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Facile pour les gens de mauvaises foi de transférer leur amis dans des groupes sans qu'ils le sachent exemple :
Paul Guérin transfère ses amis dans Québec officinalis et maintenant dans un groupe secret Apothicaire Québec
Officinalis et deviennent complice comme référence sans le savoir etc.
Facebook dans l’embarras : un de ses cadres dénonce la fake news de "l’ingérence russe"
Auteur : | Editeur : Walt | Vendredi, 23 Févr. 2018 - 16h50
Rob Goldman, cadre de Facebook chargé de la publicité, vient
de vivre quelques jours difficiles. En cause, une série de tweets qu’il
a publiés samedi 17 février, en réaction à l’inculpation par la justice
états-unienne de treize Russes pour ingérence dans l’élection
présidentielle.
« Il reste des informations-clés sur les agissements russes qui n’ont
toujours pas été bien comprises », écrit le cadre sur Twitter. « J’ai
vu toutes les publicités russes et je peux dire avec certitude
qu’influencer l’élection n’était PAS le principal objectif »,
assure-t-il, en référence aux publicités et publications sponsorisées
financées par la Russie sur le réseau social visant le public américain.
« La majorité des dépenses publicitaires ont été faites APRÈS
l’élection. Nous avons partagé cette information, mais peu de médias
l’ont couverte parce qu’elle ne colle pas avec le discours dominant sur
Trump et l’élection. »
Ces messages auraient pu passer relativement inaperçus. Mais c’était
sans compter l’intervention du président des États-Unis lui-même qui,
quelques heures plus tard, prit l’initiative de les partager sur son
propre compte Twitter. « Les médias qui propagent de fausses
informations ne nous déçoivent jamais. Difficile d’ignorer cette
information de la part du responsable des publicités chez Facebook », a
écrit Donald Trump en citant l’un des tweets de Rob Goldman. Plaçant
immédiatement ce dernier, ainsi que son entreprise, dans un grand
embarras.
L’affaire est en effet gênante à plusieurs titres. Facebook, qui ne
veut pas paraître partisan, se retrouve malgré lui associé à Donald
Trump.
[...]
Les messages de Rob Goldman tendent aussi, une fois récupérés par
Donald Trump, à appuyer le discours récurrent du président états-unien
sur les médias, qu’il accuse de propager des « fake news » – à l’heure
où Facebook multiplie les annonces pour lutter contre les fausses
informations, notamment en travaillant en partenariat avec des médias
(dont Le Monde).
Lire l’intégralité de l’article sur lemonde.fr
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Cette mère prétend que l'huile de cannabis a guéri son cancer du sein
Auteur : Tanveer Mann | Editeur : Walt | Samedi, 17 Févr. 2018 - 07h50
Une maman de deux enfant prétend qu'elle a guéri son cancer
du sein agressif pour moins de 100 £ en buvant une goutte d'huile de
cannabis par jour.
Dee Mani, 44 ans, a trouvé une masse dans son sein en mars
2017 et après avoir reçu un diagnostic de cancer du sein triple négatif,
on lui a proposé une chimiothérapie et une radiothérapie pour lui
sauver la vie. Cependant, en raison de la perte de sa soeur suite à une
chimiothérapie, Dee avait trop peur de suivre la voie conventionnelle.
Dee, de Birmingham, a alors commencé à prendre une goutte d'huile de
cannabis par jour après avoir s'être documentée en ligne sur le
traitement alternatif qui ne lui a coûté que 22 £ par mois.
La maman a depuis affirmé quatre mois plus tard que son cancer avait
massivement diminué et en août 2017, ses médecins lui ont confirmé
qu'elle était en rémission. Dee, qui vit maintenant au Cap-Vert, en
Afrique du Sud, a déclaré: «En raison de ce qui est arrivé à ma sœur, il
était hors de question que je subisse une chimiothérapie ou une
radiothérapie. «"Au début, quand j'ai parlé au médecin, j'ai accepté
tout ce qu'on m'a dit, j'ai dit que je ferai une année de chimiothérapie
mais j'ai fait mes recherches." "Après avoir découvert l'huile de
cannabis, j'ai commencé à mettre une goutte dans une capsule tous les
soirs et à la prendre avant de me coucher."
"Quatre mois après, je crois que j'étais guéri, je savais que c'était
le cannabis qui me guérissait. "Maintenant, je suis guérie du cancer et
je continue à prendre l'huile de cannabis tous les soirs."
Dee a découvert les avantages de l'huile de cannabis quand elle a
commencé à rechercher des remèdes naturels contre le cancer en ligne.
Elle a ensuite trouvé un fournisseur local qui lui a coûté 22£ par mois
et a commencé à prendre l'huile de cannabis tous les soirs. Elle a
ajouté: «L'huile est une substance épaisse qui ressemble à du goudron et
j'ai dû la mettre dans une capsule vide pour que je puisse l'avaler,
car elle a un goût attroce."
«Je dois toujours m'assurer que je prends la tablette uniquement le
soir parce que cela me rend très fatiguée et docile - donc si je la
prenais dans la journée, je ne pourrais rien faire! "En plus de prendre
l'huile de cannabis, j'ai aussi changé mon régime quotidien et commencé
la méditation aussi."
«Même si mon cancer a disparu, je prendrai une capsule tous les soirs
pour le reste de ma vie. «En plus de guérir mon cancer, ça m'a aidé
avec mon insomnie, mon allergie à la poussière et la douleur dans mon
dos. Dee a détaillé sa lutte contre le cancer dans son livre «My Way».
Liens connexes:
68 études prouvent l’efficacité du cannabis contre le cancer
L’huile de cannabis sauve la vie d’un bébé en dissolvant une tumeur au cerveau après que la famille ait rejeté la chimiothérapie
La chimiothérapie soupçonnée de contribuer à la diffusion des cancers et de rendre les tumeurs plus agressives
On a prouvé que 5 maladies répondent mieux au cannabis qu’aux médicaments prescrits
Traduction: Fawkes News
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A propos de l’uranium dit “appauvri”
Auteur : Pierre Péguin | Editeur : Walt | Dimanche, 11 Févr. 2018 - 13h58
C’est tout l’art de la nucléocratie que d’habiller ses
technologies mortifères d’appellations rassurantes. Il en est ainsi de
l’uranium dit “appauvri” dont les informations ci-dessous ne peuvent
engendrer qu’un sentiment d’horreur et de révolte, une fois de plus
contre tout ce qui touche au nucléaire.
Révolté par les dégâts infligés par les armes à uranium aux
populations qui subissent la guerre depuis une trentaine d’années,
dégâts qui s’étendent à l’ensemble de la planète, j’ai voulu, dans ce
qui suit, en présenter une analyse à partir des documents existants
cités en fin du texte, car il s’agit bien d’un crime, et même d’un crime
contre l’humanité !
Tout d’abord quelques rappels : Qu’appelle-t-on uranium “appauvri” ?
L’uranium est constitué de quelque 99,3% de l’isotope U 238 (238 étant
son poids atomique), de 0,7 % d’U 235 et de traces d’autres isotopes
d’uranium. L’U 238 est radioactif alpha, sa période radioactive (ou
demi-vie) est de l’ordre de l’âge de la Terre.

Pour les réacteurs à eau sous licence états-unienne de type
Westinghouse-PWR qui équipent le parc français et bien d’autres pays, il
faut disposer d’un “combustible” d’uranium plus riche en 235, en effet
seul le 235 assure les réactions de fission. C’est au Tricastin (usines GB1 puis GB2) que l’uranium est enrichi en 235, il en résulte un important lot “appauvri” en 235, mais enrichi en 238.
Après un usage de quelques années, ayant perdu une bonne part de son
235, donc à son tour appauvri, le combustible usé est transporté à la
Hague pour y être « retraité ». On y sépare l’U 238, le plutonium généré
dans les réacteurs, et les sous-produits des réactions de fission
hautement radioactifs qu’on appelle déchets.
L’uranium appauvri est donc un sous-produit de
l’enrichissement de l’uranium d’une part et du retraitement du
combustible usé d’autre part ; la France en dispose d’un stock de plus
de 200.000 tonnes, entreposés entre autres à Bessines en Haute-Vienne.
Il ne possède pas les propriétés nécessaires pour être utilisé pour la
fission dans un réacteur, mais cela ne le rend pas moins radioactif.
Ayant une valeur commerciale négligeable, il va trouver un débouché
auprès des militaires, le nucléaire civil fournissant le militaire quasi
gratuitement.
C’est dans l’armement militaire que l’UA trouve un débouché :
L’uranium appauvri est utilisé dans l’armement pour ses propriétés
physiques. Très lourd, habillant les têtes de projectiles, il est d’une
efficacité redoutable pour transpercer les parois des blindages, des
tanks, des parois de béton. Ces munitions sont plus “efficaces” et
tellement moins chères, que celles au tungstène (l’autre option
principale pour pénétrer les blindages ou le béton).
Déjà en 1992, l’OTAN publiait un “Manuel sur les principes de
sécurité applicables au stockage des munitions et explosifs militaires”.
Un chapitre de ce document à « diffusion restreinte » – destiné aux
états-majors des armées des pays membres, dont la France – est consacré
aux munitions à l’uranium appauvri.
Par ailleurs, et c’est peu connu, mais pour les mêmes raisons que pour les armes, il est aussi utilisé dans la fracturation hydraulique dans
l’explosion de la charge destinée à fissurer les roches. Non seulement
les eaux remontent alors une panoplie de polluants chimiques, de la
radioactivité souterraine, mais aussi l’uranium utilisé réduit en poudre
extrêmement fine contaminant la surface du sol et les eaux de
ruissellement.
La contamination de l’environnement et de tout le vivant,
L’uranium appauvri est un mélange issu non seulement de
l’enrichissement mais aussi du retraitement. Ce dernier contient en plus
du 238 et du 235 résiduel, des produits de fission hautement
radioactifs comme les U234 et 236, les plutonium 238 et 239, le
technétium 99 ou le ruthénium 106 qui accroissent sa nocivité.
L’uranium est un matériau pyrophorique, il s’oxyde si vite qu’il
prend feu au contact de la cible, l’uranium enflammé relâche de grandes
quantités de minuscules particules radioactives. Transportées par le
vent, ces particules peuvent se retrouver dans l’eau, le sol, les nappes
phréatiques… contaminant définitivement tout l’environnement des
populations des territoires visés, mais aussi celui des pays voisins et
finalement de toute la planète.
Il n’est pas possible de procéder à une décontamination. Les
minuscules poussières, de l’ordre du millionième de millimètres flottent
dans l’atmosphère ; la pluie, la neige, le brouillard et la pollution
les entraînent au sol et les intègrent à la biosphère, donc au vivant.
Étant à la fois chimiotoxique et radiotoxique, émetteur alpha,
l’uranium atteint les reins, les poumons, le squelette, les organes
reproducteurs, la thyroïde, les muscles, les ganglions lymphatiques
ainsi que le système neurologique. Les types de pathologies observées
sont principalement les cancers, leucémies, malformations congénitales,
fausses couches. De plus l’ADN étant atteint, c’est le capital génétique
transmissible et donc la descendance qui est en péril.
Tout cela se passe dans l’indifférence générale, et il n’en serait
peut-être pas question dans les médias si des vétérans US (ou leurs
familles endeuillées) rentrés des pays où les Etats-Unis ont porté la
guerre, ne portaient pas plainte pour dénoncer les dégâts sur leur
santé.
Terribles effets dans les pays touchés.
Ces armes ont déjà fait beaucoup de victimes sur la planète, car
elles ont été utilisées dans de nombreux conflits, en Syrie, Irak,
Lybie, Yougoslavie…. Les pays voisins des régions bombardées n’ont pas
été épargnés par les retombées de particules radioactives et chimiques…
comme le Koweït, l’Arabie Saoudite, l’Iran, des régions d’Albanie, de
Macédoine, de Grèce, du Pakistan, pour ne citer qu’eux.
En Ex-Yougoslavie (Bosnie, Serbie, Kosovo), pendant
le conflit qui a entraîné une intervention des forces de l’OTAN, les
bombardements intenses avec des armes à uranium appauvri, plus
particulièrement sur le territoire serbe, y ont provoqué une véritable
épidémie de lymphomes et de leucémies. Avec 5’500 cas de cancer
enregistrés récemment pour un million d’habitants, la Serbie arrive en
première position en Europe pour le nombre de décès dus au cancer.
En Irak, après la Guerre du Golfe de 1991 et
l’intervention américaine de 2003 justifiée par la prétendue présence
d’armes de destruction massive, l’Irak est littéralement empoisonné,
l’alimentation y étant contaminée. Ainsi, dans les hôpitaux de Bassora,
là où il naissait environ un bébé par semaine qui présentait des
malformations congénitales, il y en a maintenant 10 à 12 par jour. De
même à l’hôpital de Falloujah. Un rapport d’enquête de l’OMS et du
ministère irakien de la Santé réalisée en 2012 révèle entre autres une
augmentation très importante de cancers, une terrible mortalité de bébés
et d’enfants. La publication de ce rapport a été bloquée par les
Etats-Unis !
Les pathologies qui affectent les habitants sont aggravées par la
destruction de la quasi-totalité des infrastructures et donc des
hôpitaux. Le pays se situe actuellement parmi les plus pauvres du monde
en terme de santé publique alors qu’avant 1999, il figurait dans les
premières places du classement.
L’histoire de l’Irak constitue l’un des plus grands drames que l’on
ait connu depuis la seconde guerre mondiale, c’est un véritable crime
contre l’humanité.
