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JOYEUX NOEL
Jeudi, 24 Déc. 2015 - 15h04
Toute l'équipe vous souhaite un Joyeux Noël 2015

Toute l'équipe vous souhaite un Joyeux Noël 2015
Toute l'équipe vous souhaite un Joyeux Noël 2015
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Attentats dans le Monde du 11 Septembre 2001 au 13 Novembre 2015 : Du Wall Trade Center au Bataclan (Vidéo)
Auteur : Youtube | Editeur : Walt | Vendredi, 18 Déc. 2015 - 12h58
Un excellent bilan de la grande affaire terroriste qui a débuté le
11 Septembre 2001. Avec le recul, on s’étonne que les officiels, dans
leurs différentes interventions, n’éclatent pas de rire en s’écoutant
parler. Il n’y a ici aucune théorie émise, il y a juste des faits et
des chiffres connus, et ils sont très parlants.
Allez visionner le vidéo sur Youtube cela vaut la peine
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Les 500 plus fortunés de France se sont enrichis de 25 % en un an
Auteur : Le Monde | Editeur : Walt | Jeudi, 17 Déc. 2015 - 14h26
Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et
ont même vu leur richesse globale augmenter de près d'un quart en un an,
rapporte l'hebdomadaire Challenges à paraître jeudi 11 juillet.
Leur richesse cumulée s'établit désormais à 330 milliards d'euros et
n'a jamais été aussi élevée depuis 1996, année où Challenges a lancé le
classement des "500". Elle a quadruplé en une décennie et représente
16 % du produit intérieur brut du pays. Elle compte aussi pour 10 % du
patrimoine financier des Français, "soit un dixième de la richesse entre
les mains d'un cent-millième de la population", affirme Challenges.
Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, soit 10 de plus que l'année
dernière, précise l'hebdomadaire. Le plus petit des 445 millionnaires
affiche, pour sa part, quelque 64 millions d'euros de patrimoine. Et la
tendance ne semble pas faiblir. Les dix premiers du classement ont vu
leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards
(40 % du total). Une embellie qui permet même aux riches français de
s'inscrire dans le nouveau palmarès des 100 premières fortunes
européennes, publié par le magazine suisse Bilan.
ARNAULT, BETTENCOURT, MULLIEZ…
En tête de liste, Bernard Arnault, PDG de LVMH, affiche une fortune
de 24,3 milliards d'euros, en hausse de 3,1 milliards. Il est suivi de
l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2
milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards. Gérard Mulliez, du
groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière, avec 19
milliards (+ 1 milliard), suivi de Bertrand Puech (Hermès), dont la
richesse s'est maintenue à 17,4 milliards.
Les suivants sont Serge Dassault, du groupe industriel Marcel
Dassault (12,8 milliards d'euros), François Pinault (Kering,
11 milliards), Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards), le "roi de la
bière et du vin", Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son
entrée dans le top 10, Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards) est lui
aussi un nouveau membre du club des dix.
Enfin, le dernier du top 10 est le fondateur de l'opérateur Free,
Xavier Niel (actionnaire à titre individuel du groupe Le Monde) entré
dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec
80 millions d'euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus
(5,9 milliards).
QUELQUES BAISSES
L'année n'a cependant pas été aussi profitable à tous les riches de
France. C'est le cas de Jacques Servier, qui a pâti des suites de
l'affaire du Mediator, qui ont réduit de 15 % la valorisation du groupe
pharmaceutique. Le financier Romain Zaleski, actionnaire d'Eramet et
étranglé par ses dettes, a subi une baisse de 40 % de sa fortune et doit
vendre peu à peu ses autres participations.
Le secteur automobile est également particulièrement touché. La
famille Peugeot, ancien membre du top 10, a ainsi vu sa fortune baisser
en deux ans de 70 %.
LES FRANÇAIS BIEN PLACÉS EN EUROPE
Selon le classement des 100 familles les plus riches d'Europe, publié
mercredi par le magazine suisse Bilan, c'est l'Espagnol Amancio Ortega
Gaona, un autodidacte de 77 ans qui a créé le groupe textile Zara, qui
est la première fortune d'Europe, avec un patrimoine de 40,9 milliards
d'euros. Un quart de ces cent familles très riches vivent en Suisse.
En deuxième position figure le Suédois Ingwar Kamprad (Ikea), suivi
par Bernard Arnault (LVMH) et Liliane Bettencourt (L'Oréal). Les
Français sont bien représentés dans le classement avec quatre fortunes
dans les dix premiers (familles Arnault, Bettencourt, Mulliez et
Hermès). Au total, ce classement compte douze familles françaises.
"VIEILLE ÉCONOMIE"
Au total, 26 des familles les plus riches d'Europe vivent en Suisse
dont trois sont françaises (Castel (vin, bière), Wertheimer (Channel),
Louis-Dreyfus (matières premières)). Les Français ont fait fortune dans
le domaine du luxe, comme les Italiens, alors que les Allemands sont
plus actifs dans les biens de grande consommation.
Enfin, ce classement montre qu'en Europe les "grandes fortunes
actuelles sont issues, à quelques exceptions près, de la 'vieille
économie'", relève le journal, qui ajoute que "les secteurs des
nouvelles technologies de l'information sont quasiment absents de ce
palmarès".
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Les Mosos, une tribu où les femmes décident de tout
Auteur : La Relève et La Peste | Editeur : Walt | Mardi, 15 Déc. 2015 - 12h59
Aujourd’hui, nous vous faisons
découvrir une tribu appelée les « Mosos », où seules les femmes décident
de tout. Les Mosos représentent le dernier peuple matriarcal et ont
gagné le titre de communauté-modèle au sein même de l’ONU. Au sud-ouest
de la Chine, dans la province du Yunnan, sur les contreforts de
l’Himalaya, cette petite ethnie de 30 000 habitants encore peu connue
préserve à travers les âges des traditions et des rites particuliers.

Les traditions pratiquées sont à mille
lieux de celles que nous connaissons en tant qu’occidentaux. Les Mosos
vivent autour du lac Lugu, sur les rives des régions du Yunnan et
Sichuan. Ce lac serait né des larmes de la déesse Gemu, que tous
vénèrent. Depuis plus de 800 ans, les Mosos ont les mêmes traditions
régissant leur quotidien. Tous les enfants vivent auprès de leur mère. Ils ne quittent jamais la maison familiale, qui se transmet aux filles de génération en génération. Ce sont les femmes qui sont au centre de la vie des Mosos et gèrent le patrimoine de la famille.
En effet, chez les Mosos, c’est bien la
mère qui est le pilier de cette société. Seule l’ascendance féminine est
prise en compte, et la transmission du nom comme des biens est
exclusivement féminine. La notion de père est inexistante. Les hommes et
les femmes ne vivent pas en couple mais chacun dans sa famille
d’origine.

« Aucune promesse » et « aucune trahison » sont les maitres-mots de ce peuple matriarcal. Le mariage n’existe pas. Chacun est libre de vivre sa sexualité comme il l’entend, mais sans la notion d’engagement.
Pour eux, le mariage représente une menace à l’harmonie, valeur
essentielle pour laquelle chacun oeuvre; l’harmonie passant avant toute
chose, notamment l’argent. Ainsi, ils estiment qu’être marié revient à
se vendre dans une forme d’illusion : les Mosos pensent qu’il est
insensé de se promettre la passion éternelle, puisque personne ne sait
de quoi demain sera fait.

Les enfants sont élevés par les oncles
de la mère qui remplacent le père. L’amour pour ces oncles est similaire
à un amour paternel. Les femmes sont fières de leur position sociale,
elles expliquent en riant que les hommes dans la journée doivent se
reposer pour être plus vaillants dans leur lit la nuit durant. Elles
tiennent aujourd’hui toujours au maintien de ce mode de vie car elles
estiment ne vivre avec leur compagnon que des moments d’amour et de
sentiments partagés, sans qu’aucune dispute ne vienne détruire ou
perturber cette relation.
Cette façon de penser peut paraître
surprenante, mais l’harmonie et la paix règnent au sein de cette tribu.
En France, il faut compter en moyenne 120 000 divorces par an. Ce peuple
aurait-il trouvé la clé du bonheur ?


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La maison triple zéro : zéro émission, zéro énergie, zéro déchet
par: La Relève et la Peste | 14, déc 2015 |
Cette nouvelle maison fait
parler d’elle. Située en Allemagne à Stuttgart, cette maison du futur a
tout pour elle. Zéro émission, zéro énergie, zéro déchet. Une
performance qui nous l’espérons, se développera dans les prochaines
années.

Depuis quelques années, les habitats
écologiques font fureur et nous voyons de plus en plus de maisons 100 %
écologiques voir le jour. Cette toute nouvelle maison s’appelle B-10.
Elle est l’œuvre de l’architecte et ingénieur en génie civil Werner
Sobek, rassemblant également le travail de dizaines d’autres architectes
et de chercheurs. Cette maison a pour particularité de mesurer 85m2
plain pied et d’être une maison zéro pollution, de sa conception à son
fonctionnement.
Quelle est sa composition ? L’habitat se
compose principalement de verre, de bois et de métal. Assemblée en
usine, elle ne nécessite pas de fondations. Le verre est composé de
triple vitrage ultra isolant, permettant d’éviter l’entrée d’air froid
en hiver, tout en préservant la fraîcheur intérieure en été. Le bâtiment
est aussi doté de 40 panneaux photovoltaïques pour assurer son
alimentation en énergie. Ces derniers sont associés à une batterie
lithium-ion pour stocker le surplus d’énergie, consommée généralement la
nuit. Cette installation, qui atteint une production énergétique de
8 300 kW pour une consommation de seulement 4 200 kW, permet alors de
recharger les voitures et vélos électriques, mais également les bâtis
alentour grâce à son surplus.
L’équipement même de cette maison a été
pensé pour tout, venant anticiper les besoins en fonction de la météo,
ou analysant la présence intérieure pour réguler les différents
appareils, y compris le fonctionnement du réfrigérateur et du
congélateur.






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Après les attentats, naissance de Gun TV, une chaîne de téléachat consacrée aux armes
Auteur : France TV Info | Editeur : Walt | Lundi, 14 Déc. 2015 - 03h10
Dans un pays où l'on compte plus d'une fusillade par jour, la création de Gun TV fait grincer des dents. Comme son nom l'indique, Gun TV est une chaîne spécialisée dans la vente d'armes, de munitions et autres gilets de chasse.
La chaîne doit arriver sur les écrans américains début 2016. Elle sera
disponible par abonnement, via câble et satellite, selon The Guardian.
Comme sur une chaîne de shopping traditionnelle, les téléspectateurs
pourront assister aux démonstrations des équipements, qu'ils pourront
ensuite acheter sur internet ou par téléphone. Particularité de
la chaîne : les articles ne seront pas expédiés directement au domicile
des clients, mais au vendeur d'armes le plus proche, qui sera chargé de
vérifier les antécédents de l'acheteur, conformément à la législation.
Alors que l'enquête sur les attentats qui ont fait 14 morts à
San Bernardino mercredi est toujours en cours, et que Barack Obama
appelle à renforcer le contrôle des armes à feu, l'ironie de l'annonce
est mordante.
Pourtant, les fondateurs de Gun TV, un couple résidant en Californie
et qui a travaillé sur d'autres émissions de téléachat par le passé, ne
pensent pas que la création de la chaîne aura pour conséquence
d'augmenter le nombre d'armes en circulation. "La philosophie de notre
business est de répondre à une demande, pas d'en créer une", a affirmé
Valerie Castle, l'une des fondatrices de Gun TV, au Desert Sun. Gun
TV s'est engagée à diffuser des vidéos sur la nécessité de respecter la
loi et la sécurité d'autrui. Le couple a même baptisé la société qui
possède Gun TV "Social Responsibility Network" (le réseau de la
responsabilité sociale).
La vidéo de présentation de Gun TV
Les anti-armes ne sont pas de cet avis. "Tant de personnes sont tuées
par les armes chaque jour aux Etats-Unis, nous devons y réfléchir
sérieusement. Mon instinct me dit que [cette chaîne] est la dernière
chose dont nous avons besoin", déplore Laura Cutilletta du Law Center to
Prevent Gun Violence, un think-tank basé à San Francisco, contactée par
un journaliste de Desert Sun. "Acheter une arme pour votre maison n'est
pas une décision qui doit être prise à 3 heures du matin parce que vous
regardez la télévision", a ajouté Cutilletta, faisant référence aux
achats impulsifs parfois provoqué par de les programmes de téléachat.
La demande d'armes est réelle aux Etats-Unis : de plus en plus
d'Américains font l'acquisition d'une arme, selon les chiffres du FBI
cités par le NYT. La faute, peut-être, au sentiment d'insécurité qui a
envahi le pays après les récentes fusillades, et aux encouragements de
certains officiels, comme ce shérif qui a conseillé à ses administrés de
porter leur arme après le massacre de San Bernardino.
Les fondateurs de Gun TV ont refusé de répondre à nos questions. "Du
fait des pressions inhérentes au lancement de l'affaire, ils n'ont pas
le temps pour des questions ou des interviews" a indiqué leur
porte-parole.
Jacques Cardoze
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Les traders suisses achètent du pétrole à Daesh
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Lundi, 14 Déc. 2015 - 12h18

