pas de
risque raisonnable de voir l’équipement être utilisé contre la
population civile.» Dix-huit pays sont ciblés par la loi, dont la Corée
du Nord et l’Iran.
Plus importants acheteurs étrangers d’équipement militaire canadien
(2012-2013)
1. États-Unis
1,2 milliard (estimé)
2. Royaume-Uni
192 125 657 $
3. Autriche
109 308 082 $
Sources: ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
Principaux vendeurs d’armes aux pays en développement
(2004 à 2011)
En millions de dollars canadiens
1. États-Unis
126 000
2. Russie
60 241
3. Royaume-Uni
30 560
4. Allemagne
24 970
5. Chine
24 970
6. Israël
13 170
7. France
9560
8. Italie
8450
9. Canada
8290
10. Ukraine
6960
En 2012-2013, les ventes de matériel militaire à l’Égypte ont totalisé plus de 7 millions.
Un indice trompeur
Quand il présente les données sur la vente d’armes à l’étranger, le
ministère des Affaires étrangères, Commerce et Développement Canada
utilise l’Indice de développement humain (IDH) pour évaluer les pays qui
achètent des armes canadiennes. Selon cet indice, plus de 90 % des
ventes d’armes en 2012-2013 (les données les plus récentes) vont à des
pays dont l’indice IDH est «très élevé». Or, l’indice ne tient pas
compte des droits de la personne et des libertés individuelles. Ainsi,
l’IDH de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis est dans la même
catégorie que celui du Canada, des États-Unis ou des pays d’Europe
occidentale. Ken Epps, chargé de programme à Project Ploughshares, qui
enquête sur les ventes d’armes canadiennes à l’étranger, trouve que
l’utilisation de cet indice brouille le tableau. «C’est commode
d’utiliser l’IDH pour présenter un beau portrait de la vente d’armes. Si
le gouvernement montrait les mêmes données, mais en utilisant un indice
sur les droits de la personne, le résultat serait très différent.» Nous
avons demandé à Anne Sainte-Marie, porte-parole d’Amnistie
internationale, de faire la liste des violations des droits de l’homme
de certains des pays à qui le Canada vend de l’équipement militaire sur
une base régulière.
Algérie (1 493 907 $ en ventes militaires en 2012-2013)
- Violences sexuelles envers les femmes, l’État ne les protégeant pas suffisamment.
- Restrictions imposées aux ONG qui défendent les droits de la personne.
- Limite à la liberté d’expression (surtout avant les élections présidentielles de 2014).
- Manifestations réprimées dans la violence.
- Impunité accordée à des personnes ayant commis des crimes contre l’humanité (torture, exécutions).
- Peine de mort.
Bahreïn (3 467 620 $ en ventes militaires en 2012-2013)
- Persécution des militants de droits de la personne, emprisonnement
pour des actes liés à la liberté d’expression (déchirer une photo du
roi, publier sur internet des propose jugés offensants, manifester
durant le Grand Prix annuel).
- Refus de coopérer avec le rapporteur spécial des Nations unies sur
la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants.
- Usage répandu de la torture.
- Recours à la peine de mort après des procès inéquitables.
Égypte (7 256 719 $ en ventes militaires en 2012-2013)
- Répression des manifestations pro-Frères musulmans.
La puissante organisation dont personne ne parle : l'OSC
Auteur : The Wealth Watchman | Editeur : Walt | Dimanche, 25 Janv. 2015 - 08h50
Le réel pouvoir fondateur derrière les BRICS.
Les BRICS, comme nous l’avons déjà traité par ailleurs, ont été
formés en réponse à la fraude financière et aux malversations
occidentales. Son plus grand objectif est de donner à l’Orient une
véritable impulsion dans des domaines comme le commerce, les mesures de
sécurité et la coopération économique, le tout au sein d’un cercle
qu’eux seuls, et non Washington, peuvent contrôler.
Ils ont parcouru un long chemin en un court laps de temps, c’est
vrai, mais ils sont encore « les petits nouveaux du quartier ». En fait,
ils ne se sont même pas conceptualisés en tant qu’idée sérieuse avant
Septembre 2006 ! Leur première rencontre officielle, sans l’Afrique du
Sud, n’a été tenue qu’en 2009.
Cependant, il y a une autre organisation qui est apparue avant les
BRICS et qui est encore plus influente qu’eux en quelque sorte! Une
organisation dont les fondateurs ont fait naître en premier l’idée
ouvertement pro-marchés émergents, tout comme les BRICS.
Cette organisation dont presque personne ne parle, est appelée l’ « Organisation de Coopération de Shanghai » (OCS).
Je vous avais dit que presque personne n’en parle! Laissez-moi vous
présenter l’organisation la plus puissante aujourd’hui dont presque
personne n’a entendu parler. Mais c’est pour bientôt!
L’histoire derrière sa fondation
Tout d’abord, l’OCS s’ést établi avant les BRICS, en fait, leurs
fondations ont été posées une décennie plus tôt, en 1996. Le but de
l’OCS est un peu différent de celui des BRICS, toutefois ils ont de
nombreux objectifs parallèles. Tout d’abord, la création de l’OCS est
l’idée d’une alliance partielle entre deux pays, la Russie et la Chine.
Pourquoi alors ont-ils été créés ?
C’est la vraie question. Afin de bien mettre nos têtes au clair sur ce sujet, faisons un rapide récapitulatif de l’histoire.
Au tout début des années 1990, lorsque l’Union Soviétique avait
pratiquement perdu la guerre froide, de nombreuses garanties et traités
ont été acceptés et signés, entre Gorbatchev et les États-Unis. L’un
des principes directeurs était que la Russie accepte, afin de faire
disparaitre pacifiquement l’Union Soviétique, que la nouvelle Allemagne
Ouest et Est réunis, adhère à l’OTAN. Cependant, tout aussi important,
en retour, la garantie avait été donnée au Ministre des Affaires
Étrangères soviétique, Edouard Chevardnadze, que l’OTAN (une force
militaire de dissuasion créée comme un contrepoids pour surveiller les
forces soviétiques en Europe), n’utilise, en aucun cas, l’Allemagne pour
faire un « saute mouton » et étendre sa composition plus à l’Est.
C’était un accord des plus raisonnable, et il constituait la base
d’une grande paix … une paix qui aurait pu durer indéfiniment sans
l’orgueil et l’arrogance de l’Ouest et des « banksters » mondialistes
qui se sont hissés à sa tête. En fait, tout bêtement, le Dragon
de la Banque a immédiatement commencé à revenir sur cette promesse
fondamentale faite à la Russie, et a commencé à bâtir des plans pour
étendre son alliance militaire de l’OTAN vers l’Est, vers le territoire
russe.
La toute première admission publique faite par les mondialistes,
montrant qu’ils visaient à rompre leurs promesses sur l’expansion de
l’OTAN vers la Russie, fût faite par le président Clinton, en faisant un
demi-tour complet en 1996. Par ailleurs, si vous vous souvenez,
1996 fût exactement l’année durant laquelle le groupe, qui deviendra
l’OCS, a été formé (ce n’est pas une coïncidence).
« Wile E. Brzezinski », Kissinger, et tous les magouilleurs de
l’OTAN, ont immédiatement commencé à mettre leurs promesses dans la
corbeille à papier! Dans tous les sens, et aussi vers l’Est, ils ont
distribué des cartes d’adhérents à l’OTAN, à tout le monde et même à
leurs animaux de compagnie!
La Hongrie, la République tchèque, la Pologne et même d’anciens
satellites soviétiques, comme les pays baltes, ont été admis. Plutôt que
de tenir leur promesse de ne pas étendre l’OTAN, ils ont carrément
doublé le nombre d’adhérents, passant de 12 à 24 États! A l’heure
actuelle, ils sont 28 membres. Ils sont même allés jusqu’à mettre
quelques bases navales en Asie centrale.
Le principe élémentaire des ces traités a été violé, et Washington DC
s’est mit en mouvement pour encercler militairement la Russie, pour
mettre des « systèmes de défense antimissile » en place autour de leurs
frontières. Tout cela a été accompli au cours d’une planification de
pivot vers l’Asie, et même d’un déplacement vers les républiques d’Asie
centrale. Le pouvoir vacant que l’Empire Soviétique en ruine avait
laissé, allait bientôt être comblé par Brzezinski et les mondialistes
occidentaux.
Quelque chose devait être fait pour contenir les agressions des États-Unis et de l’OTAN, et rapidement.
L’Orient Répond
La Russie et la Chine savaient ce que signifiait l’annonce du
président Clinton sur les nouvelles adhésions à l’OTAN, et se sont
immédiatement mis au travail. Dans la même année, ils ont mit en place
une organisation, dans la ville de Shanghai, connue sous le nom de
« Shanghai Five », car il avait cinq États membres à ses débuts. Plus
tard, en 2001, avec l’admission de l’Ouzbékistan, il a été rebaptisé
l’Organisation de Coopération de Shanghai.
Jetons un coup d’œil à la brève description que Wikipédia lui donne
dans leur introduction: L’OCS est une organisation politique, économique
et militaire eurasienne qui a été fondée à Shanghai par les dirigeants
de la Chine, du Kazakhstan, du Kirghizistan, de la Russie et du
Tadjikistan.
Arrêtons nous là un moment. Rappelez-vous les pays que nous avons
examinés et que « Wile E. Brzezinski » avait désigné dans « Le Grand
Échiquier » comme clés pour contrôler l’Eurasie? Oui, il s’agissait de
l’Ouzbékistan, du Tadjikistan et du Turkménistan, etc. Il semble que la
Russie et la Chine avaient un accord avec M. Brzezinski, sur la question
de leur importance stratégique, parce que, dès l’instant où ils ont su
que les promesses de l’OTAN étaient nulles et non avenues, ils ont commencé à bouger pour fermer l’Ouest par ce couloir particulier de façon définitive.
Ses six États membres couvrent 60% de la masse continentale
de l’Eurasie, sans oublier de mentionner qu’ils représentent l’énorme
quart de la population mondiale!
Cependant, si vous incluez les États «observateurs», qui sont en lice
pour une adhésion officielle, alors tous ceux qui sont affiliés à cette
organisation comprendraient pas moins de 50% de la population mondiale!
Eh bien, bénissez-moi, si tout ceci n’avait pas été préparé de longue date!
Les seules parties ignorées sont l’Asie du Sud, le Caucase, le monde
arabe et l’Europe! Presque tout le monde en Asie centrale et méridionale
est soit un membre, soit un «observateur» en l’état actuel des choses!
Parlons des «observateurs» …
L’adhésion à l’OCS
Une nation ne peut pas simplement décider de rejoindre l’OCS.
Ce n’est pas comme cela que ça fonctionne. L’OCS soumet un candidat à
un processus de «filtrage» avant de l’accepter comme nouveau membre.
La première étape pour devenir un membre, traditionnellement, est de demander le « statut d’observateur ».
Ensuite les membres tiennent une série de réunions de dialogue avec le
demandeur, afin de déterminer si l’application de la nation serait un
ajout positif au groupe. Le test décisif pour l’adhésion semble
consister à savoir si l’application de la nation répondrait à quelque
chose appelé « L’esprit de Shanghai ».
Dans leurs propres mots, pour satisfaire à « L’esprit de Shanghai »,
une nation candidate doit remplir ces caractéristiques : la confiance
mutuelle, les avantages réciproques, l’égalité, la consultation, le
respect de la diversité culturelle et la poursuite du développement
commun.
Si un candidat ne peut pas répondre à la plupart ou la totalité de
ces choses, il ne fait pas l’affaire. Afin d’être approuvé au « statut
d’observateur », chacun des six pays membres doit vous donner le feu
vert. Si le Tadjikistan pense que vous seriez un préjudice pour le
groupe, alors ce que pensent la Chine et la Russie n’a pas d’importance:
vous ne faites pas l’affaire! Il doit y avoir un accord unanime pour qu’un nouveau membre rejoigne les rangs.
La stratégie la plus évidente pour les États-Unis et l’OTAN ne
serait-elle pas tout simplement de détruire cette nouvelle organisation
de l’intérieur? Pourquoi ne rejoignent-ils pas tout simplement l’OCS,
afin de contrecarrer toutes ses voix?
Les États-Unis ont déjà demandé le « statut d’observateur » à l’OCS! En fait, ils ont demandé il y a près d’une décennie, en 2006, et on leur a répondu « merci, mais non merci ».
Cela devrait cimenter, dans l’esprit de chacun, à quel point ils sont retranchés contre Washington et les élites occidentales.
Une organisation militaire
Toutefois, au cas où vous seriez tentés de penser que l’OCS est juste
un groupe de gars « sympathiques », qui chantent « Kumbaya », et
applique de la cire sur des propos de solidarité, de coopération et de
commerce, détrompez-vous! Ne l’oublions pas, l’OCS n’est pas un « tigre
de papier ». D’ailleurs, l’OCS a toujours été prévu pour des questions militaires depuis le début.
Après tout, il a été construit pour offrir la sécurité aux frontières
de ses États membres, à la fois contre le terrorisme et contre toute
tentative de placer des systèmes de missiles autour de leur périphérie.
C’était une réponse directe à l’empiètement de l’OTAN vers les
frontières de la Russie.
En fait, durant leur dernière réunion en Septembre, ils ont réaffirmé
leur position catégorique à propos de tels comportements : « le
renforcement unilatéral et illimité du système de défense antimissile
par un quelconque État ou groupe d’états nuirait à la sécurité
internationale et à la stabilité stratégique ».
Ils disent clairement à la fois à Washington et à l’OTAN, que
de tenter de rajouter des systèmes de défense antimissile, serait
considéré comme une menace directe à leur stabilité et à leur sécurité.
Mais, ils ne se sont pas contentés de simplement dire aux banquiers
occidentaux de faire marche arrière, ils ont commencé à organiser
certains exercices de guerre assez impressionnants. En fait, l’an
dernier, ils ont tenu conjointement un exercice anti-terroriste qui a impliqué plus de 7000 soldats.
Comme vous pouvez le voir, ils ont clairement évolués du stade de
« renforcement de la confiance » des premiers jours, vers une alliance
militaire assurée et hautement synchronisée. Laquelle est capable de
répondre rapidement aux menaces internes ou externes.
Le dernier recours des « banksters »
Cela a eu pour effet de terrifier les banksters. Après tout,
leur truc habituel, depuis des siècles, a toujours été de «diviser pour
régner». Ils ont été maîtres en la matière pour retourner les peuples et
les nations les uns contre les autres, de sorte qu’ils puissent les
manipuler et les contrôler, mais cette tactique « d’empêcher les
barbares de se rassembler », à l’évidence ne fonctionne plus.
Puisque le pouvoir militaro/bancaire anglo-américain ne va sûrement
pas s’en aller gentiment, ils se trouvent concrètement face à une seule
option: essayer d’attirer l’un d’eux dans une guerre, avant que les
concurrents arrivistes (OCS, BRICS, Eurasian Economic Alliance) ne
puissent complètement se fondre ensemble. Si vous regardez tout autour,
c’est exactement ce que vous verrez.
En essayant de lancer inutilement une guerre contre l’Iran (qui a le
«statut d’observateur» à l’OCS), de renverser le gouvernement de
l’Ukraine, et de tenter d’attirer la Russie dans une guerre dans la
région du Dombass séparatiste, les États-Unis et Londres ont tenté
d’entraver tout nouveau progrès de cette alliance résolument
anti-dollar, anti-OTAN et anti-FMI.
Par ailleurs, en 2014, l’OCS a décidé de ne pas ajouter de nouveaux membres pour l’instant, bien qu’elles devaient le faire. La
raison est que l’OCS pensait que le fait que les banksters tentent
d’attirer la Russie dans la guerre en Ukraine était si grave, que la
majeure partie de la réunion de Septembre 2014 a porté sur l’élaboration
d’un accord de paix sur cette situation.
En vérité, si vous voulez connaître les forces réelles derrière
l’accord de Minsk, ne cherchez pas plus loin qu’un effort conjoint du
Kremlin et l’OCS.
La tentative de mettre l’Ukraine toute entière hors des sentiers du
commerce eurasien, n’a été que partiellement réussie. Après tout,
l’Occident a perdu la Crimée, et à ce jour, a perdu le Dombass
également. Cet échec à prendre la base navale russe de la mer noire, et à
attirer la Russie dans un engagement, a fait grincer les dents de Wile
E. Brzezinski et de ses marionnettistes mondialistes. Si vous ne me
croyez pas, il suffit d’écouter cette interview avec le « coyote »
lui-même (https://www.youtube.com/watch?v=IrRPZ6CBvPw). Il est plus bouleversé que je ne l’ai jamais vu, et il a pourtant donné beaucoup d’interviews au cours des 6 derniers mois.
Conclusion
« Wile E. Brzezinski » et les puissants « banksters » occidentaux
sont désespérés et paniqués , en regardant, impuissants, leur plus
grande crainte se dérouler devant eux. Une alliance eurasienne viable est en train de devenir réalité.
Dans cette nouvelle réalité, leurs anciens mécanismes de
contrôle (le prêt à intérêt et l’esclavage par la dette du FMI et de la
Banque Mondiale, ainsi que les incursions de « sécurité » des États-Unis
et de l’OTAN) seront à la fois importuns et sans pertinence.
Le monde ne veut plus de leurs « services » voyous. Après tout, ils peuvent subvenir à leur propre sécurité!
Le monde n’a jamais eu besoin de cette drogue dette/monnaie des
banksters, et grâce à la Banque des BRICS et d’autres mécanismes, ils
vont bientôt avoir tout le capital dont ils ont besoin pour s’attaquer à
leurs défis, libéré du contrôle de la Banque Dragon.
Les BRICS ont un énorme pouvoir, mais ils ont toujours été
l’extension économique d’une précédente alliance militaro/sécuritaire,
l’OCS. Jusqu’à ce point, l’OCS a préféré que les BRICS soient le visage
public de l’alternative à la domination occidentale, mais l’OCS cherche à commencer à monter sur le devant de la scène, aux côtés des BRICS.
Tout cela conduit à des conjectures concernant une information récente qui a fait l’effet d’une bombe.
Est-ce que quelqu’un d’autre se souvient de l’annulation du South
Stream, le gazoduc qui devait s’écouler à travers la Bulgarie et en
Europe?
Qui est désormais le principal bénéficiaire de ce pipeline de gaz naturel à la place de l’Europe ?
La Turquie, un «observateur» de l’OCS, et (dans mon esprit)
le joueur asiatique clé, pas encore totalement admis à bord. L’Eurasie
ne peut pas bien fonctionner sans ce pays « passerelle » qu’est la
Turquie.
L’abandon du South Stream à travers l’Europe est une énorme
affaire, et cela m’amène à me demander: est-ce le prix à payer pour
convaincre la Turquie (également membre-clé asiatique de l’OTAN) de
changer de camp d’Ouest en Est? Seront-ils bientôt l’État surprise, qui
passera de pays «observateur» de l’OCS, à membre à part entière au vote
en 2015?
En outre, s’il devait rejoindre pleinement l’OCS, deviendrait-il le premier grand membre de l’OTAN … à quitter l’OTAN?
Cependant, qu’il soit inclus parmi les membres en 2015 ou non, une
chose est certaine, ces nouvelles organisations de l’Eurasie sont en
train de changer l’histoire si vite, que cela dépasse l’entendement. Le
21ème siècle ne ressemblera en rien à ses prédécesseurs. L’Asie (et
progressivement l’Europe) semble être désireux de créer un monde
nouveau, libéré des banksters « US/UK » et de leur contrôle militaire.