Et on soupçonne aussi les États-Unis d’avoir utilisé des armes à l’uranium appauvri en Afghanistan.
Israël. De fortes suspicions, voire une quasi
certitude d’utilisation d’uranium appauvri pendant la guerre du Liban
par l’armée israélienne existent. Ainsi des niveaux élevés de
radioactivité ont été trouvés dans les deux cratères de Khiam creusés
par des missiles en 2006 au Liban (25 fois plus élevée que la normale
dans l’un, et 10 fois plus dans l’autre, ce qui ne peut pas être dû au
hasard…). La présence d’uranium est par ailleurs confirmée par des
relevés indépendants, ceux de Chris Busby et Dai Williams, au Liban et
à Gaza.
De ce fait, l’avocat hambourgeois Armin Fiand a déposé le 12 août
2006 auprès du Procureur général de la République fédérale (Cour suprême
fédérale de Karlsruhe) une plainte contre le Premier ministre israélien
Ehud Olmert, le ministre de la Défense Amir Peretz et le chef
d’état-major Dan Halutz pour crimes et crimes de guerre, en vertu du
Code pénal international allemand (CPIA) du 26 juin 2002.
La France n’est pas en reste. Dès 2001 la Commission
de Recherche et d’Information Indépendantes sur la Radioactivité
(CRIIRAD) avait lancé une pétition contre les armes à uranium appauvri.
Mais l’armée française ne dément pas d’utiliser au Mali de tels obus.
Les chars MX30 et Leclerc sont maintenant équipés pour cela. Les obus de
105 mm destinés au char MX30 et ceux de 120 mm prévus pour les chars
Leclerc contiennent respectivement 3,6 et 4,8 kg d’uranium.
En France, deux sites militaires accueillent les essais d’obus à
l’uranium appauvri depuis 1987 : à Bourges (Cher), les essais se font en
plein air, tandis qu’à Gramat (Lot), les tirs d’obus ont lieu dans des
cavités souterraines, mais dès 1979, la France avait déjà importé des
USA, afin de les tester, une trentaine de projectiles à l’uranium
appauvri.
À Bourges, la population très inquiète voudrait bien connaître
l’origine des cas de cancers dont le nombre serait en augmentation. Plus
de 1’500 tirs y ont été réalisés à l’air libre avec ces munitions
radioactives. L’un de ces missiles a même été retrouvé début 2010 dans
un champ, ce qui laisse supposer que les essais continuent encore
aujourd’hui. À Gramat, le site de tir à l’uranium appauvri est situé en
terrain karstique, au-dessus du gouffre de Bèdes où coule la rivière
souterraine des Vitarelles, parcours immergé de l’Ouysse. Cette rivière
et ses affluents alimentent en eau potable de nombreuses communes….
Selon le Droit International
Selon le droit international relatif au contrôle des armements, les
armes à l’uranium “appauvri” sont illégales (Convention de La Haye de
1899 et 1907, de Genève de 1925 et 1949, Charte de Nuremberg de 1945,
Convention des Nations Unies du 10 octobre 1980 dite “Convention des
armes inhumaines”).
En 1996, les Nations Unies ont adopté une résolution aux termes de
laquelle les armes à l’uranium appauvri sont des armes de destruction
massive, des armes illégales au regard de la totalité des lois et des
traités internationaux. En 2001, le Parlement européen a adopté une
résolution sur l’uranium appauvri. Notons le 9 janvier dernier, la
reconnaissance par la Commission européenne de la dangerosité de ce
produit pour la santé humaine,
Présenter l’uranium appauvri comme un produit anodin, et non comme un
déchet radioactif, permet aux pays comme la France de se défausser de
la prise en charge des coûts de décontamination, et surtout de banaliser
dans l’indifférence générale l’usage de telles armes dans les conflits,
condamnant ainsi des populations civiles innocentes.
Arrêtons ce massacre, l’utilisation de ces armes à l’uranium
« appauvri » qui contamine tout le vivant est un CRIME CONTRE
L’HUMANITE !
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L'assistant Google connait Satan, Allah, Bouddha...mais pas Jésus-Christ (Vidéos)
Auteur : | Editeur : Walt | Mardi, 06 Févr. 2018 - 14h08
Des américains ont interrogé leur Assistant Google des
informations sur plusieurs sujets pour savoir ce qui allait leur être
expliqué. Satan, Allah, Bouddha, pas de problème, l'assistant connait.
Mohamed, Obama, Trump, Elvis et même Pikachu, il répond sans soucis. Par
contre, lorsque le nom de Jésus est demandé...l'assistant se ferme
comme une huitre.
La réponse est la suivante: "désolé, je ne comprend pas". Même
réaction avec le nom de Jésus-Christ: "Désolé, je ne sais pas comment
vous être utile à ce sujet".
Vidéo: Google Home censure le nom de Jésus !
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Pourquoi les agneaux se taisent-ils ? Ou : le phénomène des crimes de guerre « invisibles » des États-Unis
Auteur : ms./ts./ah./tab | Editeur : Walt | Mercredi, 31 Janv. 2018 - 16h02
Les gens dans leur grande majorité aspirent à la paix et à
l’harmonie et ils sont contre la guerre et la souffrance qu’elle
engendre. Pourquoi cependant la population occidentale dans beaucoup de
pays accepte-t-elle le réarmement croissant et les guerres des
États-Unis dans le monde entier ? Pourquoi le gouvernement des
États-Unis peut-il se présenter encore comme le Libérateur et l’Ami des
hommes ?
Ce phénomène est examiné plus précisément dans les exemples suivants :
L’invité d’honneur est un tueur en série
Cette année l’ancien président américain Barack Obama a été invité au
Kirchentag des Églises évangéliques à Berlin. Willy Wimmer, politicien
CDU depuis plusieurs années et ancien secrétaire d’État parlementaire du
ministère de la Défense de la République fédérale, a cependant observé
cette visite avec une grande inquiétude. Il a dit dans une interview :
Homme 2 : « Normalement ce serait bien sûr un hôte bienvenu, s’il
n’avait pas du sang sur les mains. […] En tant que président américain,
il a fait tuer des gens dans le monde entier – avec des drones et
d’autres techniques conçues pour cela. Et chaque jour de son mandat, il a
dirigé la guerre. En principe, qu’est-ce que c’est comme signal ? […]
C’est que la guerre est apparemment de nouveau acceptable – un signal
fatal ».
Q : Comment est-il possible qu’un tel criminel jouisse d’une si haute réputation dans notre société ?
Prof. Mausfeld : Pourquoi les agneaux se taisent-ils ?
Q : « Depuis la Seconde Guerre Mondiale, plus de 20 millions de
personnes ont été tuées par des attaques américaines », dit le Dr.
Mausfeld, Professeur de psychologie allemand. Pourquoi de telles
violations extrêmes des droits de l’homme ne provoquent-elles pas un cri
d’indignation dans la population ? Voici la réponse de Mausfeld :
« C’est en raison d’un large éventail de techniques de manipulations et
de propagande raffinées, surtout psychologiques ».
Dans son exposé il aborde aussi le fait que la manipulation de l’opinion est utilisée de manières très diverses :
– Des faits sont présentés comme étant des opinions. Exemple : Bien
que la guerre d’Irak (2003) ait manifestement été une guerre d’agression
des États-Unis contre l’Irak contraire au droit international et bien
que ce fait soit bien connu tant du public que des médias, il est
minimisé, rendu tabou et même lié au reproche d’anti-américanisme.
– Des faits sont reliés à un contexte chargé d’une autre
signification qui les fait apparaître comme autre chose que ce qu’ils
sont en réalité – si bien que, par exemple, des tortures et de lourdes
violations de droits de l’homme ne provoquent plus d’indignation chez
beaucoup de personnes. Exemple : Les meurtres par drones des États-Unis à
partir du sol allemand sont considérés comme une sorte de peine de mort
indispensable sous couvert de « lutte contre le terrorisme ». De cette
manière la peine de mort est acceptée par les Allemands alors que la
majorité de la population est contre la peine de mort.
– La violence devient en grande partie invisible si elle n’est pas
pratiquée par des individus mais au nom d’organisations comme la Banque
mondiale ou le Fonds Monétaire International. Exemple : Quand Zeit
Online a relaté que plus de 3,5 millions de personnes étaient chassées
sans ménagement de leur territoire à cause de projets d’infrastructure
financés par la Banque mondiale, cela n’a pas provoqué la moindre
indignation dans la population. Mais si Poutine avait chassé 3,5
millions de personnes, des voix scandalisées se seraient certainement
élevées aussitôt. Par ces techniques de manipulation et d’autres, les
mécanismes défensifs naturels sont contournés de sorte que la
population, malgré le sens moral inné qui est en elle, reste silencieuse
devant les violations extrêmes des droits de l’homme par les
gouvernements occidentaux.
Combien de temps le bellicisme croissant des Etats-Unis pourra-il
encore être présenté à la population comme acceptable ? Cela dépend
exactement de la vitesse avec laquelle seront démasquées aux yeux de
tous, les techniques sournoises de manipulation et de propagande. On
peut voir à la suite en allemand l’interview originale du Dr. Rainier
Mausfeld professeur de psychologie à Kiel « Pourquoi les agneaux se
taisent-ils ? »
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Quelqu’un est sanctionné ? Des méthaniers livrent du gaz russe aux États-Unis
Auteur : | Editeur : Walt | Mardi, 30 Janv. 2018 - 14h54
Un navire français transportant du gaz naturel liquéfié (GNL) russe,
s’est amarré à Boston dimanche. Un autre pétrolier serait en route,
malgré les sanctions de Washington contre Moscou et au milieu de ses
grands projets visant à s’emparer du marché gazier en Europe.
La garde côtière étasunienne a confirmé à Sputnik que le méthanier
Gaselys, appartenant à la compagnie énergétique française Engie, est
arrivé à Boston dimanche matin. « Pour autant qu’on le sache, tout est
parfaitement normal », a déclaré l’informateur.
Le navire a été chargé de gaz provenant des installations russes de
Yamal LNG au port britannique de l’île de Grain, d’où il s’est dirigé
ensuite vers le terminal méthanier d’Everett, près de Boston.
Les sanctions étasuniennes, imposées en particulier au principal
producteur de gaz non étatique russe Novatek – qui s’avère être le
principal actionnaire de Yamal LNG – ne semblent pas gêner cette fois-ci
les entreprises. La française Total, China National Petroleum
Corporation et le Silk Road Fund détiennent 49,9% des parts restantes de
ces installations gazières situées dans l’Arctique russe.
Techniquement, la cargaison n’est pas soumise aux sanctions imposées
par les États-Unis aux principaux acteurs du secteur énergétique russe,
car le gaz a été acheté par la société française et livré par un navire
français.
À cause de conditions de navigation défavorables, la livraison été
très retardée. Elle est arrivée avec huit jours de retard sur planning
initial. Un jour avant son arrivée prévue le 20 janvier, le pétrolier
s’est brièvement détourné vers l’est en direction du port espagnol
d’Algésiras, ce qui a suscité des spéculations quant au changement de
route de dernière minute. Mais le porte-parole d’Engie a expliqué que
l’écart par rapport à la route initiale était dû au mauvais temps, et
que le délai de livraison allait être ajusté.
Dans l’intervalle, il a été annoncé qu’un deuxième pétrolier, le
Provalys, livrera une autre cargaison de gaz russe en
Nouvelle-Angleterre, depuis le port français de Dunkerque. Selon Bloomberg, le pétrolier devrait arriver le 15 février.
Washington convoite depuis longtemps le lucratif marché européen de
l’énergie. Il propose son GNL de schiste à la place du gaz russe fourni
par gazoduc, et tente de persuader ses vassaux que l’avenir de l’Europe
en dépend.
À son tour, Moscou a accusé Washington d’écraser la concurrence en
étranglant par des sanctions les grands projets énergétiques russes. Le
ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré en
janvier que les États-Unis « ont manifestement forcé les Européens à
abandonner le gazoduc Nord Stream 2 », qui fournirait à l’Allemagne du
gaz russe moins cher.
« Les États-Unis s’opposent au gazoduc Nord Stream 2. Nous estimons
qu’il sape la sécurité et la stabilité énergétiques globales de
l’Europe, » a répété samedi le secrétaire d’État Rex Tillerson lors
d’une visite en Pologne [le pigeon qui importe du gaz de schiste depuis
sans doute Everett, NdT].
La déclaration de Tillerson reflète la politique « America First » du
président Donald Trump et prend tout son sens « dans le contexte des
sanctions étasuniennes contre la Russie », a déclaré à RT Matthias
Dornfeldt, expert allemand en matière d’énergie.
« Le vrai intérêt des États-Unis est de vendre leur gaz afin de
développer leur propre industrie gazière avec beaucoup d’emplois, » a
déclaré Dornfeldt. « C’est pourquoi ils tentent une sorte de jeu
politique, mais c’est dans l’intérêt économique des États-Unis ».
« Nous avons déjà atteint la sécurité énergétique », a dit l’expert
allemand en matière d’énergie. Il a aussi soutenu que les Européens ont
de nombreuses options pour acheter leur gaz, notamment en Norvège, en
Algérie et dans d’autres pays de l’OPEP et d’Asie centrale. « C’est
seulement la question de qui a la plus grande part du marché ? »
Entre-temps, les États-Unis ne craignent pas de miner leur propre
sécurité énergétique, car les affaires sont les affaires et la vague de
froid sévère qui a frappé la Côte Est des États-Unis faisant grimper la
demande et les prix à 6 300 dollars les mille mètres cubes de GNL, a
rendu abordables les livraisons de gaz depuis l’étranger.