Alors que la polémique subsiste toujours autour du trafic illicite
de brut de Daech, la Suisse semble elle-aussi figurer parmi les pays
participant à ce trafic de pétrole et favorisant ainsi l'enrichissement
de Daech.
Alors que les djihadistes exportent une partie de leur brut à travers
les canaux kurdes et le port turc de Ceyhan, des traders suisses
s'avèrent également importer régulièrement du carburant depuis cette
destination.
En Suisse, on trouve les plus grandes entreprises dans le domaine du
commerce pétrolier. En cela, de multiples groupes helvétiques exportent
du carburant depuis le sol syrien, achetant notamment du pétrole via le
port de Ceyhan.
L'expert français en financement du terrorisme
Jean-Charles Brisard, cité par le journal suisse Le Matin Dimanche, a
affirmé qu'il était fort probable de découvrir de l'or noir de Daech
dans des barils achetés par ces sociétés:
"Le risque est grand car, par définition, l'or noir est une matière fongible, donc intraçable", a estimé M. Brisard.
Concrètement, ce pétrole transiterait par des canaux kurdes, estiment
les experts. Le brut kurde est plutôt bon marché, ce qui incite les
clients à en profiter, malgré l'interdiction de la partie irakienne. Une
fois en Turquie, le pétrole serait acheminé vers les ports du pays, en
particulier celui de Ceyhan qui est justement au cœur de ces opérations
de contrebande, hébergeant des terminaux d'où le pétrole kurde poursuit
son chemin vers d'autres pays.
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Vos finances
Dans l’anticipation d’une hausse du taux de la Fed
12 décembre 2015-Gérard Bérubé-Finances personnelles
Les marchés boursiers viennent de connaître une semaine difficile.
La hausse du taux directeur de la Réserve fédérale attendue la semaine
prochaine, hier tant crainte, pourrait-elle finalement servir de baume
sur la plaie ?
La semaine a été difficile en Bourse. Le S&P/TSX a reculé de
4,3 % en cinq séances. Aux États-Unis, le S&P 500 a perdu 3,8 % et
le Dow Jones affiche une perte hebdomadaire de 3,3 %. De plus de 4 %
pour le Nasdaq. L’Agence France-Presse (AFP) résume : « Une
dégringolade des prix du pétrole brut près de nouveaux plus bas depuis
près de sept ans et la volatilité sur le marché des changes ont pesé sur
le moral des investisseurs dans le monde. » « La sinistrose a été exacerbée par les incertitudes […] à l’approche de la décision de la semaine prochaine de la Réserve fédérale américaine sur une éventuelle hausse des taux. »
Anxiété palpable
D’autres analystes ont évoqué « une anxiété palpable ». Ou ont commencé à se demander « si l’effondrement du pétrole n’est pas en train de se transformer en crise financière ».
Toujours selon l’AFP, vendredi, un gestionnaire de portefeuille
liquidait un de ses fonds obligataires à haut rendement, dont les
investisseurs se retiraient massivement, craignant que ce développement,
qui témoigne d’une crise de liquidités, puisse préfigurer d’autres
déconfitures.
Bref, il est souhaité que la hausse du taux directeur de la Réserve
fédérale attendue mercredi, d’abord tant crainte puisqu’elle
surviendrait dans une conjoncture économique mondiale plutôt anémique,
serve de catalyseur à une reprise boursière. Qu’elle vienne témoigner
d’un état de santé de l’économie américaine plus fort que prévu. Au
contraire, le statu quo pourrait être perçu comme étant annonciateur d’une première économie mondiale en perte de vitesse.
Pourtant, rien n’est moins sûr. D’autres données sur l’économie
chinoise sont attendues ce week-end et pourraient peindre un
ralentissement encore plus sévère du poids lourd mondial. Quant à la
première hausse du taux directeur de la Fed depuis la crise de 2008,
elle s’inscrirait le cas échéant dans un environnement de politique
monétaire plutôt asymétrique entre les grandes banques centrales,
accentuant les déséquilibres et alimentant une poussée additionnelle du
billet vert. Une telle divergence un tant soit peu prolongée
engendrerait un effet pervers venant pénaliser l’économie des États-Unis
et ses multinationales. Même si elle est amplement anticipée, cette
hausse ne ferait qu’ajouter à la volatilité des marchés, croient les
analystes.
Un faible resserrement
Quoi qu’il en soit, si la Fed enclenche un resserrement monétaire, il
sera de faible ampleur. À la Financière Banque Nationale (FBN), l’on
s’attend à ce qu’un relèvement la semaine prochaine soit suivi de
seulement deux autres en 2016. « La fourchette cible du taux des fonds fédéraux devrait atteindre 0,75 à 1 %
d’ici la fin du deuxième trimestre puis rester inchangée au deuxième
semestre de l’an prochain, avec un essoufflement de la croissance de
l’économie américaine », a précisé l’institution.
Le taux des bons du Trésor américain à dix ans pourrait passer de
2,13 % à 2,76 % au deuxième trimestre, pour se replier d’une vingtaine
de points de base au cours du deuxième semestre.
Au Mouvement Desjardins, on rappelle également que les taux
obligataires ont déjà légèrement progressé sous le jeu des
anticipations. « Ces taux demeurent toutefois très
bas et les hausses devraient être limitées au cours des prochains
trimestres alors que la Fed sera prudente et que les taux directeurs
canadiens demeureront inchangés. »
Selon ses projections, le taux sur une hypothèque à échéance d’un an,
présentement à 3,1 %, oscillera entre 2,89 et 3,39 % l’an prochain,
entre 3,25 et 4,05 % en 2017. Celui pour l’échéance de trois ans, à
3,4 %, devrait fluctuer entre 3,14 et 3,64 % en 2016, entre 3,85 et
4,65 % l’année suivante. Le taux à cinq ans, entre 4,49 et 4,99 % l’an
prochain et entre 4,5 et 5,3 % en 2017, contre 4,7 % présentement.
Pour revenir à la FBN, « notre scénario d’une
croissance modeste et d’une normalisation graduelle de la politique
monétaire laisse présager une poursuite de l’amélioration du marché
boursier. » Avec pour cible, aux États-Unis, un S&P 500 à 2200 à la fin de 2016, soit un gain de quelque 10 % sans les dividendes.
On verra.
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Qui affronte qui en Syrie? Le casse-tête en images
Auteur : Fawkes News | Editeur : Walt | Samedi, 12 Déc. 2015 - 10h58
Il y a tellement de groupes différents qui combattent en Syrie que
ce n'est pas évident de savoir qui combat contre qui et qui sont les
alliés des différentes coalitions.
Heureusement pour nous autres lecteurs ignares, Le Parisien a fait un
graphique ingénieux (mais pas vraiment exact) pour nous expliquer tout
ça.
A partir du nom du groupe, on peut voir la liste des alliés et
ennemis. Et vous allez voir que ce n'est pas triste. Le premier groupe
qui a éveillé ma curiosité est celui de Daesh. Déjà, on voit sans
surprise, que d'après Le Parisien, Daesh est ennemi de tout le monde.
Vous pensiez que l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie étaient des
alliés? Mais non, voyons Daesh s'est fait tout seul et n'obtient d'aide
de personne, c'est bien connu...
Poursuivons avec la France cette fois. Ici pas de surprise puisque le
régime syrien est considéré comme ennemi (alors qu'il n'a jamais menacé
la France et qu'il lutte contre le terrorisme) et que l'ASL & ses
alliés comme amis de la France (oui vous savez, ceux qui décapitent les
soldats de l'armée syrienne et se servent de femmes comme boucliers
humains...).
Voyons maintenant qui sont les alliés de nos alliés. On constate que
l'Armée de la conquête, créée officiellement en mars 2015, est alliée à
l'ASL. Cette armée est, entre autre composée du Front Al Nosra,
organisation salafiste djihadiste, officiellement reconnue comme
terroriste par l'ONU et qui souhaite également instaurer un Califat
islamique et la charia. Or, nous avons vu que la France est allié de
l'ASL et de ses alliés, donc Le Parisien nous confirme que la France
soutient un groupe terroriste en Syrie.
Ce soutien à ce groupe terroriste notoire par l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie est plus ouvertement admis.
Et qui sont les alliés du Front Islamique?
Le Front Islamique, qui est un groupe salafiste crée en 2013, lutte
pour renverser Al Assad et instaurer un Etat Islamique avec instauration
de la Charia (encore un). Autant dire, que leur objectif est identique à
celui de Daesh. Le Front Islamique s'avère pourtant être des alliés de
la France, de l'Europe et des Etats-Unis. Comme quoi, tous les moyens
sont bons pour faire tomber Assad, quitte à s'allier aux pire crapules.
Au moins, la Russie a une position qui n'est pas ambiguë dans ce conflit.
Je n'ai pas réussi à l'intégrer sur le site donc je vais en
mettre quelques captures d'écran. En cliquant sur le nom du groupe, on
peut voir la liste des alliés et ennemis. Et vous allez voir que ce
n'est pas triste. Le premier groupe qui a éveillé ma curiosité est celui
de Daesh. Déjà, on voit sans surprise, que d'après Le Parisien, Daesh
est ennemi de tout le monde. Vous pensiez que l'Arabie Saoudite, le
Qatar et la Turquie étaient des alliés? Mais non, voyons Daesh s'est
fait tout seul et n'obtient d'aide de personne, c'est bien connu...

Voyons maintenant qui sont les alliés de nos alliés. On constate que
l'Armée de la conquête, créée officiellement en mars 2015, est alliée à
l'ASL. Cette armée est, entre autre composée du Front Al Nosra,
organisation salafiste djihadiste, officiellement reconnue comme
terroriste par l'ONU et qui souhaite également instaurer un Califat
islamique et la charia. Or, nous avons vu que la France est allié de
l'ASL et de ses alliés, donc Le Parisien nous confirme que la France
soutient un groupe terroriste en Syrie.

Ce soutien à ce groupe terroriste notoire par l'Arabie Saoudite, le Qatar et la Turquie est plus ouvertement admis.
Et qui sont les alliés du Front Islamique?
Le Front Islamique, qui est un groupe salafiste crée en 2013, lutte pour
renverser Al Assad et instaurer un Etat Islamique avec instauration de
la Charia (encore un). Autant dire, que leur objectif est identique à
celui de Daesh. Le Front Islamique s'avère pourtant être des alliés de
la France, de l'Europe et des Etats-Unis. Comme quoi, tous les moyens
sont bons pour faire tomber Assad, quitte à s'allier aux pire crapules.
Au moins, la Russie a une position qui n'est pas ambiguë dans ce
conflit.
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Ces femmes yézidies qui terrorisent à leur tour Daesh
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Vendredi, 11 Déc. 2015 - 15h30
Elles ont décidé de ne plus subir la terreur et ont formé un
bataillon de 123 femmes de 17 à 30 ans qui font littéralement trembler
de crainte les combattants terroristes. Leur particularité ? Être
entraînées par une ancienne chanteuse à succès.
Xate Shingali, 30 ans est une ancienne chanteuse yézidie. Après avoir
obtenu le feu vert du président kurde Massoud Barzani, elle a formé un
bataillon exclusivement féminin combattant aux côtés des Pershmergas en
Irak.
«Ils nous violent. On les tue»
Ces amazones ciblent spécifiquement les combattants de l'Etat
islamique. Ce dernier en effet kidnappe régulièrement des filles
yazidies, les vend et en fait des esclaves sexuelles. Au total, les
djihadistes ont tué plus de 5.000 Yazidis et capturé 500 femmes et
enfants.
?@Geneghis
SCANARDAGE : A vendre: Femmes Yézidies pour viol de 35 à 138 € / s’
adresser à DAESH
http://lesazas.org/2015/08/22/scanardage-a-vendre-femmes-yezidies-pour-viol-de-35-a-138-e-s-adresser-a-daesh/ …
Elles ont pris le nom de «Sun Girls» («Les filles du soleil»), ce
qui n’a pas été choisi au hasard, puisque ces combattantes yézidies
croient en la protection du soleil.
Autre croyance qui les sert : les djihadistes de Daesh auraient peur
d’être tués par une femme, ce qui les empêcherait de connaître les joies
du paradis et de ses 72 Houris censées les attendre.
Mais mieux que personne, ces combattantes savent qu'elles risquent
d'être assassinées ou traitées comme des esclaves sexuelles par les
djihadistes. Mais animées par un sentiment de revanche sans pareil,
elles n'hésitent plus à manier les armes.
Pop star, ancienne top model, toutes unies contre Daesh
Helly Luv est surnommée la Shakira kurde et combat Daesh avec son
arme de prédilection : la chanson. Elle vient de tourner un clip près de
la zone de combat en Irak contre les éléments de Daesh, clip qui a été
vu plus de deux millions de fois. Ses textes engagés lui ont valu des
menaces de mort de la part du groupe terroriste.
Autre femme ayant pris les armes, une ancienne top model d'origine
canadienne de 46 ans. Celle qui se fait appeler Tiger Sun est partie
pour le Syrie au printemps dernier. Elle s'est retrouvée à combattre
l'Etat islamique sans avoir jamais reçu de formation militaire.

Tiger Sun, ancienne top-modèle partie combattre Daesh (capture Independent)
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L’antivirus gratuit AVG peut maintenant vendre vos données personnelles
Auteur : Wired (UK) | Editeur : Walt | Jeudi, 10 Déc. 2015 - 05h35
Au début de l’Internet grand public, il
n’y avait finalement que les sites Internet qui enregistraient nos
habitudes de navigation et qui essayaient de comprendre qui nous sommes.
Puis ça a été le tour des navigateur eux-mêmes de collecter des données
à notre propos. Puis ça a été les smartphones qui sont devenus parmi
les appareils qui enregistrent et envoient le plus d’informations
personnelles sur nous. Enfin, les systèmes d’exploitation, dont le plus
populaire reste encore Windows, sont eux aussi devenus de véritables
espions récoltant de nombreuses informations sur vous et les envoyant à
Microsoft sans que vous ne puissiez y faire grand chose.
C’est maintenant au tour d’un
antivirus connu de collecter des données sur vous et de les vendre au
plus offrant afin d’espérer se faire plus d’argent ! L’antivirus gratuit
AVG, très populaire auprès du grand public, a en effet récemment mis à
jour ses conditions d’utilisation et sa politique de respect de la vie
privée. On y apprend que maintenant, AVG peut « gagner de l’argent en
proposant vos données non-personnelles ».
Et qu’elles sont ces données supposées
non-personnelles ? Cela comprend la marque de l’ordinateur que vous
utilisez, la langue que vous parlez, et les applications que vous
utilisez. AVG prend bien soin de nous dire qu’elle ne collecte aucune
donnée nominative et que les données aspirées sont anonymisées sans
qu’il n’y ait la possibilité de retrouver la personne à qui sont reliées
ces informations. Mais AVG utilise aussi des cookies pour monitorer vos
recherches et votre activité de navigation sur le Web afin de
construire de véritables « profils de données anonymes ».
Autant dire qu’une entreprise achetant
déjà ses données auprès de Facebook, Google ou quelque autre géant du
Web saura recouper ces informations pour arriver finalement à vous
identifier avec un très bon taux de réussite…
Un représentant d’AVG affirme que cette
politique de respect de la vie privée a été mise à jour afin qu’il ne
puisse pas y avoir d’ambiguïté sur la manière dont l’éditeur d’antivirus
arrive à générer de l’argent en proposant son logiciel de sécurité
gratuitement.
Les nouvelles règles d’AVG seront mises
en application au 15 octobre 2015. Après cette date, la collecte de
données sur votre ordinateur commencera automatiquement, à moins que
vous ne choisissiez de la désactiver dans les options de l’antivirus.
Une option dont beaucoup d’utilisateurs n’auront probablement pas
connaissance…
Le monde du logiciel devient de
plus en plus gangréné par cette collecte d’informations effrénée que
sont en train de mettre en place la plupart des acteurs du Web, mais
aussi du logiciel. Pourtant, nombreux sont les utilisateurs qui seraient
prêts à payer une option payante pour ne pas être suivis sur leurs
moindres faits et gestes… Dans un contexte de scandale sur les
espionnages mis en place par la NSA et les autres agences
gouvernementales du même genre, l’industrie informatique risque de se
mettre à dos une bonne partie des utilisateurs. Si seulement Linux
pouvait arriver à grappiller une base d’utilisateurs plus importante au
passage…
James Temperton
Traduit par Nikopic
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Daesh a reçu des fonds d'une ONG prétendant venir en aide aux enfants syriens
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Walt | Mercredi, 09 Déc. 2015 - 03h14
Une enquête en Italie a permis de découvrir
une source de financement de l’Etat islamique plutôt inattendue, via une
organisation caritative qui récolte des fonds visant à soutenir les
enfants victimes du conflit en Syrie.
Ainsi, Daesh joue sur la compassion des gens et profite de dons de
particuliers en Europe pour financer ses activités terroristes. David
Lewis, le secrétaire exécutif du Groupe d'action financière (GAFI),
organisme intergouvernemental en charge de la lutte contre le
financement du terrorisme, a reçu la confirmation du gouvernement
italien.
«Cela montre à quel point les organismes à but non-lucratif peuvent
être vulnérables volontairement, ou à leur insu le plus souvent, au
financement de terrorisme», a-t-il expliqué.