A quoi ressemblera la terre, une fois que tout le monde se
sera rendu compte que la «nation indispensable» a toujours été
complètement dispensable?
Enfin, qu’arrivera-t-il au dollar américain, et à ceux dont
la richesse repose sur lui, une fois que cette nouvelle puissance
mondiale sera prête à l’abandonner entièrement (comme ils le feront très
certainement)?
Depuis plus d’un siècle, les banques occidentales ont volé la
richesse et le destin des plus anciens, des dynasties de l’Est, et
maintenant les peuples et les pouvoirs qui y sont situés, ont formé un
partenariat aux dents solides pour une coopération sur leurs intérêts
communs.
Désolé « Wile E. Brzezinski » et les amis mondialistes mais votre
rêve de garder l’Eurasie divisée et sous votre pouce est bouleversé !
L’Assemblée nationale vient de voter une mesure
d’exonération fiscale pour l’Euro 2016. Damien Lempereur dénonce un deux
poids, deux mesures avec des citoyens écrasés d’impôts.
Avocat au Barreau de Paris, Damien Lempereur est également Membre du
Bureau Politique de Debout la France, Délégué National aux partis
politiques étrangers et Directeur stratégique de la campagne
présidentielle de Nicolas Dupont-Aignan en 2012.
Dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 décembre, dans la plus grande
discrétion, l’article 24 du projet de loi de finances rectificative pour
2014 a été adopté par la majorité socialiste. Un petit vote, mais de
grands effets. Et pour cause: l’Assemblée Nationale vient tout
simplement d’exempter la société commerciale «Euro 2016 SAS» d’impôts et
de taxes pour toute la durée de la Coupe d’Europe des nations qui se
déroulera en France en juin et en juillet 2016!
Concrètement, la société en charge de l’organisation commerciale de
la compétition ne sera redevable ni de l’impôt sur le revenu, ni de
l’impôt sur les sociétés, ni de la taxe sur les salaires, ni de la taxe
d’apprentissage, etc. Il faut le lire le croire!
Ce sont ainsi plusieurs centaines de millions d'euros de recettes
fiscales auxquels l'Etat renonce par avance. Dans un contexte de crise
et d'austérité, alors que l'on demande à chacun de faire toujours plus
d'efforts pour économiser quelques dizaines de millions ici et là, il
est anormal qu'une société commerciale qui va réaliser d'énormes
bénéfices soit autorisée à ne pas payer d'impôt et de taxe en France.
A l'heure où les commerçants, les artisans et les indépendants
étouffent littéralement sous les charges, l'Etat envoie le plus mauvais
signal que l'on puisse imaginer à tous les citoyens qui se battent au
quotidien pour leur survie. Le gouvernement leur rappelle en effet que
le collier de l'impôt ne vous sera pas serré avec la même force selon
que vous soyez puissant ou misérable.
Mais le scandale ne s'arrête pas là. Il prend une dimension
particulièrement grave lorsque l'on sait que la France a déjà dépensé
plus de deux milliards d'argent public uniquement pour rénover ou
construire les stades qui accueilleront la compétition. En résumé, vos
impôts préparent à coup de milliards la compétition à venir, mais
lorsqu'il s'agit d'en encaisser les dividendes, l'Etat en fait cadeau à …
l'organisateur.
Comme trop souvent en France les dépenses sont publiques, mais les recettes, elles, seront bien privées!
Une forfaiture qui a au moins eu le mérite de faire réagir Karine
Berger, pourtant Secrétaire Nationale à l'économie du Parti Socialiste,
qui s'exclamée sur Twitter en ces termes: «honte sur nous qui venons de
déposer les armes et céder au chantage fiscal le plus antirépublicain».
En matière d'autosatisfaction, on a déjà vu mieux.
Selon le penseur chinois Han Fei «les princes prélèvent des impôts
sur les riches afin d'aider les pauvres». Je ne suis pas certain que le
gouvernement connaisse Han Fei mais il aurait pu au moins s'inspirer de
Robin des bois. Que nenni ! En France, on préfère prélever sur les
pauvres pour augmenter les bénéfices des plus riches.
Alors bien sûr, l'Etat ne manquera pas de répondre que la candidature
de la Fédération Française de Football à l'accueil de la compétition
imposait que le gouvernement prenne, à l'égard des entités
organisatrices, l'engagement de leur consentir un régime fiscal
dérogatoire. Cet engagement a d'ailleurs pris la forme, dès 2010, d'un
courrier ministériel joint au dossier de candidature. Doit-on comprendre
que le ministre des finances et des comptes publics a un nouveau
patron, à savoir la Fédération Française de Football. A moins qu'il ne
s'agisse plutôt de l'UEFA, depuis les rives du Lac Léman en Suisse?
Enfin, pour éviter que cet article 24 ne soit trop facilement reconnu
inconstitutionnel - puisqu'une société commerciale va de facto être
exemptée d'impôts et de taxes - le gouvernement a jugé bon d'élargir le
régime fiscal dérogatoire à «toute compétition sportive internationale
attribuée dans le cadre d'une sélection par un comité international, (…)
d'un niveau au moins équivalent à un championnat d'Europe et (…)
organisée de façon exceptionnelle sur le territoire français». L'Euro
2016 ne sera donc pas le seul à être exempté d'impôts! Le championnat
d'Europe de Basket de 2015 organisé par la FIBA devrait pouvoir en
bénéficier également.
Une entorse profonde au principe pourtant constitutionnel de l'égalité de tous devant l'impôt.
Chauffée
au maximum et aspirée profondément, la vapeur contenant de la nicotine
dans les cigarettes électroniques peut former du formaldéhyde, une
substance qui les rend cinq à quinze fois plus cancérigènes que le
tabac, selon une étude américaine publiée ce mercredi.
"Nous
avons constaté que du formaldéhyde peut se former durant le processus
de vaporisation des cigarettes électroniques", écrivent ces chercheurs
de l'Université d'Etat de Portland (Oregon, nord-ouest).
Ils
ont utilisé une machine à "inhaler" de la vapeur de cigarettes
électroniques à faible et haut voltage pour déterminer comment le
formaldéhyde, un cancérigène connu, se forme à partir du liquide composé
de nicotine, d'agents chimiques aromatisant, de propylène-glycol et de
glycérine.
Ils
n'ont constaté aucune formation de formaldéhyde quand la machine,
fonctionnant à faible voltage (3,3 volts), chauffait normalement le
liquide qu'on trouve dans le réservoir des cigarettes électroniques. Ces
cigarettes sont dotées d'une résistance alimentée par une pile
électrique.
Mais quand le liquide était beaucoup plus chauffé (avec 5
volts), le taux de formaldéhyde qui se formait alors était largement
plus élevé que ceux trouvés avec la combustion des cigarettes
conventionnelles.
Ainsi
un consommateur de cigarettes électroniques qui inhale chaque jour
l'équivalent de trois millilitres de ce liquide vaporisé chauffé au
maximum, absorbe quelque 14 milligrammes de formaldéhyde.
En
comparaison, une personne qui fume un paquet de cigarettes papier par
jour absorbe environ trois milligrammes de ce cancérigène.
Sur le
long terme, l'inhalation de 14 milligrammes (+ ou - trois mg près) de
cette substance nocive chaque jour pourrait multiplier par 5 à 15 fois
le risque de cancer, selon de précédentes études.
Mais
estime Peter Hajek, directeur de la division sur le tabagisme à la
faculté de Médecine et de dentisterie de Londres, cette recherche ne
reflète pas la réalité."Quand les fumeurs de cigarettes électroniques
surchauffent le liquide cela produit un goût âcre désagréable ce qu'ils
évitent de faire", explique-t-il.
Le lobby du tabac attaque-il ? Les Etats vont-ils dans un avenir proche instaurer une taxe (pour mieux vous faire les poches) ?
Les Inuits assurent que la Terre a vacillé ou oscillé vers le nord
Auteur : Gary Walton | Editeur : Walt | Vendredi, 23 Janv. 2015 - 13h14
« Leur ciel a changé ! »
Nous sommes tous obsédés par la température en Occident et, à juste
titre, avec la météo inhabituelle que nous avons du endurer récemment ;
Extrême est devenu la nouvelle norme, mais que disent nos frères et
sœurs qui vivent sur le Cercle Arctique du Canada ?
Les connaissances des Inuits et les changements climatiques ont été
discutés par les experts lors du récent sommet sur le réchauffement
climatique, à Copenhague, et ce que les aînés esquimaux avaient à dire a
beaucoup inquiété la NASA, les scientifiques et les experts. Le
réchauffement climatique pourrait ne pas être l’histoire entière !
Il semble que les aînés Inuits sont également témoins d’étranges et d’insondables températures là-haut dans le Nord.
Les anciens parlent de la façon dont leur monde a changé : comment c’était auparavant et comment c’est maintenant.
Il s’agit d’un tableau inquiétant. Une image de glaciers fondant et de glaces maritimes qui s’amincissent ou disparaissent.
Des phoques avec des brûlures sur leurs fourrures, couverts de plaies
et une peau plus mince ; La peau des phoques s’est détériorée et, alors
que les scientifiques maintiennent que la pollution fabriquée par
l’homme contribue aux changements climatiques, les aînés Inuits sont
convaincus que quelque chose de beaucoup plus grand est en train de se
produire !
Étonnamment, les anciens affirment que les réchauffements climatiques ne sont pas toute l’histoire …
Les anciens maintiennent que le soleil ne se lève pas là où il avait
l’habitude de le faire ; Qu’ils ont plus de lumière du jour pour chasser
; Que le Soleil est plus haut qu’auparavant ; Et qu’il se réchauffe
plus vite qu’auparavant.
Les étoiles, le Soleil et la Lune ont tous changé affectant ainsi la
température, affectant même la façon dont le vent souffle ; Il est de
plus en plus difficile de prédire la température, quelque chose qui est
obligatoire dans l’Arctique.
Les anciens sont tous d’accord, ils croient que la Terre a changé, vacillé ou oscillé vers le Nord.
Zacharius Kunuk a été littéralement inondé à la NASA de courriels
avec des informations provenant des anciens, concernant les changements
dans le ciel et la position de la Terre sur son axe.
Les anciens essaient de communiquer pour avertir le monde des effets de ces changements environnementaux.
Vous pouvez visionner:Zacharius Kunuk wonderful film can be seen Here
Agropur et Saputo, les deux
plus importantes entreprises québécoises du secteur de la transformation
alimentaire, ont été passablement actives sur le marché des
acquisitions cette année. Une activité passionnante, mais qui a un coût.
Les deux vaches à lait viennent donc d'engranger un peu de foin pour
mieux passer l'hiver.
Dans la grande entrevue de La Presse Affaires de samedi dernier,
Robert Coallier, PDG d'Agropur, nous a expliqué qu'il avait pu réaliser
trois importantes acquisitions en cours d'année en raison du bilan
extrêmement sain de l'entreprise.
Agropur a ainsi pu profiter d'un puissant effet de levier pour mener à
terme ses projets d'expansion grâce à l'appui financier d'un syndicat
bancaire composé de 14 institutions.
Mais la taille de certaines bouchées - notamment celle de l'important
transformateur de fromages américain Davisco - était tellement grande
que l'endettement bancaire ne pouvait suffire à lui seul.
Robert Coallier m'avait confié que son groupe pourrait éventuellement
recourir à l'émission de titres subordonnés pour réduire sa dette
nouvellement acquise.
Visiblement, il était en pleine préparation de ce financement important,
puisqu'on en a dévoilé les détails hier. Agropur a ainsi réussi à lever
470 millions de dollars de nouveaux capitaux, grâce à l'émission
d'actions privilégiées.
Le volet financier de Québec inc. dans sa presque totalité a décidé
d'appuyer la croissance de la plus grande coopérative laitière
canadienne.
C'est la Caisse de dépôt et placement qui a mené ce bal financier en
investissant 150 millions dans Agropur. La Caisse a laissé savoir
qu'elle pourrait doubler sa mise dans l'éventualité où Agropur
déciderait de réaliser une nouvelle émission de ses parts privilégiées.
La Banque Nationale et le Fonds de solidarité FTQ ont pris chacun une
participation importante de 75 millions, suivis d'Investissement Québec
qui souscrit à hauteur de 65 millions. Enfin, Capital régional et
coopératif Desjardins et Fondaction CSN ont investi 55 millions et 50
millions chacun.
La coopérative laitière vient de se donner la marge financière
nécessaire pour lui permettre de poursuivre son programme d'expansion du
côté des marchés internationaux.
Saputo largue Jos Louis
Le géant mondial Saputo, qui a réalisé deux acquisitions cette année,
dont celle de l'entreprise australienne Warrnambool au coût de plus de
500 millions, a lui aussi décidé de passer à la caisse en cédant sa
division Boulangerie qui cuisine depuis 90 ans les gâteaux Vachon.
Saputo vend pour 120 millions ses activités de boulangerie au groupe
mexicain Bimbo, par l'entremise de sa filiale canadienne Boulangerie
Canada Bread, dont le siège social est en Ontario.
Les activités de boulangerie de Saputo étaient concentrées à
Sainte-Marie de Beauce, là où sont nés les gâteaux Vachon et où
l'entreprise exploite une usine qui emploie près de 700 personnes.
Les gâteaux Vachon, qui font la fierté de la Beauce, ont failli passer
sous contrôle américain dans les années 60 avant que le Mouvement
Desjardins décide d'acquérir ses activités et de l'exploiter pendant
près de 30 ans, sous l'entité corporative Culinar.
En 1999, Desjardins avait annoncé la vente de Culinar au groupe
américain Interstate Bakery, mais la Société générale de financement,
qui contrôlait près de 40% des actions de Culinar, s'était opposée à la
transaction et s'était alliée à Saputo pour que le transformateur
laitier en fasse l'acquisition au coût de 283 millions.
Le fondateur de Saputo, Lino Saputo, a avoué quelques années plus tard
que cette acquisition avait été une erreur parce que les activités de
boulangerie ne cadraient pas avec la stratégie d'expansion du groupe
laitier.
À la fin des années 90, Culinar employait plus de 2500 personnes,
exploitait cinq usines et affichait des ventes de plus de 500 millions,
avant d'être forcée à rationaliser ses activités.
Lorsque Saputo en a fait l'acquisition, Culinar réalisait des ventes de
313 millions et des profits nets de 46 millions. Au dernier exercice
financier, la division Boulangerie a généré des revenus de 139 millions
seulement.
La division était rentable, mais elle était gérée en silo, sans réelle
possibilité de croissance, avec les activités centrales de Saputo qui
sont en constante progression.
Le secteur de la transformation alimentaire est important pour
l'économie québécoise. Plus de 2100 entreprises y sont actives, elles
génèrent 65 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Elles
totalisent 24 milliards de dollars en livraisons annuelles, ce qui
représente 12% du secteur manufacturier québécois et 6,7% du produit
intérieur brut.
Publié le 20 janvier 2015 à 10h31 | Mis à jour à 10h31- Québec-Canada
Une attaque gratuite
Le Nouvelliste
Voici qu'après une attaque tout
à fait gratuite contre Djemila Benhabib signée par Alexandre Dumas le
10 janvier, puis une charge autant hargneuse que de fort mauvais goût
signée par Malik Hammadouche contre la même madame Benhabib, Le Nouvelliste publie le 19 janvier la réaction de Lucie Plamondon, qui est nulle autre que la maman de Alexandre Dumas!
En tant que nouveau Mauricien et déjà lecteur assidu du Nouvelliste,
je dois souligner d'entrée de jeu avoir trouvé fort déplaisant que mon
quotidien préféré me mette sous les yeux cette série d'attaques
injustifiées contre madame Benhabib, en plus du fait que, sur le plan de
l'information, cela est complètement inutile.
Je me contenterai de relever un propos de madame Plamondon, selon qui
son cher fils est «considéré comme un jeune homme brillant, réfléchi et
très respectueux.» Or, voilà que, dans Le Nouvelliste du 28 mai 2013, je
découvre un article particulièrement fielleux à l'endroit de madame
Benhabib et signé par le même monsieur Dumas, qui se réjouissait que
«Les Écoles Musulmanes de Montréal» aient intenté une poursuite
judiciaire contre l'ancienne candidate péquiste dans Trois-Rivières.
Monsieur Dumas va même jusqu'à écrire : «Je souhaite le succès des
poursuites intentées par les Écoles Musulmanes.» Sauf qu'il y a lieu de
se demander si monsieur Dumas est réellement aussi «réfléchi» que le
prétend sa maman, puisqu'il se prononçait alors sur une poursuite
judiciaire dont il ne pouvait connaître les éléments, ni le fond, ce qui
est pour le moins intellectuellement téméraire, sinon «irréfléchi».
Aussi, l'ironie veut que le jour même où paraît le texte de madame
Plamondon au secours de son fils, un dossier fortement documenté est
publié dans les médias et révèle que «Les Écoles Musulmanes de Montréal»
sont liées à des réseaux islamistes radicaux. Ce sont donc ces mêmes
belles âmes associées à l'intégrisme pro-charia que monsieur Dumas
souhaite voir triompher devant les tribunaux à l'encontre de madame
Benhabib. Sauf le respect que l'on doit à madame Plamondon, je dois
avouer que je ne trouve pas cela très «brillant».
Les plus riches de la planète augmentent encore leur part du gâteau
Auteur : 7 sur 7 | Editeur : Walt | Lundi, 19 Janv. 2015 - 15h21
Les richesses mondiales se concentrent de plus en plus aux mains "d'une petite élite fortunée".
La part du patrimoine mondial détenue par les 1% les plus riches est
passée de 44% en 2009 à 48% en 2014, et dépassera les 50% en 2016,
estime Oxfam lundi dans son étude "Insatiable richesse, toujours plus
pour ceux qui ont déjà tout", publiée en marge du forum économique de
Davos.
L’an dernier, les adultes les plus riches possédaient en moyenne un
patrimoine de 2,7 millions de dollars (2,3 millions d’euros) chacun.
La part du patrimoine mondial détenue par les 1% les plus riches
s’élevait à 48% l’an dernier. La grande majorité des 52% restant est aux
mains des 20% les plus fortunés, tandis que les autres 80% de la
population mondiale ne se partagent que 5,5% de ce patrimoine.
Aujourd’hui, 80 individus possèdent autant que 3,5 milliards
d’autres, contre 85 il y a un an. Ce nombre ne cesse de diminuer,
puisqu’ils étaient 388 en 2010, avance l’ONG. En d’autres termes, "le
patrimoine des 80 personnes les plus riches du monde a doublé entre 2009
et 2014".
Oxfam soulignait en octobre dernier que la fortune de la minorité la
plus riche augmente chaque minute, et cela se poursuit. En 2014, la
fortune cumulée des 80 êtres les plus fortunés représentait 1.900
milliards de dollars (1 600 milliards d’euros) contre 1 300 milliards (1
100 milliards d’euros) en 2014.
"Voulons-nous vraiment vivre dans un monde où 1% possède plus que le
reste d’entre nous ?", s’interroge Winnie Byanyima, qui co-présidera
l’édition 2015 de Davos, en Suisse, du 21 au 23 janvier. C’est pourquoi
elle lancera un appel urgent à "enrayer la montée des inégalités", en
commençant par prendre "des mesures énergiques contre l’évasion fiscale
des multinationales".