Traduction Petrus Lombard
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Pour Soros, Internet est une menace pour la démocratie
Auteur : Raphaël Bloch | Editeur : Walt | Vendredi, 26 Janv. 2018 - 14h33
Pour le milliardaire hongro-américain, les deux géants du Net représentent « une menace » pour la démocratie.
La charge n'est pas passée inaperçue. Invité jeudi à s'exprimer au Forum économique mondial de Davos, le milliardaire George Soros, habitué des grands raouts financiers, a profité de la tribune qui lui était donnée pour livrer sa vision du monde et... s'en prendre à Facebook et Google.
Devant une centaine de responsables politiques et économiques, le
philanthrope de 87 ans a dénoncé la puissance des deux géants du Net
et leur rôle croissant dans la société. « Les
compagnies minières et pétrolières exploitent l'environnement physique.
Les géants des réseaux sociaux exploitent l'environnement social », a
expliqué l'homme d'affaires.
« Menace » pour la démocratie
Selon lui, cette hégémonie est particulièrement néfaste pour la
démocratie. « Les réseaux sociaux influencent la façon dont les gens
pensent et se comportent sans même en être conscients. Cela a de lourdes
conséquences sur le fonctionnement de la démocratie, en particulier sur
l'intégrité des élections », a-t-il expliqué, appelant à une plus
grande « régulation » des Etats.« Le pouvoir d'attirer l'attention des
gens est de plus en plus concentré entre les mains de quelques
entreprises. Il faut défendre ce que John Stuart Mill appelait « la
liberté d'esprit », a-t-il ajouté, expliquant que « les jours » de Facebook et Google « étaient comptés ».
Risque de surveillance
Mais cette situation n'a pas qu'un impact sur la démocratie. Car,
selon Soros, en plus de biaiser les élections, les géants des réseaux
sociaux posent des problèmes à la fois commerciaux et sécuritaires.
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M&M’S, DUCROS, SANEX… Ils ne vous disent pas que leurs produits contiennent des nanoparticules
Auteur : | Editeur : Walt | Mercredi, 24 Janv. 2018 - 12h30
Concernant les nanoparticules, les risques sont encore mal définis.
L’UFC-Que Choisir annonce ce mardi porter plainte contre neuf fabricants
qui en utilisent dans leurs produits sans l’indiquer au consommateur
sur l’étiquette.
L’UFC-Que Choisir tire la sonnette d’alarme : le consommateur n’est
pas suffisamment informé sur la présence de nanoparticules dans les
produits du quotidien, alors même que les risques sont mal connus.
L’association a donc décidé de porter plainte contre 9 fabricants qui,
malgré l’obligation légale, n’ont pas apposé la mention “nano” sur leurs
étiquettes. Ces particules inquiètent parce que leur taille minuscule
leur permet de pénétrer plus facilement dans notre organisme et qu’elles
peuvent avoir un comportement imprévisible. Elles sont aujourd’hui
largement utilisées pour, par exemple, rendre les crèmes solaires
transparentes ou donner un aspect plus brillant aux bonbons.
Sur les 16 produits testés par l’UFC-Que Choisir,
tous contenaient des nanoparticules, qu’il s’agisse de dioxyde de
titane, de silicium ou encore d’oxyde de fer. Mais cette présence était
indiquée sur seulement trois étiquettes. L’association donne ainsi la
liste de ces produits qui ne respectent pas la réglementation :
M&M’s Peanuts, déodorant Sanex Natur 48h, dentifrice Aquafresh
triple protection + blancheur, soupe poule au pot déshydratée Casino,
épices Ducros Mélange malin italien, Cappuccino instantané Maxwell
House, crème solaire Lavera 100% minérale SPF 30, stick à lèvres
nourrissant Avène Cold cream et gloss effet 3D - 33 brun poetic
Bourjois. Dans les six derniers, les additifs sont intégralement sous
forme nanométrique.
L’UFC-Que Choisir n’est pas la seule organisation à alarmer sur le
risque présenté par les nanoparticules. L’association Agir pour
l’environnement avait réalisé le même type de test sur quatre produits
en 2016 et le magazine 60 Millions de consommateurs s’était penché sur
18 produits sucrés l’été dernier. A chaque fois, le constat est le même :
des nanoparticules sont systématiquements retrouvées mais très rarement
indiquées sur les étiquettes. Une étude publiée en janvier 2017, et
menée par l’Institut national de recherche agronomique (INRA), avait
conclu que l’exposition chronique de rats au dioxyde de titane par voie
orale serait susceptible d’entraîner des lésions colorectales
précancéreuses. Sans toutefois s’avancer sur les effets qu’il pourrait
avoir sur l’homme.
Le gouvernement avait annoncé fin août que les contrôles seraient
renforcés et avait demandé à l’Agence de sécurité de l’alimentation
(Anses) de “finaliser à court terme” ses évaluations du dioxyde de
titane. Cinq mois plus tard, l’association demande au ministère de
l’Economie et à la Répression des fraudes (DGCCRF) de “publier la liste
des produits alimentaires et cosmétiques silencieux sur la présence de
nanoparticules” et de “poursuivre effectivement les fabricants en
infraction avec la réglementation”.
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1% de la population mondiale se partage 82% des richesses
Auteur : | Editeur : Walt | Lundi, 22 Janv. 2018 - 14h08
Le 1% de la population mondiale le plus aisé s'est partagé 82% de la
richesse mondiale en 2017. Le nombre de milliardaires a atteint un
nouveau record à près de 2.050, un nouveau tous les deux jours, indique
l'ONG britannique Oxfam dans un rapport publié lundi à Genève.
Parmi eux, neuf sur dix sont des hommes. L'augmentation de la
richesse des milliardaires par rapport à 2016, de près de 770 milliards
de dollars, a elle aussi constitué la plus importante observée. Cette
hausse dépasse de plus de sept fois le montant qui permettrait de mettre
un terme à la pauvreté extrême dans le monde.
1% = 99%
En 2017, 3,7 milliards de personnes n'ont pas bénéficié de la
croissance économique, selon ce rapport publié avant la réunion du Forum
économique mondial (WEF). Au total, le 1% le plus riche amasse
davantage que les 99% restants. Et il a évité de payer 200 milliards de
dollars par des manoeuvres fiscales.
Pays en développement
De leur côté, les pays en développement perdent au moins 170
milliards de dollars de recettes par an en raison de l'évasion fiscale,
davantage que l'aide qui leur est attribuée.
Éducation et santé pour tous
L'ONG appelle à mettre un terme à ces pratiques ou encore à investir
dans l'éducation et la santé pour tous. Parmi de nombreux dispositifs,
Oxfam propose par exemple un impôt mondial sur les richesses des
milliardaires ou encore de distribuer la moitié des bénéfices aux
travailleurs les plus pauvres d'une filière. Elle demande de privilégier
la main-d'oeuvre "ordinaire" et les petits producteurs plutôt que les
riches.
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Retour sur l’étrange et persistante désinformation autour de « l’affaire » Julian Assange (le Fake News dans toute sa splendeur)
Auteur : Viktor Dedaj | Editeur : Walt | Samedi, 20 Janv. 2018 - 13h10
On ne le répétera jamais assez : pratiquement tout ce que les grands
médias répètent à l’envi autour de « l’affaire » Julian Assange est
incorrect. Et on a beau l’expliquer aux journalistes - lorsque
l’occasion se présente - et ils ont beau hocher de la tête, rien n’y
fait : ils persistent et signent, mus par une sorte d’incapacité à
accepter le moindre écart d’une narrative pré-établie et apparemment
immuable, même lorsqu’elle se révèle fausse. Il suffit pourtant d’un
minimum de recherches, pas beaucoup, pour s’en convaincre...
Questions : sont-ils trop lâches pour s’écarter du troupeau de
faussaires ? Ce qui signifierait que leur conformisme est plus fort que
leur attachement à la vérité (ce qui n’est pas pour nous rassurer, pour
cette affaire comme pour d’autres). Ou sont-ils trop conditionnés pour
réellement comprendre, et ne hochent de la tête que par politesse (ce
qui n’est pas pour nous rassurer, pour cette affaire comme pour
d’autres) ?
Alors voici quelques éléments qui étonneront le lecteur non-averti :
- Non, Julian Assange n’a jamais été accusé de viol.
- Non, Assange n’a jamais tenté « d’échapper à la justice suédoise ».
- Non, Julian Assange n’a violé aucune loi (d’une juridiction dont il dépendait).
- Et, en réponse aux nombreux trolls sur Internet : Julian Assange est
Australien, pas « Américain », et ne peut donc être qualifié de
« traître » (en admettant très à contre-coeur que ses actions auraient
pu être qualifiées de trahison si elles avaient été commises par un
citoyen des Etats-Unis)
Retour sur cette affaire, en quelques étapes (et pardon aux lecteurs pour les raccourcis et approximations) :
Etape 1 : Julian Assange se trouve en Suède. Pendant
son séjour, il a des rapports intimes avec deux femmes (deux amies, qui
l’hébergent à tour de rôle). Pendant un rapport, un préservatif se
déchire. La femme s’inquiète d’une éventuelle transmission et demande un
dépistage. Julian Assange est lent à la détente. Les deux femmes se
rendent à un poste de police pour obliger Assange à se soumettre à un
test. La police invoque des « violences sexuelles », terme employé en
Suède pour désigner des rapports sexuels non protégés et traduit de
façon hasardeuse par « viol » - alors que les deux femmes récusent
elles-mêmes le terme et ne déposent aucune plainte en ce sens. La
procureure Eva Finne clos le dossier en concluant qu’il n’y a « aucun
soupçon de délit ».
Etape 2 : L’affaire close, Julian Assange quitte la
Suède (après deux mois de séjour imprévu et avec l’autorisation des
autorités suédoises) pour se rendre en Grande-Bretagne.
Etape 3 : Deux jours après le début de la
publication par Wikileaks des Cablegates (documents fournis par Chelsea
Manning), une autre procureure suédoise, Marianne Ny, rouvre le dossier
et lance une « alerte rouge » Interpol (alerte de plus haut niveau,
réservée en principe aux grands criminels et terroristes) contre Julian
Assange, alors qu’aucune accusation n’est portée contre lui. La
procureure Ny expliquera qu’elle veut « interroger » Assange sur
l’affaire pré-citée.
Etape 4 : En réponse à l’étrange « alerte rouge »,
la Grande-Bretagne ordonne l’arrestation de Julian Assange. Julian
Assange conteste la validité de son arrestation alors qu’aucune
accusation n’est portée contre lui, mais se rend quand même à la police
britannique. Il est enfermé en isolement – autre traitement inhabituel -
pendant une dizaine de jours (**). Ses avocats obtiennent sa libération
et son placement en résidence surveillée.
Ensuite, deux événements cruciaux se produisent :
- Wikileaks apprend que les Etats-Unis ont préparé (en secret) un
Grand-Jury pour examiner l’inculpation de Julian Assange (on ne saura
pas sur quelles bases puisque J. Assange n’a violé aucune loi sous
juridiction états-unienne)
- Les avocats de Wikileaks découvrent qu’il existe un accord
d’extradition entre la Suède et les Etats qui permet d’extrader des
personnes qui n’ont commis ou ne sont accusés d’aucun crime, comme
simples « témoins ».
On comprend assez facilement qu’une extradition de Julian Assange
vers les Etats-Unis comme simple témoin ne se soldera pas par son retour
au foyer, après son « témoignage » devant un grand-jury US, mais plus
probablement par un aller-simple pour la base de Guantanamo.
Pour se rendre en Suède, Julian Assange demande l’assurance des
autorités suédoises qu’il ne sera pas extradé vers les Etas-Unis (seule
condition posée par Assange pour se rendre en Suède et « répondre à des
questions »). L’assurance lui est refusée.
Julian Assange propose d’être interrogé sur place, ou via une
communication (Skype ou autre) – deux pratiques habituelles dans ce
genre d’affaire de « non-plainte », et déjà effectuées par des
procureurs suédois dans d’autres affaires - la procureure Ny refuse et
s’obstine à exiger la présence physique de Julian Assange sur le sol
suédois.
Etape 5 : Julian Assange, craignant une extradition
vers la Suède, avant une extradition finale vers les Etats-Unis, échappe
aux surveillances et se réfugie à l’ambassade d’Equateur qui lui
accorde l’asile politique.
Probablement devant le ridicule de la situation, la procureure Ny
accepte finalement, après plusieurs années de refus, d’« interroger »
Assange à l’ambassade. La « nouvelle affaire » sera finalement close par
la justice suédoise (apparemment plus par inertie de la procédure que
par une décision claire de la procureure elle-même). Toujours est-il
qu’il n’y a plus d’affaire en Suède (en admettant qu’il y en ait
eue...), et que « l’alerte rouge » d’Interpol n’est plus d’actualité.
Alors, tout est bien qui finit bien ? Pas vraiment. Les autorités britanniques, qui ont dépensé £10000 (*) par jour en surveillance de
l’ambassade (et qui ont même tenté une intrusion dans les locaux – du
jamais vu) maintiennent que Assange a violé les conditions de sa
libération sous caution, lorsqu’il se trouvait en résidence surveillée.
Assange risque donc quelques mois de prison pour avoir violé les
conditions d’une résidence surveillée pour une « affaire » qui n’en a
jamais été une. On pourrait penser qu’Assange aurait à présent intérêt à
accomplir ces quelques mois, avant de retrouver sa liberté définitive.