La façon dont le financement fonctionnait
Des milliers de donateurs de toute l’Europe transféraient de l’argent
sur un compte bancaire italien de l’association caritative. L’argent
était ensuite transféré en Turquie où il était retiré par
l’ONG.Cependant, sur la quantité de donneurs figurait un terroriste qui a
utilisé l’association à son insu comme voie de financement pour Daesh.
Vidéo : Schéma du financement des terroristes
Mais cela ne représente qu’une goutte d’eau dans les revenus des
terroristes. Daesh touche des millions de dollars chaque jour par le
trafic de pétrole et d’antiquités, ainsi que par le racket et le
kidnapping. C’est ce qui fait de Daesh l’organisation terroriste la plus
riche du monde.
Vidéo : Comment Daesh se finance
Beaucoup de pays ne sont pas efficaces dans la lutte contre financement du terrorisme
David Lewis, secrétaire exécutif du GAFI, estime que les pays ne font
pas assez pour arrêter ce flux d’argent qui tombe entre les mains des
djihadistes.
D’après lui, plusieurs pays n’appliquent pas complètement les mesures
nécessaires, malgré l’existence de législations, d’institutions et
d’unités de renseignement financier.
«Il s’agit en particulier du gel des biens des terroristes». Ainsi,
l’organisation a estimé que deux tiers des pays n’ont pas encore gelé
les actifs d’organisations considérées comme terroristes par l’ONU.
«Pour être efficaces, ces mesures doivent être appliquées en une ou
deux heures. Mais dans la plupart de cas, cela prend de deux jours à un
mois avant que les pays ne les mettent en place. Dans cet intervalle,
les avoirs ont le temps de disparaitre», a fait savoir David Lewis.
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Le sel, un minéral essentiel pour la santé
Auteur : Le Parisien | Editeur : Walt | Mardi, 08 Déc. 2015 - 13h17
Souvent considéré comme un ennemi de notre quotidien, surtout d'un
point de vue alimentaire, le sel est pourtant pourvu de nombreux
bienfaits. Santé, bien-être, beauté, son action se révèle positive dans
de nombreux domaines.
Exploité et employé depuis l'Antiquité,
considéré d'ailleurs comme monnaie d'échange dans plusieurs
civilisations, le sel possède de nombreuses propriétés antiseptiques.
Le sel raffiné (blanc, dépourvu de minéraux)
est responsable de nombreux problèmes sanitaires. Hypertension
artérielle, rétention d'eau, risque de surpoids : l'OMS préconise de ne
pas abuser de sa consommation (1 cuillère à café par jour maximum, selon
ses recommandations).
Alain Scheimann, endocrinologue, diabétologue et nutritionniste,
confirme : «Le sel est associé à l'augmentation de risque d'avoir une
hypertension artérielle. Il est présent partout dans les aliments
industriels (gâteaux, fromages, charcuterie), il n'est donc pas utile de
rajouter du sel dans les aliments, même si le sel de cuisine en France
est enrichie en iode ou en fluor».
Mais le sel marin non raffiné (gris), consommé à dose raisonnable,
est indispensable à notre équilibre. Ainsi, un régime carencé en sel
peut déséquilibrer notre métabolisme (notamment provoquer des œdèmes,
des troubles cardio-vasculaires et rénaux). Pourvu de chlorure de
sodium, de magnésium et riche en oligo-éléments, lorsqu'il est bien
utilisé, le sel est un véritable allié de notre quotidien.

Rôle positif sur la thyroïde
Le sel contribue à la reminéralisation du corps et aide à prévenir
les problèmes liés à la thyroïde. Alain Scheimann précise : «L'iode sert
à bien faire fonctionner la thyroïde qui produit des hormones
intervenant dans le bon fonctionnement de tous nos organes, notamment
cerveau, coeur, muscles et tube digestif. Une consommation régulière de
poissons, produits de la mer (huitres), de laitages permet un apport en
iode intéressant».
De part sa forte contenance en magnésium, le sel marin permet
également d’éviter les spasmes musculaires et facilite la fabrication de
protéines par le corps.
Pour les petits maux
Hors alimentation, le sel peut s'employer de différentes manières
pour soulager certains maux. Par exemple, les gargarismes à l'eau salée
permettent de traiter des infections de la gorge et des inflammations de
la bouche. Le sel a également un pouvoir désinfectant et cicatrisant
dans le nettoyage des plaies.
Pour soigner les maladies ORL, le sel a une nouvelle fois un rôle
intéressant. En effet, en cas de sinusite, de rhume ou encore d'angine,
le sel marin permettra de nettoyer les voix respiratoires. Et lorsque
l'on souffre de migraines ou de maux de têtes, immerger ses pieds et
chevilles dans une bassine d'eau salée aide à calmer les tensions
génératrices de ces troubles.
Bien-être et beauté
De nombreuses marques de cosmétologie intègrent désormais le sel dans
leurs préparations. En effet, le sel possède, entre autres, des vertus
antipelliculaires et aide à nettoyer la peau du visage en profondeur,
sans l'agresser. Cependant, il n'est pas forcément utile de dépenser
beaucoup d'argent pour bénéficier des bienfaits du sel. Le gros sel
marin non-raffiné est tout à fait approprié.
Pour réduire le stress, le sel est d'une efficacité redoutable. Les
minéraux contenus dans les sels non-traités aident les muscles à se
relâcher. Absorbés par la peau, les minéraux favoriseront la circulation
sanguine. C'est pourquoi, ajouter quelques poignées de sel dans son
bain peut offrir une relaxation intense.
Les cristaux de sel sont aussi très pratiques pour réaliser des
gommages. Le frottement des cristaux sur la peau permet une exfoliation
en douceur et une purification des pores. Du sel dans son bain, une
manière simple et naturelle de s'offrir, sans se ruiner, un moment de
détente digne d'une thalasso.
Elsa Levy Agence Créative CulturElle
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Les 10 % les plus riches de la planète génèrent 50 % des émissions de CO2 mondiales
Auteur : Humanite.fr | Editeur : Walt | Samedi, 05 Déc. 2015 - 11h05
La moitié la plus pauvre de la population mondiale – les
3,5 milliards de personnes les plus menacées par l’intensification
catastrophique des tempêtes, des sécheresses et autres phénomènes
extrêmes liée au changement climatique – n’est responsable que de 10 %
des émissions de CO2. En revanche, les 10 % les plus riches de la
planète sont responsables d’environ la moitié des émissions de CO?
mondiales. C’est ce qu’il ressort du rapport « Inégalités extrêmes et
émissions de CO? », publié aujourd’hui par Oxfam, alors que les
négociations sur le climat sont en cours à Paris.
Dans ce rapport, Oxfam révèle de nouvelles estimations des émissions
selon le mode de vie et la consommation de différentes catégories de la
population, riches et pauvres, dans plusieurs pays. Alors qu’à Paris,
les négociatrices et négociateurs cherchent à parvenir à un accord basé
sur le total des émissions de leurs pays respectifs, cette analyse
dément l’idée reçue selon laquelle la responsabilité du changement
climatique incombe principalement aux pays en développement. Certes les
émissions augmentent rapidement dans les pays en développement, mais
une grande partie de ces émissions proviennent de la production de biens
consommés dans d’autres pays. Autrement dit, les émissions associées au
mode de vie de la majeure partie de leur population demeurent très
inférieures à celles des habitant-e-s des pays développés.
Pour Romain Benicchio, Responsable des politiques climat à Oxfam
France : « le changement climatique et les inégalités économiques sont
intimement liés et constituent l’un des plus grands défis du 21e siècle.
Le sommet de Paris doit amorcer une transition énergétique plus humaine
pour toutes et tous : pas uniquement pour les « nantis », les grands et
riches émetteurs, mais aussi pour les personnes les plus pauvres, qui
sont les moins responsables du changement climatique et cependant les
plus vulnérables ».
Le rapport d’Oxfam met en évidence l’ampleur de ces inégalités dans
la responsabilité des émissions aussi bien entre pays qu’à l’intérieur
des pays. Par exemple :
- Une personne faisant partie des 1 % les plus riches au monde génère
en moyenne 175 fois plus de CO2 qu’une personne se situant dans les
10 % les plus pauvres.
- Une personne parmi les 10 % les plus riches en Inde n’émet en
moyenne qu’un quart du CO2 émis par une personne de la moitié la plus
pauvre de la population des États-Unis.
- Un Américain parmi la moitié la plus pauvre de la population de son
pays génère en moyenne vingt fois plus d’émissions que son pendant
indien.
- Le total des émissions générées par la moitié la plus pauvre de la
population chinoise (soit près de 600 millions de personnes) ne
représente qu’un tiers des émissions des 10 % les plus riches de la
population américaine (quelque 30 millions de personnes).
« Les individus riches et les grands émetteurs de CO2 doivent enfin
être tenus pour responsables de leurs émissions. Les pays en
développement doivent faire leur part, mais c’est aux pays riches qu’il
appartient de montrer la voie, et d’assumer les conséquences
désastreuses de leurs modes de développement et de consommation »,
affirme Romain Benicchio.
Le rapport souligne en outre que la situation actuelle ne réussit
qu’à une poignée de milliardaires, dont beaucoup ont fait fortune dans
les énergies fossiles. Eux seuls gagneraient à ce que le sommet de Paris
débouche sur un accord au rabais. Tant pour mettre fin à l’extrême
pauvreté que pour lutter contre le changement climatique, il est
essentiel de réduire les inégalités économiques qui profitent à ces
« barons des fossiles ».
Ce rapport a été approuvé par Lucas Chancel et Thomas Piketty, les
auteurs de l’étude « Carbon and Inequality from Kyoto to Paris », de
l’École d’économie de Paris, ainsi que par Mary Robinson, présidente de
la Fondation Mary Robinson pour la justice climatique.
« Il faut enrayer les inégalités extrêmes d’émissions de CO2.
L’accord doit préserver la possibilité de contenir le réchauffement
climatique en dessous de 1,5 °C grâce à une révision régulière des
réductions d’émissions et doit mobiliser les financements nécessaires
pour aider les populations les plus pauvres et les plus vulnérables à
s’adapter au changement climatique », poursuit Romain Benicchio.
Oxfam réclame également que l’accord de Paris reconnaisse la
nécessité de faire face aux pertes et dommages causés par les effets du
changement climatique auxquels il est impossible de s’adapter, et qu’il
garantisse le respect des droits humains et l’égalité entre les femmes
et les hommes dans tous les projets et les mesures mis en œuvre pour
lutter contre le changement climatique.
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Et la palme des bonimenteurs du climat est attribuée à... EDF, Chevron et BNP Paribas
Auteur : Basta ! | Editeur : Walt | Vendredi, 04 Déc. 2015 - 03h45