Ofxam appellera les États à adopter sept mesures pour lutter contre
les inégalités, comme mettre un frein à l’évasion fiscale des
entreprises et grandes fortunes, investir dans la gratuité des services
publics, instaurer un salaire minimum pour les travailleurs et répartir
de manière équitable le fardeau fiscal pour uniformiser les règles du
jeu.
Auteur : Gilles S. | Editeur : Walt | Dimanche, 18 Janv. 2015 - 15h38
Amos Yadlin, ex-cadre du Mossad, se ferait un plaisir de vous
le confirmer : les services secrets israéliens disposent de nombreux
réseaux infiltrés dans les cellules djihadistes, dans plusieurs pays
arabes… et en France. L’une des pratiques les plus répandues du Mossad
est de recruter des jeunes femmes universitaires, charmantes si
possible, afin de leur faire séduire des cibles pré-déterminées, dans
les réseaux islamistes.
Ces jeunes femmes souvent très intelligentes, manipulatrices, bien
sûr arabophones, font souvent plus que de « surveiller » leurs cibles :
elles les rendent parfois inopérantes. On parle alors de
« neutralisation », par le biais du mariage, ce qui est très honorable.
Mais elles en prennent aussi souvent le contrôle, et ce jusqu’à diriger
leurs actes, planifier leurs opérations, « trouver » des financements.
Hayat Boumeddiene, exfiltrée par le Mossad avant que les services
français ne puissent remonter jusqu’à elle, dont je vous annonçais le
départ sur un vol « Easyjet » depuis Genève alors-même que la presse se
limitait encore à 3 islamistes isolés, fait partie de ces recrues en or.
Elle a soigneusement briefé son équipe sur la cible, à savoir un comité
de rédaction ne comportant aucun israélite. Le gros problème, c’est que
son mari a ouvert les yeux entre temps, et semble avoir compris la
manœuvre : il a très malheureusement rectifié le tir deux jours plus
tard, malgré les supplications d’Hayat, qui se voyait perdre le contrôle
de son mari manipulé.
Ne cherchez pas Hayat Boumeddiene : vous ne la reverrez jamais.
Peut-être vous fera-t-on croire qu’elle s’est faite tuer quelque part en
Syrie, histoire de noyer le Mossad… euh non pardon, le poisson. Sauf
qu’elle n’y est pas, en Syrie… Réfléchissez : si elle avait voulu mourir
en martyr, elle aurait participé directement aux opérations, si elle
avait voulu sauver son mari, elle aurait tenté une troisième prise
d’otage de son côté. Mais non… Hayat Boumeddiene a rempli sa mission,
avec un succès mitigé puisque l’opération ne devait à la base pas
comporter de victime juive.
Quant à l’avion, on ne le prend pas comme on prend un train,
j’imagine que ceux d’entre vous qui voyagent en sont bien conscients. Un
vol se prépare, se réserve, se paie d’avance, et on ne peut pas
embarquer alors même que son propre mari est fiché, identifié, et en
avis de recherche international !
Hayat avait donc réservé son vol depuis plusieurs jours, plus que
probablement sous une fausse identité. Il ne reste plus qu’à trouver sur
quel vol… et surtout d’où venait ce passeport providentiel.
Mais quelque chose me dit que M. Valls ne fera rien pour que les
recherches s’orientent vers la bonne direction, bien au contraire…
Voilà plus de dix ans que les chercheurs de tous les pays
s'intéressent aux vertus curatives du cannabis. Dans certains Etats
américains, et dans plusieurs pays l'usage du cannabis thrépateutique
est désormais courant et on dénombre une bonne centaine d'études
scientifiques tout à fait officielles qui démontrent l'efficacité des
cannabinoïdes dans le traitement du cancer et de la sclérose en plaques
par exemple.
Le cannabis thérapeutique n'est pas seulement utile pour diminuer les
effets secondaires des chimios par exemple (nausées, perte d'appêtit),
mais bel et bien pour soigner le cancer. C'est démontré. Tout comme il
est démontré que la molécule psychoactive de la plante (le THC) est tout
aussi efficace qu'une autre molécule qui, elle, ne fait pas rire, le
cannabidiol (CBD).
Vous ne me croyez pas ? Regardez la vidéo que nous avons sélectionnée pour vous dans le numéro du mois ? Ou bien suivez ce lien où vous trouverez des dizaines d'autres liens, de vidéos et de références scientifiques.
Mais, voilà que se pose un grave problème : la drogue serait un anti-cancéreux puissant.
En France, les autorités sanitaires restent plus que circonspectes
malgré l'évidence médicale et scientifique. Prudemment, elles ont
autorisé la vente du Sativex à partir de cette année, mais uniquement
pour les cas de sclérose en plaques, et en seconde intention. Au bout du
compte, cela ne concernera donc même pas 0,1% des patients susceptibles
de bénéficier des propriétés thérapeutiques du cannabis.
Evidemment on imagine les tourments des décideurs. Vendre le cannabis
en pharmacie, ce serait détruire le marché du cannabis des Cités. De
quoi provoquer une révolution. D'un autre côté, ce serait mettre la main
sur un fabuleux pactole qui se chiffre en milliards d'euros.
La solution intermédiaire - très pharmaceutique - serait de vendre
des extraits de la plante. Mes études montrent que les patients
préfèrent utiliser la plante sous sa forme naturelle et complète, plutôt
que sous formes d'extraits pharmaceutiques, à l'efficacité bien
inférieure et au coût bien plus élevé.
Promouvoir le cannabis thérapeutique c'est rabattre une population immense de malades vers le réseau illégal...
Partout ailleurs, on a résolu le problème en autorisant les
pharmacies à distribuer de l'herbe prête à être fumée à ceux qui sont
possesseurs d'une ordonnance. Les pharmacies proposent un produit de
bonne qualité, sans additifs et au prix du marché.
Les assurances et les organismes sociaux prennent en charge une partie des dépenses selon les cas et les contrats.
Mais chez nous, cela reviendrait à avouer que le chanvre, une simple
plante, est plus efficace que la chimio pour soigner la plus inquiétante
pathologie de notre siècle, le cancer. On imagine nos pharmaciens
redevenant herboristes à cause du cannabis... Ce serait comique.
Partout dans le monde, les Etats comptent s'emparer du marché du
cannabis grâce à ses propriétés thérapeutiques. C'est ainsi qu'ils se
sont emparés du marché de l'opium à la periode coloniale. En France,
nous n'échappons pas à cette tendance mais cela reviendrait à
ridiculiser une partie de la nomenclatura du cancer, alors nous
hésitons... Ne tardons pas, car je parie que, d'ici peu, on ira acheter
légalement son cannabis chez un de nos voisins.
Attention : Les conseils prodigués dans cet article ne vous dispensent pas de consulter un praticien des médecines alternatives.
Publié le 16 janvier 2015 à 11h17 | Mis à jour à 11h17
Je suis Raïf Badawi
e Nouvelliste
Dimanche dernier, Raïf Badawi
aurait été Charlie s'il n'avait pas été en prison souffrant des 50
premiers coups de fouet qui lui ont été infligés sévèrement sur la place
publique, en Arabie saoudite. Les 50 premiers d'une série de 1000.
Vingt vendredis d'affilée. Pas de répit. Ajoutons 10 ans de prison et
autour de 300 000 $ de caution.
Pourquoi son cas, parmi tant d'autres, nous a-t-il touché tout
particulièrement, ici au groupe local d'Amnistie internationale? On en a
vu passer des cas d'emprisonnement inhumain. Serait-ce parce que
défenseur des droits humains, Raïf Badawi créant en 2012 un blogue
intitulé «Libéraux saoudiens» défendant la liberté d'expression nous a
touchés particulièrement?
Serait-ce parce que l'Arabie saoudite a condamné les actes de terrorisme contre Charlie Hebdo
dans la presse officielle en les décrivant comme une horreur et, du
même souffle, fait exécuter la sentence des coups de fouet sur Raïf
Badawi le lendemain? Quelle hypocrisie!
Ou serait-ce parce que lors du dernier congrès d'Amnistie
internationale, la petite fille de Raïf nous a lu une lettre qu'elle
adressait à son père dans laquelle elle exprimait sa fierté, mais aussi
son ennui et ses inquiétudes, lettre qui en a ému plus d'un? Ou encore
parce qu'imaginer qu'il recevra encore 50 coups de fouet vendredi
prochain sur des plaies fraîches? Parce qu'imaginer que ses enfants et
son épouse imaginent aussi? Quel cauchemar inhumain!
Peu importe la raison. On doit agir. Sur Internet, au site d'Amnistie
internationale Canada francophone, (amistie.ca), une pétition attend
votre appui: amnistie.ca/badawi.
Ainsi vous serez Raïf, Charlie et la liberté d'expression.
Le pape François s'est immiscé jeudi dans le débat sur la
liberté d'expression qui fait rage depuis l'attentat meurtrier contre
l'hebdomadaire Charlie Hebdo en France, en jugeant que ce "droit
fondamental" n'autorisait pas à "insulter" ou moquer la foi d'autrui.
Dans l'avion qui le conduisait pour une visite de cinq jours aux
Philippines, bastion du catholicisme en Asie, le pape a condamné les
meurtres perpétrés, au nom de la religion, à Paris au siège du journal
satirique Charlie Hebdo où des jihadistes disant vouloir venger le
prophète Mahomet ont tué 12 personnes la semaine dernière. La liberté
d'expression est un "droit fondamental", a-t-il souligné. "Tuer au nom
de Dieu" est une "aberration". Mais la liberté d'expression n'autorise
pas tout et elle doit s'exercer "sans offenser", a-t-il martelé. Car "si
un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de
poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi
des autres, on ne peut la tourner en dérision!", a-t-il insisté.
"Il y a tant de gens qui parlent mal des autres religions, les
tournent en dérision, font un jouet de la religion des autres: ce sont
des gens qui provoquent", a encore dit le pape, qui s'exprimait en
italien. Charlie Hebdo, menacé depuis plusieurs années par des groupes
jihadistes pour avoir publié des caricatures de Mahomet, a également
toujours revendiqué sa laïcité, voire son anticléricalisme, n'hésitant
pas à ridiculiser évêques et papes. "Ce qui se passe actuellement (avec
les attentats jihadistes) nous étonne, mais pensons à notre Eglise!
Combien de guerres de religion, nous avons eues, pensons à la nuit de la
Saint-Barthélémy (massacre déclenché par les catholiques contre les
protestants français et qui a marqué le début du XVIème siècle des
guerres de religion). Nous avons été aussi pécheurs", a-t-il cependant
rappelé.
6 millions de fidèles attendus
Ce second périple du pape argentin en Asie après son voyage en Corée
du Sud est destiné à encourager une région perçue comme une terre
d'avenir pour le catholicisme. Si les catholiques ne représentent que 3%
de la population asiatique, 80% des 100 millions d'habitants des
Philippines, ancienne colonie espagnole, pratiquent un catholicisme
extrêmement fervent. "Chacun de ses pas, chacun de ses déplacements en
voiture, chaque moment passé avec nous, sont précieux", a dit
l'archevêque Socrates Villegas, président de la Conférence des évêques
des Philippines. Le point fort du séjour devrait être la messe finale au
Rizal Park de Manille dimanche, en dépit de prévisions météorologiques
maussades. D'après les organisateurs, jusqu'à six millions de fidèles y
sont attendus, soit davantage que les cinq millions de personnes réunies
par Jean Paul II lors des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ) de
1995, qui avaient déjà eu lieu dans la capitale philippine. "Je veux
vraiment voir le pape, pas seulement à la télé, alors je suis prête à
des sacrifices", expliquait Vanessa Tupaz, une vendeuse de 54 ans, à
propos des dangers inhérents à une foule immense. "On a le sentiment que
des bienfaits vont arriver, que nos prières seront entendues".
Solidarité après le désastre naturel
Le pape de 78 ans, qui fait face à un programme très chargé, se
rendra samedi à Tacloban, sur l'île de Leyte, à 650 km de Manille. En
2013, le super typhon Haiyan y avait fait 7.350 morts ou disparus. La
visite risque d'être chaotique, l'aéroport a tout juste été réparé, des
centaines de milliers de gens sont attendus, par terre et par mer. Le
pape a répondu au souhait des évêques philippins qu'il manifeste la
solidarité de l'Eglise dans ce désastre naturel. François, qui prépare
une encyclique sur l'environnement, devrait y aborder la question de la
prévention des désastres naturels et des dommages à l'environnement. Il a
d'ores et déjà espéré que les différents Etats "soient plus courageux à
Paris" lors de la conférence internationale prévue fin 2015 dans la
capitale française sur le réchauffement climatique qu'ils ne l'avaient
été à Lima à l'automne dernier. "L'homme met en esclavage la nature.
Nous nous sommes emparés de notre mère la Terre. Je crois que l'homme
est allé trop loin", a-t-il dit.
Cauchemar sécuritaire
Plus de 40.000 soldats et policiers seront déployés dans l'archipel
où deux souverains pontife, Paul VI et Jean Paul II, ont été l'objet de
tentatives d'assassinats. "Cette année, cela représentera notre plus
gros cauchemar en termes de sécurité", a commenté le chef de l'armée
philippine, le général Gregorio Catapang. Le président Benigno Aquino a
supplié les Philippins de garder leur calme et d'éviter de créer des
bousculades qui pourraient mettre en danger la sécurité du pape. "Je
vous le demande, voulez-vous qu'une tragédie impliquant le pape
survienne aux Philippines et reste dans l'Histoire?", a-t-il lancé.
Lors d’une conférence de presse qui s’est déroulée le vendredi 9
janvier 2015 à Tel-Aviv, le Premier ministre israélien Benjamin
Netanyahu a déclaré une guerre ouverte à l’Islam, en présence de
l’ambassadeur de France !
Netanyahu y fait clairement l’amalgame entre le terrorisme et les
combats légitimes du peuple palestinien et du parti de la Résistance
libanais, le Hezbollah.
On pourrait presque croire que Netanyahou n'est venu en France que
pour assurer le service après-vente, et s'assurer que les choses iront
dans le sens qu'il souhaite. Il ne s'embarrasse pas de formules, il
désigne clairement sa cible : l'Islam.
Il ne veut pas la guerre contre l'islamisme, l'Islam radical, ou
toute autre formule bien de chez nous, mais contre l'Islam tout court,
c'est à dire contre 1,3 milliard d'individus sur Terre. En bref, une
guerre mondiale.
« Français, réveillez-vous ! Ces déclarations sont la preuve
qu’Israël et le sionisme cherchent à entraîner le monde occidental dans
une guerre contre l’Islam ! »
Plus de 50 actes antimusulmans en France depuis l’attentat à Charlie Hebdo
13 janvier 2015-Agence France-Presse-Europe-Le Devoir -Canada
Photo: Guillaume Souvant Agence France-Presse
Un bref début d’incendie, probablement
d’origine criminelle, est survenu dimanche soir dans une mosquée en
construction à Poitiers, et un dispositif policier permanent a été mis
en place par la préfecture pour assurer sa sécurité.
Paris — Plus d’une cinquantaine d’actes antimusulmans ont été recensés en France depuis l’attentat djihadiste contre Charlie Hebdo mercredi, selon l’Observatoire contre l’islamophobie du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui appelle l’État à «renforcer la surveillance» des mosquées.
Les 5000 policiers et 10 000 militaires annoncés lundi pour protéger
notamment les écoles juives et synagogues du pays surveilleront aussi
les lieux de culte musulmans, a précisé dans la soirée le ministère de
l’Intérieur.
Selon le président de l’Observatoire, Abdallah Zekri, citant des
chiffres émanant du ministère de l’Intérieur, 54 actes antimusulmans ont
été comptabilisés depuis mercredi, dont 21 «actions» (tirs de pistolet à grenaille, explosion dans un kebab jouxtant une mosquée…) et 33 «menaces» (insultes notamment).
Ce décompte ne comprend pas Paris et sa banlieue, ni le début
d’incendie survenu dimanche soir sur le site de la mosquée en
construction de Poitiers (centre), a précisé le responsable musulman.
«Je suis scandalisé par cette montée de l’islamophobie alors que nous avons marché hier [dimanche] dans
le calme et la sérénité, tous côte à côte, dans la diversité des
manifestants, et que nous avons clairement condamné le terrorisme», a-t-il ajouté.
Selon lui, de tels chiffres en seulement cinq jours constituent «du jamais vu».
De fait, les dernières données disponibles faisaient état d’un total de
110 actes (actions et menaces) pour les neuf premiers mois de 2014, en
baisse par rapport à la même période de 2013 (158).
Impacts de balles, inscriptions racistes : plusieurs mosquées ont été
prises pour cible depuis l’attentat contre le journal satirique Charlie Hebdo mercredi suivi d’une prise d’otages meurtrière vendredi par des djihadistes revendiqués.
Dernier incident en date, une «maison de prières» musulmane
de Moselle (est) a été l’objet d’actes de vandalisme dans la nuit de
dimanche à lundi, notamment de tags nazis réalisés à la peinture rouge,
a-t-on appris lundi auprès du président de l’association qui gère le
lieu.
À la mosquée de Poitiers, déjà vandalisée par une inscription, «Mort aux Arabes», un dispositif policier a été mis en place dimanche après un début d’incendie.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé lundi la
nomination d’un préfet pour coordonner la sécurité des sites
confessionnels. Il «sera bien sûr également chargé de surveiller les mosquées», a-t-on précisé dans l’entourage du ministre.
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Plus de 50 actes antimusulmans en France depuis l'attentat à Charlie Hebdo
Plus d'une cinquantaine d'actes antimusulmans ont été recensés en
France depuis l'attentat djihadiste contre Charlie Hebdo mercredi, selon
l'Observatoire contre l'islamophobie du Conseil français du culte
musulman (CFCM), qui appelle l'État à « renforcer la surveillance » des
mosquées.
Les 5 000 policiers et 10 000 militaires annoncés lundi pour protéger
notamment les écoles juives et synagogues du pays surveilleront aussi
les lieux de culte musulmans, a précisé dans la soirée le ministère de
l'Intérieur.
Selon le président de l’Observatoire, Abdallah Zekri, citant des
chiffres émanant du ministère de l’Intérieur, 54 actes antimusulmans ont
été comptabilisés depuis mercredi, dont 21 « actions » (tirs de
pistolet à grenaille, explosion dans un kebab jouxtant une mosquée…) et
33 « menaces » (insultes notamment).
Ce décompte ne comprend pas Paris et sa banlieue, ni le début
d’incendie survenu dimanche soir sur le site de la mosquée en
construction de Poitiers (centre), a précisé le responsable musulman.
« Je suis scandalisé par cette montée de l’islamophobie alors que
nous avons marché hier [dimanche] dans le calme et la sérénité, tous
côte à côte, dans la diversité des manifestants, et que nous avons
clairement condamné le terrorisme », a-t-il ajouté.
Selon lui, de tels chiffres en seulement cinq jours constituent « du
jamais vu ». De fait, les dernières données disponibles faisaient état
d’un total de 110 actes (actions et menaces) pour les neuf premiers mois
de 2014, en baisse par rapport à la même période de 2013 (158).
Impacts de balles, inscriptions racistes : plusieurs mosquées ont été
prises pour cible depuis l’attentat contre le journal satirique Charlie
Hebdo mercredi suivi d’une prise d’otages meurtrière vendredi par des
djihadistes revendiqués.