Mais voilà : les autorités britanniques refusent, à leur tour, de
garantir sa « non-extradition » vers les Etats-Unis.
Aux dernières nouvelles : l’Equateur vient d’accorder la citoyenneté à
Julian Assange et le statut de diplomate, ce qui lui assurerait une
immunité. Mais les autorités britanniques ont déjà refusé de lui
reconnaître ce statut.
En conclusion
Alors que la « grande presse » s’est empiffrée un temps avec les
révélations de Wikileaks (ah, ce petit frisson lorsqu’on joue dans la
cour des grands), il ne lui aura fallu que peu de temps pour retourner
les vestes et adopter une ligne plus conciliante à l’égard de la
politique de Washington. Faut-il s’en étonner ? Tentant depuis de
redorer un blason sérieusement terni, cette presse nous aura servi
quelques « enquêtes » annoncées avec fracas. D’abord, les « Panama
Papers » , où leur dextérité s’est résumée à l’examen d’une clé USB déposée anonymement.
Ensuite, les « Paradise Papers » où, de leur propre aveu, certes, mais
discret quand même, ils n’ont fait qu’examiner des transactions
« légales ». Question prise de risques, on a vu pire. Wikileaks, par
exemple.
L’organisation a connu des trahisons, des lâchages, les unes après
les autres, de la part des « grandes plumes » de la « grande presse ».
La dernière en date est celle de l’organisation spécialement créée pour
lui assurer un certain financement par des dons anonymes (la désormais
mal-nommée Freedom of the Press Foundation). Des alternatives
existent : Donate to WikiLeaks et I am Wikileaks .
En écrivant ces lignes, j’apprends la mort (par « suicide ») de James
Dolan, 36 ans, créateur du site de dépôts et communications anonymes
« SecureDrop » (https://securedrop.org/)
destiné aux lanceurs d’alerte et inspiré par Wikileaks. Après celle du
co-créateur du même site, Aaron Swartz, « suicidé » en 2013 à l’age de
26 ans.
La Vérité, comme la Démocratie, ne nous sera pas offerte en cadeau.
Non, la Vérité, comme la Démocratie, il va falloir la leur arracher. Et
quelque chose me dit qu’ils n’ont pas l’intention de se laisser faire.
(*) Selon les sources, il s’agirait plutôt entre £6000/j et £10000/j
(et non de £60000 comme indiqué précédemment). Les sommes varient
probablement selon le niveau de surveillance. En tous cas, ça fait
beaucoup depuis Juin 2012.
(**) Et non plusieurs mois comme indiqué précédemment (merci aux lecteurs attentifs) : http://www.independent.co.uk/news/uk/home-news/julian-assange-arrest-l...
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La virilité fera-t-elle un retour en 2018 ?
Auteur : Brandon Smith | Editeur : Walt | Jeudi, 18 Janv. 2018 - 10h49
Les hommes embrassant leur masculinité et leur patrimoine
biologique n’ont pas eu un parcours très facile ces dernières années, du
moins, pour ceux qui se soucient d’être étiquetés comme une
malédiction « toxique » pesant sur l’histoire du monde. Pour ma part,
franchement, je suis indifférent aux grincements et aux lamentations des
féministes et des adeptes du culte de la justice sociale. Ils ne sont
qu’un tigre de papier et l’ont toujours été. Au-delà de cela, il est
presque impossible de vivre dans le Montana rural sans être un homme
capable (ou vivant dans une famille avec des hommes capables). Même si
je voulais devenir une sorte de libéral métrosexuel du
style « mon-petit-poney »l’environnement ne pourrait tout simplement pas
me le permettre. Je serais dévoré vivant, ou je devrais partir.
C’est cette leçon par-dessus tout que je voudrais transmettre ici –
la masculinité ne peut être abandonnée que lorsque l’environnement est
stérilisé et contrôlé, et entièrement « sûr ». Mettez n’importe quelle
féministe dans un environnement incontrôlé et dangereux (comme un espace
sauvage) pendant quelques semaines, et il ne faudra pas longtemps avant
qu’elle supplie quelqu’un avec tous ces traits
masculins « toxiques » de venir l’aider.
En fait, bien que les scientifiques entreprennent rarement des
expériences sociales pour explorer cette réalité (en raison de la
science de notre époque fortement influencée par les politiques
identitaires et les préjugés libéraux), il existe de nombreux exemples
de différences entre les genres que montre Bear Grylls dans
sa série L‘île. cette série de télé-réalité britannique présentait à
l’origine un groupe de treize hommes partis sur une île avec rien
d’autre que quelques outils et leurs vêtements sur le dos. Leur objectif
? Travailler ensemble pour survivre pendant un mois complet.
Après des accusations de « sexisme » la série a repris la saison
suivante avec un groupe d’hommes et un groupe de femmes ayant la même
tâche. Le spectacle a suscité différentes versions et copies dans
d’autres pays, certaines mettant en vedette des compétitions entre les
hommes et les femmes, mais le résultat final était invariablement le
même quel que soit le pays.
Vidéo: Feminism with Bear Grylls Episode 1
Vidéo: Feminism with Bear Grylls Episode 2
Tout en ayant subi leurs propres revers, les groupes masculins font nettement mieux dans
tous les cas, non seulement en raison de leur force supérieure, mais
aussi de leur capacité organisationnelle supérieure (un trait masculin
diabolique). Dans la version américaine Survivor de cette expérience, où
les groupes étaient proches les uns des autres, les femmes dépendaient
inévitablement des hommes pour obtenir de l’aide.
La réalité est que lorsque la pression se fait trop forte, la société
ne peut pas fonctionner sans des traits psychologiques résolument
masculins. C’est pourquoi les sociétés matriarcales (ou féminisées)
s’effondrent généralement ou sont fortement dysfonctionnelles et
régressives. Pour exemple en dehors de la jungle, lisez cet article d’une
femme entrepreneur qui avait une idée utopique de construire une
entreprise composée uniquement de femmes – une entreprise qui a fini
dans une impasse complète et en faillite seulement deux ans plus tard,
du fait de la discorde et de la paresse des employées.
En raison des insuffisances d’une culture sans forte présence
masculine, le féminisme et la « justice sociale » en tant qu’idéologies
se prêtent instantanément au socialisme et au collectivisme. En fait, il
est difficile de séparer l’un de l’autre.
Le socialisme fournit la bulle gouvernementale et juridique qui aide à
protéger les personnes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas se
protéger, et le collectivisme oblige les gens capables (principalement
des hommes) à faire tout le travail nécessaire pour maintenir un système
fonctionnel et sûr « pour le groupe » qu’ils veuillent participer à ce
groupe ou non. Au début, cela se fait au moyen de la fiscalité, des
programmes de transferts sociaux et la centralisation des salaires dans
les régions métropolitaines. En fin de compte, c’est fait par
l’esclavage sans vergogne. Si vous voulez voir un exemple de cela,
regardez simplement le résultat final des modèles staliniens et maoïstes
– une minorité productive est toujours chargée (ou forcée) de nourrir,
de loger et d’habiller la majorité non productrice.
Et c’est ainsi que ces personnes espèrent vivre toute leur vie –
heureuses à l’abri d’environnements imprévisibles qui requièrent un
savoir-faire technique, une ingéniosité indépendante ou une action
décisive et parfois violente.
Le féminisme en particulier cherche la destruction de toute la
masculinité comme condition préalable à un monde soi-disant plus sûr.
Pour illustrer cela, jetez un coup d’œil à cet article publié par le
toujours collectiviste Bloomberg intitulé « Comment faire de meilleurs hommes ».
L’article est une propagande typique, associant faussement la
masculinité à des institutions qui ne définissent pas la masculinité,
ainsi qu’à des attitudes qui ne sont pas nécessairement attribuées
uniquement aux hommes. Le but ici, bien sûr, est la diabolisation des
hommes en général par association avec des événements négatifs et des
symboles déjà établis. Bloomberg lie les hommes et le comportement
masculin au scandale entourant la récente série d’accusations
d’agression sexuelle en politique et à Hollywood.
Certes, ces institutions et industries en particulier semblent
attirer un certain type de déviance, sans parler qu’il est possible de
douter que toutes les accusations faites jusqu’à présent devraient être
traitées comme des faits. Poursuivre quelqu’un dans les médias et devant
le tribunal de l’opinion publique n’est pas la même chose que de les
poursuivre devant un tribunal. Le mouvement #MeToo est surtout une farce
que l’on retrouve dans la chasse aux sorcières affichée dans « Les sorcières de Salem » en se fiant uniquement à la ferveur écumante de la foule plutôt que de générer des faits et des preuves.
Cela dit, les cas qui semblent prouvables illustrent un schéma de
narcissisme et de sociopathie commun dans l’industrie du divertissement
et en politique, et c’est un problème parmi les hommes et les femmes au
sein de ces structures culturelles. Regardez simplement Hillary Clinton
et son traitement des femmes qui ont menacé la carrière de son mari.
Malgré ce que prétendent les féministes, le narcissisme et la
sociopathie ne sont pas intrinsèquement des traits masculins. Beaucoup
de femmes affichent ces défauts de caractère constamment, mais de
manière légèrement différente des hommes.
Est-ce mal pour un homme de faire pression sur une femme pour obtenir
des faveurs sexuelles par le biais d’un effet de levier ou de la
force ? Bien sûr. Mais est-ce un comportement « masculin » ou un
comportement sociopathique ? Bloomberg et les féministes veulent vous
conditionner à supposer que les deux sont interchangeables.
Maintenant, beaucoup d’autres comportements qui ont été faussement
attachés au viol pour diaboliser les hommes, sont de fait masculins mais
ne sont pas négatifs. Est-ce une agression qu’un homme dise à une femme
dans la rue qu’elle est belle ? Non. Est-ce une agression d’être direct
avec une femme ou de persévérer pour une relation ? Non. Tant qu’elle
ne vous dit pas de faire marche arrière, tout va bien. Est-ce un assaut
de regarder une femme et de penser à des pensées que vous ne partageriez
pas avec votre propre mère (sauf si vous êtes un pervers) ? Non pas du
tout. En fait, vous trouverez que beaucoup de femmes préfèrent un
homme qui est direct à un homme qui marche sur des œufs et s’excuse
constamment d’agir, ce qui est biologique et naturel. Ce sont les
féministes qui se plaignent de ces comportements, et les féministes ne
représentent en rien les femmes.
Comment les féministes prévoient-elles d’éliminer le comportement
masculin qui a soutenu la civilisation depuis le début de l’Histoire
connue ? Elles espèrent accomplir cela à travers les écoles publiques.
D’abord en travaillant l’esprit des enfants (comme Bloomberg le fait
avec sa propagande à ses lecteurs) en leur faisant croire que les
comportements traditionnellement masculins sont « mauvais ». Les garçons
devraient être plus calmes en classe, rester assis, être moins tendus.
Ils devraient pleurer davantage et partager leurs sentiments. Ils
devraient être réprimandés pour avoir joué à des jeux violents tels que
la guerre avec des bâtons et leur imagination. Ils devraient se voir
enseigner d’être plus vulnérables et moins ambitieux. Ils devraient, à
toutes fins utiles, être féminisés.
Ne vous méprenez pas, il y a un effort très concerté dans
le système scolaire public pour imposer l’idéologie féministe en
enfonçant ses crocs dans la prochaine génération d’hommes et
en « éradiquant » leur virilité. Bien sûr, il me semble que si ces
comportements n’étaient pas entièrement naturels, alors les féministes
n’auraient pas à consacrer autant d’efforts à un programme visant à
conditionner les enfants à leur cause. Pourquoi ne pas laisser
complètement les idéologies à l’écart des écoles et laisser les enfants
décider ce qui vient naturellement quand ils seront plus âgés ?
Au-delà du cirque des questions sexuelles dominant les médias ces
dernières semaines ou de la solution finale féministe, je dirai que la
violence de l’action est en effet une caractéristique essentiellement
masculine, et honnêtement, nous avons besoin de bien plus de cela.
Il me semble que le féminisme et la justice sociale, sciemment ou
inconsciemment, alimentent la structure du pouvoir de l’establishment et
lui permettent de prospérer. Encourager les hommes à être faibles,
indécis, indirects, avoir peur de la condamnation du groupe et craindre
leur propre agression, rend une société moins sûre et plus malléable. La
masculinité est souvent crue et imprévisible. Il est logique que les
tyrans potentiels cherchent à la diminuer afin qu’ils n’aient pas à
s’inquiéter d’une rébellion soudaine. Dans les temps anciens, les armées
d’invasion ciblaient les hommes en âge de combattre et les tuaient. Ils
assimilaient alors les femmes et les enfants, et les jeunes garçons
étaient élevés pour défendre la bannière du conquérant.
Aujourd’hui, cela se fait d’une manière différente. Les hommes sont
castrés symboliquement dans les médias et les films, ou fustigés par
notre système éducatif comme une nuisance. Nous sommes encouragés à
abandonner toutes les qualités qui sont une menace pour l’establishment,
au nom de la tranquillité sociale. Mais bien sûr, à la fin, seul
l’establishment en profite et la « tranquillité » n’est certainement pas
garantie une fois que nous tombons sur nos propres épées.
Croyez-le ou non, cependant, j’ai de l’espoir.
Les marées se sont récemment retournées contre les féministes et le
culte de la justice sociale. Et contrairement à la croyance populaire,
ce n’est pas à cause de Donald Trump. Quoi qu’il en soit, la popularité
de Trump est simplement le reflet de la réaction grandissante et
profonde contre l’extrême-gauche et le marxisme culturel qu’elle
favorise.