Le verdict est tombé. Plus de 40 000 internautes ont pris part au
vote en ligne pour désigner les « prix Pinocchio » du climat : les
entreprises dont les beaux discours sur la préservation de
l’environnement sont les plus éloignés de leurs pratiques. Cette année,
les gagnants sont EDF, pour ses publicités vantant une électricité
« sans CO2 », l’états-unien Chevron, pour son activisme en faveur des
très polluants gaz de schiste, et BNP Paribas, pour ses investissements
dans le charbon, fortement émetteur de CO2. Cette année, COP21 oblige,
l’enjeu climatique était au centre de la nouvelle édition des prix
Pinocchio, qui visent à mettre en lumière les pratiques douteuses et les
faux discours des multinationales. Deux sponsors officiels de la COP21
figurent parmi les lauréats.
Dans la catégorie « Greenwashing », c’est EDF qui est sortie du lot,
en raison de ses campagnes publicitaires profitant de la tenue de la COP
à Paris pour faire la promotion de l’énergie nucléaire. L’entreprise
française, dont l’État détient 84%, n’a pas hésité – en contradiction
totale avec ses documents officiels, comme nous l’avons rappelé dans une
étude avec le Basic – à présenter l’électricité nucléaire qu’elle
distribue en France comme « sans CO2 ». En réalité, en raison notamment
de l’extraction et du transport de l’uranium, l’empreinte carbone de
l’électricité nucléaire est loin d’être nulle, et significativement
supérieure à celle des énergies renouvelables, en plus d’être plus
risquée et plus coûteuse.
EDF a déjà été poursuivie devant le Jury de déontologie publicitaire à
plusieurs reprises par des associations écologistes et antinucléaires.
Le Jury leur a donné raison dans les deux avis qu’il a rendu à ce jour.
Elles ont également déposé plainte devant le Tribunal de grande instance
pour pratique commerciale trompeuse. Au final, l’opération de com’
d’EDF aura sans doute été contre-productive. Les deux autres nominés
dans cette catégorie étaient Engie, pour sa très soudaine et suspecte
conversion à la transition énergétique, et le norvégien Yara, leader
mondial des engrais synthétiques, qui s’est approprié le slogan de
« l’agriculture climato-intelligente » pour faire la promotion de
l’agriculture industrielle.
Pour ce qui est du lobbying exercé sur les gouvernements, c’est le
pétrolier Chevron – habitué de ce genre de prix – qui s’est distingué
pour la manière dont il a imposé le gaz de schiste à l’Argentine et dont
il essaie de l’imposer à l’Europe, sans trop de succès à ce jour. La
nomination de Chevron, comme celle de Total dans la même catégorie,
illustre la tentative actuelle de l’industrie pétrolière d’imposer le
gaz – surtout le gaz de schiste – comme solution privilégiée pour
remplacer le charbon, aux dépens d’une véritable transition énergétique.
Le troisième nominé dans cette catégorie était le géant français de
l’agrobusiness Avril-Sofiprotéol, pour son lobbying en faveur des
agrocarburants, une source d’énergie présentée comme verte mais de plus
en plus discréditée.
Enfin, en plus de leur impact climatique, les énergies fossiles ont
aussi des conséquences immédiates et tout aussi dramatiques sur les
riverains des sites de production et leur environnement. Shell pour ses
activités au Nigeria toujours aussi destructrices vingt ans après la
mort du militant Ken Saro-Wiwa, et Anglo American, qui possède la plus
importante mine de charbon à ciel ouvert du monde en Colombie,
figuraient parmi les nominés dans cette catégorie. C’est finalement BNP
Paribas qui s’est imposée. La banque française, en plus des multiples
controverses auxquelles elle est actuellement exposée, est l’un des
principaux soutiens financiers du charbon et des autres énergies
fossiles au niveau mondial. Elle est impliquée dans des projets
extrêmement controversés, comme la centrale de Tata Mundra en Inde.
Tous les nominés des prix Pinocchio du climat – dont Basta ! et
l’Observatoire des multinationales sont partenaires médias – méritaient
sans doute de gagner. Pour les associations qui les organisent, la
remise des prix est surtout une occasion de rappeler que les
multinationales sont les premières responsables de la crise climatique.
Par leur lobbying, elles favorisent l’inaction et le manque d’ambition
de nos gouvernements, et entravent les transformations structurelles
nécessaires. « Tant que BNP Paribas et EDF continueront d’investir
massivement dans les énergies fossiles et le nucléaire, ils feront
partie du problème, pas de la solution, conclut Juliette Renaud des Amis
de la terre. En votant pour ces deux sponsors de la COP21, les citoyens
ont montré qu’ils ne sont pas dupes de leurs mensonges qui polluent les
négociations et sapent la possibilité de parvenir à un accord ambitieux
et équitable sur le climat. »
Olivier Petitjean
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Propagande climatique : L’effet de serre
Auteur : jacqueshenry | Editeur : Admin | Dimanche, 29 Nov. 2015 - 07h47
La climatologie, cette science (onusienne) dont on parle
abondamment, jusqu'à la nausée, depuis plus de 20 ans n'est pas
originellement une science du futur mais une science du passé. Que
connaît-on du climat futur ? Rien, absolument rien puisqu'il est
strictement impossible de procéder à des observations sur des faits qui
n'ont pas encore eu lieu, par définition.
La climatologie telle qu'elle est abordée aujourd'hui pour prédire
l'avenir du climat de la Terre à l'aide de modélisations toutes aussi
éloignées les unes que les autres d'une réalité qui n'est pas encore
survenue n'est pas une science, tout au plus une sorte de jeu numérique
sans signification. Toute discipline scientifique expérimentale se doit
d'apporter des preuves sinon irréfutables du moins vérifiables pour
étayer des hypothèses de travail. Si ces dernières ne sont pas
vérifiables par des tiers, alors ces hypothèses ne sont pas valables.
Dans le cas de la climatologie prospective au sens strict il est
impossible d'apporter des preuves tangibles permettant d'affirmer telle
ou telle évolution du climat futur. En conséquence et selon les critères
fondamentaux de la déontologie scientifique toutes les prédictions
relatives au futur du climat, ou au climat du futur, ne sont que des
errements intellectuels sans fondement. Seuls des modèles étayés par des
observations passées et étant validés par ces mêmes observations
peuvent éventuellement aboutir à quelques tendances mais prédire l'état
futur du climat à un ou deux degrés près relève de la plus pure
spéculation.
Effet de serre
La théorie de l'effet de serre n'a jamais été démontrée et ne le sera
jamais car l'atmosphère terrestre est un système ouvert vers l'espace
et non une boite de verre comme une serre d'horticulteur. Il suffit de
contempler cette belle photo (NASA) de la Lune avec l'atmosphère
terrestre en premier plan (photo d'illustration). Cette théorie est en
contradiction avec les principes fondamentaux de la thermodynamique.
Cette contradiction est formulée simplement ainsi : un corps froid ne
peut pas transmettre d'énergie sous quelque forme que ce soit, par
collision moléculaire ou par rayonnement électro-magnétique, à un corps
plus chaud. Considérer que des gaz comme le CO2 ou le méthane puissent
induire un effet de serre et puissent « réchauffer » de ce fait la Terre
est une violation claire de ce deuxième principe de la thermodynamique.
Cette imposture a été formulée par James Hansen (NASA), spécialiste
de l'atmosphère de la planète Vénus. Son idée erronée devait expliquer
pour la Terre la différence de température moyenne entre le sol et la
couche atmosphérique (à environ 5000 mètres d'altitude) où on retrouve
une température de - 18 °C, la température théorique du modèle du corps
noir expliquant le comportement thermodynamique de la Terre dans
l'Espace (voir note 1). Ce monsieur a tout simplement oublié de prendre
en considération dans l'élaboration de sa théorie de l'effet de serre
que l'atmosphère était soumise au champ gravitationnel terrestre
(gradient adiabatique) et que du fait de la gravité, la pression
atmosphérique est plus élevée au sol qu'à 5000 mètres d'altitude et par
voie de conséquence, selon trois lois physiques fondamentales qui
décrivent le comportement des gaz en fonction de la température et de la
pression, la loi de Boyle-Mariotte, la loi de Charles et la loi
d'Amontons (voir note 2), la température moyenne au sol est de 15 °C.
Apparemment Hansen avait « oublié » ce détail, voir aussi la note 3 en
fin de billet.
Après avoir donc ignoré d'une manière pas très élégante la loi de
Henry décrivant la dissolution des gaz dans l'eau, à nouveau quatre
autres lois fondamentales appartenant également à la discipline générale
de la physique appelée thermodynamique ont été mises de côté pour
échafauder la théorie de l'effet de serre et le rôle du CO2 dans cet
effet. Ça commence à faire vraiment désordre !
Peut-être qu'un jour nous devrons payer une taxe pour avoir le droit
de respirer puisque nous rejetons du carbone dans l'atmosphère : est-ce
le but ultime de cette COP21 ?
Notes :
1. Appliquer le modèle du corps noir de Max Planck est une
approximation hasardeuse car elle suppose que les courbes de Planck
soient continues quand on applique les lois de Stefan-Boltzmann à la
Terre. Or, en raison des propriétés spectroscopiques des gaz constituant
l'atmosphère, cette courbe appliquée à la Terre considérée comme un
corps noir à la température de - 18 °C dans l'Espace n'est pas continue
et introduit donc des incertitudes inacceptables. Ces incertitudes ont
été exploitées à dessein pour conforter la théorie de l'effet de serre.
2. Les trois lois physiques mentionnées ci-dessus sont combinées pour
formuler la loi dite des gaz parfaits qui n'a jamais été remise en
cause : PV = nRT où P est la pression du gaz (pascals), V le volume de
ce gaz (m3), n la quantité de substance de ce gaz (moles), R la
constante des gaz, produit de la constante de Boltzmann et de la
constante d'Avogadro (8,31 joules par degré K par mole) et T la
température exprimée en degrés Kelvin. L'application stricte de cette
loi à l'atmosphère requiert d'introduire la vapeur d'eau. Or la vapeur
d'eau atmosphérique subit en permanence des changements d'état du gaz
vers le liquide et/ou vers la glace. Il était très « ennuyeux »
d'inclure dans la formulation de l'effet de serre la présence de vapeur
d'eau atmosphérique, il n'en a tout simplement pas été tenu compte : ça
s'appelle de l'honnêteté scientifique.
3. Il faut toutefois insister sur la notion de température moyenne au
sol car elle introduit une importante approximation dans les
estimations des variations des températures et de leur évolution. De ce
fait ces approximations ont permis de développer des modèles climatiques
prédictifs totalement erronés en choisissant des températures moyennes
de référence fantaisistes mais qui « arrangent » les développeurs des
modèles climatiques. Plutôt que de mentionner des températures moyennes
et leur évolution par rapport à une référence, il serait beaucoup plus
honnête de considérer les données brutes. C'est ce à quoi se sont
attaché un certain nombre de scientifiques et ils sont allés de surprise
en surprise. L'ensemble des données passées a été largement truqué pour
satisfaire à la théorie de l'effet de serre comme par exemple les
relevés de température effectués dans l'Indiana depuis 1895 :

En rouge la courbe d'évolution des températures issue des données
brutes. En bleu la même courbe « ajustée » par la NOAA selon des
critères permettant de faire ressortir un réchauffement conforme à la
théorie de l'effet de serre. À partir des données brutes la régression
linéaire fait apparaître un refroidissement ténu de 0,01 degré F par
décennie ...
Jacques Henry
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Hershey, Nestle et Mars utilisent des enfants esclaves pour produire votre chocolat
Auteur : The Daily Beast | Editeur : Walt | Samedi, 28 Nov. 2015 - 16h00
Ce qui était l’un des secrets les mieux gardés du 21ème siècle est
désormais totalement dévoilé. Les trois sociétés ci-dessus sont en
grande partie responsables de l’approvisionnement en chocolat dans le
monde, dont 60% provient de l’Afrique de l’Ouest.
En 2000, on a révélé que les enfants s’occupaient de la récolte et de
la transformation des fèves de cacao, souvent non rémunérés et vivant
dans l’esclavage. Ces enfants emprisonnés, étaient contraints de monter
sur le toit et d’utiliser cet espace comme salle de bain – munis d’une
tasse et souffrant de malnutrition – ces enfants étaient soit vendus
pour 30 $ ou kidnappés, croyant qu’ils postulaient pour un emploi
rémunéré.

Des enfants esclaves pour produire notre chocolat
Les règlements et les réglementations locales sont
tellement laxistes dans certaines régions du monde, qu’aucun
gouvernement n’intervient pour mettre fin à ces atrocités. Cette
situation horrible d’esclavage des enfants constitue également la
parfaite main d’oeuvre bon marché pour les entreprises de
confiseries qui veulent vous vendre du chocolat à un prix relativement
bon marché. A votre avis, pourquoi une barre de chocolat coûte seulement
1 euro?
Ces informations ont été révélées dans le documentaire, Slave: une
enquête globale de Brian Woods et Kate Blewett, que vous pouvez
visionner ci-dessous:
Slavery A Global Investigation
Les représentations macabres de nombreux récits originaux sur
l’esclavage; des enfants avec le dos fouetté, craignant pour leur vie et
battus pendant des mois, dans la soumission, ont fait l’objet d’une
action immédiate devant les comités du Congrès.
Les compagnies de chocolat ont plaidé l’ignorance; le vice-président
principal de Hershey, Robert M. Reese, a dit au journaliste de
Philadelphia Inquirer, Bob Fernandez, que « personne, je le répète, non
personne, n’avait entendu parler de cela » (comme s’il avait la science
infuse).
Mais après avoir reçu la
confirmation que l’esclavage était bel et bien une réalité et qu’il
était aussi atroce que dans le documentaire présent –
Le membre du Congrès Eliot Engel a rapidement rédigé la législation
américaine, donnant l’ordre à la FDA de faire une loi qui oblige les
fabricants de chocolat à indiquer «sans esclavage » sur l’étiquette de
leurs produits, semblable à l’étiquetage des produits biologiques. Le
projet de loi a immédiatement gagné l’approbation à la Chambre des
représentants puis a été envoyé au Sénat où il était prêt à être signé
comme projet de loi. C’est alors que les fabricants de chocolat sont
intervenus, promettant de régler eux-mêmes le problème, et affirmant
qu’il n’y aurait plus d’esclavage d’enfants d’ici 2005.
Il s’est avéré, qu’ils n’ont pas fait grand chose. Nous sommes en
2015 et à l’heure actuelle, il y a plus d’enfants esclaves qu’en 2001.
51% en plus, en fait. Il y a maintenant 1,4 million d’enfants qui
transportent d’énormes sacs de cacao sur leurs dos, qui se font
fouetter, battre, et travaillent du matin au soir en subissant des
mauvais traitements, sans aucune rémunération.