Dernier incident en date, une « maison de prières » musulmane de
Moselle (est) a été l’objet d’actes de vandalisme dans la nuit de
dimanche à lundi, notamment de tags nazis réalisés à la peinture rouge,
a-t-on appris lundi auprès du président de l’association qui gère le
lieu.
À la mosquée de Poitiers, déjà vandalisée par une inscription, « Mort
aux Arabes », un dispositif policier a été mis en place dimanche après
un début d’incendie.
Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a annoncé lundi la
nomination d’un préfet pour coordonner la sécurité des sites
confessionnels. Il « sera bien sûr également chargé de surveiller les
mosquées », a-t-on précisé dans l’entourage du ministre.
Il n’y a qu’une seule manière de perdre la guerre contre le terrorisme. Et c’est celle que nous choisissons de plus en plus.
« Nous sommes en guerre ». L’expression était déjà largement utilisée
l’an dernier au moment de justifier l’adoption de la loi
anti-terrorisme, elle est devenue incontournable depuis les attentats
commis dans les locaux de Charlie Hebdo et dans l’épicerie casher de
Vincennes. Mais il s’agit d’une guerre très particulière dont on ne dit
pas assez la caractéristique principale : nous ne pouvons pas la perdre.
En tout cas pas militairement, et pas sur notre propre territoire.
Même si les combattants ennemis parvenaient à multiplier par dix,
cent ou mille leur force de frappe et leurs attentats en France, même
s’ils parvenaient à faire de très nombreuses victimes, il n’y aura
jamais ni invasion de la France par une armée, ni donc occupation et
installation d’un régime dirigé par l’adversaire. La situation est très
différente de celle des guerres entre nations qui opposent des armées
rangées en ordre de bataille, ou même des guerres asymétriques du 20ème
siècle où les techniques de « guérilla » et les attentats ont pu
permettre, au Viet-Nam ou aux anciennes colonies, de décourager et faire
repartir chez lui l’adversaire. Quoi qu’il arrive, quelle que soit la
force que déploieront les « groupes terroristes » qui se revendiquent
d’un islam radical, la France restera en France, et les Français
n’auront pas de territoire où fuir. L’usure du temps, et la capacité
militaire intrinsèque de chaque camp, rendent la victoire incontournable
à plus ou moins long terme.
Mais nous pouvons perdre la guerre si nous devenons nos propres
ennemis. Si au nom de cette guerre qui nous est déclarée et à laquelle
nous répondons, nous oublions les valeurs de la démocratie que nous
prétendons protéger. Ce ne serait pas une défaite militaire, impossible,
mais une défaite morale, idéologique, républicaine.
RENFORCER LA COOPÉRATION EXTRA-JUDICIAIRE AVEC LES FAI ET HÉBERGEURS
C’est tout le risque du discours que l’on voit monter depuis les
attentats contre Charlie Hebdo, d’un énième renforcement des mesures
sécuritaires, et des mesures de surveillance et de censure, notamment
sur Internet. Sans même que le dernier projet de loi anti-terrorisme
promulgué en novembre 2014 ait pu véritablement entrer en action, il est
déjà demandé de renoncer un peu plus à la protection de la vie privée
et de la liberté d’opinion. On réclame ici un Patriot Act à la
française, là un renforcement de la collaboration des FAI sans
encadrement judiciaire, pour traquer et surveiller les discours ou
comportements radicaux.
A l’invitation du ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, les
autorités exécutives d’Allemagne, Lettonie, Autriche, Belgique,
Danemark, Espagne, Italie, Pays-Bas, Pologne, Grande-Bretagne, et Suède
ont signé un communiqué commun rédigé sous le regard approbateur de la
Commission Européenne, des Etats-Unis, et du Canada. « Notre action doit
continuer pour faire partie d’un ensemble cohérent, basée sur la lutte
contre la radicalisation, en particulier sur Internet », écrivent-ils.
« Nous sommes inquiets par l’utilisation de plus en plus fréquente
d’Internet pour alimenter la haine et la violence, et signalons notre
détermination à nous assurer qu’il n’est pas fait une utilisation
abusive d’Internet à cette fin, tout en veillant à ce qu’il reste, dans
le respect scrupuleux des libertés fondamentales, un forum de libre
expression, dans le respect total de la loi ».
« A cet égard, le partenariat avec les principaux fournisseurs sur
Internet est essentiel pour créer les conditions d’un reporting rapide
des contenus qui visent à inciter à la haine et à la terreur, et elle
est la condition de sa suppression, lorsque c’est opportun/possible ».
En France, la récente loi anti-terrorisme de novembre 2014 prévoit
déjà la possibilité de bloquer des sites sans passer par un juge, ce qui
entrera en vigueur dans les toutes prochaines semaines avec la
publication du décret d’application. Il est également prévu des peines
très lourdes de 7 ans de prison pour ceux qui diffusent des contenus
incitant aux actions terroristes. Est-il réellement nécessaire d’aller
plus loin encore, avec des lois qui sont très logiquement rédigées dans
des termes larges, qui s’appliquent non seulement aux terroristes d’Al
Qaïda ou de l’Etat Islamique, mais aussi potentiellement à toute une
série d’autres « terrorismes » d’aujourd’hui ou de demain, dont la
qualification est laissée à l’appréciation des seuls gouvernements ?
Plus le terrorisme fait s’éloigner la justice et incite les Etats à
contrôler les opinions et les discours pour détecter et censurer les
individus déviants, plus la démocratie s’éloigne, et plus la
radicalisation peut se renforcer. C’est la seule manière dont nous
pouvons perdre la guerre, et dont les terroristes peuvent la gagner. Et
c’est celle que nous choisissons.
( Comme on dit
la loi du bon sens, avoir un bon jugement,besoin d’aucune instruction pour
cela. Est-ce que nos hommes d’instruction en manquent ils sont perdu dans leur
tour de babel financé par la haute finance.)
La non-conformité et la libre-pensée: considérées comme maladies mentales
Est-ce que la non-conformité et la libre-pensée sont une
maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV (Manuel
diagnostique et statistique des troubles mentaux)oui.
Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée «
trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est
définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de
provocation » et les symptômes incluent la remise en question de
l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait
d’être facilement agacé.
Le DSM-IV est le manuel utilisé par les psychiatres pour
diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a
des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir
de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en
bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-IV déclarent que c’est parce
qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui.
Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-IV incluent
l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le
cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits
de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il
existe des traitements.
Au cours des 50 dernières années, le DSM-IV est passé de 130 à 357 de
ces maladies. La majorité de ces maladies frappent les enfants. Bien
que ce manuel soit un outil de diagnostic important pour l’industrie
psychiatrique, il a également été responsable des changements sociaux.
L’augmentation des TOP, des troubles bipolaires et des dépressions chez
les enfants a été en grande partie à cause du manuel qui identifie
certains comportements comme des symptômes. Un article du Washington
Post a fait remarquer que, si Mozart était né aujourd’hui, il serait
diagnostiqué avec un TOP et il serait médicamenté jusqu’à ce qu’il
redevienne normal.
Selon le DSM-IV, les adultes peuvent souffrir des mêmes maladies que
les enfants. Cela devrait donner une raison de s’inquiéter aux
libres-penseurs. L’Union Soviétique utilisait de nouvelles maladies
mentales pour les répressions politiques. Les gens qui n’acceptaient pas
les convictions du Parti communiste développaient une nouvelle forme de
schizophrénie. Ils souffraient du délire de croire que le communisme
n’était pas une bonne chose. Ils ont été isolés, médicamentés de force
et ont subi une thérapie répressive pour les ramener à la raison.
Lorsque la dernière édition du DSM-IV a été publiée, l’identification
de symptômes de diverses maladies mentales chez les enfants a entraîné
une augmentation significative de la médication des enfants. Certains
États ont même des lois qui permettent aux agences de protection de
soigner de force, et ont même rendu le refus de prendre des médicaments
passible d’amende ou d’emprisonnement. Cela donne un image effrayante à
tous ceux qui sont non-conformistes. Bien que les auteurs de ce manuel
affirment ne pas avoir d’arrières-pensées, qualifier la libre-pensée et
la non-conformité de maladie mentale est une bombe à retardement d’abus
en tout genre. Cela peut facilement devenir une arme dans l’arsenal d’un
État répressif.
Alors que de nombreux Français réagissent à l'attentat commis contre
Charlie Hebdo en dénonçant l'islamisme et en manifestant dans les rues,
Thierry Meyssan souligne que l'interprétation jihadiste est impossible.
Alors qu'il aurait tout intérêt à dénoncer lui aussi une opération
d'Al-Qaïda ou de Daesh, il envisage une autre hypothèse, beaucoup plus
dangereuse.
Le 7 janvier 2015, un commando a fait irruption, à Paris, dans les
locaux de Charlie Hebdo et a assassiné 12 personnes. 4 autres victimes
sont toujours dans un état grave.
Sur les vidéos, on entend les assaillants crier « Allah Akbar ! »,
puis qu’ils ont « vengé Mahomet ». Un témoin, la dessinatrice Coco, a
affirmé qu’ils se réclamaient d’al-Qaïda. Il n’en a fallu pas plus pour
que de nombreux Français dénoncent un attentat islamiste.
Or, cette hypothèse est illogique.
La mission de ce commando n’a pas de lien avec l’idéologie jihadiste
En effet, des membres ou des sympathisants des Frères musulmans,
d’al-Qaïda ou de Daesh ne se seraient pas contentés de tuer des
dessinateurs athées, ils auraient d’abord détruit les archives du
journal sous leurs yeux, sur le modèle de ce qu’ils ont fait dans la
totalité de leurs actions au Maghreb et au Levant. Pour des jihadistes,
le premier devoir c’est de détruire les objets qui, selon eux, offensent
Dieu, puis de punir les « ennemis de Dieu ».
De même, ils ne se seraient pas immédiatement repliés, fuyant la
police, sans avoir achevé leur mission. Ils auraient au contraire
terminé leur mission, dussent-ils mourir sur place.
Par ailleurs, les vidéos et certains témoignages montrent que les
assaillants sont des professionnels. Ils avaient l’habitude de manier
leurs armes et n’ont tiré qu’à bon escient. Ils n’étaient pas vêtus à la
mode des jihadistes, mais comme des commandos militaires.
La manière dont ils ont exécuté au sol un policier blessé, qui ne
représentait aucun danger pour eux, atteste que leur mission n’était pas
de « venger Mahomet » de l’humour gras de Charlie Hebdo.
Cette opération vise à créer le début d’une guerre civile
Le fait que les assaillants parlent bien le français, et qu’ils
soient probablement Français, ne permet pas de conclure que cet attentat
est un épisode franco-français. Au contraire, le fait qu’ils soient
professionnels contraint à les distinguer de possibles commanditaires.
Et rien ne prouve que ces derniers soient des Français.
C’est un réflexe normal, mais intellectuellement erroné, de
considérer lorsque l’on vient d’être attaqué que l’on connaît ses
agresseurs. C’est le plus logique lorsqu’il s’agit de criminalité
normale, mais c’est faux lorsqu’il s’agit de politique internationale.
Les commanditaires de cet attentat savaient qu’il provoquerait une
fracture entre les Français musulmans et les Français non-musulmans.
Charlie Hebdo s’était spécialisé dans des provocations anti-musulmanes
et la plupart des musulmans de France en ont été directement ou
indirectement victimes. Si les musulmans de France condamneront sans
aucun doute cet attentat, il leur sera difficile d’éprouver autant de
peine pour les victimes que les lecteurs du journal. Cette situation
sera perçue par certains comme une complicité avec les meurtriers.
C’est pourquoi, plutôt que de considérer cet attentat extrêmement
meurtrier comme une vengeance islamiste contre le journal qui publia les
caricatures de Mahomet et multiplia les "unes" anti-musulmanes, il
serait plus logique d’envisager qu’il soit le premier épisode d’un
processus visant à créer une situation de guerre civile.
La stratégie du « choc des civilisation » a été conçue à Tel-Aviv et à Washington
L’idéologie et la stratégie des Frères musulmans, d’Al-Qaïda et de
Daesh ne préconise pas de créer de guerre civile en « Occident », mais
au contraire de la créer en « Orient » et de séparer hermétiquement les
deux mondes. Jamais Saïd Qotb, ni aucun de ses successeurs, n’ont appelé
à provoquer d’affrontement entre les musulmans et les non-musulmans
chez ces derniers.
Au contraire, la stratégie du « choc des civilisations » a été
formulée par Bernard Lewis pour le Conseil de sécurité nationale
états-unien, puis vulgarisée par Samuel Huntington non plus comme une
stratégie de conquête, mais comme une situation prévisible. Elle visait à
persuader les populations membres de l’Otan d’un affrontement
inévitable qui prit préventivement la forme de la « guerre au
terrorisme ».
Ce n’est pas au Caire, à Riyad ou à Kaboul que l’on prône le « choc des civilisations », mais à Washington et à Tel-Aviv.
Les commanditaires de l’attentat contre Charlie Hebdo n’ont pas
cherché à satisfaire des jihadistes ou des talibans, mais des
néo-conservateurs ou des faucons libéraux.
N’oublions pas les précédents historiques
Nous devons nous souvenir qu’au cours des dernières années, nous avons vu les services spéciaux états-uniens ou de l’Otan
- tester en France les effets dévastateurs de certaines drogues sur des populations civiles;
- soutenir l’OAS pour tenter d’assassiner le président Charles De Gaulle;
- procéder à des attentats sous faux drapeau, contre des civils, dans plusieurs États membres de l’Otan.
Nous devons nous souvenir que, depuis le démembrement de la
Yougoslavie, l’état-major états-unien a expérimenté et mis en pratique
dans de très nombreux pays sa stratégie des « combats de chiens ». Elle
consiste à tuer des membres de la communauté majoritaire, puis des
membres des minorités en renvoyant les responsabilités dos-à-dos jusqu’à
ce que chacun soit convaincu d’être en danger de mort. C’est de cette
manière que Washington a provoqué la guerre civile aussi bien en
Yougoslavie que dernièrement en Ukraine.
Les Français seraient bien avisés de se souvenir également que ce ne
sont pas eux qui ont pris l’initiative de la lutte contre les jihadistes
revenant de Syrie et d’Irak. À ce jour d’ailleurs, aucun d’entre eux
n’a commis le moindre attentat en France, le cas de Mehdi Nemmouche
n’étant pas celui d’un terroriste solitaire, mais d’un agent chargé
d’exécuter à Bruxelles deux agents du Mossad. C’est Washington qui a
convoqué, le 6 février 2014, les ministres de l’Intérieur de
l’Allemagne, des États-Unis, de la France (M. Valls s’est fait
représenté), de l’Italie, de la Pologne et du Royaume-Uni pour faire du
retour des jihadistes européens une question de Sécurité nationale. Ce
n’est qu’après cette réunion que la presse française a abordé ce sujet,
puis que les autorités ont commencé à réagir.
Nous ignorons qui a commandité cette opération professionnelle contre
Charlie Hebdo, mais nous ne devrions pas nous emballer. Nous devrions
considérer toutes les hypothèses et admettre, qu’à ce stade, son but le
plus probable est de nous diviser ; et ses commanditaires les plus
probables sont à Washington.
Notes : Plusieurs détails troublants annoncent un false flag
- regardez la vidéo censurée par les TV françaises... Pas de sang...
- carte d'identité oubliée dans une voiture... Bizare, ça vous rappèle pas le 11 Septembre et le passeport retrouvé intact ?
- comment se fait-il que la chaine de la télévision d'infos en
continu israélienne i24 ait annoncé les origines franco-alégrienne
des assaillants dès 15 heures ?
- et comment JSS annonce bien avant les médias français les noms de ceux-là ?
Doucement, mais sûrement, l’Europe commence à prendre
conscience des effets du blocus économique et financier occidental mené
contre la Russie : c’est elle-même qui en souffre le plus ! Fin 2014,
c’est l’Allemagne qui a percuté la première, voyant son économie
défaillir et s’approcher de la récession. Aujourd’hui d’autres pays s’en
rendent compte. Ainsi, l’ancien président de la Commission européenne,
et ancien Premier ministre italien, Romano Prodi, a déclaré au
journal Il Messaggero qu’une « économie russe affaiblie est extrêmement
désavantageuse pour l’Italie ». C’est dans ce contexte que la Russie a
proposé à l’Union européenne de rejoindre la nouvelle Union économique
eurasienne.
Voici un extrait d’un article de l’agence Tass, à propos de la déclaration de Prodi :
« Des prix en baisse sur les marchés internationaux de l’énergie ont
des aspects positifs pour les consommateurs italiens, qui paient moins
pour le carburant, mais cet effet n’est qu’à court terme. Il a déclaré
que sur le long terme, en effet, l’affaiblissement de la situation
économique des pays fournisseurs de ressources énergétiques, engendré
par la baisse des prix du gaz et du pétrole, principalement en Russie,
est extrêmement désavantageux pour l’Italie.
« La baisse des prix du pétrole et du gaz, combinée avec les
sanctions imposées par la crise ukrainienne, fera chuter le PNB de la
Russie de 5 % par an et, par conséquent, les exportations de l’Italie
seront diminuées de 50 % », a déclaré Prodi.
Même en mettant de côté l’inutilité ou l’imminence des sanctions, on
doit souligner un biais évident : peu importe le taux du rouble contre
celui du dollar, qui a baissé de près de la moitié, les exportations
étasuniennes vers la Russie augmentent, alors que les exportations en
provenance d’Europe s’amenuisent. »
En d’autres mots, le monde commence à comprendre, lentement il est
vrai, ce qui va en résulter. Ce n’est pas le risque financier par
rapport à la Russie ou même la menace d’une contagion financière, au cas
ou la Russie souffrirait d’une importante récession, voire pire.
Ce qui causera le plus de mal aux pays européens est bien plus simple : le manque d’échanges commerciaux.
Car, alors que les banques centrales peuvent tout monétiser
[en imprimant des dollars, NdT], générant une bulle sans précédent
d’actifs (laquelle actuellement accroît la confiance des investisseurs
et des consommateurs), ils ne peuvent pas imprimer le commerce. Or le
commerce est un facteur de croissance considérable dans un monde
mondialisé, bien avant que les banques centrales se mettent à imprimer
plus de un milliard d’actifs chaque année, afin de cacher le fait que le
monde se trouve dans une récession profonde et globale.
C’est la raison pour laquelle nous lisons avec grand intérêt le
rapport suivant publié aujourd’hui dans le journal allemand Deutsche
Wirtschafts Nachrichten. Ce rapport va à l’essentiel, via une
proposition plutôt importante, faite par la Russie à l’Europe :
débarrassez-vous des échanges commerciaux avec les États-Unis, dont la
pression pour faire casquer la Russie vous a coûté une année
supplémentaire de croissance ralentie, et rejoignez plutôt l’Union
économique eurasienne !
« La Russie a fait une proposition surprenante pour venir à bout des
tensions avec l’Union européenne : l’UE devrait renoncer aux accords de
libre-échange, le TAFTA, avec les États-Unis, et plutôt entrer en
partenariat avec l’Union économique eurasienne nouvellement crée. Une
zone de libre-échange avec les voisins aurait plus de sens qu’un accord
avec les États-Unis. »
Cela serait certainement plus sensé en effet, mais alors, comment
l’Europe pourrait-elle feindre d’être scandalisée lorsque l’on découvre
que la NSA a encore espionné ses partenaires commerciaux les plus
proches ?