Quand il y a un contrecoup social, il en résulte généralement que les
gens s’éduquent immédiatement sur tout ce que le mouvement coercitif
condamnait à l’origine. Ce qui veut dire que si les féministes détestent
quelque chose, c’est probablement bien. Cela encouragera-t-il les
hommes, et la génération-Y en
particulier, à poursuivre la recherche de prouesses techniques, de leur
endurance physique et mentale, de leur indépendance et de leur
autosuffisance, de leur sécurité personnelle, de leur autodéfense et de
leur ambition à construire quelque chose de mieux ? Nos populations
occidentales en déclin verront-elles une résurgence des naissances
d’enfants ? La nouvelle génération-Z,
qui grandit au milieu d’un environnement économique de plus en plus
difficile, va-t-elle adhérer à plus de traits masculins, par nécessité ?
S’il y a une indication d’un tel retour aux racines masculines, cela
deviendra probablement visible en 2018, alors que l’influence de
l’agenda féministe continue à décliner. Nous verrons. Si non, alors le
monde occidental est dans le pétrin. Car si nous ne remettons pas la
virilité à la mode à nouveau et rapidement, elle pourrait être
entièrement effacée de notre culture. Et avec cette perte, notre mort
culturelle est garantie.
Traduit par Hervé, relu par Cat pour le Saker Francophone
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L'attaque SPECTRE
Auteur : | Editeur : Walt | Samedi, 13 Janv. 2018 - 15h17
Les réseaux sociaux et les blogs spécialisés en sécurité bruissaient
de rumeurs depuis une semaine (pourquoi des modifications si urgentes
dans le système de gestion de mémoire du noyau Linux, alors que
d'habitude il faut des mois et des mois pour que le moindre changement
soit accepté ?). Comme d'habitude lorsque des trous de sécurité majeurs
sont découverts, ceux-ci n'étaient documentés que sous embargo,
c'est-à-dire qu'on a d'abord informé les industriels ou groupes de
développeurs susceptibles de fournir des correctifs, en leur laissant un
délai suffisant, avant de publier les articles décrivant les
problèmes.
Il y a en fait deux catégories d'attaques publiées ce jour : MELTDOWN
et SPECTRE. Les attaques MELTDOWN sont celles contre lesquelles
Microsoft, Apple et les développeurs de Linux ont intégré des
contre-mesures. Je vais ici discuter des attaques SPECTRE, contre
lesquelles il n'y a, à ma connaissance, pas de contre-mesure. Je me base
pour cela sur la lecture de l'article décrivant les attaques (Kocher et
al., Spectre Attacks: Exploiting Speculative Execution), article très
pédagogique au moins au début. Je vais tenter de les expliquer à un niveau ne nécessitant pas de connaissances particulières en informatique.
Dans un ordinateur, un ou plusieurs processeurs exécutent des
séquences d'instructions de calcul (additions, soustractions,
multiplications, lecture ou écriture de données dans la mémoire). Ce
sont ces instructions qui constituent les logiciels : quelle que soit la
complexité ou le domaine d'application de celui-ci, ou le langage de
programmation utilisé, on en revient toujours à l'exécution d'une suite
de petites instructions comme cela.
On décrit parfois l'exécution de ces instructions de la façon
suivante : le processeur lit l'instruction dans la mémoire, la décode
(s'agit-il d'une addition, d'une soustraction, etc.), récupère
éventuellement dans la mémoire les données dont elle a besoin, exécute
l'opération demandée, puis écrit éventuellement son résultat dans la
mémoire. C'est ainsi, en effet, que fonctionnaient les processeurs du
début des années 1980 (Motorola 68000, par exemple).
Ce mode de fonctionnement est inefficace : il faut attendre que
chaque étape soit achevée pour aborder la suite. On a donc fait par la
suite des processeurs qui, bien qu'ils semblent, du point de vue du
programmeur, exécuter successivement les instructions, les exécutent en
fait comme sur une chaîne d'assemblage automobile (on parle, en terme
techniques, de pipeline) : une unité du processeur décode, dès que
l'instruction est décodée on la transfère aux unités qui lisent en
mémoire qui la gèrent tandis que l'instruction suivante est décodée et
que l'opération de calcul de l'instruction précédente est exécutée. On
en est même venu à avoir des processeurs qui réordonnent l'exécution de
parties d'instruction afin d'utiliser au maximum leurs unités, voire des
processeurs qui tentent d'exécuter deux programmes à la fois sur les
mêmes unités en tirant parti du fait que certaines sont inoccupées
(hyperthreading) ! Ce qu'il faut retenir, c'est qu'il y a de nos jours,
dans les processeurs à haute performance (dont ceux des PC portables, de
bureau ou serveurs), des mécanismes extrêmement complexes qui essayent,
grosso modo, de simuler une exécution « comme en 1980 » alors que ce
n'est pas ce qui se passe dans la machine. Voyons certains de ces
mécanismes.
J'ai dit plus haut qu'il fallait souvent chercher dans la mémoire de
la machine (la RAM) les données nécessaires à l'exécution d'une
instruction. Or, l'accès à la RAM prend du temps, beaucoup plus que
l'exécution d'une instruction : cet écart entre la vitesse d'exécution
des instructions et le temps nécessaire pour obtenir une donnée de la
RAM a crû au cours du temps. Pour compenser, on a intégré dans les
processeurs des mécanismes de mémoire cache qui, grosso modo (c'est en
réalité bien plus compliqué) retiennent dans le processeur les données
accédées les plus récemment et évitent le trajet vers la mémoire si la
donnée recherchée est dans le cache.
Les instructions exécutées comportent souvent des branchements : si
une certaine condition est vraie, on ira exécuter la suite du programme à
un autre endroit spécifié, si elle est fausse on passera à
l'instruction suivante. En version naïve, il faudrait donc attendre de
savoir si la condition est vraie ou fausse pour pouvoir exécuter un
branchement, et tout bloquer en attendant. Si cette condition dépend de
données en mémoire, il faudra donc attendre que ces données soient
disponibles ! On a donc introduit l'exécution spéculative : le
processeur fait l'hypothèse que le branchement se fera (ou ne se fera
pas) et continue l'exécution sous cette hypothèse, quitte à rétracter
les instructions exécutées spéculativement si cette hypothèse se révèle
fausse, c'est-à-dire à faire comme si elles n'avaient pas été exécutées -
j'avoue ne pas savoir comment on peut efficacement procéder à pareille
rétractation. Dans les processeurs modernes, cette hypothèse est guidée
par une mémoire cache qui indique si la condition était ou non vraie la
dernière fois que le processeur a exécuté cette instruction de
branchement, l'idée étant que la fois suivante cela sera probablement
pareil. De même, dans certains cas l'endroit où un branchement va
emmener le programme est le résultat d'un calcul, et afin d'éviter de
devoir attendre son résultat, une mémoire cache va donner l'endroit
utilisé la dernière fois qu'on a exécuté ce branchement, qui sera
spéculativement utilisé - bien entendu là encore on rétracte les
instructions si l'hypothèse se révèle fausse.
Le mécanisme de rétractation n'est toutefois pas parfait, et c'est ce
que l'attaque SPECTRE exploite. En effet, si les effets « fonctionnels »
des instructions spéculativement exécutées sont effectivement effacés,
il en reste certains effets indirects : par exemple, une instruction
spéculativement exécutée a pu faire venir une donnée dans la mémoire
cache. La présence ou non de cette donnée dans le cache n'est pas
directement vérifiable, mais il existe des moyens indirects, notamment
par des mesures de temps d'exécution (par exemple, le chargement d'une
donnée dans la mémoire cache va forcer la sortie d'une autre donnée,
dont l'accès suivant sera donc un peu plus lent). Les attaques SPECTRE
se basent sur ces effets « non fonctionnels » de l'exécution spéculative
d'instructions.
Quel est exactement le problème ? Les instructions exécutées
spéculativement peuvent être des instructions qui normalement ne
seraient jamais exécutées, notamment des instructions dont l'exécution
est bloquée par une mesure de sécurité. Par exemple, les
navigateurs Web exécutent des programmes en langage Javascript intégré
dans les pages Web (donc provenant de sources quelconques auxquelles on
ne fait pas confiance), mais, sauf bug dans le navigateur, interdisent à
ces programmes d'aller manipuler des données auxquelles ils n'ont pas
le droit de toucher. À différent moments, l'exécution du programme dans
le navigateur va passer par des tests et des branchements « si l'accès
aux données est autorisé, aller par ici, sinon, aller par là ». Une
attaque SPECTRE consiste alors à s'arranger pour que le processeur
exécute spéculativement l'accès à des données non autorisées. Bien
entendu, les résultats directs de ces accès sont rétractés, mais on
peut les observer indirectement par leur effet sur les mémoires cache.
En résumé, les attaques SPECTRE sont basées sur l'exploitation de
mécanismes matériels destinés à l'exécution à haute performance des
programmes, et qui font dans certains cas fuir des informations
normalement inaccessibles via des canaux cachés, c'est-à-dire des
mesures indirectes (notamment temps d'exécution de programmes). Elles
permettent notamment à un programme auquel on ne fait pas confiance (par
exemple, du code Javascript dans une page Web) et s'exécutant dans un
environnement qui contrôle ses accès (par exemple, navigateur Web) de
lire des données auxquelles il ne devrait pas avoir accès (mots de
passe, clefs de signature électronique...) et ce sans qu'il n'y ait le
moindre bug logiciel.
Il peut paraître surprenant que ces attaques, dont certaines des
formes sont conceptuellement simples, n'apparaissent que maintenant
alors qu'elles s'appuient sur des mécanismes présents depuis vingt ans
dans les processeurs. Peut-être, d'ailleurs, étaient-elles connues de certaines officines ou services de renseignement ? Nous
ne le saurons sans doute jamais, ou du moins pas avant longtemps. Mon
opinion est que si elles sont passées si longtemps inaperçues, c'est
parce qu'elles enfreignent certaines des catégories intellectuelles des
programmeurs et même des spécialistes de sécurité informatique, dont le
métier implique pourtant de « penser hors de la boîte ».
La vision du programmeur, même de bas niveau, ce sont des
instructions dont le processeur simule une exécution séquentielle «
comme du temps de papa » ; les divers mécanismes de cache, d'exécution
spéculative, d'exécution dans un autre ordre sont transparents (même si
les programmeurs avancés, dans des applications comme le calcul haute
performance, font attention aux mémoires caches). Dans ce paradigme, les
fuites de données et les trous de sécurité proviennent de fautes de
conception du logiciel, qui dans certains cas fait des choses qu'il ne
devrait pas. Pour prendre en compte les attaques par canaux cachés, il
faut déjà sortir un peu de ces idées. Pour prendre en compte SPECTRE, il
faut également tenir compte de séquences d'instructions qui ne peuvent
pas être exécutées, dont l'exécution est normalement interdite, mais
dont l'exécution spéculative, si elle ne donne bien entendu pas de
résultats « officiels », produit des fuites d'information par des canaux
cachés. Il n'est pas naturel pour le programmeur de prendre en compte
l'exécution de telles séquences d'instructions fantomatiques !
Je n'ai évidemment pas de solution magique à proposer pour pallier
cette catégorie d'attaques ; toute solution devra de toute façon être
mûrement réfléchie. Même s'il était possible, sur les processeurs
actuels, de désactiver les caches et/ou l'exécution spéculative (je ne
sais pas si ça l'est), la perte de performance serait probablement
intolérable. Une précaution importante est bien sûr d'éviter de lancer
du code provenant de l'extérieur, y compris dans des environnements
censément sécurisés (Javascript, Java...), mais cette recommandation est
difficile à suivre tant le Web moderne repose justement sur l'exécution
de code extérieur (désactivez Javascript dans votre navigateur, et
regardez combien de sites fonctionnent encore...). Qui plus est, ces
attaques suivent des principes généraux adaptables à des processeurs de
diverses architectures (x86, ARM...) et de divers fabricants (Intel,
AMD...).
Bref, nous vivons des temps intéressants. J'en profite pour rappeler
qu'il y a un poste de maître de conférence ouvert cette année à
l'ENSIMAG et au laboratoire VERIMAG, y compris sur les thématiques de
sécurité informatique.
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Google vous écoute en permanence. Voici comment trouver les enregistrements!
Auteur : | Editeur : Walt | Vendredi, 12 Janv. 2018 - 15h48
Mauvaise nouvelle: Google vous suit constamment et enregistre vos
conversations. Bonne nouvelle: vous pouvez effacer toutes les archives.
Et voilà comment faire!
Google écoute en permanence, sans attirer l'attention, les
conversations de ses utilisateurs et conserve les enregistrements sur
ses serveurs. Il ne s'agit pas que des conversations téléphoniques, mais
des requêtes que vous faites sur son moteur de recherche.
La société n'en fait pas un secret mais en parle dans les Conditions d'utilisation sur plusieurs pages, que personne ne lit.
Quel est le but de Google? Fournir le total de l'information vous
concernant à son intelligence artificielle, qui apprend à mieux vous
comprendre et, en théorie, rend les produits de Google plus commodes
pour vous.
Cependant, il y a là des inconvénients considérables. Primo, cette
information peut être utilisée par des malfaiteurs s'ils piratent votre
compte. Secundo, cette information peut être utilisée contre vous en cas de conflit avec les autorités. Tertio, cette information est utilisée pour vous montrer des publicités ciblées.
Heureusement, il est possible d'effacer toutes ces données! Ici,
vous trouverez les archives des enregistrements réalisés par le micro
de votre téléphone en vous connectant à votre compte Google. Si vous n'y
voyez rien, c'est-à-dire que vous n'avez pas encore dit «??, Google».