Enfants esclaves
Maintenant qu’il est devenu évident que Hershey, Nestlé et Mars n’ont
aucune solution au problème ( à part repousser la date limite à 2008,
puis à 2020); les résidents de la Californie ont déposé un recours
collectif, obligeant les entreprises à payer une indemnisation aux
personnes qui ont acheté le produit « involontairement » soutenant les
plaques tournantes de la traite d’enfants, et qu’il est indispensable
que l’étiquetage de ces produis précise les pratiques abusives et
esclavagistes dont sont victimes les enfants.
« Les conglomérats alimentaires mondiaux les plus rentables ne
devraient pas tolérer le recours au travail des enfants, et encore moins
au travail forcé des enfants, ou quiconque d’ailleurs, partout dans
leurs chaînes d’approvisionnement », lit-on sur les plaintes. « Ces
entreprises ne doivent pas fermer les yeux sur les violations des droits
de l’Homme … surtout quand celles-ci affirment fermement qu’elles
agissent de façon responsable sur les plans social et éthique ».
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Les EAU envoient secrètement des mercenaires colombiens pour combattre au Yémen
Auteur : Alahed News (Liban) | Editeur : Walt | Vendredi, 27 Nov. 2015 - 13h45
Les Émirats Arabes
Unis ont secrètement envoyé des centaines de mercenaires colombiens pour
combattre au Yémen, a rapporté mercredi le New York Times.
Selon le journal, les EAU ont
tranquillement construit une armée étrangère, qui a été initialement
gérée par une société reliée à Erik Prince, ancien membre des forces
spéciales de l’US Navy et fondateur de Blackwater Worldwide, la plus
grande société militaire privée du monde, mais est maintenant gérée par
l’armée émirienne.
Cette armée serait composée
d’environ 450 soldats latino-américains, dont des soldats en provenance
du Panama, El Salvador et du Chili, opérant au Yémen dans le conflit
chaotique qui dure depuis plusieurs années et qui s’est intensifié avec
la fuite du président après l’avancée des combattants Ansarullah en
2015.
«Le recours aux mercenaires
est une option attrayante pour les pays riches, qui veulent faire la
guerre mais dont les citoyens ne veulent pas se battre», a déclaré Sean
McFate, expert de la stratégie et de la guerre au Conseil de
l’Atlantique (Atlantic Council) et auteur de «Mercenaire aux temps
modernes» (The Modern Mercenary).
«L’industrie militaire privée
est désormais mondiale», a déclaré McFate au New York Times, ajoutant
que les Etats-Unis ont «légitimé» cette industrie notamment avec une
forte dépendance à l’égard des contractuels en Irak et en Afghanistan.
«Les mercenaires latino-américains sont un signe de ce qui est à venir»,
a-t-il indiqué.
Les EAU ont recruté en
particulier des troupes colombiennes parce qu’ils les considèrent comme
des combattants exercés à la guérilla, après des années passées à
combattre les Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC).
La mission exacte des
Colombiens au Yémen n’est toutefois pas encore précise. Une personne
impliquée dans le projet a déclaré au NYT que cela pourrait prendre des
semaines avant qu’ils prennent part au combat. Ils viendront s’ajouter
aux centaines de soldats en provenance du Soudan, qui ont été recrutés
par l’Arabie Saoudite pour combattre dans le cadre de la coalition.
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La chercheuse principale du vaccin Gardasil et du Cervarix fait ses aveux pour qu’elle puisse « dormir la nuit »
Auteur : Realfarmacy (USA) | Editeur : Walt | Mercredi, 25 Nov. 2015 - 03h19
La Dr Diane Harper était la chercheuse principale dans le
développement des vaccins contre le virus du papillome humain, le
Gardasil et le Cervarix. Elle est la dernière à se présenter et à
remettre en question la sécurité et l’efficacité de ces vaccins. Elle a
fait l’annonce surprenante à la 4ème conférence internationale sur la
vaccination publique, qui a eu lieu à Reston en Virginie, du 2 au 9
octobre 2009.
Son discours était censé promouvoir les vaccins Gardasil et Cervarix,
mais au lieu de cela, elle s’en est prise de manière publique à ses
employeurs. Interrogés sur la présentation, les membres du public ont
fait remarquer qu’ils repartaient en ayant le sentiment que ces vaccins
ne devraient pas être utilisés.
« Je suis sortie de l’entretien avec l’impression que le risque
d’effets secondaires indésirables est aussi grand que le risque de
cancer du col utérin. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander
pourquoi nous aurions besoin de ce vaccin » – Joan Robinson
La Dr Harper a expliqué dans sa présentation que le risque de cancer
du col utérin aux Etats-Unis est déjà extrêmement faible et que les
vaccinations ne sont pas susceptibles d’avoir un effet sur le taux de
ces cancers aux Etats-Unis. En fait, 70% de l’ensemble des infections
par le VPH se résorbent sans traitement en un an et ce nombre augmente à
plus de 90% en deux ans.
La Dr Harper a aussi évoqué l’aspect de la sécurité. Tous les tests
sur les vaccins ont été effectués sur des enfants âgés de 15 ans et
plus, en dépit de leur actuelle commercialisation pour les enfants de 9
ans.
Jusqu’à présent, 15 037 filles ont rapporté des effets secondaires
indésirables du seul Gardasil au Système de Rapport des Effets
Indésirables des Vaccins (VAERS) et ces nombres ne concernent que les
parents qui ont subi les obstacles requis pour déclarer ces effets
indésirables. Au moment de la rédaction, 44 filles sont officiellement
connues pour être mortes à cause de ces vaccins. Les effets indésirables
observés comprennent le syndrome de Guillain-Barré (paralysie durable
pendant des années, ou de façon permanente – et quelquefois finissant
par causer la suffocation), le lupus, des convulsions, des caillots de
sang et l’inflammation du cerveau.
En général, les parents ne sont pas au courant de ces risques. La Dr
Harper, qui a créé ce vaccin, a affirmé qu’elle parlait afin de pouvoir
finalement être capable de dormir la nuit.
« Environ 8 femmes sur 10 qui ont été sexuellement actives auront le
VPH à un certain stade de leur vie. Normalement, il n’y a pas de
symptômes, et dans 98% des cas, il se résorbe de lui-même. Mais
lorsqu’il ne se résorbe pas et qu’il n’est pas traité, il peut
développer des cellules pré-cancéreuses qui peuvent évoluer en cancer du
col de l’utérus » Dr Diane Harper.
Il est nécessaire de comprendre comment les institutions jouent sur
les mots pour vraiment comprendre la signification de la citation
ci-dessus, et on a besoin de comprendre cette facette restreinte de la «
science ». Lorsqu’ils signalent que les cas non traités « peuvent »
conduire à quelque chose qui « peut » conduire au cancer du col utérin,
cela signifie en réalité que la relation de cause à effet est simplement
une conjecture hypothétique qui est rentable si les gens y croient
réellement.
En d’autres termes, il n’y a aucune relation démontrée entre le fait
d’être vacciné contre les cancers rares et la prévention du cancer, mais
il est commercialisé en l’annonçant quand même. En fait, il n’y a
aucune preuve réelle que le vaccin peut empêcher le cancer. Du propre
aveu des fabricants, le vaccin ne fonctionne que sur 4 souches, alors
qu’il y a 40 souches d’une maladie vénérienne spécifique qui meurt
d’elle-même en un temps relativement court, et donc la chance qu’il
puisse réellement aider un individu est environ la même que le risque
d’être frappé par une météorite. Pourquoi les petites filles de 9 ans
auraient-elles besoin de vaccinations pour des maladies vénériennes
extrêmement rares et sans symptômes que le système immunitaire tue
généralement de toute façon ?
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Les parrains occidentaux de l’organisation État Islamique
Auteur : Arrêt Sur Info (Suisse) | Editeur : Walt | Mardi, 24 Nov. 2015 - 06h25
Plusieurs groupes parlementaires ont lancé une proposition de
résolution dans le but de créer une commission d’enquête parlementaire
sur les sources de financement de l’État Islamique. La première
proposition est à l’initiative du député Jean-Frédéric Poisson,
président du parti Chrétien Démocrate français, et a reçu le soutien de
146 députés à ce jour, essentiellement des membres du parti Les
Républicains. La discussion de cette proposition est inscrite à l’ordre
du jour des débats à l’Assemblée Nationale le jeudi 3 décembre
prochain.
Une deuxième proposition visant également à la création d’une
commission d’enquête parlementaire sur les sources de financement de
l’État Islamique a été lancée par Jean-Jacques Candelier et le groupe
communiste à l’assemblée. Aucun parlementaire socialiste ne lui a
apporté son soutien à ce jour…
Ces deux propositions font suite aux déclarations de l’ambassadrice
de l’Union Européenne en Irak, Mme Jana Hybaskova, devant les députés de
la commission des affaires étrangères du Parlement européen affirmant
que des états européens achetaient le pétrole de l’État Islamique.
Si l’identité des états-européens clients de Daech est donc pour
l’instant inconnue, les éléments déjà révélés par de nombreux organes
d’information donnent une idée assez précise des sponsors de l’État
Islamique, au niveau financier et militaire.
Un soutien direct à l’État Islamique
Au niveau opérationnel, un rapport de la DIA (Defense Intelligence
Agency) datant de 2012 [*] et déclassifié par Judicial Watch, affirmait
que l’État Islamique était soutenu par les membres de la coalition
internationale dans leur objectif de renverser le régime syrien:
« l’Occident, les pays du Golfe et la Turquie soutiennent l’opposition…
il y a la possibilité d’établir une principauté salafiste officielle ou
pas, dans l’est de la Syrie (Hasaka et der Zor), et c’est exactement ce
que veulent les puissances qui soutiennent l’opposition, afin d’isoler
le régime syrien …»
L’organisation anglaise Conflict Armement Research a pu documenter la
provenance d’un certain nombre d’armements saisis par les forces Kurdes
en Syrie et en Irak à des combattants de l’État Islamique, notamment
des roquettes anti-char M79 de fabrication américaine transférées
officiellement par l’Arabie Saoudite à « l’Armée Syrienne Libre » en
2013…
Le parlement irakien a accusé fin 2014 les forces américaines de
soutenir l’État Islamique sur son territoire. En cause selon les
autorités irakiennes, des largages d’armement à répétition de la part de
l’aviation américaine aux combattants de Daech.
La politique de formation de «rebelles modérés » destinés à lutter
contre le gouvernement de Bachar al-Assad conduit également dans les
faits à fournir en combattants l’organisation terroriste.
L’exemple de la défection des 2000 hommes de la brigade Al Yarmouk,
rapporté par le site israélien Debkafile en décembre 2014, formés par
des officiers US en Jordanie et qui ont rejoints les rangs de Daech
sitôt leur formation au combat achevée, est à cet égard tout à fait
parlant.
Les liens entre l’État Islamique et le Front Al-Nosra
Issu de la branche d’Al-Qaïda en Irak, l’État Islamique change
d’appellation en 2006 et se fait appeler Emirat Islamique d’Irak. A la
suite du désengagement des troupes américaines en Irak, l’organisation
monte en puissance et en 2012 elle étend sa zone d’influence du côté
syrien de la frontière. Elle se fait alors appeler Emirat Islamique en
Irak et au Levant (EIIL) et se rapproche du Front al-Nosra, la branche
d’Al Qaïda opérant sur le territoire syrien, dont elle veut prendre le
leadership. Cependant, la tentative de fusion entre les deux groupes
échouera et se traduira sur le terrain par de violents affrontements.
Au printemps 2014, le leader d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri,
s’exprimera à ce sujet dans les médias de l’organisation terroriste afin
de faire cesser les combats entre les deux groupes, qui partagent la
même idéologie salafiste.
Il semble que son appel ait été entendu et les deux organisations
coopèrent de nouveau sur le terrain, comme le rapporte l’Observatoire
Syrien des Droits de l’Homme. Elles auraient en effet fusionné dans la
région de Boukamal, principale localité frontalière entre la Syrie et
l’Irak.
Les groupes « modérés » soutenus par la France et combattants avec Al-Nosra
Le président français et l’exécutif ne se cachent pas de soutenir activement depuis 2012,
y compris par la livraison d’armement, les groupes de
rebelles « modérés » luttant contre le régime de Bachar-al-Assad.
L’intervention russe en Syrie a toutefois révélé l’identité des groupe de rebelles soutenus par la coalition occidentale et visés par l’aviation russe.
La fiction de l’opposition « modérée » qui bénéficie du
soutien opérationnel français a volé à cette occasion en éclat puisque
ces groupes de combattants étaient composés du Front al-Nosra et du
groupe salafiste Ahrar al-Cham réunis au sein d’une entité dénommée
« Armée de la conquête ». Ceci explique pourquoi des missiles anti-char
français Milan se soient retrouvés aux mains de la filiale d’Al-Qaïda en Syrie.
Plus grave, au vu de la collaboration sur le terrain entre le
Front al-Nosra et l’État Islamique, tout laisse supposer que les
armements français circulant en Syrie au sein de ces différents groupes
djihadistes peuvent se retrouver dans les mains des combattants de
Daech.
En mai 2013, l’Union Européenne a officiellement levé l’embargo sur les armes
à destination de ces mêmes « rebelles » syriens, suivant en cela la
voie tracée par l’exécutif français, tout en maintenant l’embargo
frappant le régime de Bachar al-Assad…
Le pétrole de l’État Islamique, la Turquie et l’Union Européenne
Alors que la question des sources de financement de l’État Islamique
se pose aujourd’hui à l’occasion des différentes propositions de
création de commission d’enquête parlementaire, le rôle de l’Union
Européenne et de la Turquie sur cette question est centrale.
C’est en effet une décision de l’Union Européenne
du 22 Avril 2013 qui a abouti à la levée de l’embargo sur les
exportations de pétrole syrien qui frappait jusque-là l’ensemble du
pays. Cette révision des sanctions concernait spécifiquement les régions
de l’est et du nord du pays aux mains des « rebelles » dans le but de
« contribuer à restaurer les services de base et l’activité économique,
ainsi que de favoriser la reconstruction. Et de permettre les
importations de pétrole produit dans les zones concernées. »
Dans les faits, cette région était déjà sous le contrôle de
l’État Islamique, la levée de l’embargo décidée par l’UE lui a donc
fourni sa principale source de financement en lui permettant d’exporter
le pétrole présent sur les territoires qu’il contrôlait…
Selon Jean-Charles Brisard, président du Centre d’analyse du
terrorisme cité par le journal Le Figaro, Daech tire environ un quart de
ses revenus de la vente du pétrole, soit 600 millions de dollars en
2015.
Ce dernier est convoyé par camions, pour l’essentiel en Turquie, il
est ensuite probablement acheminé vers l’Europe par le port de Ceyhan
par lequel transitent également les hydrocarbures en provenance des pays
du Golf, selon Pierre Terzian de Pétrostratégies.
La Turquie mène en effet depuis le début du conflit en Syrie une
politique de soutien aux groupes salafistes luttant contre Bachar
al-Assad, y compris l’État Islamique. Le pays est ainsi à la fois la
principale porte d’entrée des candidats au djihad venus d’Europe vers la
Syrie, et une base logistique pour l’organisation. Selon le journaliste
du Washington Times Daniel Pipes, les combattants étrangers traversent
la frontière turco-syrienne à leur guise, l’État Islamique contrôlant la
partie syrienne, ce que le journaliste turc Kadri Gursel appelle une «
autoroute djihadiste à deux sens » qui impliquerait parfois « l’aide
active des services de renseignement turcs ». La Turquie a ainsi attendu
juin 2014 pour ajouter l’État Islamique et le Front al-Nosra sur sa
liste des organisations terroristes, sous la pression internationale…
Résumons. L’État Islamique s’implante en Syrie au cours de
l’année 2012 et tente de prendre le leadership de la rébellion
anti-Assad dans le pays en fusionnant avec le Front Al-Nosra. Après une
période d’affrontement entre les deux groupes, ils entament une
collaboration opérationnelle courant 2014 après l’intervention du leader
d’Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri.
En avril 2013 l’Union Européenne assoupli son embargo sur le
pétrole syrien, « afin d’aider la population civile », dans les zones
contrôlées par la « rébellion », le nord et l’est du pays, c’est à dire
les territoires contrôlés par l’État Islamique.
Le pétrole est ensuite acheminé par camions en Turquie, qui
apporte un soutien opérationnel au groupe terroriste, puis exporté dans
l’Union Européenne, via le port de Ceyhan.
Les Etats-Unis poursuivent depuis 2012 une politique de
formation de rebelles dits « modérés » qui désertent en masse une fois
leur formation achevée pour rejoindre les rangs de Daech.
Les mêmes Etats-Unis, la France, et plusieurs autres pays
membres de la coalition internationale qui lutte officiellement contre
l’État Islamique fournissent des armes à divers groupes de rebelles
« modérés », dont la branche d’Al-Qaïda en Syrie, le Front Al-Nosra, qui
collabore lui-même avec l’État Islamique à la frontière irako-syrienne.
La création d’une commission d’enquête parlementaire paraît
cependant hypothétique au regard des implications coupables du
gouvernement français et des consignes de vote qui seront probablement
données par la majorité au pouvoir, à cet égard, le courage et la
volonté d’ouvrir les yeux sont cependant plus importantes que les
questions d’affiliation politique.
Guillaume Borel
[*]Selon un document de la DIA l’Occident misait sur l’Etat islamique pour déstabiliser la Syrie
[Video] Un aveu de la DIA : le monstre État Islamique est une créature US
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Anonymous découvre un portefeuille électronique de
l'EI de 3 M USD
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Lundi, 23 Nov. 2015 - 03h30
Le groupe hacktiviste Anonymous déclare avoir découvert un
portefeuille électronique du groupe terroriste Etat islamique dans le
système Bitcoin.
Le groupe de hackers Anonymous tient ses promesses. Suite aux
attentats de Paris, les hackivistes ont déclaré une "guerre sans merci" à
l’Etat islamique (EI). Bien que tournés en ridicule par des gens qui
affirmaient que leurs actions n'avaient aucun de poids comparé au sang
réel qui était versé par les terroristes, ils sont rapidement passés à
l'action.
Ayant annoncé avoir piraté plus de 5.000
comptes de propagande liés à l'État islamique sur Twitter, ils déclarent
maintenant avoir découvert un portefeuille électronique de l'EI de 3
millions de dollars en bitcoins, un système de paiement sur Internet.
"L'Etat islamique utilise de la crypto-monnaie pour financer ses
opérations en cours et nous avons réussi à découvrir plusieurs adresses
Bitcoin qu'il utilise", ont déclaré les Anonymous dans un commentaire
pour NewsBTC.
L'une des plus importantes fonctions de la monnaie cryptographique
est qu'elle ne peut être censurée à la demande d’un tiers. On ne sait
jamais ce qui sera ensuite à l'ordre du jour. Les activistes pour les
droits des animaux, les défenseurs de l'environnement ou d'autres
groupes dont les comptes peuvent être bloqués optent tous pour le
Bitcoin, car il s'agit d’un service libre. Ainsi, le Bitcoin encourage à
la fois des objectifs objectivement honorables mais peut aussi servir
des intérêts qui le sont un peu moins, comme ceux de l'EI par exemple.
C'est pourquoi il constitue l'un des leviers numériques privilégiés par
l'EI pour aider "ses amis" de Syrie, d'Irak, du Liban et de partout dans
le monde.
Pourtant, l'espoir n'est pas perdu. Le groupe hacktiviste Anonymous
assure avoir réussi à bloquer la plupart des comptes de l'EI en Bitcoin
qui avaient été dissimulés sur un type de bases de données appelé "deep
Web".
Plus tôt, les hacktivistes s’étaient fixés pour mission d'anéantir la
propagande terroriste ainsi que les réseaux de recrutement de l'EI sur
Internet. Dans une vidéo publiée sur YouTube, un porte-parole de
l'organisation virtuelle s'était engagé à "lancer la plus grande
opération de tous les temps" contre l'EI.
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Etat d’urgence: il y a bien un dieu pour les imbéciles
Auteur : Ze Rhubarbe Blog | Editeur : Walt | Samedi, 21 Nov. 2015 - 15h04
Assemblée Nationale, mercredi et jeudi
cette semaine. À la buvette, on a vu un collaborateur parlementaire du
groupe PS touiller son café d’un air désespéré. « Nos élus sont devenus
fous ».
Quand l’examen du texte a commencé,
mercredi soir en commission, le ministre de l’intérieur Bernard
Cazeneuve a donné le ton, régalien et martial. « Nous prenons toutes les
dispositions pour traquer les terroristes où qu’ils se terrent. » Puis
il s’est fait rassurant : « L’état d’urgence n’est pas le contraire de
l’État de droit : il est son bouclier ».
« Nous avons besoin de notre bataille de Stalingrad ! » lance le député socialiste Malek Boutih, exalté.
Le député d’extrême droite Gilbert
Collard se félicite que« la notion de comportement » suspect soit
désormais inscrite dans la loi. « C’est un glissement sémantique
important, une rupture avec les principes fondamentaux de notre droit
moderne », prévient Marie-Françoise Bechtel, proche de Jean-Pierre
Chevènement, qui est aussi conseillère d’État. L’argument est balayé.
Lorsque de rares députés PS proposent des assouplissements, Manuel Valls
leur rétorque que « la situation exceptionnelle oblige à prendre des
mesures immédiates ». Il a cette phrase, lancée à des parlementaires
censés écrire le droit : « Pas de juridisme, avançons ! C’est là où nous
sommes attendus ! » Les radicaux de gauche du PRG obtiennent le
contrôle des sites djihadistes par le ministre de l’intérieur : un
durcissement de la loi antiterrorisme, votée il y a un an à peine…
Le débat a été suivi d’un vote aux
allures de plébiscite : 551 voix, 6 votes contre – les socialistes
Pouria Amirshahi, Barbara Romagnan, Gérard Sebaoun et les écologistes
Noël Mamère, Sergio Coronado,Isabelle Attard. Plus une abstention, la
socialiste Fanélie Carrey-Conte.
Honneur à eux.
La philosophe américaine Judith Butler dans Libé, ce matin:
« Une version de
la liberté est attaquée par l’ennemi, et une autre version est
restreinte par l’Etat. L’Etat défend la version de la liberté attaquée
comme l’essence même de la France, et pourtant, il suspend la liberté de
réunion («le droit de manifester») au beau milieu de sa période de
deuil, et prépare une militarisation encore plus poussée de la police.
Sur le plan politique, la question semble être : quelle version de la
droite sortira des urnes aux prochaines élections ? Et qui devient
maintenant une droite acceptable dès lors que Le Pen est «au centre» ?
Voilà qui laisse présager des temps terrifiants et tristes, mais
espérons que nous pourrons toujours penser, parler et agir au milieu de
tout ça ».
Le gouvernement français était encore
mourant, le vendredi 13 au matin, face à des régionales annoncées comme
catastrophiques, une COP21 destinée à suivre le chemin de ses
prédécesseurs dans le registre du grand théâtre inutile, une politique
étrangère embourbée dans ses contradictions et déconnectée des réalités,
et un exécutif devenu expert en vol à basse altitude entre les
histogrammes des sondages d’opinion.
S’il était encore nécessaire de faire la
preuve de l’existence d’un dieu pour les imbéciles, ce vendredi 13 l’a
fournie. Une semaine après ce vendredi funeste, le gouvernement français
a réussi l’union nationale des vrais et faucons. Il a réussi a
implémenter ce qui fait bander Hollande, Valls et Cazeneuve depuis
janvier: un état d’urgence, un vrai, avec des robocops omnipotents, des
fouines traquant les « comportements suspects », la mise au placard des
juges, des fonctionnaires décomplexés enfin à même d’imposer une
impitoyable dictature administrative sur un peuple qui risque de se
réveiller, un de ces jours, avec une sacrée gueule de bois.
Une petite semaine après les attentats
ce gouvernement a réussi à couper l’herbe sous le pied de la droite et
de l’extrême-droite, un mois avant les régionales, en vendant son âme ou
ce qu’il en restait au diable de l’Etat Sécuritaire. Il a réussi à
mettre sous cloche la débâcle annoncée de la COP21 en interdisant les
grandes manifestations du 29 novembre et du 12 décembre.