Plus de détails sur la proposition russe, par la voix de Vladimir
Chizhov, ambassadeur de la Russie auprès de l’Union européenne, dans un
article publié par l’EU Observer :
« Notre idée est de commencer des contacts officiels entre l’Union
européenne et l’Union économique eurasienne dès que possible ».La
Chancelière (allemande) Angela Merkel parlait de cela il n’y a pas si
longtemps. Les sanctions (contre la Russie) ne constituent pas un
obstacle.
Je pense que le bon sens nous conseille d’explorer la possibilité
d’établir un espace économique commun dans la région eurasienne, dont
les pays concernés par le Partenariat à l’Est (une politique de l’UE
concernant des liens plus resserrés avec l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la
Biélorussie, la Géorgie, la Moldavie et l’Ukraine).
Nous pourrions penser à une zone de libre-échange comprenant toutes les parties intéressées en Eurasie.
Il a décrit le nouveau bloc mené par la Russie, comme étant un
meilleur partenaire pour l’Union européenne que ne le sont les
États-Unis, avec une pique lancée aux standards sanitaires de
l’industrie alimentaire étasunienne.
«Croyez-vous qu’il soit sage de dépenser autant d’énergie
politique pour une zone de libre-échange avec les États-Unis, alors que
vous avez des partenaires plus naturels à vos côtés, plus proches de
chez vous ? Nous, nous ne chlorons pas nos poulets », a dit l’ambassadeur.
Les leaders des trois premiers pays de l’Union économique eurasienne à Astana, capitale du Kazakhstan (Photo : kremlin.ru)
Qu’est-ce que l’Union économique eurasienne (UEE) ?
L’UEE constitue un bloc d’échanges commerciaux composé d’anciennes
républiques soviétiques, étendu vendredi 2 janvier à quatre nations,
lorsque l’Arménie l’a formellement rejoint, un jour après que l’union
entre la Russie, la Biélorussie et le Kazakhstan a commencé. Le
Kirghizstan les rejoindra en mai 2015.
Conçu selon le modèle de l’Union européenne, l’UEE a un corps
exécutif basé à Moscou, la Commission économique eurasienne, ainsi qu’un
corps politique, le Conseil économique suprême eurasien, où les
dirigeants des États membres prennent les décisions à l’unanimité.
L’UEE permet aux travailleurs de circuler librement et offre un
marché unique pour la construction, le commerce de détail et le
tourisme. Sur une période de dix ans, son objectif est de créer une cour
à Minsk (capitale de la Biélorussie), un organe de régulation
financière à Astana (capitale du Kazakhstan) et peut-être d’ouvrir des
bureaux de la Commission économique eurasienne à Astana, Bichkek
(capitale du Kirghizstan), Minsk ainsi qu’à Erevan (capitale de
l’Arménie).
L’UEE a aussi pour objectif de permettre aux capitaux, aux biens et
aux services de circuler librement, ainsi que d’étendre son marché
unique à quarante autres secteurs, dont le prochain est celui de
l’industrie pharmaceutique, en 2016.
Pour conclure, la balle est maintenant dans le camp de l’Europe.
Actuellement, sa banque centrale, contrôlée par Goldman, pille
toujours plus de ce qu’il reste de richesse à la classe moyenne, avec la
promesse que cette année sera celle où (réellement) tout s’inversera.
Et l’on commence à être fataliste à propos du TAFTA, comme le ministre
allemand de l’Agriculture, qui, en y faisant référence, vient juste de
déclarer : « Nous ne pouvons pas protéger chaque saucisse ».
Est-ce que ce sera une récession à triple cumul, et par conséquent
rapidement une quadruple récession (voir le Japon) ? Ou bien l’Europe
reconnaîtra-t-elle en avoir assez et déplacera-t-elle sa stratégie et
ses échanges commerciaux de l’Occident vers l’Est ?
Si l’on tient compte des intérêts représentés par les bureaucrates non élus de Bruxelles, il n’y a pas vraiment de suspense.
Le cartel de la réserve fédérale: les huit familles
Auteur : Dean Henderson-Traduction Résistance 71 | Editeur : Walt | Vendredi, 02 Janv. 2015 - 15h20
Les quatre cavaliers du sytème
bancaire américain (Bank of America, JP Morgan Chase, Citigroup and
Wells Fargo) possèdent les quatre cavaliers du pétrole (Exxon Mobil,
Royal Dutch/Shell, BP Amoco et Chevron Texaco) en tandem avec Deutsche
Bank, la BNP, Barclays et d’autres anciens pontes européens de l’argent.
Mais leur monopole sur l’économie globale ne s’arrête pas aux limites
des champs pétroliers.
D’après les déclarations d’entreprise 10K enregistrées
avec la SEC (NdT : la commission des cotations boursières, le “shériff”
de Wall Street, ou ce qui devrait l’être), les quatre cavaliers de la
banque sont parmi les 10 actionnaires majeurs de pratiquement toutes les
entreprises figurant dans le ghotta du Fortune 500.
Alors qui sont donc les actionaires de ces banques centralisant l’argent ?
Cette information est gardée de manière plus ferme. Mes
demandes aux agences régulatrices bancaires concernant la question de
savoir qui possède les actions des top 25 compagnies américaines tenant
les actions des banques ont initialement reçu un status couvert par le
Freedom of Information Act (NDT : loi sur la liberté de l’information,
qui aux Etats-Unis prévoit d’empêcher le secret de l’information), avant
d’être finalement refusées sous couvert de raisons de “sécurité
nationale”. Ceci est très ironique, sachant que bon nombre
d’actionnaires résident en Europe.
Un des monument de la richesse de l’oligarchie globale
qui possède ces compagnies de holding bancaire est la US Trust
Corporation, fondée en 1853 et maintenant propriété de Bank of America.
Un des récents directeurs de l’US Trust Corporation et administrateur
honoraire était Walter Rothschild. D’autres directeurs furent Daniel
Davison de JP Morgan Chase, Richard Tucker d’Exxon Mobil, Daniel Roberts
de Citigroup et Marshall Schwartz de Morgan Stanley.J.W. McCalister, un
membre éminent de l’industrie du pétrole avec des entrées dans la
maison des Saouds, écrivit dans le Grim Reaper, qu’il a obtenu des
informations de banquiers saoudiens, qui citaient le fait que 80% de la
banque fédérale de New York, de loin la plus puissante branche de la
réserve fédérale, étaient détenus par juste huit familles, dont quatre
résident aux Etats-Unis.
Ce sont les familles Goldman Sachs,
Rockefellers, Lehmans et Kuh Loebs de New York, les Rothschild de Paris
et de Londres, les Warburg de Hambourd, les Lazards de Paris et les
Israël Moses Seifs de Rome.
CPA Thomas D. Schauf confirme les dires de McCallister,
ajoutant que 10 banques contrôlent les douze branches de la réserve
fédérale.
Il nomme N.M Rothschild de
Londres, Rotshschild Bank de Berlin, la banque Warburg de Hambourg, la
banque Warburg d’Amsterdam, Lehmans Brothers de New York, Lazard
Brothers de Paris, la banque Kuhn Loeb de New York, la banque Israel
Moses Seif de Rome, Goldman Sachs de New York et la banque JP Morgan
Chase de New York. Schauf également cite William Rockefeller, Paul
Warburg, Jacob Schiff et James Stillman comme étant les individus qui
ont le plus d’actions à tire individuel dans la réserve fédérale. Les
Schiffs sont étroitement liés à Kuhn Loeb, les Stillmans de Citigroup,
qui se marrièrent dans le clan Rockefeller au début du siècle.
Eustace Mullins arriva aux même conclusions dans son
livre “Les secrets de la réserve fédérale”, dans lequel il montre des
diagrammes connectant la Fed et ses banques membres avec les familles
Rothschild, Warburg, Rockefeller et autres. Le contrôle exercé par ces
familles sur l’économie globale ne peut pas être exagéré et est couvert
volontairement du sceau du secret. Leur bras médiatique est prompt à
discréditer toute information exposant ce cartel de banques privées
comme étant une “théorie du complot”. Pourtant, les faits demeurent.
La maison Morgan
La banque de la réserve fédérale est née en 1913, la
même année que mourut J. Pierpont Morgan et que la fondation Rockefeller
fut créée. La maison Morgan présidait sur la finance américaine depuis
le coin de Wall Street et Broad, agissant déjà en quasi banque centrale
américaine depuis 1838, quand Georges Peabody la fonda à Londres.
Peabody était un partenaire d’affaires des Rothschilds.
En 1952, l’enquêteur sur le Fed Eustace Mulins émit la suposition que
les Morgans n’étaient de fait que les agents de Rothschild. Mullins
écrivit que les Rothschilds “…préféraient opérer de manière anonyme aux
etats-Unis derrière la façade de la JP Morgan and co”. L’écrivain
Gabriel Kolko écrivit “Les activités des Morgan en 1895-96 à vendre des
bons du trésor or américains en Europe étaient basées sur une alliance
avec la maison Rothschild.”
La pieuvre financière Morgan
enroula rapidement ses tentacules autour du monde. Morgan Grenfell
opérait depuis Londres. Morgan et Ce depuis Paris. Les cousins des
Rothschilds Lambert montèrent Drexel et compagnie à Philadelphie.
La maison des Morgans étaient
impliquées avec les Astors, DuPonts, Guggenheims, Vanderbilts et les
Rockefellers. Elle finança le lancement de AT&T, de General Motors,
General Electric et DuPont. Tout comme les banques de Londres Rothschild
et Barings, Morgan devint partie prenante dans la structure de bon
nombre de pays.
Dès 1890, la maison Morgan prêtait à la banque centrale
d’Egypte, finançait les chemins de fer russes, renflouait les
obligations du gouvernememt provincial du Brésil et finançait des
travaux publics argentins. Une récession économique en 1893 renforça la
puissance financière de Morgan. Cette année là, Morgan sauva les
Etats-Unis d’une panique bancaire, formant un groupement pour remonter
les réserves fédéralesavec un envoi d’une valeur de 62 millions de
dollars d’or des Rothschilds.
Morgan fut la force motrice derrière l’expansion
occidentale des Etats-Unis, finançant et contrôlant les chemins de fer
qui avançaient vers l’Ouest. En 1879 les chemins de fer centraux de New
York, financés par Cornelius Vanderbilt-Morgan donnèrent des prix
préférentiels à John D. Rockefeller pour son monopole pétrolier de la
Standard Oil, scellant ainsi la relation Rockefeller/Morgan.
La maison Morgan alors tombe sous le contrôle familial
Rothschild et Rockefeller. Un titre du New York Herald clame “Les géants
du chemin de fer forment un trust gigantesque”. J. Pierpont Morgan qui
déclara un jour “la compétition est un pêché” se réjouissait maintenant,
“pensez un peu que tout le traffic ferrovière en compétition à l’Ouest
de St Louis est placé sous le contrôle d’une trentaine d’hommes.” Morgan
et le banquier de d’Edward Harriman Kuhn Loeb obtenaient un monopole
sur les chemins de fer, tandis que les dynasties banquières Lehman,
Goldman Sachs et Lazard rejoignaient les Rockefellers à contrôler la
base industrielle états-unienne.
En 1903, les huit familles établirent le Banker’s Trust.
Benjamin Strong du même organisme fut le premier gouverneur de la
banque de la réserve fédérale de New York. La création de la réserve
fédérale en 1913 fusionna la puissance des huit familles à la puissance
militaire et diplomatique du gouvernement américain. Si leurs prêts
internationaux n’étaient pas repayés, les oligarques pouvaient
maintenant déployer les fusiliers marins américains (NdT : traduction la
plus proche pour “US Marines ») pour collecter les dettes. Morgan,
Chase et Citibank formèrent une alliance internationale syndiquée de
prêteurs sur gage.
La maison Morgan était dans les petits papiers de la
maison Windsor britannique et de la maison italienne de Savoie. Les Kuh
Loebs, Warburgs, Lehmans, Lazards, Israël Moses Seifs et Goldman Sachs
étaient également très proches des maisons royales européennes. Dès
1895, Morgan contrôlait le flot d’or qui entrait et sortait des
Etats-Unis. La première vague des fusions américaines étaient dans sa
prime enfance et était promue par les banquiers. En 1897, il y eut 69
fusions d’entreprises industrielles. En 1899, il y en eut 1200. En 1904,
John Moody, le fondateur de Moody’s Investor Services, dit qu’il était
alors impossible de séparer les intérêts des Rockefellers et des
Morgans.
La méfiance du public envers l’alliance se propagea.
Beaucoup les considéraient comme des traitres à travailler avec le vieux
système financier européen. La Standard Oil de Rockefeller, les aciers
américains de Andrew Carnegie et les chemins de fer de Edward Harriman
étaient tous financés par le banquier Jacob Schiff de Kuhn Loeab, qui
lui travaillait en relations étroites avec les Rothschilds d’Europe.
Plusieurs états de l’ouest des Etats-Unis banirent les
banquiers. Le populiste William Jennings Bryan fut trois fois le
candidat présidentiel démocrate de 1896 à 1908. Le thème central de sa
campagne anti-impérialiste fut de dire aux citoyens que les Etats-Unis
étaient en train de tomber dans le piège de “l’esclavage financier au
capital britannique”. Teddy Roosevelt battît Bryan en 1908, mais fut
forcé à la suite de ce feu de brousse anti-impérialiste de faire passer
le décret anti-trust. Il s’attaqua ensuite au trust de la la Standard
Oil.
En 1912 eurent lieu les auditions Pujo, qui s’occupèrent
des concentrations de pouvoir à Wall Street. La même année,
Mme Harriman vendît ses parts substantielles de la banque du New York
Guaranty Trust à J.P Morgan, créant ainsi Morgan Guaranty Trust. Le juge
Louis Brandeis convainquît le présidfent Woodrow Wilson de terminer les
situations d’inter-relations de comités directeurs. La loi anti-trust
Clayton fut passée en 1914.
Jack Morgan le fils et successeur de J. Piermont,
répliqua en demandant aux clients de Morgan Remington et Winchester
d’augmenter la production d’armement. Il décida que les Etats-Unis
devaient entrer dans la première guerre mondiale. Pressé par la
fondation Carnégie et d’autres instances de l’oligarchie, Wilson céda.
Comme Charles Tansill écrivit dans “L’Amérique s’en va en guerre” :
“Même bien avant que la poudre ne parle, la firme française des frères
Rothschild câbla à Morgan and co à New York suggérant le flottement d’un
prêt de 100 millions de dollars, dont une partie substantielle serait
laissée aux Etats-Unis pour payer les dépenses françaises pour des
achats de produits américains.”
La maison Morgan finança la moitié de l’effort de guerre
américain, tout en recevant des commissions pour avoir introduit des
sous-traitants comme General Electric, DuPont, les aciers Américain,
Kennecott et ASARCO. Tous étaient des clients de Morgan. Morgan finança
également la guerre des Boers britannique en Afrique du Sud et la guerre
franco-prussienne. La conférence de la paix de Paris en 1919 fut
présidée par Morgan, qui mena les efforts de reconstruction à la fois de
l’Allemagne et des alliés.
Dans les années 1930, le populisme refît surface après
que Goldman Sachs, Lehman et autres banques eurent profité du crash de
1929. Le président du comité bancaire du parlement américain Luois
McFadden (démocrate-New York) dit de la grande dépression : “ce ne fut
pas un accident. Ce fut planifié… Les banquiers internationaux pensèrent
à créer une situation de désespoir afin de pouvoir en émerger comme nos
dirigeants absolus.”
Le sénateur Gerald Nye (démocrate-Dakota du nord)
présida une enquête sur les munitions en 1936. Nye conclua que la maison
Morgan précipita les etats-unis dans la première guerre mondiale pour
protéger des emprunts et pour créer un essort de l’industrie de
l’armement. Nye produisit plus tard un document dont le titre était “La
prochaine guerre”, qui réferrait cyniquement au “truc de le vielle
déesse démocratie”, par lequel le Japon pourrait-être dupé dans une
seconde guerre mondiale. En 1937, le secrétaire à l’intérieur Harold
Ickes, mit en garde de “l’influence des 60 familles américaines”.
L’historien Ferdinand Lundberg plus tard écrivit un livre ayant le même
titre. Le juge de la cour suprême de justice William O. Douglas décria
“l’influence de Morgan… la plus pernicieuse dans la finance et
l’industrie aujourd’hui.”
Jack Morgan répondit en rapprochant les Etats-Unis de la
seconde guerre mondiale. Morgan avait des relations très étroites avec
les familles Iwasaki et Dan, les clans les plus riches du Japon, qui
possédaient Mitsubishi et Mitsui respectivement, depuis que ces deux
compagnies émergèrent des shogunats du XVIIème siècle. Quand le Japon
envahit la Manchourie et massacra les paysans de Nankin, Morgan minimisa
l’incident. Morgan avait aussi d’étroites relations avec le fasciste
italien Benito Mussolini, tandis que le nazi allemand Dr. Hjalmer
Schacht était la liaison entre la banque Morgan et l’allemagne durant la
seconde guerre mondiale. Après la guerre, les représentants de Morgan
rentrèrent Schacht à la Bank for International Settlements (BIS) à Bâle
en Suisse.
La maison Rockefeller
La BIS est la banque la plus
puissante du monde, une banque centrale globale pour les huit familles
qui contrôlent les banques centrales de presque toutes la nations
occidentales et des pays en voie de développement. Le premier président
de la BIS fut le banquier de Rockefeller Gates McGarrah, un officiel de
la Chase Manhattan Bank et de la réserve fédérale. McGarrah était le
grand-père de l’ex-directeur de la CIA Richard Helms. Les Rockefellers,
tout comme les Morgans, avaient des relations très étroites avec
Londres. David Icke écrit dans “Les enfants de la matrix”, que les
Rockefellers et les Morgans n’étaient que des “prête-noms” pour les
Rothschilds.
La BIS est une propriété de la réserve fédérale, de la
banque d’angleterre, de la banque d’italie, banque du canada, banque de
suisse, banque de hollande, banque fédérale allemande et la banque de
france..
L’historien Carroll Quigley écrivit dans son épique
livre “Tragédie et Espoir” que la BIS faisait partie d’un plan, celui de
“créer un système mondial de contrôle financier dans des mains privées
et capable de dominer le système politique de chaque pays et l’économie
du monde dans son entiereté… un contrôle s’exerçant de manière féodale
par les banques centrales du monde agissant de concert à travers des
accords secrets.” Le gouvernement américain avait une méfiance
historique à l’égard de la BIS, et fit pression sans succès pour qu’elle
soit abandonnée en 1945 à la conférence de Bretton-Woods. Au contraire
de cela, la puissance des huit familles fut exacerbée avec la création
par la conférence de Bretton-Woods du FMI et de la banque mondiale. Le
banque fédérale américaine ne prit des parts à la BIS qu’en Septembre
1994.
La BIS détient au moins 10% des
fonds de réserve d’au moins 80 banques centrales au monde, du FMI et
autres institutions multilatérales. Elle sert d’agent financier pour les
accords internationaux, collecte les informations sur l’économie
globale et sert de prêteur ou de dernier rempart pour éviter un
effondrement financier global général.
La BIS fait la promotion d’un agenda de fascisme monopolistique capitaliste.
Elle donna un prêt de soudure à la Hongrie dans les années 1990 pour
assurer la privatisation de l’économie de ce pays. Elle servit de canal
de financement d’Adolf Hitler pour les huit familles, emmené par Henry
Schroeder des Warburgs et la banque Mendelsohn d’Amsterdam. Un certain
nombre de chercheurs assument que la BIS est en fait le centre du
blanchiement d’argent du traffic de drogue global.