Et ici,
vous trouverez le dossier complet sur vous dressé par Google sur la
base de vos demandes sur internet et des sites que vous avez visités.
Vous pouvez à tout moment effacer ces informations.
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Les herbicides à base de glyphosate contiennent des métaux lourds toxiques
Auteur : | Editeur : Walt | Mercredi, 10 Janv. 2018 - 16h59
Une nouvelle étude a
constaté que les herbicides à base de glyphosate contiennent des métaux
lourds toxiques, arsenic, plomb, chrome et nickel. Ceux-ci ne sont pas
déclarés et sont normalement interdits du fait de leur toxicité. On sait
aussi que ce sont des perturbateurs endocriniens.
Des métaux lourds toxiques ont été découverts à des taux bien
supérieurs de ce qui est autorisé dans l’eau potable. On en a décelé
dans 22 pesticides, dont 11 à base de glyphosate.
Les chercheurs ont suggéré que la contamination par les métaux lourds
« pourraient expliquer quelques-uns des effets néfastes des
pesticides. »
La recherche a été publiée dans Toxicology Reports par une équipe
dirigée par le professeur Gilles-Éric Séralini à l’université de Caen,
en France.
Toutes les formules de pesticides testées sauf une contenaient un
cocktail de métaux lourds toxiques. Commentant la contamination, les
chercheurs ont déclaré: « Ce phénomène… semble être largement répandu
dans le monde, car nos échantillons proviennent d’Union européenne et
d’Amérique du Nord. »
Les chercheurs ont trouvé de grandes quantités d’arsenic dans un herbicide à base de glyphosate au Sri Lanka. Ce pays a interdit les herbicides à base de glyphosate parce qu’ils sont suspectés d’avoir un lien avec la maladie rénale chronique qui touche la population rurale.
Les évaluations des organismes de réglementation ignorent délibérément les contaminants
Les chercheurs de la nouvelle étude ont conclu qu’il est
« incorrect » de calculer des taux soi-disant sûrs de ces pesticides en
n’évaluant qu’un seul ingrédient de leur formule. Dans le cas des
herbicides à base de glyphosate, lors des évaluations des organismes de
réglementation, seul le glyphosate isolé est contrôlé et évalué afin de
déterminer son innocuité permanente.
Commentant les résultats, le professeur Gilles-Éric Séralini a
déclaré : « À cause de ces poisons cachés, les taux admissibles de
résidus de glyphosate dans les aliments et les boissons devraient être
immédiatement divisés par au moins un facteur 1000. » Les herbicides à
base de glyphosate devraient être interdits.
Coformulants plus toxiques que le glyphosate
Les chercheurs ont aussi examiné la toxicité des produits qui entrent
dans la formule des herbicides à base de glyphosate, par rapport à la
toxicité du glyphosate seul. Ils ont constaté que testés seuls sur les
plantes, les coformulants des herbicides, comme le POEA
(polyoxyethylene-alkylamine), étaient toxiques isolés, alors qu’aux
dilutions recommandées pour l’agriculture, le glyphosate seul n’était
que légèrement toxique pour les plantes. Parmi les formules testées, une
de Roundup contenant le tensioactif POEA était la plus toxique, en ce
sens qu’elle desséchait plus vite toutes les feuilles de la plante.
Les chercheurs ont aussi exposé des cellules humaines aux ingrédients
des formules mélangés et seuls. Ils ont conclu que les coformulants,
qui sont faits de résidus pétroliers, sont plus perturbateurs
endocriniens et plus toxiques que le glyphosate.
Traduction Petrus Lombard
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Au cours des 17 derniers mois, Harjit Sajjan a effectué 20 voyages qui ont coûté 670 692 $ aux contribuables.
Le
ministre de la Défense, Harjit Sajjan, a effectué pas moins de 20
voyages entre janvier 2016 et mai 2017, lesquels ont coûté 670 692 $ aux
contribuables canadiens. Ces vols se sont produits en jets Challenger,
qui appartiennent à l'armée canadienne. Mais le ministre, un grand
voyageur, est aussi monté à bord d'avions commerciaux environ 140 fois
en 2017 seulement. Les données sur ces vols ne sont pas encore
disponibles après mai 2017.
Aucun autre ministre n'a utilisé autant le Challenger de l'armée
canadienne que M. Sajjan. Pendant la même période, le ministre des
Finances Bill Morneau, par exemple, l'a utilisé quatre fois, tout comme
le ministre des Pêches et des Océans, Dominic Leblanc.
M. Sajjan ne semble pas regarder à la dépense. Le journal Le Peuple
soulignait mercredi que le ministre s'était engagé auprès de la Jordanie
à participer à la construction et à la réfection d'une route
sans même connaître les coûts du projet. « Nous sommes sur le point de
compléter un examen détaillé du projet routier, mais nous avons indiqué
notre intention aux Forces armées jordaniennes de soutenir
financièrement leurs efforts pour procéder à la construction et à la
réfection de la route », avait déclaré son ministère à ce sujet dans un
communiqué. « Nous annoncerons les détails de notre contribution une
fois l'examen terminé. »
Les voyages de M. Sajjan ont fait réagir le député conservateur
Pierre Paul-Hus : « Le ministre de la Défense n'épargne aucune dépense
sur ses vols privés, mais oblige notre force aérienne à utiliser des
avions d'occasion. Honteux », a-t-il écrit sur sa page Facebook. Il
faisait ainsi référence à la décision du ministère de la Défense d'acheter 18 F-18 d'occasion de l'Australie au coût de 500 millions de dollars.
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Dalila Awada, une personne polarisante, figure sur la liste des 31 femmes inspirantes du Journal de Montréal.
De nombreux commentaires ont suivi la publication de l'article sur Dalila Awada dans le journal Le Peuple,
dans lequel nous rapportions que Mme Awada avait été sacrée « femme
inspirante » par Le Journal de Montréal. C'est que la dame ne fait pas
l'unanimité, non sans raison.
Dalila Awada est une figure connue des médias québécois, elle qui
défend le port du voile et le multiculturalisme. Elle avait fait parler
d'elle lors du congrès de Québec solidaire en mai 2017 où elle avait
accusé le Parti québécois de racisme : « Pour les communautés racisées
au Québec, l'ennemi est double. Il s'incarne à la fois dans le
néolibéralisme et dans le racisme. Le Parti québécois, aujourd'hui,
porte en lui ces deux bêtes », avait-elle formulé, ce qui lui avait valu
des demandes d'excuses du PQ.
En outre, Mme Awada a déjà eu ceci à dire : « Au Québec, il n'y a pas
de conditions optimales pour parler de diversité. » L'an dernier, elle
avait participé dans un café de Montréal à une rencontre sur le racisme
avec entre autres l'auteure franco-algérienne Houria Bouteldja, connue
pour son discours de haine à l'égard des hommes blancs. Selon Mme
Bouteldja, pour qu'une société soit inclusive, « la blanchité » doit
disparaître. Elle s'oppose d'ailleurs aux unions entre blancs et
non-blancs, et croit que l'islam échappe à la raison blanche.
Militante engagée, Mme Awada a la gâchette facile en ce qui concerne
les poursuites. Elle en a effectivement intenté contre l'ex-candidate du
PQ Louise Mailloux, le site souverainiste Vigile.net ainsi que l'auteur
Philippe Magnan, du site Internet Poste de veille, pour 120 000 $, se
disant victime de diffamation. Le procès contre M. Magnan doit
d'ailleurs débuter dans quelques jours. Que lui reproche-t-elle ?
D'avoir prétendu qu'elle était une intégriste membre du cercle
khomeiniste du Québec.
Membre du cercle khomeiniste
Selon Poste de veille, Mme Awada fréquente la mosquée du Centre
Communautaire Musulman de Montréal (CCMM), présidée par l'imam Ali
Sbeiti. L'imam Sbeiti, un islamiste convaincu, parraine des discussions
tenues à l'Association Bridges, que fréquente également Mme Awada, sur
des sujets relatifs à l'islam. Or, deux de ces discussions ont été
soulignées par Poste de veille, dont l'une portait sur la polygamie et
l'autre posait la question suivante : « L'égalité entre homme et femme existe-t-elle vraiment ? »
La mosquée du CCMM de l'imam Sbeiti commémore annuellement le décès
de l'ayatollah Khomeini, le fondateur de l'Iran islamiste, afin de lui
rendre hommage. L'imam se réfère aussi au grand ayatollah Ali Khamenei,
l'actuel leader de la république iranienne. Or, Ali Khamenei a réprimé
dans le sang les manifestants qui, d'un bout à l'autre de l'Iran depuis
plus d'une semaine, réclament la liberté. Toujours selon Poste de
veille, l'imam Sbeiti a participé à des événements du Hezbollah, un
groupe considéré comme terroriste par la plupart des pays occidentaux.
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32 000 scientifiques américains signent une pétition qui dénonce la théorie du réchauffement climatique comme étant un canular
Auteur : | Editeur : Walt | Vendredi, 05 Janv. 2018 - 14h02
Énonciation du grief
Nous exhortons le gouvernement des États-Unis à rejeter l'accord sur
le réchauffement climatique qui a été rédigé à Kyoto, au Japon, en
décembre 1997 ainsi que toutes autres propositions similaires. Les
limites proposées sur les gaz à effet de serre nuiraient à
l'environnement, entraveraient le progrès de la science et de la
technologie et nuiraient à la santé et au bien-être des hommes.
Il n'y a aucune preuve scientifique convaincante que la libération
humaine de dioxyde de carbone, de méthane ou d'autres gaz à effet de
serre cause ou entraînera, dans un avenir prévisible, un réchauffement
catastrophique de l'atmosphère terrestre et une perturbation du climat
terrestre. En outre, il existe des preuves scientifiques substantielles
que les augmentations du dioxyde de carbone atmosphérique produisent de
nombreux effets bénéfiques sur les environnements naturels végétaux et
animaux de la terre.
But de la pétition
Le but du projet de pétition est de démontrer que l'affirmation d'une
«science établie» et d'un «consensus» accablant en faveur de
l'hypothèse du réchauffement climatique causé par l'homme et des
dommages climatologiques qui en découlent est fausse. Aucun consensus ou
science établie n'existe. Comme l'indiquent le texte de la pétition et
la liste des signataires, un très grand nombre de scientifiques
américains rejettent cette hypothèse.
Les publicistes des Nations Unies, M. Al Gore, et leurs partisans
prétendent souvent qu'il ne reste que quelques «sceptiques», des
sceptiques qui ne sont toujours pas convaincus de l'existence d'une
urgence catastrophique causée par l'homme et causée par le réchauffement
climatique.
Il est évident que 31.487 Américains avec des diplômes universitaires
en sciences - dont 9.029 doctorats, ne sont pas «quelques-uns». De
plus, d'après la déclaration de pétition claire et forte qu'ils ont
signée, il est évident que ces 31 487 scientifiques américains ne sont
pas des «sceptiques».
Ces scientifiques sont plutôt convaincus que l'hypothèse du
réchauffement de la planète causée par l'homme est sans validité
scientifique et que l'action du gouvernement sur la base de cette
hypothèse endommagerait inutilement et contre-productivement la
prospérité humaine et l'environnement naturel de la Terre.
Source: http://www.petitionproject.org/
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John Coleman est un ancien prévisionniste de la météo à la télévision
qui a travaillé dans ce domaine pendant plus de six décennies.
Vidéo (VO anglais): CNN Slammed by John Coleman over Climate Change Fraud
En juin 2017, sur les ondes de CNN, Coleman a demandé au journaliste
déjà très arrogant avant même de commencer l'entrevue, de se fermer le
clapet afin de rétablir certains faits (que je résume ici dans mes
propres mots sans en altérer le sens):
Je ne suis pas un climato-sceptique, appellation qui vise à me faire
passer pour un con, mais je suis un sceptique de la théorie du
réchauffement climatique. Je ne suis pas un scientifique, vous avez
raison, et sachez que je ne suis pas le co-fondateur du Wheather
Channel, j'en suis le fondateur et le directeur exécutif. Il ajoute:
CNN a une position très forte en faveur de la théorie du réchauffement
climatique qui fait, dites-vous, consensus chez les scientifiques, mais
sachez qu'il n'y a pas de consensus en science: la science n'est pas un
vote, elle concerne des faits.
"Il n'y a pas de réchauffement global significatif causé par l'homme
maintenant, il n'y en a pas eu dans le passé et il n'y a aucune raison
d'en attendre un dans l'avenir", a-t-il souligné".
Quand le journaliste de CNN lui a demandé comment il expliquait le
fait que 97% des scientifiques du gouvernement, de la NASA et d'autres
institutions acceptent le réchauffement de la planète comme une science
établie, Coleman a affirmé que tout était une question d'argent. Il a
précisé que le gouvernement consacre 2,5 milliards de dollars à la
science du climat chaque année, mais ne finance que des études qui
soutiennent l'hypothèse du réchauffement planétaire. Les climatologues
qui veulent réellement travailler n'ont donc pas vraiment le choix:
s'ils veulent obtenir l'argent, ils doivent soutenir la position de
réchauffement de la planète.
Coleman a également fait référence au Global Warming Petition Project,
une pétition lancée en 1998, et signée par 31 487 scientifiques, dont
plus de 9 000 titulaires d'un doctorat en science de l'atmosphère,
sciences de la Terre, climatologie et environnement. Aucun de ces
scientifiques hautement respectés n'acceptent la théorie du
réchauffement climatique.