Après des mois de
mise en garde vociférante de Manuel Valls à l’encontre du FN, le
premier peut aujourd’hui récupérer le slogan de Jean-Marie Le Pen « La
sécurité, première des libertés » à son compte, et personne ne bronche.
Je considère que réduire, au-delà de quelques jours, nos droits et
libertés afin de combattre ceux qui veulent détruire nos droits et
libertés est une forme avancée de perversité. De même que mettre entre
parenthèses la démocratie afin de protéger la démocratie ne peut avoir
de sens que dans les esprits malades et corrompus de ces élus pour
lesquels il ne faudrait plus jamais voter.
Car enfin, si la dictature
administrative est tellement mieux que la démocratie, que ce soit pour
faire passer certaines réformes via le 49-3 ou dans le contexte actuel,
pourquoi ne pas rester définitivement sous dictature administrative
plutôt que s’emmerder avec des élections? Beaucoup en rêvent. Les gens
aujourd’hui au pouvoir, tout comme ceux et celles qui se verraient bien
calife à la place du calife (et oui, c’est ça la mondialisation),
fantasment dessus toutes les nuits.
Derrière Daech et le terrorisme
islamiste il y a une longue histoire de manipulation, de corruption et
de violence dont l’Occident est le principal acteur. Le terrorisme est
cultivé avant tout pour justifier l’Etat sécuritaire et la protection
des intérêts des pouvoirs en place, l’Etat Profond. Daech, tout comme
Al-Qaida, sont des créations de nos propres services secrets, d’où une
certaine ambivalence quand il s’agit de les attaquer de front. La
stratégie du choc n’existe pas que chez les autres.
Les attentats ont permis au gouvernement
de s’extraire de sa position ridicule du « ni-ni » en Syrie. Pour
Bachar el-Assad, finalement, on verra plus tard. Le gouvernement s’est
également offert une bonne dose de testostérone en intensifiant les
frappes aériennes (dont les civils font le gros des frais, mais on ne
fait pas omelette sans casser d’œufs hein, c’est la guerre!). Coup de
bol que le Charles de Gaulle était en partance pour la Méditerranée, où
il sera accueilli par la flotte russe déjà présente.
Coup de bol aussi, miracle même, que le
SAMU et les hôpitaux parisiens aient fait un exercice de grande ampleur,
le matin même du 13 novembre, dans une simulation d’attaque terroriste
multi-sites. Ce qui a certainement permis de sauver des vies, les bugs
ayant pu être identifiés à l’avance et l’ensemble du personnel déjà sur
le pied de guerre.
Oui, il y a un dieu pour les imbéciles,
les hypocrites et les apprenti-dictateurs. Le même, sans doute, qui
alimente la haine islamiste.
Vincent Verschoore
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La France pourrait lancer un défi à la domination de l'Allemagne en Europe
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Samedi, 21 Nov. 2015 - 11h18
La
politique d’Angela Merkel suscite depuis longtemps l’irritation de
l’opinion publique et des politiques français. Selon Foreign Policy, les
attaques terroristes à Paris n’ont fait que rappeler combien humiliant
était le contrôle du budget français par l’Allemagne.
Ces dernières décennies, la France restait à l’arrière-plan en Europe
et dans l’ombre de l’Allemagne. L’éditorialiste du magazine Foreign
Policy James Poulos trouve cependant qu’une crise du modèle de gestion
allemand en Europe, allant de pair avec un catalyseur aussi fort que les
attentats terroristes à Paris, pourrait attiser les luttes d’influence
au sein du Vieux continent.
« Le gouvernement français a montré qu’un rôle de second plan par
rapport à l’Allemagne ne convenait pas aux Français, que ce soit dans le
domaine économique ou politique. La France déclare ouvertement que
l’Etat islamique est son ennemi direct et, plus discrètement, qu’il y a
un changement d’attitude envers la chancelière allemande Angela Merkel,
considérée désormais comme opposante », estime M. Poulos.
Face à une crise nationale, la France rehausse ses ambitions, aussi
ironique que cela puisse paraître, ajoute le journaliste. Néanmoins,
cela correspond à l’esprit français et au rôle traditionnel de la France
en Europe.
« Il est difficile de se débarrasser de ses vieilles habitudes, et
les crimes flagrants à Paris ont rappelé même à François Hollande
combien contraire à la nature et humiliant était le contrôle de
l’Allemagne sur le budget français », signale l’éditorialiste de Foreign
Policy.
« Le pacte de sécurité est plus important que le pacte de
stabilité », a déclaré le président français au parlement, ayant assuré
que le pays dépenserait à des fins de la sécurité autant qu’il faudrait,
indépendamment des griefs de l’Union Européenne relatifs au déficit du
budget national.
Selon James Poulos, l’idéologie du merkélisme, qui domine en Europe
et qui consiste à lésiner sur les dépenses budgétaires et rester
fermement attaché aux règles communes de l’Union Européenne, met depuis
longtemps en colère l’opinion publique et la classe politique
françaises. Le fait que la France se soit mise à l’écoute de sa propre
société et se soit opposée aux limitations imposées de l’extérieur
pourrait porter un coup décisif à la domination de Mme Merkel en Europe,
résume James Poulos.
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Le nombre Pi découvert dans… un atome d’hydrogène
Auteur : Sputnik (Russie) | Editeur : Walt | Jeudi, 12 Nov. 2015 - 05h41
Les chercheurs ont découvert que le nombre Pi, une des constantes
des mathématiques, était présent dans le monde de la physique quantique.
Ce nombre reflète précisément la répartition des toutes les "orbites"
possibles des électrons dans un atome d’hydrogène, annonce l’article
publié dans le Journal of Mathematical Physics.
Pi est un nombre qui représente le rapport constant de la
circonférence d'un cercle à son diamètre. C'est une des constantes les
plus importantes des mathématiques.
Le chercheur Tamar Friedmann, de l'Université de Rochester
(Etats-Unis) et son collègue Carl Hagen sont venus à une telle
conclusion surprise en essayant de construire un modèle pratique des
niveaux énergétiques auxquels les électrons peuvent se situer par
rapport au noyau, dans un atome d'hydrogène.
"Ce qui est essentiel, c'est que notre découverte réunit de façon
élégante la physique et les mathématiques. Je suis surpris de constater
comment une formule purement mathématique du XVIIe siècle caractérise un
système physique qui n'a découvert que 300 ans plus tard", a déclaré
M.Friedmann.
Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en étudiant les
mouvements des électrons sur les différents niveaux énergétiques. Plus
l'électron était éloigné du noyau, plus son orbite ressemblait à un
cercle parfait.
L'étude de ces cercles a permis de se rappeler une formule introduite
par un mathématicien britannique en 1655 pour définir le nombre Pi. Les
paramètres de cette formule reflétaient exactement la répartition des
propriétés réelles et découvertes des niveaux énergétiques.
Selon les chercheurs, la découverte du sens physique du nombre Pi
affirme l'existence de liens entre le monde abstrait des mathématiques
et le monde réel de la physique.
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L’état d’urgence renforce le contrôle des médias
Auteur : Médias-Presse-Info (Pierre-Alain Depauw) | Editeur : Walt | Lundi, 16 Nov. 2015 - 07h52