Ce n’est pas une coïncidence si la
BIS a son QG en Suisse, la cache financière préférée pour la richesse de
l’aristocratie globale et quartier général de la loge franc-maçonne P2
italienne Alpina et Nazi International. D’autres institutions que
contrôlent les huit familles inclues le Forum Economique Mondial (Davos
NdT), la Conférence Mnnétaire Internationale et l’Organisation Mondiale
du Commerce (OMC).
Bretton Woods fut une aubaine pour les huit familles. Le
FMI et la banque mondiale étaient centrales à ce “Nouvel Ordre
Mondial”. En 1944, les premiers bons de la banque mondiale furent amenés
par Morgan Stanley et la First Boston. La famille française Lazard
devint plus impliquée dans les intérêts de la maison Morgan. Lazard
Frères, la banque d’investissement la plus importante de France, est la
propriété de Lazard et des familles David-Weill, vieille tradition
bancaire de Gênes représentée par Michelle Davive. Un directeur récent
et PDG de Citigroup fut Sanford Weill.
En 1968, Morgan Guaranty lança Euro-Clear, une banque
basée à Bruxelles spécialisée dans le système de négoce des sécurités
Eurodollar. Ce fut la première aventure automatique. Certains appelèrent
Euro-Clear “la bête”. Bruxelles sert de QG pour la nouvelle banque
centrale européenne (BCE) et pour l’OTAN.
En 1973, les officiels de Morgan
se rencontrèrent secrètement aux Bermudes pour opérer la résurrection
illégale de la vieille maison Morgan, 20 ans avant que la loi Glass
Steagal fut abandonnée. Morgan et les Rockefeller donnèrent l’apport
financier de départ pour Merrill Lynch, la propulsant dans le top 5 des
banques d’investissement américaines. Merrill Lynch est maintenant une
partie de Bank of America.
John D. Rockefeller utilisa sa richesse du pétrole pour
acquérir Equitable Trust, qui avait absorbé plusieurs grandes banques et
entreprises dans les années 1920. La grande dépression de 1929 aida
Rockefeller à consolider sa puissance. Sa banque Chase, mergea avec la
banque de Manhattan de Kuhn Loeb pour former la banque Chase Manhattan,
ainsi cimentant une relation familiale de longue durée. Les Kuhn-Loeb
avaient financé, avec les Rothschilds, la quête de Rockefeller pour
devenir le roi du pétrole. La banque National City Bank de Cleveland
donna les fonds à John D. Rockefeller dont il avait besoin pour
s’embarquer dans le monopole de l’industrie pétrolière américaine. La
banque fut identifiée dans une enquête du congrès comme étant une des
trois banques des Rothschilds aux Etats-Unis dans les années 1870 ;
quand John D. créa pour la première fois la Standard Oil dans l’état de
l’Ohio.
Un des associés de Rockefeller dans la Standard Oil
était Edward Harkness dont la famille fut amenée à contrôler Chemical
Bank. Un autre fut James Stillman, dont la famille contrôlait
Manufacturers Hanover Trust, Les deux banques ont mergé sous l’ombrelle
de JP Morgan Chase. Deux des filles Stillman marièrent deux des fils de
William Rockefeller. Les deux familles contrôlent une grosse part de
Citigroup également.
Dans les affaires des assurances, les Rockefellers
contrôlent Metropolitan Life, Equitable Life, Prudential and New York
Life. Les banques de Rockefeller contrôlent 25% de tous les biens des 50
plus grandes banques commerciales des Etats-Unis et 30% de tous les
biens des 50 plus grosses compagnies d’assurance aux Etats-Unis. Les
compagnies d’assurance, la première aux Etats-Unis fut créée par les
franc-maçons, jouent un rôle important dans la donne de l’argent de la
drogue aux Bermudes.
Les entreprises sous contrôle des
Rockefeller incluent Exxon Mobil, Chevron Texaco, BP Amoco, Marathon
Oil, Freeport McMoran, Quaker Oats, ASARCO, United, Delta, Northwest,
ITT, International Harvester, Xerox, Boeing, Westinghouse,
Hewlett-Packard, Honeywell, International Paper, Pfizer, Mororola,
Monsanto, Union Carbide et General Foods.
La fondation Rockefeller a des liens très étroits avec les fondations Carnegie et Ford.
D’autres aventures philanthropiques
de la famille incluent le fond des fréres rockefeller, Rockefeller
Institute for Medical Research, General Foundation Board, Rockefeller
University et l’Université de Chicago, qui vomit régulièrement un flot
continue d’économistes d’extrême droite, apologistes du capital
international, incluant Milton Friedman.
La famille possède 30 Rockefeller Plaza, où l’arbre de
Noël national est allumé chaque année et le Centre Rockefeller. David
Rockefeller fut instrumental dans la construction des tours du WTC. La
maison de famille des Rockefeller est un complexe dans la partie
bourgeoise de New York appelée Pocantico Hills. Ils possèdent également
un duplex de 32 pièces sur la 5ème avenue à Manhattan, un manoir à
Washington DC, le ranch Monte Sacro au Vénézuéla, des plantations de
café en Equateur, plusieurs fermes au Brésil, une grande propriété à
Seal Harbor, dans le Maine et des stations balnéaires dans les Caraïbes,
Hawaïï et à Porto Rico.
Les familles Dulles et Rockefeller
sont cousines. Allen Dulles créa la CIA, assista les nazis, couvra
l’assassinat de Kennedy de la commission Warren et fît une alliance avec
la confrérie des Frères Musulmans pour créer des assassins
conditionnés.
Son frère John Foster Dulles, fut
président des trusts bidon de la Goldman Sachs avant l’effondrement de
la bourse en 1929 et aida son frère à renverser des gouvernements au
Guatémala et en Iran. Tous deux étaient membres de la société secrète
Skull & Bones, du Conseil en Relation Etrangère (CFR) et
franc-maçons au 33ème degré.
Les Rockefellers furent instrumentaux pour former le
club de Rome et son agenda de dépopulation, dans leur propriété familale
de Bellagio en Italie. Leur propriété de Pocantico Hills donna
naissance à la Commission Trilatérale. La famille est une pourvoyeuse de
fonds importante pour le mouvement eugéniste, qui accoucha d’Hitler, du
clonage humain et de la forme courante d’obsession génétique sur l’ADN
qui court dans les cercles scientifiques américains.
John Rockefeller Junior fut à la tête du conseil de la
population jusqu’à sa mort. Son fils du même nom est un sénateur élu
pour la Virginie de l’Ouest. Son frère Winthrop Rockefeller fut
lieutenant gouverneur d’Arkansas et demeure l’homme le plus puissant de
cet état. Dans une interview avec le magazine Playboy en Octobre 1975,
le Vice-président Nelson Rockefeller, qui était aussi gouverneur de
l’état de New York, articula les vues globalistes et arrogantes de sa
famille de cette façon : “Je crois absolument dans une planification
mondiale totale de l’économie, des affaires sociales, de la politique,
de l’armée…”
Mais de tous les frères
Rockefeller, c’est le fondateur de la commission trilatérale et
président de la banque Chase Manhattan David qui propulsa l’agenda
fasciste de la famille sur la scène globale.
Il défendît le Shah d’Iran, le
régime d’apartheid d’Afrique du Sud, et la junte militaire de Pinochet
au Chili. Il fut le plus grand financier du CFR, de la commission
trilatérale et (pendant la guerre du Vietnam), du comité pour une paix
effective et durable en Asie, une aventure affairiste pour ceux qui
faisaient leur argent et vivaient du conflit.
Nixon lui proposa d’être son
secrétaire au trésor (ministre des finances, NdT), mais Rockefeller
déclina l’offre, sachant que sa puissance était bien supérieure en étant
à la tête de la banque Chase Manhattan. L’écrivain Gary Allen écrivit
dans son livre “Le dossier Rockefeller” en 1973 : “David Rockefeller a
rencontré 27 chefs d’état, incluant les dirigerants de la Chine et de
l’URSS.”
En 1975, après Le coup de la Nugan Hand Bank et de la
CIA contre le premier ministre australien Gough Whitlam, son successeur
nommé par la couronne britannique se dépêcha d’aller aux Etats-Unis où
il rencontra Gerald Ford après avoir rencontré David Rockefeller.
En 1789, Alexandre Hamilton devint le premier secrétaire au trésor
(NdT: ministre des finances) des Etats-Unis d’Amérique. Hamilton était
un des nombreux pères fondateurs qui étaient franc-maçons. Il avait des
relations étroites avec la famille Rothschild, qui était propriétaire de
la Banque d’Angleterre et était le leader du mouvement franc-maçon
européen. Georges Washington, Benjamin Franklin, John Jay, Ethan Allen,
Samuel Adams, Patrick Henry, John Brown, et Roger Sherman étaient tous
franc-maçons. Roger Livingston aida Sherman et Franklin a écrire la
déclaration d’indépendance des Etats-Unis. Il donna à George Washington
ses voeux de prises de fonction alors qu’il était le grand maître de la
grande loge maçonnique de New York. Washington lui-même était le grand
maître de la loge de Virginie. Des généraux de la révolution américaine,
33 étaient des franc-maçons.
Ceci était très symbolique puisque les maçons du 33ème degré
deviennent Illuminés. [1]Les pères fondateurs populistes emenés par John
Adams, Thomas Jefferson, James Madison et Thomas Paine, dont aucun
d’entr’eux n’était franc-maçon, voulaient couper complètement les ponts
avec la couronne britannique, mais furent subjugués par la faction
maçonnique emenée par Washington, Hamilton et le grand maître de la loge
St Andrews de Boston, le général Joseph Warren, qui voulurent “défier
le parlement, mais rester loyal à la couronne.” La loge St Andrews était
au cœur de la franc-maçonnerie du nouveau monde et commença à
distribuer des degrés de chevaliers du temple en 1769.[2]
Toutes les loges maçonniques américaines sont jusqu’à aujourd’hui
garanties par la couronne britannique, qu’elles servent en tant que
centre de renseignement global et de réseau de contre-révolution et de
subversion. Leur initiative la plus récente est le programme maçonnique
d’identification infantile (NdT:CHIP pour Child Identification Program).
D’après Wikipedia, les programmes CHIP donnent l’opportunité aux
parents de créer gratuitement un kit de matériaux d’identification de
leur enfant. Ce kit contient une carte avec les empreintes digitales,
une description physique, une vidéo, un DVD de l’enfant, une impression
dentaire et un échantillon d’ADN.
Le premier congrès continental se rassembla à Philadelphie en 1774
sous la présidence de Peyton Randolph, qui succéda à Washington comme
grand maiitre de la loge de Virginie. Le second congrès eut lieu en 1775
sous la présidence du franc-maçon John Hancock. Le frère de Peyton,
William, lui succéda comme grand maître de la loge et devint le chef de
file des supporteurs de la centralisation et du fédéralisme à la
première convention de 1787. Le fédéralisme qui est au cœur de la
constitution américaine est identique au fédéralisme exprimé dans la
constitution franc-maçonne anderson de 1723. William Randolph devint le
premier ministre de la justice de la nation et secrétaire d’état de
Georges Washington.
Sa famille retourna en Angleterre, loyale à la couronne. John
Marshall, le premier juge de la cour supême de la nation était aussi un
franc-maçon.[3]
Quand Benjamin Franklin voyagea en France pour trouver un financement
pour les révolutionnaires américains, tous ses meetings eurent lieu
dans les banques Rothschild. Il passa des contrats d’armement avec le
franc-maçon allemand le baron Von Steuben. Ses comités de correspondance
opéraient au travers des couloirs de communication maçoniques et
étaient en parallèle d’un réseau d’espionage britannique.
En 1776, Franklin devint le de facto ambassadeur en France. En 1779,
il devînt le grand maître de la loge française des Neuf Sœurs, à
laquelle appartenaient John Paul Jones et Voltaire. Franklin était aussi
un membre de la plus secrète loge royale des commandeurs du temple
ouest de Carcassonne, dont un des membres était Frederick Prince de
Galles. Tandis qu’il prêchait la tempérance aux Etats-Unis, il
s’encanaillait allègrement avec ses frères de loge en Europe. Franklin
servit de 1750 à 1775 comme receveur général, un rôle souvent relégué
aux espions britanniques.[4]
Avec le financement de Rothschild, Alexandre Hamilton fonda deux
banques à New York, dont la banque de New York.[5] Il mourut dans un
duel au pistolet avec Aaron Burr, qui fonda la banque de Manhattan avec
l’aide financière de Kuhn Loeb. Hamilton épitomisait le dédain que les
huit familles vouaient au commun des gens en disant: “Toutes les
communautés se divisent entre le peu et le nombreux. Les premiers sont
les riches et les bien-nés, les autres la masse du peuple… Les gens sont
turbulents et changent sans cesse; ils ne peuvent bien juger que très
rarement. Il faut donc donner à la première classe une part distinctive
et permanente du pouvoir. Ils équilibreront le manque de stabilité de la
seconde classe.”[6]
Hamilton ne fut que le premier d’une série de huit familles inféodées
à devenir secrétaire au trésor (NdT ministre des finances). Plus
récemment, le secrétaire au trésor de Kennedy était Douglas Dillon,
venant de la famille Dillon Read (maintenant partie de UBS Warburg). Les
secrétaires de Nixon David Kennedy et William Simon provenaient
respectivement de la banque continentale de l’Illinois (maintenant sous
contrôle de la Bank of America) et Salomon Frères (aujourd’hui partie de
Citigroup). Le secrétaire au trésor de Carter Michaël Blumenthal venait
de Goldman Sachs, celui de Ronald Reagan, Donald Regan, venait de
Merill Lynch (maintenant Bank of America), celui de Bush père Nicholas
Brady venait de Dillon Read (UBS Warburg), les deux secrétaires au
trésor de Clinton et de Bush fils, respectivement Robert Rubin et Henry
Paulson venaient de Goldman Sachs; Tim Geithner sous Obama venait de
Kissinger Associates et ancien président de la banque fédérale de New
York.
Thomas Jefferson a toujours défendu l’idée que les Etats-Unis
devaient avoir une banque centrale publique de telle sorte que les
monarques européens et les aristocrates ne puissent pas utiliser
l’impression de la monnaie pour contrôler les affaires de la nation.
Jefferson visionnairement déclara: “Un pays qui attend de rester
ignorant et libre, attend ce qui n’a jamais existé et n’existera jamais.
Il n’y a pas un roi sur cent qui, s’il le pouvait, ne suivrait pas
l’exemple des pharaons en prenant d’abord tout l’argent du peuple, puis
toutes les terres pour faire du peuple et de ses enfants ses serviteurs à
tout jamais… Les établissements banquiers sont plus dangereux que les
armées ennemies. Ils ont déjà levé une aristocratie de l’argent.”
Jefferson observa la prise de contrôle des Etats-Unis par la
conspiration euro-bancaire, pesant dans la balance il déclara: “des
actes de tyrannie simple peuvent être attribués à la conjoncture du
moment, mais une série d’oppressions a débuté à un moment précis et de
manière inaltérable au cours des changement de ministères et qui prouve
de manière trop évidente le plan systémique de nous réduire tous en
esclavage.”[7]
Mais les arguments de Hamilton sponsorisés par Rothschild en faveur
d’une banque centrale états-unienne privée l’emportèrent. En 1791, la
Banque des Etats-Unis (NdT que nous nommerons dorénavant ici BEU) fut
fondée, avec les Rothschilds comment actionnaires principaux. La charte
de la banque devait expirer en 1811. L’opinion publique était en faveur
de révoquer la carte et de la remplacer par une banque centrale publique
de type jeffersonien. Le débat fut repoussé alors que la nation fut
plongée par les banquiers européens dans la guerre de 1812. Dans un
climat de peur et de détresse économique, la charte de la BEU fut
renouvelée jusqu’en 1816.
Old Hickory, Honest Abe & Camelot
En 1828, Andrew Jackson se présenta à la présidence des Etats-Unis.
Tout au long de sa campagne électorale, il fustigea les banquiers
internationaux qui contrôlaient la BEU. Jackson râlait: “Vous êtes un
nid de vipères. J’ai l’intention de vous exposer et par dieu éternel, je
vais vous extirper de là. Si le peuple comprenait le niveau d’injustice
amené par notre système bancaire, il y aurait une révolution avant
demain matin.” Jackson gagna les élections et révoqua la charte de la
BEU. “L’acte de la charte semble être basé sur l’idée éronnée que les
actionnaires actuels de la banque ont un droit prescriptif sur non
seulement les faveurs du gouvernement, mais aussi sur ses récompenses..
Pour leur profit, l’acte exclut le peuple américain de la compétition à
l’achat de ce monopole. Les actionnaires actuels et ceux qui héritent de
leurs droits en tant que successeurs, établissent un ordre privilégié,
habillé de grande puissance politique et jouissent d’immense avangages
pécuniers de par leur connexion avec le gouvernement. N’y aurait-il pas
péril en la demeure si par les vertus d’un tel acte légal qui concentre
l’influence dans les mains d’un directoire auto-élu, dont les intérêts
s’identifient à ceux d’actionnaires étrangers; N’y aurait-il pas sujet à
trembler pour l’indépendance de notre pays en guerre… pour contrôler
notre monnaie, recevoir nos budgets publics et retenir l’indépendance de
milliers de nos citoyens; ceci serait plus dangereux et plus formidable
que la puissance militaire et navale de l’ennemi. Il est regrettable
que les riches et puissants plient trop souvent pour leur seul profit
les actes du gouvernement… Pour rendre les riches plus riches et plus
puissants. Beaucoup de nos riches citoyens ne sont pas satisfaits de la
protection égalitaire et des bénéfices égaux, ils nous ont en revanche
induit à les rendre plus riches par actes du congrès. J’ai rempli mon
devoir envers mon pays.”[8]
Le populisme prévalut et Jackson fut ré-élu. En 1835, il fut la cible
d’une tentative d’assassinat. Le tireur était un certain Richard
Lawrence qui confessa qu’il “était en contact avec des puissances en
Europe”.[9]
En 1836, Jackson refusa toujours de renouveler la charte de la BEU.
Sous son mandat, la dette nationale états-unienne revînt à zéro pour la
première et dernière fois de l’histoire de notre nation. Ceci rendît
furieux les banquiers internationaux, qui dérivent une grosse partie de
leurs revenus du repaiement des intérêts de la dette des nations. Le
président de la BEU Nicholas Biddle coupa le robinet des fonds au
gouvernement états-uniens en 1842, plongeant le pays dans une dépression
économique. Biddle était un agent de la banque de Paris Jacob
Rothschild.[10] De plus, la guerre avec le Mexique fut également
déclanchée contre Jackson. Quelques années plus tard, la guerre civile
fut déclanchée avec les banquiers de Londres finançant le Nord et les
banquiers de France finançant le Sud.
La famille Lehman fit une fortune en passant des armes au Sud et du
cotton au Nord. En 1861, les Etats-Unis étaient de nouveau endettés de
100 millions de dollars. Le nouveau président Abraham Lincoln se joua
lui aussi des banquiers européens en faisant imprimer les fameux
“Lincoln Greenbacks” pour payer les factures de l’armée du Nord.