En fait, ces scientifiques insistent : "Il n'existe aucune preuve
scientifique convaincante que la libération humaine de dioxyde de
carbone, de méthane ou d'autres gaz à effet de serre causerait ou
entraînerait dans un avenir prévisible un réchauffement catastrophique
de l'atmosphère terrestre et une perturbation du climat".
Le professeur Frederick Seitz, ancien président de l'Académie
nationale des sciencesdes États-Unis et lauréat de la National Medal of
Science, a déclaré: "Les données de recherche sur les changements
climatiques ne montrent pas que l'utilisation humaine des hydrocarbures
est dangereuse. Au contraire, il existe de bonnes preuves que
l'augmentation du dioxyde de carbone atmosphérique est utile pour
l'environnement".
Une étude publiée dans la revue Nature Climate Change en
2016, a souligné les effets bénéfiques de l'augmentation de la
production de dioxyde de carbone. Cette étude a déterminé que la Terre a
verdis "de manière significative" au cours des trois dernières
décennies et demie. En fait, entre 25 et 50% de la vie végétale de notre
planète a été soumise à cet effet, ce qui est logique, car le dioxyde
de carbone stimule la photosynthèse, ce qui facilite la croissance.
Source:
http://www.petitionproject.org/
https://www.sciencedaily.com/releases/2016/04/160426162610.htm
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Montréal serait la ville la plus trilingue du pays
Selon Statistique Canada, 21 % des Montréalais parlent au moins trois langues.
Si
l'on se fie aux données tirées du recensement de 2016, Montréal serait
« de loin » la ville la plus trilingue au Canada. En effet, 21 % des
Montréalais parleraient trois langues. En comparaison, ces chiffres sont
de 11 % pour Toronto et de 10 % pour Vancouver. Ainsi, environ 850 000
Montréalais ont déclaré parler au moins trois langues.
Les données révèlent aussi que 42 % des immigrants arrivés à Montréal
entre 2011 et 2016 étaient bilingues et que plus du tiers d'entre eux
étaient trilingues.
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Les 500 personnes les plus riches sur Terre ont vu leur fortune croître collectivement de 23% en une seule année
Auteur : | Editeur : Walt | Jeudi, 28 Déc. 2017 - 14h30
Les 500 personnes les plus riches sur Terre ont vu leur fortune
croître collectivement de 23% sur l'année 2017 pour atteindre plus de 5
billions de dollars, a calculé l'agence de presse Bloomberg.
L'augmentation est quatre fois plus importante que l'an dernier,
principalement en raison des marchés financiers. Le fondateur du géant
de l'e-commerce Amazon, Jeff Bezos, s'est le plus enrichi, avec une
fortune de 99,6 milliards de dollars (+34,2 milliards). Il est ainsi le
plus riche du monde, devant Bill Gates, le capital du fondateur de
Microsoft s'élevant à 91,3 milliards de dollars. Ce dernier a fait
d'importantes donations en 2017, notamment un don de 4,6 milliards à la
Bill and Melinda Gates Foundation en août.
Les 500 personnes les
plus riches ont vu leur fortune croître de 4,4 billions à 5,3 billions
de dollars. La plus importante croissance a été enregistrée en Chine, où
38 milliardaires de la liste de Bloomberg possèdent ensemble 177
milliards de dollars de plus qu'en 2016. Les Etats-Unis sont la nation
la plus représentée sur la liste, avec 159 milliardaires ayant obtenu
315 milliards de plus.
Le secteur des technologies le plus prospère
Le
secteur des technologies a été le plus prospère, avec une augmentation
de 262 milliards de dollars pour 57 milliardaires actifs dans ce
domaine. Le fondateur de Facebook Mark Zuckerberg possède désormais une
fortune de 72,6 milliards de dollars (+22,6 milliards). L'homme a
également effectué d'importantes donations au cours de l'année.
Parmi
les personnalités sur le retour, on compte le spécialiste français des
télécoms Patrick Drahi, le prince saoudien Al-Walid ben Talal ou le
Sud-Africain Christo Wiese.
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La dé-dollarisation se poursuit : la Chine et l’Iran éliminent le billet vert du commerce bilatéral
Auteur : Tyler Durden | Editeur : Walt | Mercredi, 27 Déc. 2017 - 15h28
La boucle de la dé-dollarisation est bouclée. Ce qui a commencé par
des échanges entre la Russie et l’Iran, puis entre la Russie et la
Chine, se termine par les échanges entre l’Iran et la Chine.
Plus Washington se déchaîne contre ceux qui ne veulent pas
s’incliner devant l’ordre mondial unipolaire, plus le reste du monde se
rebiffe. À l’aube du lancement de son contrat à terme sur le pétrole, la Chine intensifie son programme de dé-dollarisation en cherchant un accord bilatéral rial-yuan avec l’Iran.

Longévité des monnaies de réserve au cours de l’histoire
L’ancien économiste en chef de la Banque mondiale veut remplacer le
dollar américain par une super-monnaie mondiale unique, affirmant que
cela va créer un système financier mondial plus stable. « La domination
du billet vert est la cause première des crises financières et
économiques mondiales », a déclaré Justin Yifu Lin à Bruegel, un groupe
de réflexion sur la recherche politique basé à Bruxelles, ajoutant que
« la solution à cela est de remplacer la monnaie nationale par une
monnaie mondiale ».
La fin de l’hégémonie du dollar est inéluctable. Comme l’a dit le président russe Vladimir Poutine il y a presque deux mois lors du sommet des BRIC à Xiamen :
« La Russie partage les inquiétudes des pays du BRICS quant à
l’injustice de l’architecture financière et économique mondiale, qui ne
tient pas compte du poids croissant des économies émergentes. Nous
sommes prêts à collaborer avec nos partenaires pour promouvoir les
réformes de la réglementation financière internationale et surmonter la
domination excessive d’un nombre limité de monnaies de réserve ».
Comme l’a récemment noté Pepe Escobar, « surmonter la domination
excessive du nombre limité de monnaies de réserve » est la manière la
plus polie de qualifier ce dont les BRICS ont discuté depuis des années,
à savoir, comment contourner le dollar américain, ainsi que le
pétrodollar.
Beijing est prêt à intensifier le jeu. Bientôt, la Chine lancera un contrat à terme sur le pétrole brut libellé en yuans et, comme le rapporte Russia Today, Téhéran et Pékin sont déterminés à éviter l’utilisation du dollar américain comme monnaie de règlement dans leurs échanges, selon un rapport du quotidien économique iranien Financial Tribune.
Le sujet de la dé-dollarisation a été soulevé lors d’une réunion
entre le principal conseiller politique du gouvernement chinois, Chen
Yuan, et les responsables de la banque centrale iranienne à Téhéran.
Selon le gouverneur de la Banque centrale iranienne, Valiollah Seif :
« L’accord monétaire bilatéral rial-yuan peut avoir un rôle important
dans l’augmentation du volume des échanges entre les deux pays et, à
cet égard, nous avons mené une série de négociations avec le président
de la banque centrale de la République de Chine ».
Téhéran a poursuivi son objectif d’éliminer le dollar dans
son commerce et a essayé de signer des accords d’échange de devises avec
quelques pays ciblés.
Chen a dit que l’Iran et la Chine devraient développer leurs liens
bancaires et ont également souligné l’injustice du système financier
existant, dominé par quelques pays développés. Il a ajouté, cité par le
quotidien financier iranien, que les autres nations feraient mieux si ce
système injuste était éliminé :
« Nous pourrions utiliser l’expérience des pays européens avec l’euro
en tant que monnaie commune entre de nombreux pays, et qui n’est pas
exclusivement contrôlée par un seul pays. Mais d’ici là, nous devons
utiliser le maximum de capacités disponibles pour étendre nos relations
bancaires ».
Comme Federico Pieraccini l’a déjà noté,
jusqu’à il y a quelques décennies, toute idée de s’éloigner du
pétrodollar était considérée comme une menace directe à l’hégémonie
mondiale américaine, nécessitant une réponse militaire. En 2017, compte tenu du déclin de la crédibilité des États-Unis à la suite de guerres contre des pays plus petits –
évitant de se frotter à des pays comme la Russie, la Chine et l’Iran
qui ont des capacités militaires auxquelles les États-Unis n’ont pas
fait face depuis plus de soixante-dix ans – la récession générale du système basé sur le dollar s’installe dans de nombreux pays.
Ces dernières années, il est devenu évident pour de nombreuses
nations opposées à Washington que la seule manière de contenir de
manière adéquate les retombées de l’effondrement de l’empire américain
est d’abandonner progressivement le dollar. Cela permet de limiter la
capacité de dépenses militaires de Washington en créant les outils de
rechange nécessaires dans les domaines financier et économique qui
élimineront la domination de Washington. C’est essentiel dans la
stratégie russo-sino-iranienne pour unir l’Eurasie et ainsi mettre les
États-Unis hors-jeu.
La dé-dollarisation pour Pékin, Moscou et Téhéran est devenue une
priorité stratégique. L’élimination de la capacité de dépense illimitée
de la Fed et de l’économie américaine entraînera la limitation de
l’expansion impérialiste américaine et réduira la déstabilisation
mondiale. À l’abri de la puissance militaire américaine, employée
habituellement pour renforcer et imposer l’utilisation des dollars
américains, la Chine, la Russie et l’Iran ont ouvert la voie à d’importants changements dans l’ordre mondial.
Les États-Unis se sont tiré une balle dans le pied en accélérant ce
processus par l’exclusion de l’Iran du système SWIFT – ouvrant la voie à
l’alternative chinoise, connue sous le nom de CIPS ? et en imposant des
sanctions à des pays comme la Russie, l’Iran et le Venezuela. Cela a
également accéléré l’exploitation
minière et l’acquisition d’or physique par la Russie et la Chine, ce
qui est en contraste direct avec la situation aux États-Unis,
accompagnée de rumeurs selon
lesquelles la Fed ne posséderait plus d’or. Ce n’est pas un secret que
Pékin et Moscou visent une monnaie adossée à l’or si le dollar devait
s’effondrer. Cela a poussé les pays intransigeants à commencer d’opérer
dans un environnement non dollar et à travers des systèmes financiers
alternatifs. Pour la Chine, l’Iran et la Russie, ainsi que d’autres
pays, la dédollarisation est devenue une question urgente.
Traduit par jj, relu par Cat pour le Saker Francophone
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Les États-Unis ne sont pas une démocratie, ils ne l’ont jamais été
Auteur : Gabriel Rockhill | Editeur : Walt | Vendredi, 22 Déc. 2017 - 15h01
L’une des croyances les plus fermes en ce qui concerne les
États-Unis est qu’il s’agit d’une démocratie. Chaque fois que cette
conviction fait l’objet d’un léger fléchissement, c’est presque toujours
pour signaler des exceptions préjudiciables aux valeurs ou aux
principes fondamentaux américains. Par exemple, les détracteurs en herbe
déplorent souvent une « perte de démocratie » due à l’élection de
clowns autocrates, à des mesures draconiennes de l’État, à la révélation
d’incroyables malversations ou corruption, à des interventions
étrangères meurtrières ou à d’autres activités considérées comme des
exceptions antidémocratiques. Il en va de même pour ceux dont la
démarche critique consiste à toujours juxtaposer les actions du
gouvernement américain avec ses principes fondateurs, à mettre en
évidence la contradiction entre les deux et à placer clairement un
espoir dans sa possible résolution.

"Tu vas me manquer aussi chéri... je dois tuer quelques enfants de ton age en Syrie"
Le problème, cependant, est qu’il n’y a pas de contradiction ou de
prétendue perte de la démocratie, parce que les États-Unis n’en ont tout
simplement jamais été une. C’est une réalité difficile à admettre pour
beaucoup de gens, et ils sont probablement plus enclins à rejeter
immédiatement une telle affirmation comme étant absurde plutôt que de
prendre le temps d’examiner le dossier historique matériel pour voir par
eux-mêmes. Une telle réaction dédaigneuse est due en grande partie à ce
qui est peut-être la campagne de relations publiques la plus réussie de
l’histoire moderne. Ce que l’on verra, cependant, si ce dossier est
inspecté sobrement et méthodiquement, c’est qu’un pays fondé sur
l’élite, la domination coloniale basée sur le pouvoir de la richesse,
une oligarchie coloniale ploutocratique en somme, a réussi non seulement
à acheter l’étiquette de « Démocratie » pour se vendre aux masses, mais
aussi à faire en sorte que ses citoyens, et bien d’autres, se soient
tellement investis socialement et psychologiquement dans son mythe
nationaliste originel qu’ils refusent d’entendre les arguments lucides
et bien documentés prouvant le contraire.
Pour commencer à décoller les écailles de nos yeux, soulignons dans
l’espace restreint de cet article, cinq raisons patentes pour lesquelles
les Etats-Unis n’ont jamais été une démocratie (un argument plus
soutenu et plus développé est disponible dans mon livre, Counter-History of the Present). Pour
commencer, l’expansion coloniale britannique dans les Amériques ne
s’est pas faite au nom de la liberté et de l’égalité de la population en
général, ni de l’attribution du pouvoir au peuple. Ceux qui
s’installèrent sur les rives du « nouveau monde », à quelques exceptions
près, ne respectaient pas le fait qu’il s’agissait d’un monde très
ancien et qu’une importante population indigène y vivait depuis des
siècles. Dès que Colomb y a mis les pieds, les Européens ont commencé à
voler, asservir et tuer les habitants indigènes. La traite
transatlantique des esclaves a commencé presque immédiatement après,
ajoutant un nombre incalculable d’Africains à l’attaque génocidaire en
cours contre la population indigène. En outre, on estime que plus de la
moitié des colons venus d’Europe en Amérique du Nord pendant la période
coloniale étaient de pauvres domestiques sous contrat, et les femmes
étaient généralement prises au piège de la servitude domestique. Au lieu
d’une terre libre et égale, l’expansion coloniale européenne vers les
Amériques imposa donc une terre de colonisateurs et de colonisés, de
maîtres et d’esclaves, de riches et de pauvres, de libres et d’asservis.