Fréquemment, le mal se dissimule sous l’apparence d’un bien. La
lutte contre le terrorisme est une bonne occasion pour les Etats de
prendre des mesures à double tranchant.
Les termes de l’état d’urgence en sont une parfaite illustration, notamment l’alinéa 2 de l’article 11 de la loi de 1955 :
"2° Habiliter les mêmes autorités à prendre toutes mesures
pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute
nature ainsi que celui des émissions radiophoniques, des projections
cinématographiques et des représentations théâtrales".
http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000695350&categorieLien=cid
Ceci impose de regarder ou d’écouter les médias avec encore plus de distance que d’habitude.
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Les banques françaises investissent largement plus dans les énergies sales que dans les renouvelables
Auteur : Olivier Petitjean | Editeur : Walt | Jeudi, 05 Nov. 2015 - 13h10
La seule banque à figurer parmi les sponsors officiels de la
Conférence internationale de Paris sur le climat, BNP Paribas, est aussi
le leader français du financement des énergies sales – qu’il s’agisse
de charbon, de gaz de schiste, de sables bitumineux ou d’autres sources
fossiles. C’est aussi une banque qui – contrairement à un nombre
croissant d’établissements financiers – refuse toujours de prendre le
moindre engagement significatif de retrait du secteur du charbon, malgré
la pression de la société civile. Pour toutes ces raisons, BNP Paribas
est nominée cette année aux « prix Pinocchio du climat ».
Responsable à lui seul de près de 40% des émissions globales de
dioxyde de carbone, le charbon est considéré comme l’ennemi numéro un du
climat. Son extraction dans des mines et sa combustion dans des
centrales électriques sont aussi une source majeure de pollution de
l’air et de l’eau, dont le coût humain est souvent dramatique. On estime
ainsi à 18 000 le nombre de décès prématurés causés en Europe par la
pollution issue des centrales au charbon.
Pourtant, malgré ces impacts extrêmement problématiques, les grandes
banques mondiales – parmi lesquelles BNP Paribas – n’ont cessé
d’augmenter leurs investissements dans le charbon depuis une décennie.
Suite à la crise financière globale, à la recherche de secteurs
facilement rémunérateurs, elles ont massivement misé sur la croissance
de la demande de charbon, notamment en Chine et en Inde. C’est ainsi que
BNP Paribas a triplé ses investissements annuels dans le secteur
charbonnier entre 2005 et début 2014. En tout, sur cette période, la
banque a consacré 15,6 milliards d’euros au charbon.
Sept fois moins d’argent pour les énergies renouvelables
Plus généralement, selon une étude rendue publique aujourd’hui par
Oxfam France et les Amis de la terre, les cinq plus grandes banques
françaises – BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole, Natixis et
Crédit mutuel-CIC – ont investi collectivement pas moins de 129
milliards d’euros dans le secteur des énergies fossiles entre 2009,
l’année du sommet de Copenhague sur le climat, et 2014. Aucune inflexion
significative de cette tendance n’est constatée puisque les sommes
consacrées par ces banques au pétrole, au charbon et au gaz sont à
nouveau en augmentation depuis 2011.
Leurs investissements dans les énergies renouvelables plafonnent,
eux, à 18 milliards d’euros, soit sept fois moins ! « Quand on sait que
les cinq prochaines années seront cruciales pour infléchir la hausse des
températures, les banques françaises doivent dès maintenant opérer un
virage à 180° en sortant des fossiles à commencer par le charbon, et en
finançant réellement la transition énergétique », souligne Alexandre
Naulot d’Oxfam France. BNP Paribas fait particulièrement piètre figure
avec 52 milliards investis dans les énergies fossiles depuis 2009,
contre seulement 6 – neuf fois moins – dans les renouvelables.
Comme le notent les Amis de la terre, la banque n’a pas hésité à
investir dans des projets charbonniers parmi les plus controversés au
monde, comme les centrales de Medupi et Kusile, en cours de construction
en Afrique du Sud, ou encore celle de Tata Mundra en Inde. Cette
dernière, que BNP Paribas est la seule banque internationale à avoir
financé, illustre bien la « double peine » infligée à l’environnement et
aux hommes par le charbon : avec ses impacts sur les riverains des
mines et des centrales, en plus de sa contribution au dérèglement
climatique. Un autre investisseur de la centrale indienne de Tata
Mundra, la Société financière internationale (filiale de la Banque
mondiale) est d’ailleurs l’objet d’une procédure judiciaire aux
États-Unis, intentée par des pêcheurs et des agriculteurs locaux qui la
rendent responsables de la perte de leurs moyens de subsistance et de la
dégradation de leur santé.
Désinvestissement
BNP Paribas est bien consciente des problèmes que posent le charbon,
comme en témoignent ses décisions récentes, obtenues sous pression de la
société civile. La banque a finalement décidé de ne pas investir dans
les projets de mine de charbon dans le bassin de Galilée en Australie,
ni dans le projet de centrale de Rampal, au Bangladesh. Mais elle reste
pour l’instant totalement sourde aux appels des militants du climat,
parfois rejoints par certains acteurs de la finance, qui exigent une
sortie totale et immédiate du secteur du charbon. Plusieurs
établissements financiers – comme le Crédit agricole, Natixis et
l’assureur Axa au niveau français, ou encore Citi et Bank of America –
ont déjà annoncé leur retrait partiel du secteur charbonnier. De même
pour certaines firmes énergétiques qui ont gelé tout nouveau projet lié
au charbon, comme l’a fait dernièrement Engie (ex GDF-Suez).
La plupart de ces annonces restent partielles et bien en deçà de la
sortie claire et définitive du charbon et des autres énergies fossiles
que les Amis de la terre et leurs alliés appellent de leurs vœux. Le
désinvestissement du charbon que l’on observe chez de nombreux
investisseurs est autant motivé par la crise économique que traverse le
secteur que par des considérations environnementales. La sortie du
charbon ne suffira pas non plus à elle seule à résoudre le problème du
climat si le charbon est remplacé par du gaz, notamment celui issu de la
fracturation hydraulique dont les émissions de gaz à effet de serre
sont autant considérables.
Pourtant, le refus de BNP Paribas d’annoncer ne serait-ce qu’un
désinvestissement symbolique du charbon, malgré son statut de sponsor
officiel de la COP21, paraît symptomatique de l’aveuglement qui frappe
une bonne partie des milieux d’affaires. C’est pourquoi les Amis de la
terre France ont décidé de nominer la banque au « prix Pinocchio du
climat » qu’ils organisent cette année avec Peuples Solidaires, le Crid
et Corporate Europe Observatory.
Mesures cosmétiques
L’attitude de BNP Paribas paraît également emblématique d’une
attitude que certains pensaient révolue au vu des enjeux climatiques :
il suffirait de financer quelques actions – qu’il s’agisse de recherche
scientifique sur le changement climatique, d’’innovation sociale ou
d’une conférence internationale sur le climat – pour s’acheter une bonne
conscience climatique. Ou bien encore, comme l’a fait BNP Paribas en
2011, de mettre en place une « politique » et des « critères » pour
encadrer ses investissements dans le charbon, laissant croire que les
problèmes seraient résolus. En réalité, comme le soulignent les Amis de
la terre, les investissements de BNP Paribas ont continué à augmenter de
manière continue depuis l’adoption de cette politique, plafonnant à
deux milliards d’euros environ en 2013 et 2014.
Premier financeur français du charbon et sponsor officiel de la
COP21, BNP Paribas apparaît aux co-organisateurs des prix Pinocchio
comme le symbole de l’irresponsabilité climatique des multinationales.
« Cela ne peut plus durer : il est urgent que BNP Paribas s’engage,
comme ses paires, dans une sortie des énergies fossiles et annonce avant
la COP21 la fin de ses soutiens au charbon », estime Lucie Pinson des
Amis de la terre.
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L’impôt islamique instauré dans des prisons au Royaume-Uni
Auteur : Va | Editeur : Walt | Mardi, 03 Nov. 2015 - 05h47
Une équipe d’enquêteurs mandatés par le ministre britannique de la
justice, Michael Gove, s’inquiète de la montée du fondamentalisme
islamique dans des prisons du Royaume. Des groupes extrémistes
obligeraient notamment ceux qui refusent de se convertir à payer un
impôt.
Utilisé par l’Etat Islamique en Syrie et en Irak, le Djizîa est un
impôt appliqué aux non musulmans. Historiquement, il s’agit d’une
contrepartie en échange de protection, les musulmans étant les seuls
autorisés à porter des armes. Cette taxe serait ainsi imposée dans
quatre prisons de haute securité britanniques, dites de categorie A :
Belmarsh, Long Lartin, Woodhill et Whitemoor.
Les prisonniers les plus dangereux
D’une capacité totale de 2 633 prisonniers, il s’agit de prisons
supposées abriter les individus les plus dangereux, notamment ceux
condamnés pour activités terroristes. Des groupes de fondamentalistes y
feraient régner leur loi et contraindraient tous ceux qui refusent de se
convertir à payer un tribut, et ce de différentes manières.
Nourriture, tabac, virement bancaires…
Certains s’en acquittent grâce à des puces de téléphones, de la
nourriture, du tabac ou encore de la drogue. D’autres, en revanche, ont
confessé avoir demandé à des proches de faire des virements bancaires.
En 2012 une étude qui avait à l’origine pour objectif d’analyser les
relations entre les prisonniers et l’administration, avait déjà révélé
des pratiques de harcèlement afin de convertir les non musulmans.
« Des prisonniers et des membres de l’administration ont écrit sur la
manière dont leur conversion avait forcée par d’autres prisonniers »
affirmait le rapport coécrit par Alison Liebling, professeur de
criminologie à l’université de Cambridge.
« Ils s’inspirent de l’Etat Islamique »
« Les prisonniers sont souvent intimidés et harcelés pour se
convertir à l’Islam et s’ils refusent, ils se font brutaliser»
s’inquiète Steve Gillan, secrétaire général de l’association des agents
de prison (PAO). « Il y a un gros problème avec l’extrémisme et la
radicalisation, l’administration essaie de le régler. Cela va-t-il
cesser ? Non, on peut penser que cela va empirer. » confie-t-il au
Sunday Times
Le journal anglais cite, par ailleurs, une source proche du
gouvernement et qui n’hésite pas à affirmer que ces prisonniers
« s’inspirent de l’Etat Islamique » et « envoient un message aux non
musulmans pour leur montrer que ce sont les musulmans qui dirigent les
prisons, selon leurs règles et selon la Charia »
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Les retraites de 100 patrons égales à celles de 50 millions de foyers
Auteur : Agence France-Presse Washington | Editeur : Walt | Vendredi, 30 Oct. 2015 - 14h19
Cent dirigeants d’entreprises américaines bénéficient de
retraites égales à celles de 50 millions de foyers aux États-Unis, soit
près de la moitié des familles du pays, indique une étude de deux
groupes de réflexion publiée mercredi.
Au total, le bas de laine des 100 patrons américains jouissant des
plus importants fonds de retraite s’élève à 4,9 milliards de dollars,
assez pour recevoir près de 280 000 dollars par mois «jusqu’à la fin de
leur vie», ont calculé le Center for Effective Government et l’Institute
for Policy Studies.
Ce montant équivaut également aux sommes épargnées pour leurs
retraites par les 116 millions d’Américains les plus pauvres, estiment
ces deux centres de réflexion progressistes.
«Ces bas de laine ne sont pas le résultat de PDG travaillant plus dur
ou investissant avec plus de sagesse. Ils viennent de règles conçues
délibérément pour récompenser ceux déjà en haut de l’échelle», affirme
le rapport, qui y voit un nouveau signe des inégalités aux États-Unis.
Les jeunes salariés rencontrent ainsi les plus grandes difficultés à
épargner pour leurs retraites, en raison du manque d’emplois solides et
du poids «ahurissant» des dettes contractées pour leurs études,
indiquent les deux groupes de réflexion.
Selon leur étude, les grands patrons américains ont vu leurs
retraites gonfler à la faveur d’une disposition spéciale qui leur permet
de ne pas payer d’impôts sur les sommes épargnées pour leurs vieux
jours.
Aucun plafond ne leur est imposé alors que les salariés lambda âgés
de plus 50 ans sont limités à 24.000 dollars par an, affirme le
document.
L’étude pointe particulièrement du doigt David Novak, PDG puis
président exécutif de YUM Brands (Pizza Hut, KFC, Taco Bell…) qui
décroche la palme avec une pension de plus de 234 millions de dollars
alors des centaines de ses employés ne bénéficient «d’aucune retraite»,
assure le rapport.
Contacté par l’AFP, le groupe justifie le montant de la retraite de
son dirigeant par son bilan pendant les 29 ans passés dans la compagnie.
L’action YUM «s’est appréciée de 900% sous son leadership», affirme un
porte-parole, Jonathan Blum.
Le groupe assure également aider ses salariés en leur versant 6% d’un
dollar pour chaque dollar qu’ils placent dans un fonds de retraite.
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Les Indiens Yanomami isolés en danger : leurs proches tirent la sonnette d’alarme
Auteur : SF (Survival France) | Editeur : Walt | Dimanche, 25 Oct. 2015 - 07h48
Les Indiens yanomami d’Amazonie brésilienne ont alerté que des
membres isolés de leur groupe se trouvaient en grand danger, des
orpailleurs illégaux ayant envahi leur territoire.
Lors de récents survols aériens de contrôle du territoire d’un groupe
d’Indiens yanomami isolés, appelés Moxi Hatëtëa, il a été constaté que
leur maison communautaire était vide, laissant supposer qu’ils se
seraient enfuis ou auraient été attaqués.

Des photos aériennes d'un village d'Indiens yanomami isolés ont été
publiées en 2011. Lors de récents survols aériens il a été constaté que
leur maison communautaire était vide. © Hutukara/Survival
L’association yanomami Hutukara a annoncé : ‘Le territoire indigène
yanomami est envahi par des orpailleurs clandestins. Chaque jour il en
arrive davantage, détruisant la forêt, polluant les rivières… et causant
des dommages irréparables à notre santé et à notre culture’.
Davi Kopenawa, président de l’association Hutukara, chamane et
porte-parole yanomami, a déclaré : ‘Le territoire où les Indiens isolés
vivent, pêchent, chassent et cultivent doit être protégé. Le monde
entier doit savoir qu’ils sont là, dans leur forêt, et que les autorités
doivent respecter leur droit à y vivre’.
Au début de l’année, la FUNAI, le département des affaires indigènes
du gouvernement brésilien, a abandonné son camp de base et la piste
d’atterrissage qui lui permettaient de protéger les Yanomami isolés. Le
départ des agents gouvernementaux a rendu les Indiens encore plus
vulnérables aux attaques et aux maladies qui pourraient se révéler
mortelles.