Le journal des Rothschild “Times of London” écrivit: “Si
cette politique malicieuse qui a son origine dans la république
d’Amérique du nord, devait devenir à la longue une réalité fixe, alors
ce gouvernement pourra fournir sa propre monnaie sans coût. Il paiera
ses dettes et sera sans dette. Il aura tout l’argent nécessaire pour
subvenir à son commerce. Il deviendra prospère au-delà de tout ce qui a
été vu jusqu’ici dans l’histoire des gouvernements civilisés du monde.
Le savoir-faire et la richesse de tous les pays ira en Amérique du Nord.
Ce gouvernement doit être détruit ou il va détruire toutes les
monarchies de la planète.”[11]
Le Périodique, pamphlet des euro-banquiers “Hazard Circular”
fut dénoncé par les populistes en colère. Le périodique déclarait: “La
grande dettre que les capitalistes vont créer est faite de la dette
générée par la guerre et doit être utilisée pour contrôler la valeur de
la monnaie. Pour ce faire, des bons du trésor doivent être imprimés et
utilisés comme base bancaire. Nous attendons maintenant le secrétaire au
trésor Salmon chase qui doit faire cette recommandation. Cela ne
permettra pas de faire circuler les greenbacks comme monnaie, car nous
ne pouvons pas contrôler cela. Nous contrôlons les bons du trésor et à
travers eux le système bancaire.” La loi sur la banque nationale de 1863
réinstaura la banque privée centrale américaine et des bons de guerre
de Chase furent émis. Lincoln fut ré-élu l’année suivante, jurant de
répudier cette loi après avoir pris ses fonctions en 1865. Avant qu’il
ne puisse faire quoi que ce soit, Lincoln fut assassiné au théâtre Ford
par John Wilkes Booth. Booth avait des connexions importantes avec les
banquiers internationaux. Sa petite fille écrivit un livre “Cet acte fou”
qui décrit dans le détail les relations de Booth et ses contavts avec
“de mystérieux européens” juste avant l’assassinat de Lincoln.
Après avoir tiré sur Lincoln, Booth fut aidé par des membres d’une
société secrète connue sous le nom de Chevaliers du Cercle Doré (CCD).
Cette société avait d’étroites relations avec la société française des
saisons, qui produisit Karl Marx. CCD ont fomenté beaucoup de la tension
qui causa la guerre civile et le président Lincoln avait ciblé
particulièrement ce groupe. Booth était membre des CCD et était connecté
par le truchement du secrétaire d’état de la confédération Judah
Benjamin à la maison des Rothschild. Benjamin s’enfuit en Angleterre
après la guerre civile. [12]
Près d’un siècle après l’assassinat de Lincoln pour a voir fait
imprimer les greenbacks, le président John F. Kennedy se trouva lui
aussi sous les feux des huit familles.
Kennedy avait annoncé une “descente” sur les paradis fiscaux et
proposa une augmentation des impôts pour les grandes compagnies minières
et pétrolières. Il supportait l’élimination des vides juridiques qui
permettaient l’évasion fiscale des super-riches. Ses politiques
économiques furent publiquement attaquées par le magazine “Fortune”, le Wall Street Journal
et à la fois David et Nelson Rockefeller. Même le propre secrétaire au
trésor de Kennedy Douglas Dillon, qui venait de la banque d’affaires
Dillon Read (UBS Warburg) s’opposa aux propositions de Kennedy. [13]
Le destin de Kennedy fut scellé en Juin 1963 quand il autorisa
l’impression par son département du trésor de la somme de 4 milliards de
dollars dans une tentative de contre-balancer le taux d’intérête
usurier pratiqué par la clique des banquiers internationaux en contrôle
de la banque privée de la réserve fédérale. La femme de Lee Harvey
Oswald, qui fut abattu par Jack Ruby, lui-mème abattu, dit à l’écrivain
A.J. Weberman en 1994: “La réponse à l’assassinat de Kennedy est à
chercher avec la banque fédérale. Ne sous-estimez pas ceci. Il est faux
de blâmer l’assassinat sur Angleton et la CIA seulement. Ils ne sont
qu’un doigt de la même main. Les gens qui fournissent l’argent sont au
dessus de la CIA.”[14] Dû au zèle du nouveau président Lyndon Johnson
qui de suite hypertrophia la guerre du Vietnam, les Etats-Unis
s’enfoncèrent bien plus dans la dette. Ses citoyens furent terrorisés à
garder le silence. S’ils peuvent tuer le président; ils peuvent tuer
n’importe qui.
La maison Rothschild
La maison hollandaise des Orange fonda la Banque d’Amsterdam en 1609
comme étant la première banque centrale de l’histoire mondiale. Le
prince William d’Orange se maria dans la maison anglaise des Windsor,
prenant pour épouse Marie, la fille du roi James II. La confrérie de
l’ordre d’Orange, qui a fomentée récemment la violence protestante en
Irlande du Nord, mit William III sur le trône d’Angleterre d’où il régna
sur à la fois l’Angleterre et la Hollande. En 1694, William III fît
alliance avec l’aristocratie britannique pour lancer officiellement la
Banque d’Angleterre. La vieille dame de la rue du chas d’aiguille, comme
est connue la Banque d’Angleterre, est entourée de murs de 9 mètre de
haut. Trois étages en dessous est stocké la réserve d’or la plus
importante au monde.[15]
Les Rothschilds et leurs partenaires consanguinement dégénérés des
huit familles prirent le contrôle graduellement de la banque
d’Angleterre. L’établissement quotidien de la valeur de l’or à Londres
s’effectua à la banque N.M. Rothschild jusqu’en 2004. Comme l’assistant
gouverneur de la banque d’Angleterre Georges Blunden le fit remarqué:
“La peur est ce qui rend la puissance de la banque si acceptable. La
banque est capable d’exercer son influence quand les gens sont
dépendants de nous et ont peur de perdre leurs privilèges, ou quand ils
ont peur.”[16]
Mayer Amschel Rothschild vendit les mercenaires allemands hessiens du
gouvernement britannique pour combattre contre les révolutionnaires
américains, envoyant les dividendes à son frère Nathan à Londres, où la
banque Nathan and Meyer Rothschild & fils (NdT: connue sous le
vocable N.M Rothschild) était établie. Mayer était un élève sérieux de
Cabala et commença sa fortune avec de l’argent sous-tiré d’un
administrateur royal de William IX opérant dans la région du
Hesse-Kassel et un franc-maçon connu.
Barings, contrôlée par Rothschild, domina le commerce de l’opium
chinois et des esclaves africains. Il finança l’achat de la Louisianne
(NdT: à Napoléon). Quand plusieurs états refusèrent de payer leurs
dettes, Barings soudoya Daniel Webster pour faire des discours prônant
le repaiement des dettes. Les états tinrent leur ligne de refus, et en
1842, la maison rothschils coupa le robinet d’argent plongeant les
états-unis dans une dépression. Il a souvent été dit que la fortune des
Rothschilds dépendaient de la banqueroute des nations. Mayer Amschel
Rothschild déclara: “Je ne m’intéresse pas de savoir qui contrôle les
affaires d’une nation, aussi loin que je puisse contrôler sa monnaie.”
La guerre ne fut pas néfaste à la fortune familiale non plus. La
maison des Rothschild finança la guerre de Prusse, la guerre de Crimée
et la tentative britannique de saisir le canal de Suez aux Français.
Nathan Rothschild fît un gros pari financier sur Napoléon à la bataille
de Waterloo, tout en finançant également la campagne péninsulaire du duc
de Wellington contre ce même Napoléon. Les deux guerres aux Etats-Unis
contre le Mexique et la guerre civile, furents de véritables mines d’or
pour la famille.
Une biographie de la famille Rothschild mentionne une réunion à
Londres où un “syndicat banquier international” décida de monter le Nord
contre le Sud des Etats-Unis comme partie intégrante de la stratégie du
“diviser pour mieux régner”. Le chancelier allemand Otto Von Bismark
dit une fois: “La division des Etats-Unis en des fédérations de force
égale fut décidée bien avant la guerre civile. Les banquiers craignaient
que les Etats-Unis décoivent leur domination financière du monde. La
voix des Rothschilds prévalut.” Le biographe de la famille Derek Wilson
dit que la famille était le banquier officiel européen pour le
gouvernement Etats-Unien et un grand supporteur de la BEU.[17]
Un autre biographe Neill Fergusson nota un “vide subatantiel et non
expliqué” dans la correspondance des Rothschilds entre 1854 et 1860. Il a
dit que toutes les copies des lettres émanant des Rothschilds de
Londres pendant la période de la guerre civile américaine “furent
détruites sur ordre de partenaires successifs”.[18]
Des troupes françaises et britanniques avaient encerclé les
Etats-Unis au faîte de la guerre civile. Les britanniques envoyèrent 11
000 soldats au Canada, contrôlé par la couronne britannique et qui
protégeait les agents confédérés. Napoléon III de France installa un
membre de la famille autrichienne des Hapsbourg L’archiduc Maximilien
comme empereur marionnette de Mexique, où les troupes françaises se
massèrent à la frontière du Texas. Seule l’envoi et le déploiement à la
25ème heure de deux navires de guerre russes par le Tsar Alexandre II
allié des Etats-Unis en 1863, empêcha une re-colonisation des
Etats-Unis.{19]
La même année le Chicago Tribune écrivît: “Belmont (Auguste Belmont
était un agent des Rothschilds et avait une course de chevaux de la
triple couronne nommée après lui) et les Rothschilds… qui ont acheté les
bons de guerre confédérés…”
Salmon Rothschild dit de Lincoln mort: “Il rejette toute forme de
compromis. Il a l’apparence d’un paysan et ne peut raconter que des
histoires de bars.” Le baron Jacob Rothschild était tout aussi flatteur à
l’égard des citoyens américains, il commenta un jour au ministre
états-unien envoyé en Belgique Henry Sanford à propos du plus du demi
million de citoyens américains qui moururent lors de la guerre civile:
“Quand votre patient est désespérément malade, vous essayez des mesures
désespérées, y compris les saignées.” Salmon et Jacob ne faisaient que
continuer une tradition familale. Quelques générations auparavant Mayer
Amschel Rothscild avait dit à propos de sa stratégie d’investissement:
“Lorsque les rues de Paris sont inondées de sang… J’achète.”[20]
Les fils de Mayer Rothschild étaient connus sous le nom des cinq de Francfort.
Le plus vieux Amschel, s’occuppa de la banque de Francfort avec son
père, tandis que Nathan géra les affaires de Londres. Le plus jeune
Jacob fut envoyé à Paris, tandis que Salomon dirigea la branche de
Vienne et Karl celle de Naples. L’écrivain Frederick Morton estime que
dès 1850, les Rothschilds pesaient 10 milliards de dollars.[21] Quelques
chercheurs pensent que leur fortune aujourd’hui s’élèverait à plus de
cent mille milliards de dollars.
Les Warburgs, Kuhn Loebs, Goldman Sachs, Schiffs, Rothschilds, se
sont mariés entr’eux et forment une heureuse famille bancaire. La
famille Warburg qui contrôle la Deutsche Bank et la BNP se lia avec les
Rothschilds en 1814 à Hambourg, tandis que la puissante Jacob Schiff des
Kuhn Loeb partagea ses quartiers avec les Rothschilds dès 1785. Schiff
immigra aux Etats-Unis en 1865. Il joignit ses forces avec Abraham Kuhn
et maria la fille de Salomon Loeb. Loeb et Kuhn épousèrent les sœurs de
l’un l’autre ainsi fut scellée la dynastie Kuhn-Loeb. Felix Warburg se
maria avec la fille de Jacob Schiff. Deux fille Goldman marièrent deux
fils de la famille Sachs, créant ainsi Goldman Sachs. En 1806, Nathan
Rothschild maria la plus âgée des filles de Levi Barent Cohen, un
financier de renom à Londres.[22] Ainsi Abby Joseph Cohen de Merill
Lynch et le secrétaire à la défense de Clinton William Cohen, sont des
descendants probables des Rothschilds.
Aujourd’hui, les Rothschilds sont à la tête d’une empire financier
extensif, qui implique des parts importantes dans la plupart des banques
centrales mondiales. Le clan d’Edmond de Rothschild possède la Banque
Privée SA à Lugano en Suisse et la banque Rothschild AG de Zürich.
La famille de Jacob Lord Rothschild possède la puissante Rothschild Italia
De Milan. Ils sont les membres fondateurs du club très exclusif des
Iles à dix mille milliards de dollars, qui contrôle les géants
industriels tels la Royal Dutch Shell, les industries chimiques
impériales, la banque Lloyds de Londres, Unilever, Barclays, Lonrho, Rio
Tinto Zinc, BHP Billiton et la branche DeBeers anglo-américain. Le club
domine la distribution mondiale de pétrole, d’or, de diamants et de
bien d’autres matières premières vitales.[23]
Le Club des Iles donne le capital du Quantum Fund NV de George Soros,
qui fît des gains substantiels en 1988-99 après l’effondrement des
monnaies en Thailande, Indonésie et Russie. Soros fut un actionnaire
principal de la compagnie pétrolière de Georges W. Bush Harken Engergy.
Le Club des Iles est dirigé par les Rothschilds et inclut la reine
Elisabeth II d’Angleterre et d’autres aristocrates européens et membres
de familles royales.[24]
L’entité dépositrice du plus de richesses pour les Rotshschilds aujourd’hui est peut-être la Rothschilds Continuation Holdings AG,
une holding bancaire secrète, basée en Suisse. Vers la fin des années
1990, les tenants de l’empire global Rothschild étaient les barons Guy
et Elie de Rothschild en France et Lord Jacob et Sir Evelyn Rothschild
en Grande-Bretagne.[25]
Evelyn était le président de la revue “Economist” et un directgeur de DeBeers et IBM GB.
Jacob fut derrière la campagne d’Arnold Schwarzenegger pour les
élections de gouverneur de Californie. Il prît contrôle des parts de
Khodorkovsky avec Yokos Oil juste avant que le gouvernement
russe ne l’arrête. En 2010, Jacob rejoignit Ruppert Murdoch dans un
partenariat d’extraction pétrolier en Israël par Genie Energy, une
compagnie subsidiaire de IDT Corporation.[26]
Quelques mois plus tard, Sarah Palin s’aloua les services de l’ex-PDG de IDT comme chef de personnel.[27]
Sarah Palin est-elle le choix de Rothschild pour 2012 ?
[1] The Temple & the Lodge. Michael Bagent & Richard Leigh. Arcade Publishing. New York. 1989. p.259
[2] Ibid. p.219
[3] Ibid. p.253
[4] Ibid. p.233
[5] The Robot’s Rebellion: The Story of the Spiritual Renaissance. David Icke. Gateway Books. Bath, UK. 1994. p.156
[6] Democracy for the Few. Michael Parenti. St. Martin’s Press. New York. 1977. p.51
[7] Fourth Reich of the Rich. Des Griffin. Emissary Publications. Pasadena, CA. 1978. p.171
[8] Ibid. p.173
[9] Rule by Secrecy: The Hidden History that Connects the Trilateral Commission, the Freemasons and the Great Pyramids. Jim Marrs. HarperCollins Publishers. New York. 2000. p.68 [10] The Secrets of the Federal Reserve. Eustace Mullins. Bankers Research Institute. Staunton, VA. 1983. p.179
[11] Human Race Get Off Your Knees: The Lion Sleeps No More. David Icke. David Icke Books Ltd. Isle of Wight. UK. 2010. p.92
[12] Marrs. p.212
[13] Idid. p.139
[14] Ibid p.141
[15] Icke. The Robot’s Rebellion. p.114
[16] Ibid. p.181
[17] Rothschild: The Wealth and Power of a Dynasty. Derek Wilson. Charles Schribner’s Sons. New York. 1988. p.178
[18] The House of Rothschild. Niall Ferguson. Viking Press New York 1998 p.28
[19] Marrs. p.215
[20] Ibid
[21] “What You Didn’t Know about Taxes and the Crown”. Mark Owen. Paranoia. #41. Spring 2006. p.66
[22] Marrs. p.63
[23] “The Coming Fall of the House of Windsor”. The New Federalist. 1994
[24] “The Secret Financial Network Behind ‘Wizard’ George Soros”. William Engdahl. Executive Intelligence Review. 11-1-96
[25] Marrs. p.86
[26] “Murdoch, Rothschild Invest in Israeli Oil Shale”. Jerusalem Post. November 22, 2010
La décision de la Chine de porter secours à la Russie, alors qu’elle
vient également de le faire pour le Venezuela et l’Argentine, indique
que le système de Bretton Woods est définitivement enterré, et elle
marque la fin du rôle des Etats-Unis comme clé de voûte de ce système,
affirme Wiliam Pesek de Bloomberg. Des institutions telles que le Fonds
Monétaire International (FMI), ou la Banque asiatique de Développement
(BAD), n’auront bientôt plus de raison d’être, au train où vont les
choses, prophétise-t-il.
Cela fait des décennies que la Chine préparait son entrée comme
prêteur de dernier ressort sur la scène internationale. Le FMI et la BAD
sont des organismes pléthoriques, peu enclins à revoir leurs méthodes
et leurs visions. Mais lorsque le FMI a octroyé un prêt d’urgence de 17
milliards de dollars à l’Ukraine cette année, il l’a fait pour porter
secours à une économie d’une importance stratégique, et non pour exercer
un chantage politique, affirme Pesek.
Mais la Chine a d’autres motivations : lorsqu’elle décide de prêter
de l’argent à un pays en difficultés, elle ne se soucie pas des mesures
qu’il compte prendre pour résoudre ses problèmes économiques, ni de
l’efficacité de son système fiscal ou du niveau de ses réserves. Ce qui
compte pour elle, c’est de s’en faire un allié loyal, en particulier sur
la question de Taïwan, des conflits territoriaux dans lesquels elle est
impliquée, ou de l’immixtion de l’Occident dans sa manière de respecter
les droits de l’homme. Comme la Russie aujourd'hui, l’Argentine et le
Venezuela étaient déjà brouillés avec les Etats-Unis et leurs alliés,
lorsqu’ils ont bénéficié de l’aide chinoise, et il leur était facile de
respecter cette condition.
En 2011 et 2012, l’Europe aussi avait
tendu sa sébile à la Chine, lui proposant de racheter massivement des
obligations souveraines. Compte tenu du contexte économique et
géopolitique actuel, nous pourrions connaitre une redite de cet épisode
en 2015, estime Pesek. Les dirigeants européens seraient alors invités à
se montrer moins pressants à l’égard de l’Empire du Milieu sur le plan
diplomatique.
De même, la décision de la Fed de
réduire ses injections de liquidités pourrait avoir pour effet
d’affaiblir les économies de pays asiatiques tels que l’Inde,
l’Indonésie, le Cambodge, le Laos ou le Vietnam, par exemple.
Contrairement aux institutions telles que le FMI, la Chine ne pose pas
de contraintes pour l’octroi de ses prêts, ce qui rend son offre bien
plus attractive que celles de ces organismes.
Mais lorsque la Chine a consenti à
prêter 24 milliards de dollars à la Russie, elle a permis au président
russe Vladimir Poutine de consolider son pouvoir, écartant ainsi la
possibilité d’une diversification du pays, bien trop spécialisé sur ses
ressources pétrolières, alors que celle-ci s’avère nécessaire.
On peut aussi s’inquiéter de l’effet de
l’intervention de l’argent chinois sur des pays dotés de gouvernements
voyous, comme le Soudan ou le Zimbabwe.