Les premiers constituaient d’ailleurs une minorité infiniment petite de
la population, alors que l’écrasante majorité, c’est-à-dire « le
peuple », était soumise à la mort, à l’esclavage, à la servitude et à
l’oppression socioéconomique permanente.
Deuxièmement, lorsque les élites de la classe dirigeante coloniale
ont décidé de rompre les liens avec leur patrie et d’établir un État
indépendant pour elles-mêmes, elles ne l’ont pas fondé en démocratie. Au
contraire, ils étaient farouchement et explicitement opposés à la
démocratie, comme la grande majorité des penseurs européens des
Lumières. Ils ont compris qu’il s’agissait d’une forme dangereuse et
chaotique de gouvernement par des masses sans éducation. Pour les
soi-disant « pères fondateurs », les masses étaient non seulement
incapables de gouverner, mais elles étaient considérées comme une menace
pour les structures sociales hiérarchiques prétendument nécessaires à
la bonne gouvernance. Selon les mots de John Adams, pour ne prendre
qu’un seul exemple révélateur, si la majorité se voyait accorder un
pouvoir réel, elle redistribuerait la richesse et abolirait la
« subordination » si nécessaire à la politique. Lorsque les éminents
membres de la classe des propriétaires fonciers se réunissent en 1787
pour rédiger une constitution, ils insistent régulièrement dans leurs
débats sur la nécessité d’établir une république qui tienne à distance
la vulgaire démocratie, jugée pire que « la saleté des égouts » par
l’éditeur pro-fédéraliste William Cobbett. La nouvelle constitution ne
prévoyait des élections populaires que pour la Chambre des
représentants, mais dans la plupart des États, le droit de vote était
fondé sur le fait d’être propriétaire foncier, et les femmes, les
autochtones et les esclaves – c’est-à-dire l’écrasante majorité de la
population – étaient simplement exclus du vote. Les sénateurs étaient
élus par les législateurs des États, le président par les électeurs
choisis par les législateurs des États, et la Cour suprême était nommée
par le président. C’est dans ce contexte que Patrick Henry proclame sans
détour le jugement le plus lucide: « ce n’est pas une démocratie ».
George Mason a clarifié la situation en décrivant le pays nouvellement
indépendant comme « une aristocratie despotique ».
Lorsque la république américaine a lentement été rebaptisée «
démocratie », il n’ y a eu aucune modification institutionnelle
importante pour justifier le changement de nom. En d’autres termes, et
c’est le troisième point, l’utilisation du terme « démocratie » pour
désigner une république oligarchique signifiait simplement qu’un mot
différent était utilisé pour décrire le même phénomène fondamental. Cela
a commencé à peu près à l’époque de la campagne présidentielle du
« tueur d’Indiens » Andrew Jackson dans les années 1830. Se présentant
lui-même comme un « démocrate », il a mis en avant une image de lui-même
comme un homme moyen du peuple qui allait mettre un terme au long règne
des patriciens de Virginie et du Massachusetts. Lentement mais
sûrement, le terme « démocratie » a été utilisé comme terme de
communication pour rebaptiser une oligarchie ploutocratique en régime
électoral qui sert les intérêts du peuple (démos). Pendant ce temps,
l’holocauste américain se poursuivait sans relâche, de même que
l’esclavage, l’expansion coloniale et la guerre des classes aisées
contre les classes d’en-bas.
Malgré certains changements mineurs au fil du temps, la république
américaine a conservé avec ténacité sa structure oligarchique, ce qui
apparaît clairement dans les deux principaux arguments de sa campagne
publicitaire actuelle pour vendre la « démocratie ». L’establishment et
ses propagandistes insistent régulièrement sur le fait qu’une
aristocratie structurelle est une « démocratie » car celle-ci se définit
par la garantie de certains droits fondamentaux (définition juridique)
et la tenue d’élections régulières (définition procédurale). Il s’agit
bien sûr d’une conception purement formelle, abstraite et largement
négative de la démocratie, qui ne dit absolument rien sur le fait que
les gens ont un pouvoir réel et durable sur la gouvernance de leur vie.
Cependant, même cette définition creuse dissimule dans quelle mesure,
pour commencer, l’égalité supposée devant la loi aux États-Unis
présuppose une inégalité devant la loi par l’exclusion de secteurs
importants de la population: les personnes jugées ne pas avoir le droit
aux droits, et celles considérées comme ayant perdu leur droit aux
droits (les Amérindiens, les Afro-Américains et les femmes pendant la
plus grande partie de l’histoire du pays, et encore aujourd’hui sous
certains aspects, ainsi que les immigrants, les « criminels », les
mineurs, les « malades mentaux », les dissidents politiques, etc). En ce
qui concerne les élections, elles se déroulent aux États-Unis dans le
cadre de campagnes publicitaires de plusieurs millions de dollars dans
lesquelles les candidats et les enjeux sont présélectionnés par l’élite
des grandes entreprises et des partis. La population générale, dont la
majorité n’a pas le droit de vote ou décide de ne pas l’exercer, se voit
accorder le « choix » (supervisé par un collège électoral non
démocratique et intégré dans un système de représentation non
proportionnelle) pour sélectionner le membre de l’élite aristocratique
qu’elle aimerait voir les gouverner et les opprimer pour les quatre
années à venir. Selon une importante étude récente de
Martin Gilens et Benjamin I. Page, « une analyse multivariée indique
que les élites économiques et les groupes organisés représentant les
intérêts des grandes entreprises ont un impact indépendant important sur
la politique du gouvernement américain, alors que les citoyens moyens
et les groupes d’intérêts de masse ont peu ou pas d’influence
indépendante. Les résultats apportent une confirmation substantielle aux
théories de la domination de l’élite économique […], mais pas aux
théories de la démocratie électorale majoritaire ».

"Le gouvernement a menti à propos du Vietnam, de l'Afghanistan, de
l'Irak, de la Libye et vous pensez qu'ils vont dire la vérité sur la
Syrie ?"
Pour ne prendre qu’un dernier exemple parmi les innombrables cas
montrant que les États-Unis ne sont pas et n’ont jamais été une
démocratie, il convient de souligner l’agression constante qu’ils mènent
contre les mouvements des pouvoirs populaires. Depuis la Seconde Guerre
Mondiale, ils se sont efforcés de renverser une cinquantaine de
gouvernements étrangers, dont la plupart avaient été démocratiquement
élus. D’après les calculs méticuleux de William Blum dans « America’s Deadliest Export: Democracy» ,
ils se sont également interposés de façon flagrante dans les élections
d’au moins 30 pays, ont tenté d’assassiner plus de 50 dirigeants
étrangers, ont largué des bombes sur plus de 30 pays et ont tenté de
réprimer les mouvements populistes dans 20 pays. Le bilan sur le front
intérieur est tout aussi brutal. Pour ne prendre qu’un exemple parallèle
significatif, il existe de nombreuses preuves que le FBI a été impliqué
dans une guerre clandestine contre la démocratie. A partir des années
1960 au moins, et probablement jusqu’à aujourd’hui, le Bureau « a étendu
ses opérations clandestines du passé contre le parti communiste,
consacrant ses ressources à saper le mouvement pour l’indépendance de
Porto Rico, le parti ouvrier socialiste, le mouvement des droits
civiques, les mouvements nationalistes noirs, le Ku Klux Klan, des
composantes du mouvement pacifiste, le mouvement étudiant et la «
nouvelle gauche » en général » (Cointelpro : The FBI’s Secret War on Political Freedom, p. 22-23). Prenons, par exemple, le résumé de Judi Bari sur
ses attaques contre le Parti socialiste des travailleurs: « De 1943 à
1963, l’affaire des droits civils fédéraux (Socialist Workers Party c.
Attorney General) documente des décennies de cambriolages illégaux du
FBI et 10 millions de pages de dossiers de surveillance. Le FBI a payé 1
680 592 $ à quelque 1 600 informateurs et a utilisé 20 000 jours
d’écoute électronique pour saper l’organisation politique légitime ».
Dans le cas du Black Panther Party et de l’American Indian Movement
(AIM) – qui étaient tous deux d’importantes tentatives de mobilisation
du pouvoir populaire pour démanteler l’oppression structurelle de la
suprématie blanche et de la guerre de classe -, le FBI non seulement les
a infiltrés et a lancé des campagnes hideuses de calomnie et de
déstabilisation contre eux, mais il a assassiné 27 Black Panthers et 69
membres de l’AIM (et en a soumis d’innombrables autres à la mort lente
d’incarcération). Que ce soit à l’étranger ou sur le front intérieur, la
police secrète américaine a fait preuve d’une grande proactivité dans
la lutte contre les mouvements de personnes qui se lèvent, protégeant et
préservant ainsi les principaux piliers de la suprématie blanche,
l’aristocratie capitaliste.
Plutôt que de croire aveuglément en un âge d’or de la démocratie pour
rester à tout prix dans la cage dorée d’une idéologie produite
spécifiquement pour nous par les spin-doctors bien payés d’une
oligarchie ploutocratique, nous devrions ouvrir les portes de l’histoire
et scruter méticuleusement la fondation et l’évolution de la république
impériale américaine. Cela nous permettra non seulement de mettre fin à
ses mythes originels égoïstes et auto satisfaits, mais nous donnera
aussi l’occasion de ressusciter et de réactiver une grande partie de ce
qu’ils ont cherché à détruire. En particulier, il y a une Amérique
radicale juste en dessous de la surface de ces narratives nationalistes,
une Amérique dans laquelle la population s’organise de façon autonome
en activisme indigène et écologique, en résistance radicale noire, en
mobilisation anticapitaliste, en luttes anti-patriarcales, etc. C’est
cette Amérique que la république corporative a cherché à éradiquer, tout
en investissant simultanément dans une vaste campagne de communication
pour couvrir ses crimes avec la couverture de la « démocratie » (qui a
parfois nécessité l’intégration de quelques individus symboliques, qui
semblent venir d’en bas, dans la classe dirigeante de l’élite pour
perpétuer le mythe tout-puissant de la méritocratie). Si nous sommes
assez astucieux et perspicaces pour reconnaître que les États-Unis sont
antidémocratiques aujourd’hui, ne soyons pas indolents ou mal informés
au point de nous laisser bercer par des berceuses louant son passé
halcyon. En effet, si les États-Unis ne sont pas une démocratie
aujourd’hui, c’est en grande partie parce qu’ils ne l’ont jamais été.
Cependant, loin d’être une conclusion pessimiste, c’est précisément en
ouvrant la coquille dure de l’encapsulation idéologique que nous pouvons
tirer parti des forces radicales qui ont été réprimées par elle. Ces
forces, et non pas celles qui ont été déployées pour les détruire,
devraient être la source ultime de notre fierté à l’égard du pouvoir du
peuple.
Traduction : Avic – Réseau International
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Yémen : plus d'un million de cas de choléra
Auteur : | Editeur : Walt | Vendredi, 22 Déc. 2017 - 14h37
Les cas de choléra soupçonnés au Yémen se chiffrent désormais à un
million, selon le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), tandis
que la coalition menée par l'Arabie saoudite continue à frapper les
rebelles Houthis dans ce pays en guerre.
«Les cas de choléra suspectés ont atteint la barre du million, ce qui
amplifie les souffrances du pays pris dans une guerre brutale», a fait
savoir le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un tweet du
21 décembre.
Ce chiffre avait déjà été avancé par des ONG travaillant au Yémen qui
ont regretté le 19 décembre, dans des entretiens avec l'AFP à Paris, le
fait que le conflit reste largement oublié.
Entre le 27 avril et le 8 novembre 2017, l'Organisation mondiale de
la santé (OMS) a enregistré 913 741 cas suspects de choléra et 2 196
décès liés à cette maladie.
L'Arabie saoudite dirige depuis mars 2015 une coalition militaire qui
intervient, notamment par les airs, contre les rebelles Houthis.
Ceux-ci occupent de larges pans du pays – dont la capitale Sanaa –
depuis qu'ils en ont chassé les forces pro-gouvernementales.
La coalition impose un blocus au pays et n'autorise que les
cargaisons humanitaires et commerciales après inspection, suscitant des
critiques d'ONG et d'organisations internationales.
L'OMS a averti le 10 novembre à Genève que la lutte contre le choléra
au Yémen risquait de subir «un revers sérieux» si le blocus du pays se
poursuivait. «Nous avons fait des progrès [dans le traitement de
l'épidémie] mais nous allons subir un sérieux revers si nous n'avons pas
un accès total à toutes les zones touchées», avait alors expliqué une
porte-parole de l'OMS, Fadela Chaïb.
Le coordinateur des urgences de Médecins sans frontières (MSF) pour
le Yémen, Marc Poncin, a déclaré à l'AFP que les taux de mortalité due
au choléra étaient en baisse ces derniers mois mais que l'épidémie était
loin d'être vaincue, notamment à l'approche de la saison des pluies.
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Qu’est-ce que le véganisme ?
Auteur : | Editeur : Wawan | Lundi, 04 Déc. 2017 - 22h21
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