Mais le nouveau rôle de secouriste des
pays en difficulté de la Chine pourrait avoir un effet bénéfique : il
pourrait forcer le FMI, la Banque Mondiale et la BAD à revoir leurs
méthodes d’intervention pour qu’elles soient mieux adaptées aux
nouvelles réalités économiques. Mais plus vraisemblablement, il aura
pour effet d’encourager de mauvaises pratiques politiques et d’entraver
le développement économique au détriment du monde entier, conclut-il.
Les États-Unis doivent comprendre qu'à l'heure de la globalisation
et dans un monde devenu multipolaire, personne n'est en mesure de dicter
avec arrogance sa volonté à d'autres pays.
Les États-Unis doivent comprendre qu'à l'heure de la globalisation et
dans un monde devenu multipolaire, personne n'est en mesure de dicter
avec arrogance sa volonté à d'autres pays.
Fin décembre la Chine a dressé un bilan provisoire du plan
gouvernemental pour la protection des droits de l'homme et souligné les
progrès remarquables réalisés depuis 2012, date à laquelle Pékin avait
promis d'aller plus loin dans ce domaine.
Les organes et structures publics de différents niveaux ont rapporté
en détail leurs acquis, montrant que la Chine travaillait activement
pour remplir les objectifs fixés.
Pendant que Pékin analyse ses actions en matière de droits de
l'homme, Washington prépare comme d'habitude des accusations banales
contre d'autres pays, en fermant les yeux sur les réalités peu
réjouissantes à l'intérieur même des États-Unis.
Malgré certains succès de sa stratégie trompeuse envers le monde
entier, ce défenseur autoproclamé des droits de l'homme s'est ridiculisé
de manière spectaculaire.
Suite aux incidents récents sur le territoire américain, de
nombreuses personnes - à l'intérieur du pays et à l'étranger - ont été
déçues par la rhétorique hypocrite des États-Unis dans le domaine des
droits de l'homme.
Dans ce domaine les USA auraient besoin d'honnêteté pour reconnaître
la vérité, de courage pour maîtriser leur fierté et d'analyse critique
pour se perfectionner, sans parler de respect envers les affaires
intérieures d'autres pays.
La Chine, dans ce sens, a donné un exemple positif.
Dès 2009, Pékin a publié et mis en œuvre deux étapes du Plan d'action
national pour les droits de l'homme, définissant des objectifs concrets
afin de traiter différents aspects du problème.
"En matière de droits de l'homme il n'y a rien
d'optimal ou de complet, mais un progrès constant", souligne Cai
Mingzhao, ministre du bureau de l'Information du Conseil d'État.
En Chine, la défense des droits de l'homme est entrée dans une phase
de développement stable, durable et systématique, alors que les
États-Unis ont apparemment pris le chemin inverse.
Pour de nombreux afro-américains et d'autres minorités ethniques, qui
ont largement contribué au développement de la société américaine et à
la mise en œuvre du "rêve américain", les idéaux qui avaient poussé
leurs ancêtres à aller chercher un avenir meilleur aux États-Unis, se
transforment actuellement en cauchemar, comme le montre actuellement les
mouvements de protestation à Ferguson.
Une étude américaine a notamment démontré que la couleur de peau
entraînait des différences de salaire à travail égal. Et la plupart des
afro-américains, nés dans des conditions défavorables, n'ont pas assez
d'opportunités et de soutien pour briser ce cercle vicieux.
Qui plus est, les problèmes américains avec les droits de l'homme
dépassent largement ces inégalités raciales frappantes. L'hégémonie du
pays dans une partie importante du monde, la torture de prisonniers
étrangers, les fusillades et les morts d'étudiants sur les campus: tout
cela met en lumière l'hypocrisie des États-Unis comme défenseurs des
droits de l'homme.
Alors que les troupes américaines agitent leur drapeau dès qu'elles
veulent "civiliser" un coin du monde, leurs collègues aux États-Unis
piratent les courriels et les téléphones portables des citoyens
américains et des dirigeants d'autres pays - même des alliés
traditionnels des USA comme l'Allemagne. Et la liste est loin d'être
exhaustive.
Les États-Unis aiment se considérer comme un arbitre suprême dans le
domaine des droits de l'homme et un citoyen du monde idéal. Mais il n'y a
rien de parfait en matière de droits de l'homme, tout comme sur
n'importe quelle autre question.
Washington doit faire face à ses problèmes, renforcer le dialogue et
la coopération avec d'autres pays, notamment avec la Chine, pour
profiter de leur expérience et aller de l'avant sans pointer les autres
du doigt.
Derrière ces propos sur les droits de l'homme se cache l'image d'une
Amérique détenant le leadership mondial, formée aux États-Unis suite à
la Deuxième Guerre mondiale. A cette époque, Washington était
l'architecte principal de l'ordre mondial, ce qui s'est soldé par
l'hégémonie américaine dans le monde entier.
Les USA doivent toutefois se rendre compte du fait qu'à l'heure de la
globalisation et dans un monde devenu multipolaire personne, même
l'oncle Sam tout-puissant, ne peut plus pointer avec arrogance les
autres pays du doigt et prétendre au rôle de Dieu.
Le chroniqueur de L'Hebdo du Saint-Maurice signait son premier texte il y a 50 ans
50 ANS. Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage est
un célèbre verset inspiré du poème l'Odyssée racontant le retour à la
maison d'Ulysse après 20 ans à vagabonder sur les mers. À sa façon,
André Perreault jettera aussi l'ancre le 6 janvier prochain alors que
jour pour jour, 50 ans plus tôt, il publiait son premier texte dans un
hebdomadaire de Shawinigan.
«La fierté des gens qui voit leur photo et nom dans le journal, ça n'a pas de prix», raconte André Perreault.
Dans son édition amorçant l'année 1965, l'hebdomadaire La Voix,
de l'éditeur Gilles Trudel, ouvrait ses pages à André Perreault, un
jeune professeur déjà reconnu dans la communauté shawiniganaise pour ses
aptitudes athlétiques. Dans ce reportage original, l'apprenti
chroniqueur dressait le recensement des différentes associations
chapeautant la discipline aquatique. Lors de ses premières années,
l'enseignant en éducation physique signa de multiples chroniques
coiffées du titre L'onde bavarde relatant les performances de ses nageurs aux quatre coins du Québec, dont celles de son frère Marcel.
L'acquisition au début des années 1970 de La Voix par L'Hebdo du Saint-Maurice
emmena un changement de registre pour André Perreault. Sous le conseil
de son ami et éditeur Michel Matteau, il commence à signer une chronique
à potins où il relève les petits et grands secrets de ses concitoyens,
connus et méconnus.
Rapidement, André Perreault constate que ses «vedettes» hebdomadaires
valent bien plus que le paragraphe qu'il leur réserve. Chacune de ses
chroniques sera dorénavant consacrée à faire le portrait d'une personne.
Le concept de L'Entrevue, qui tient encore la route quatre autres décennies plus tard, était né.
De ces milliers d'entretiens patiemment recueillis au fil des ans, le
chroniqueur dit avoir autant reçu que donné. «Vous avez été mon
université de la vie, raconte-t-il en parlant de ses héros
hebdomadaires. Ce que vous m'avez donné en confidence, l'université ne
me l'a jamais appris.»
Il admet du même coup que son amour de la langue française recèle une
filiation génétique indéniable. «Mon père Jacques, qui a travaillé
toute sa vie à partir de 15 ans pour la Shawinigan Chemicals, écrivait
sur des bouts de papier bruns des mots d'amour en quatrain à ma mère.»
De ces rendez-vous hebdomadaires vieux d'un demi-siècle, il avoue en
avoir tiré lui-même un bénéfice secret: «Ça m'a offert le privilège de
pouvoir parfaire ma langue.» Dans cet esprit, il conserve précieusement
une lettre que lui a écrite il y a quelques années l'ex-premier ministre
Bernard Landry qui louait son amour et sa défense de la langue de
Molière. «Ça vient me dire que j'aurai été autre chose qu'un peddler de natation dans ma vie.»
De l'éboueur à Gilles Vigneault
André Perreault ne s'en cache pas, il a toujours cherché à aborder
dans ses chroniques les secrets de l'âme humaine. «Je pars du principe
qu'il n'y a pas une personne qui, si tu prends le temps d'aller au bout
de ce qu'elle est, n'a pas quelque chose de phénoménal à raconter. Moi,
je parle aux êtres humains.» Il tire donc autant de plaisir de son
entretien avec l'éboueur qui venait cueillir ses ordures à
Pointe-à-Comeau qu'avec le grand chantre Gilles Vigneault.
Celui-ci lui avait alors écrit un mot qui résume ce que lui, André
Perreault, avait tenté de combiné toute sa vie: «Comme un marathon, la
langue française s'apprécie un mot à la fois.»
Sa rencontre avec Gilles Grondin demeure aussi un moment impérissable
dans son esprit. L'ex-maire et député avait accepté de le rencontrer
alors qu'il était en fin de vie. «Je lui avais dit: je ne suis pas venu
pour être le dictionnaire de ta vie politique, je suis ici pour parler
des vraies affaires: de la vie, de la souffrance, de la mort. Au bout de
notre entretien de plus de quatre heures, c'est la vie qu'il m'a
enseignée», confie-t-il encore reconnaissant plus de 20 ans plus tard.
À 71 ans, André Perreault se fait un brin nostalgique mais la braise
demeure toujours présente. «J'ai encore le goût d'écrire, lance-t-il. Il
faut savoir tirer sa révérence avec élégance mais je m'aperçois que
c'est plus facile à dire qu'à faire.»
Tout comme l'était Ulysse dans la légende, il se décrit volontiers
comme un guerrier. Personnage grandeur nature s'il en est un, il
mériterait lui aussi un verset pour rendre hommage à son périple amorcé
il y a 50 ans: Heureux qui, comme André Perreault, a fait un beau voyage.
André Perreault en citations
«Je ne fais pas exprès pour paraître populaire»
«Si tu es dans ma trail, tasse-toi parce que j'ai des chances de me rendre quand même»
«Je n'étais pas dans la catégorie des grandes machines de courses mais des autobus scolaires»
«Ça va me prendre un cimetière qui prend l'eau»
«Ce n'est jamais les questions qui m'embêtent mais parfois les réponses»
«J'ai un tempérament guerrier. J'ai toujours essayé de faire mieux que ce que j'étais profondément»
« Ils n'ont jamais frappé une médaille assez mince pour qu'il n'y ait qu'un seul côté»
C’est une recette combinant de manière appropriée du miel et de la
cannelle, résultant sur un remède puissant, qui n’est pas si connu dans
le monde moderne, mais il fait des merveilles pour diverses maladies.
Ces combinaison prévient les crises cardiaques, diminue le
cholestérol, aide à avoir une respiration plus facile lors de l’effort
physique et renforce le cœur. La seule nourriture dans le monde qui n’a
pas de date d’expiration, mais peut cristalliser si elle reste plus
longtemps dans un endroit frais est le miel. Beaucoup de compagnies
pharmaceutiques célèbres n’aiment pas le fait que le miel combiné avec
de la cannelle guérit diverses maladies et a une grande efficacité sur
le corps humain.
Inflammations de la vessie
Si vous voulez vous débarrasser de cette maladie désagréable, vous
pouvez le faire avec deux cuillères à café de cannelle et une cuillère à
soupe de miel mélangées dans une tasse d’eau tiède. Cette combinaison
détruit avec succès les bactéries dans la vessie.
Maladies du coeur
Faites un mélange crémeux d’une demi-cuillère à café de cannelle et
une cuillère à café de miel. Consommez ce mélange tous les matins. Cette
combinaison prévient la crise cardiaque, réduit le cholestérol et
renforce le cœur.
Rhume
Débarrassez-vous du rhume avec une pincée de cannelle et une cuillère
à soupe de miel chaud. Consommez cette combinaison pendant trois jours,
et cela ne va pas seulement vous libérer de la fastidieuse maladie,
mais va également purifier vos sinus.
Arthrite
Si vous souffrez de cette maladie, vous devriez consommer une boisson
faite à partir de deux cuillères à café de miel et une cuillère à café
de cannelle dans une tasse d’eau chaude, tous les jours. La boisson doit
être consommée le matin et le soir.
Cholestérol
Pour faire cette boisson vous aurez besoin de trois cuillères à café
de cannelle et deux cuillères à soupe de miel mélangées dans un ½ litre
d’eau. Ce mélange est très utile pour ceux qui souffrent d’un taux de
cholestérol élevé.
Contrairement à la ville d'Angoulême qui a mis sous cage ses bancs
publics, par ailleurs, des cages déjà retirées soi-disant par sécurité,
mais en réalité, sous le taulé qu''elles ont engendré, certaines villes
pensent tout à l'inverse au bien-être de leurs sans domicile fixe..
Notons que si le maire d'Angoulême n'aime pas les sans-abris, il a bien
aimé s'augmenter de 62%.
L’automne dernier à Vancouver, au Canada, une association a mis en place des bancs spécialement conçus pour les sans-abri.
L’initiative fait enfin parler d’elle.
Septembre 2013 : l’organisme à but non lucratif Raincity Housing, en
collaboration avec l’agence de pub Spring Advertising, installe des
bancs destinés aux sans-abri dans la ville de Vancouver. Ces refuges
temporaires, modulables pour certains, permettent à ceux qui n’ont pas
de toit d’au moins se protéger de la pluie.
Sur les bancs, des messages imprimés pour permettre aux sans-abri de
prendre contact avec l’association et espérer trouver mieux qu’une
simple planche en bois. Ici, l’organisme indique l’adresse de son centre
d’hébergement.
“Trouvez un abri ici” – “Trouvez un domicile ici : 191 Alexander street”
UN modèle, non modulable, affiche “Ceci est un banc” le jour et “Ceci
est une chambre” la nuit. En bas, on peut lire : “Un endroit qu’on
appelle maison devrait vraiment en être une”, avec l’adresse du site
d’hébergement de Raincity.
En place pendant deux mois, ces bancs étaient passés inaperçus
lorsqu’ils étaient encore dans la rue. Paradoxalement, depuis qu’ils ont
été retirés, ils commencent à faire parler d’eux outre-Atlantique. Et
si cette initiative fait en ce moment la Une des médias –notamment
Britanniques (The Daily Telegraph et The Independent), c’est parce
qu’elle contraste avec une autre action beaucoup moins positive.
Le scandale des pics anti-SDF
On a l’habitude de voir fleurir des installations anti-SDF un peu
partout sur nos trottoirs, que ce soit sous la forme de galets scellés
dans le sol, d’accoudoirs délimitant les places sur les bancs, ou encore
de mini-poteaux au semblant esthétique mais ne servant à rien en
réalité, si ce n’est d’exclure quiconque souhaiterait trouver une place
pour se poser. Certains de ces dispositifs ont créé la polémique.
En juin dernier, à Londres, des pics en fer avaient été disposés sur le sol.
Selon des habitants de l’immeuble, l’endroit était couramment investi
par les SDF, jusqu’à ce que les pointes soient posées pour les
dissuader de s’y installer. Cette action déplorable – qu’on peut aussi
retrouver en France – a provoqué une indignation générale. Une pétition a
été lancée sur Internet pour demander le retrait de cette installation.
Boris Johnson, le maire de Londres, a également exprimé sa colère, qualifiant les pointes de “laides et stupides”.
Les pics à l’extérieur des immeubles de Southwark pour dissuader les
sans-abri d’y dormir sont laides, contre-productives et stupides. Le
promoteur devrait les retirer dès que possible.
Il a été appuyé par le ministre du Logement, Kris Hopkins, qui a jugé
l’initiative du promoteur immobilier en question “déplorable“ et a
demandé que les pointes soient retirées : “Je ne sais pas quel
architecte qui se respecte voudrait être associé avec une initiative
aussi offensante”.
Dans la foulée, beaucoup d’aménagements anti-SDF ont été retirés, par
leurs propriétaires ou par des citoyens en colère. Une colère qui
pourrait être apaisée si davantage d’initiatives comme celle des bancs
pour sans-abri voyaient le jour.
Le 11 septembre 2001 est devenu un assemblage de mots plus ou moins
confus et l'un des sujets les plus populaires de cette dernière
décennie, à la fois sur et hors internet. Un sujet qui est devenu si
populaire et qui a transformé tellement de gens que les sondages
indiquent que plus de 50% de gens ne croient pas à la version
officielle diffusée par le gouvernement américain concernant le
« rapport de la Commission du 11 septembre 2001 ».
Pendant longtemps, les gens ont été ridiculisés pour avoir remis en
cause la soi-disant version officielle, ils ont été catalogués comme
théoriciens du complot, anti-américains, fous et on leur attribuait des
noms péjoratifs. Mais est-il sensé de mettre ces personnes dans de
telles catégories compte tenu de tous les éléments de preuve qui
existent pour indiquer que l'histoire officielle n'est pas vraie ? Il ne
s'agit pas de théories de grande envergure qu'on peut parfois trouver
sur des sites Internet, mais de preuves scientifiques solides réelles.
Enfin quelques médias de grandes distribution
Pendant des années, personne dans les médias de grande distribution
n'aurait osé toucher à l'histoire de « la vérité du 11 septembre 2001 »
et présenter les faits qu'ils ont pu faire valoir. Peut-être qu'ils ont
reçu l'ordre de ne pas le faire étant donné que c'était un sujet
délicat. Peut-être qu'ils n'ont pas senti qu'il y avait une validité ou
simplement estimaient qu'il n'y avait pas de « retour » sur les faits
qui indiquent que l'histoire officielle est obsolète.
Quoi qu'il en soit, nous voyons à présent les nouvelles des médias de
grande distribution comme un sujet qui est enfin exposé, et cela
pourrait tout changer dans notre monde. Beaucoup ont déjà un
pressentiment sur la vérité du 11 septembre 2001, mais si cela devenait
de notoriété publique cela changerait la perception des gens sur la
guerre, le terrorisme, les gouvernements et les médias de grande
distribution.
Lors d'une interview sur C-SPAN, le fondateur Richard Gage des ingénieurs et architectes du 11 septembre 2001 Truth
parle de l'effondrement irréfutable contrôlé du bâtiment 7. Ce que
Richard présente est de la science simple et des évaluations
rigoureuses.
« Richard Gage, AIA, est un architecte qui réside à San Francisco Bay
Area, il est membre de l'American Institute of Architects, et le
fondateur et PDG de Architects & Engineers for 9/11 Truth
( AE911Truth.org ).
Une organisation éducative, 501(c) 3, qui représente plus de 2200
architectes et ingénieurs agréés et diplômés qui ont signé une pétition
appelant à une nouvelle enquête indépendante, avec le pouvoir
d'assignation complète, concernant la destruction des Twin Towers et du
World Trade Center Building 7 le 11 septembre 2001. Plus de 17 000
signataires parmi lesquels figurent de nombreux scientifiques, avocats,
des citoyens responsables formés aux États-Unis et à l'étranger et
autres. Ils citent des preuves accablantes d'une démolition explosive
contrôlée. »
Plusieurs experts évoquent une démolition contrôlée
La vidéo ci-dessous est un extrait de 15 minutes du documentaire
AE911Truth, qui résoud le mystère du WTC 7. Plusieurs experts à travers
le monde remettent en question l'histoire officielle du World Trade
Center 7.
Il est temps de s'interroger sur le monde dans lequel nous vivons.
Si la vérité à propos du 9/11 devient enfin une connaissance commune,
cela pourrait être la porte pour un changement radical mais extrêmement
positif dans notre monde. Je pense que nous sommes sur le point de
connaître la vérité sur le 11 septembre.