Une piste d’atterrissage illégale en territoire yanomami, la plus vaste région forestière indigène au monde. © Hutukara/ISA
Les orpailleurs occupent le camp de base et des avions atterrissent chaque semaine sur la piste pour les ravitailler.
Des photos aériennes exclusives publiées pour célébrer le 20ème
anniversaire de la création du territoire yanomami, offrent un aperçu
unique de cette communauté isolée.
Les Indiens isolés sont parmi les peuples les plus vulnérables de la
planète. Ils seront en danger tant que leur territoire ne sera pas
protégé.
Dans les années 1980, l’afflux de milliers d’orpailleurs clandestins a
entraîné violence et épidémies dans les forêts yanomami, décimant 20%
de la population.
Au terme d’une longue campagne menée par Davi Kopenawa Yanomami,
Survival et la Commission Pro Yanomami, leur territoire a été démarqué
en 1992. Il s’agit du plus vaste territoire indigène forestier au monde.
Survival fait pression sur le gouvernement brésilien pour qu’il
expulse tous les orpailleurs du territoire yanomami, qu’il exerce un
contrôle effectif de leurs terres et les protège des invasions.
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Révélations de Snowden : Comment les USA aident Israël et recrutent les djihadistes de l’EIIL
Auteur : Géraldine Colotti Il Manifesto | Editeur : Walt | Jeudi, 22 Oct. 2015 - 14h52
Glenn Greenwald l’avait dit : « Snowden fera d’autres révélations
importantes à propos d’Israël. » Et c’est ce qui s’est passé. Le
journaliste britannique qui a déclenché le scandale des écoutes
illégales mises en place par la National Security Agency (l’affaire
dénommée le ‘Datagate’) revient à la charge sur son site The Intercept.
Les tout derniers documents top-secret examinés par Greenwald parmi les
quelque 1,7 million de fichiers fournis par l’ex-agent de la CIA [et
fondateur du site Wikileaks] Edward Snowden, éclairent d’un jour nouveau
l’agression israélienne contre les Palestiniens de Gaza, une nouvelle
fois d’actualité.
Ils mettent notamment en évidence l’implication directe des USA et de
leurs principaux alliés. Au cours des dix dernières années – selon ces
documents – la NSA a fortement augmenté son soutien, financier, en armes
et en informations, à son homologue israélienne, l’unité 8.200 (aussi
appelée ‘ISNU Sigint’).
La coopération entre les deux agences a débuté en 1968 et a formé la
base des relations étroites qui existent actuellement entre les autres
agences de renseignement israéliennes et celles américaines, comme la
CIA, le Mossad et la division des opérations spéciales.
Des services secrets alliés dans le but de tenir sous contrôle
plusieurs objectifs et aussi « les pays d’Afrique du Nord, du
Moyen-Orient, du golfe Persique, du Sud-Est asiatique et les Républiques
islamiques de l’ex-Union soviétique. » Dans de nombreux cas, la NSA et
l’ISNU ont collaboré avec les agences de renseignement britanniques et
canadiennes, le GCHQ et le CSEC. On découvre aussi l’aide de certains
pays arabes comme la monarchie jordanienne, et le rôle des forces de
sécurité de l’ANP dans la fourniture de services d’espionnage essentiels
pour identifier et frapper des « objectifs palestiniens. » The
Intercept montre également un reçu de paiement daté du 15 avril 2004.
Les agressions répétées contre la population de Gaza – explique
Greenwald – ne seraient pas possibles sans le soutien des USA, toujours
prompts à satisfaire les requêtes belliqueuses d’Israël, comme cela
s’est produit avec les 225 millions de dollars additionnels approuvés
pour financer le système de missiles israélien. Une attitude qui tranche
avec le présumé rôle de médiateur affiché ostensiblement par les
États-Unis dans le conflit israélo-palestinien. Des faits qui
affaiblissent d’autant les paroles prononcées par Barack Obama, comme si
le président US n’était qu’un simple spectateur face au massacre des
enfants de Gaza (« C’est effrayant de voir ce qui se passe là-bas. »)
The Intercept fait observer qu’Obama parle de [la tragédie de] Gaza
comme s’il s’agissait d’une calamité naturelle, d’un événement
incontrôlable auquel le gouvernement des USA assiste impuissant. D’après
les documents diffusés par Snowden, actuellement réfugié en Russie, la
CIA et le Mossad ont entrainé Abu Bakr Al-Baghdadi, l’actuel leader de
l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL). L’EIIL, qui prône le
retour au « Califat » a initialement été constitué en Égypte pour
combattre le gouvernement de Bashar al-Assad. Il a reçu des armes de la
part du renseignement US et de celui du Royaume-Uni, et des financements
de l’Arabie Saoudite et de la monarchie du Qatar.
Abu Bakr Al-Baghdadi a été prisonnier à Guantanamo de 2004 à 2009. Au
cours de cette période, la CIA et le Mossad l’auraient recruté pour
fonder un groupe en mesure d’attirer des djihadistes de différents pays
vers un endroit précis, et ainsi les tenir loin d’Israël. Pour Snowden, «
la seule solution pour protéger l’État juif est de lui créer un ennemi
à ses frontières, mais en le dirigeant contre les états islamiques qui
s’opposent à sa présence. » Une opération secrète dénommée « Nid de
frelons ».
L’étroite collaboration entre les services de renseignement de
Washington et ceux de Tel-Aviv n’a pourtant pas empêché l’espionnage
réciproque entre les deux grands alliés. C’est ainsi – comme le révèle
le journal allemand Der Spiegel – que les services secrets israéliens
ont intercepté les conversations du secrétaire d’État américain John
Kerry avec les médiateurs arabes et l’Autorité palestinienne, pour avoir
les réponses toutes prêtes lors de l’ultime tentative de négociations
avec les Palestiniens.
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Qui détient la dette américaine ? Voici le classement
Auteur : Charles SANNAT | Editeur : Walt | Mercredi, 21 Oct. 2015 - 14h10
On se demande régulièrement qui détient la dette américaine.
Cette question peut sembler anodine, ou presque sans intérêt,
pourtant c’est une question essentielle pour comprendre le
fonctionnement de l’économie mondiale et les flux quotidiens qui
parcourent le village global.
Le marché obligataire américain est le premier marché au monde et il
impacte directement la force ou la faiblesse du dollar et ces
fluctuations monétaires viennent à leur tour modifier l’économie
mondiale.
Grands premiers, les Chinois avec 1 270.5 milliards de dollars
détenus. Lorsque l’on regarde les chiffres globalement cela reste stable
pour tous les pays et nous ne visualisons officiellement aucun
bouleversement ni contrairement à ce que les rumeurs peuvent avancer
ventes massives ou délestages importants.
Il règne même plutôt un grand calme sur le marché de la dette obligataire américaine.
Le Japon conserve la deuxième place qu’est la sienne avec 1 197
milliards de dollars. A noter que régulièrement le Japon vend quelques
milliards de bons du trésor mais il n’y a là rien de significatif ni de
nature à remettre en cause l’équilibre financier mondial.
Une place de choix pour les paradis fiscaux !!!
En troisième position les « Carib Bkg Ctrs » ce qui signifie la chose
suivante selon la définition du département du trésor : « Caribbean
Banking Centers include Bonaire, St. Eustatius, and Saba; Bahamas;
Bermuda; Cayman Islands; Curacao; Sint Maarten; and Panama ».
En gros les paradis fiscaux des îles des Caraïbes détiennent pour
plus de 300 milliards de bons du trésor américains, de quoi donc
relativiser la lutte contre l’évasion fiscale ou la fraude fiscale dont
on nous vante tant la progression.
Enfin les « Oil Exporters » avec 293.2 milliards de dollars en baisse
d’un petit 5 milliards sur fonds de baisse du pétrole. Rien d’alarmant
donc.
Voici le reste du classement.
Brazil 255.3
United Kingdom 222.8
Switzerland 222.7
Ireland 216.4
Hong Kong 193.2
Luxembourg 184.8
Taiwan 172.5
Singapore 116.0
India 115.6
Belgium 110.7
Russia 89.9
Germany 80.2
Vous trouverez la totalité du tableau sur le site du département du Trésor dont je vous donne le lien.
En termes géostratégiques point de rupture !
On disait que les Russes vendaient massivement leur Tbonds… ils en
rachètent même en réalité (allez voir l’historique sur le lien en
annexe.
On disait la même chose des Chinois. Il n’en est rien.
On disait la même chose pour le Japon en faillite… rien. Il conserve ses Bonds du Trésor.
N’en déduisez pas que tout va bien.
Nous pouvons simplement pour le moment en déduire factuellement que
l’arme monétaire ultime n’a pas été utilisée y compris par la Russie de
Poutine.
Deux façons de voir sont possibles. Soit cela plaide pour une
accalmie sur le front de l’affrontement sino-russo-occidental… soit au
contraire cela montre qu’il y a encore de la marge de manœuvre pour que
la situation empire…
Alors, en attendant, préparez-vous, il est déjà trop tard, parce que
quoi qu’il arrive les États-Unis d’Amérique ne rembourseront jamais
leurs dettes !
« Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction
en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à
sa suite. Insolentiae.com est le site sur lequel Charles Sannat
s’exprime quotidiennement et livre un décryptage impertinent et sans
concession de l’actualité économique. Merci de visiter mon site. Vous
pouvez vous abonner gratuitement à la lettre d’information quotidienne
sur www.insolentiae.com »
Source Département du Trésor Américain ici
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Le marché européen du RMB offshore prend un grand essor, avec le Royaume-Uni en tête
Auteur : Xinhua | Editeur : Walt | Mercredi, 21 Oct. 2015 - 08h02
La récente annonce par la Banque
populaire de Chine (PBoC) du lancement pour la première fois à
l’étranger (à Londres) d’obligations à court terme « dans un avenir
proche » reflète deux choses : le marché européen du renminbi (RMB)
offshore a pris un grand essor sur le continent européen ces dernières
années et le Royaume-Uni, traditionnelle place forte de la finance, a
pris la tête en Europe dans le processus d’internationalisation du RMB.
UN RMB DE PLUS EN PLUS VISIBLE EN EUROPE
Depuis l’introduction test en 2009 du
RMB dans le commerce transfrontalier, la devise chinoise est devenue
visible pour les entreprises et les organisations financières en Europe.
« En 2010, alors qu’on commençait à
fournir des produits financiers en RMB en France, certains clients me
posaient des questions comme : quelle est la différence entre le RMB et
le yuan? », se souvient Pan Nuo, directeur général de la succursale
française de la PBoC, dans un récent entretien à Xinhua. « Mais
aujourd’hui, ça serait incroyable que quelqu’un pose encore une telle
question », dit-il.
Selon les statistiques de Swift, la
plateforme mondiale des échanges financiers, l’Europe a représenté 10%
de la valeur des transactions en RMB dans le monde entre juillet 2013 et
juillet 2014 (Chine et Hong Kong exceptés), quatre pays européens se
hissant dans le Top 10.
La croissance de ces transactions en RMB
est impressionnante en Europe. Selon Swift, entre juillet 2013 et
juillet 2014, les hubs européens du RMB tels que le Royaume-Uni, la
France, l’Allemagne et le Luxembourg, ont cru respectivement de 123,6%,
43,5%, 116% et 41,9%.
Pour la seule année 2014, le montant des
transactions en RMB traité par la succursale française de la PBoC a
atteint environ 177 milliards de yuans (près de 24,5 milliards d’euros),
alors que le montant de clearing (compensation) a atteint 1.000
milliards de yuans (environ 139 milliards d’euros), selon M. Pan.
LE ROYAUME-UNI EN TETE DE PEU DEVANT SES CONCURRENTS
En tant que géant de la place
financière, le Royaume-Uni a pris une certaine avance sur ses
concurrents européens comme l’Allemagne et la France dans l’utilisation
du RMB, bien que ces deux derniers ne soient pas loin derrière le
champion.
Voici plusieurs faits notables : selon
les statistiques de Swift, 26% des paiements en RMB offshore, à
l’exception donc de la Chine et Hong Kong, ont été réalisés début 2014
au Royaume-Uni. En 2013, 60% des échanges en RMB dans les bourses ont eu
lieu à Londres.
Le Royaume-Uni est aussi le premier pays
occidental à avoir émis des obligations d’Etat en RMB et le premier des
pays du G7 à avoir signé un accord de swap en RMB. Par ailleurs, la
livre sterling peut être convertie directement en RMB, tandis que les
bourses de Londres et de Shanghai réfléchissent à leur rapprochement.
Certes, il est à noter que l’Allemagne
et la France, deux autres hubs majeurs en Europe, connaissent aussi
leurs propres succès. Par exemple, l’Allemagne est le premier pays
européen à avoir signé un protocole d’accord sur le lancement d’une
chambre de compensation des paiements en RMB à Francfort, et ceci trois
jours avant le Royaume-Uni.
En France, plus d’un quart des sociétés
françaises ont réalisé au moins une opération commerciale
transfrontalière en utilisant le RMB, ce qui est le niveau le plus élevé
pour une nation européenne, selon une étude publiée en 2014 par la
banque britannique HSBC.
Toutefois, « l’analogie de la course de chevaux concernant les
centres de RMB offshore n’est pas tout à fait juste, car peu importe qui
termine premier : tout le monde est gagnant dans un marché en pleine
croissance », a observé Caroline Wilson, consul général britannique à
Hong Kong et Macao, lors d’un discours prononcé en janvier 2015.
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La Chine détient désormais plus de dollars que les Etats-Unis
Auteur : RT | Editeur : Walt | Dimanche, 18 Oct. 2015 - 19h57
Lorsqu’on pense aux dollars, la première association qu’on a à
l’esprit c’est les Etats-Unis. Cependant, le plus grand nombre de
milliardaires en dollars ne se trouvent pas là-bas, mais en Chine, selon
les données du rapport Hurun Rich List.
Cette année, le nombre de milliardaires en Chine a augmenté de 242
personnes atteignant donc un total de 569 richissimes personnes, passant
pour la première fois devant les Etats-Unis et ses 537 milliardaires,
comme l’indiquent les chiffres publiés par l'Institut de recherche
Hurun, basé à Shanghai.
Le site américain Mashable rapporte que le fossé entre les deux pays
pourrait être plus important encore si on prenait en considération les
milliardaires de Hong Kong, Taiwan et Macao. Ainsi, ce nombre pourrait
atteindre 715 personnes.
«La Chine est officiellement le pays le plus attirant au monde pour
l’entrepreneuriat. Jetez un coup d’œil sur le nombre des top
entrepreneurs en Chine, pour la première fois de l’histoire, il a
dépassé celui des Etats-Unis», a fait savoir Rupert Hoogewerf, le
président et chercheur en chef du Hurun Report.
«Le siècle chinois semble avoir commencé plus tôt qu’attendu,
cependant, cela prendra encore quelques années avant que la Chine ne
dépasse les Etats-Unis en pourcentage du PIB.
Cette liste comprend quelque 1877 ultra riches, et les exigences pour
y figurer sont assez strictes, il faut avoir en sa possession au moins
310 millions de dollars. Fait intéressant, les femmes occupent près de
20% de cette liste et 188 membres de ce club très fermé n’ont pas encore
atteint 40 ans.
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1% de la population mondiale détient plus de la moitié des richesses du globe!
Auteur : RT (Russie) | Editeur : Stanislas | Jeudi, 15 Oct. 2015 - 02h51
Selon une enquête menée par Credit suisse, les
inégalités dans le monde continuent de s'accroître. Outre le fait que
les riches sont de plus en plus fortunés, il apparaît que les classes
moyennes sont les premières victimes de la crise de 2008.
«L'inégalité du patrimoine a continué d'augmenter depuis 2008, les 1%
les plus riches détiennent désormais 50,4% de toute la richesse du
monde», décrypte le rapport réalisé par la banque Credit suisse.
L'ONG Oxfam avait alerté l'opinion, il y a déjà quelques mois sur le
fait que 2015 marquerait un tournant dans la répartition des richesses
mondiales. «Ceci est la dernière preuve en date que l'inégalité extrême
est hors de contrôle. Sommes-nous vraiment heureux de vivre dans un
monde où les 1% supérieurs possèdent la moitié de la richesse et que la
moitié la plus pauvre ne détient elle que 1% de ces mêmes richesse ?»,
s'agace Mark Goldring, le chef de la direction d'Oxfam au Royaume-Uni.
Pour définir la notion de richesse, Credit suisse a donc
évalué la valeur des actifs, y compris les marchés immobilier et
boursier et les investissements des ménages mais a toutefois exclu la
dette.
L'autre nouveauté de ce rapport est le fait que les classes moyennes
apparaissent comme les premières victimes de la crise de 2008 et en
paient encore le prix aujourd'hui.
En savoir plus : Pour la première fois, l’extrême pauvreté touche moins de 10% de la population mondiale
«La richesse de la classe moyenne a augmenté à un rythme plus lent
que celle des plus fortunés», a déclaré Tidjane Thiam, le directeur
général de Credit Suisse, «cela a inversé la tendance que l'on avait
connue avant la crise et qui avait vu la part de la richesse des classes
moyennes rester stable dans le temps».
Ainsi pour la banque helvétique, les classes moyennes se sont
apauvries au bénéfice des très riches, l'étude montre aussi que pour la
première fois, la classe moyenne est plus importante en Chine - 109
millions de personnes - qu'aux Etats-Unis - 92 millions.
Enfin dans ce rapport, on apprend qu'il suffit de posséder 2 800
euros de richesse pour faire partie des 50% des citoyens les plus
fortunés de la planète, avec 60 000 euros vous entrez dans la fourchette
des 10% et pour être dans le pour-cent des plus riches plus riches,
votre portefeuille doit être bien fourni avec plus de 666 000 euros de
valeurs et biens.
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Succès pour Poutine : l’Arabie Saoudite renonce à s’opposer à la Russie
Auteur : Deutsche Wirtschafts Nachrichten-Traduction Diane, relu par jj-le Saker Francophone | Editeur : Walt | Mercredi, 14 Oct. 2015 - 15h20
La force militaire de
la Russie a aussi amené l’Arabie Saoudite à se montrer conciliante. Le
nouveau ministre de la Défense saoudien a convenu avec le président
russe, à Moscou, que les deux pays coopéreront en Syrie.
Malgré leurs désaccords, la Russie et
l’Arabie Saoudite ont convenu, étonnamment, d’une coopération plus
étroite dans la crise syrienne. Dimanche, à Sotchi, le président
Vladimir Poutine a rencontré le nouveau ministre saoudien de la Défense
Mohammed bin Salman al-Saud pour la seconde fois en quelques mois.
L’Arabie Saoudite soutient des groupes de rebelles qui combattent le
président syrien Bachar al-Assad et considère par conséquent les
attaques aériennes russes avec beaucoup de méfiance.
Le ministre saoudien des Affaires
étrangères Adel al-Dschubeir a déclaré après la rencontre que son pays
est favorable à un dialogue entre le gouvernement et l’opposition en
Syrie et pour un gouvernement de transition. Ainsi les Saoudiens ont
aussi renoncé à renverser Assad tout de suite. Cela conduira finalement
au retrait de ce dernier. Le ministre russe des Affaires étrangères
Sergei Lavrov a dit à l’issue de la rencontre que les deux parties sont
tombées d’accord pour empêcher un califat terroriste.
Al-Dschubeir a aussi déclaré que la
Russie avait dissipé les craintes saoudiennes qu’elle se consulterait
trop étroitement avec l’Iran. Moscou a assuré que cela ne concernait que
la lutte contre les milices terroristes de l’État islamique.
Avec ce retournement, l’orientation
pragmatique s’est imposée aussi en Arabie Saoudite : il y a quelques
jours seulement, des chefs spirituels de haut rang avaient appelé à la
Guerre sainte contre la Russie. Dans la monarchie théocratique, une
lutte de pouvoir fait rage depuis la mort du roi. Mais apparemment, les
pragmatiques ont réussi à convaincre les religieux qu’une Guerre sainte
contre l’armée russe ne serait pas particulièrement couronnée de succès.
Ainsi la Russie a forgé une large
alliance pour ses opérations en Syrie : les Russes coopèrent avec l’Iran
et l’Irak ainsi qu’avec la Chine. Le président américain Barack Obama
et Israël sont informés. La France soutient explicitement la démarche de
la Russie. Dimanche, une vidéoconférence a eu lieu entre les militaires
russes et américains.
Militairement, les
Russes s’en sortent de nouveau mieux après des difficultés temporaires.
L’agence d’information iranienne Fars fait état de succès dans la plaine
de El Grabh. Visiblement, l’armée syrienne est arrivée près de
l’autoroute entre Lattaquié et Alep et sur la frontière turque. Les
Iraniens parlent aussi d’une victoire de l’armée syrienne sur l’EI à la
base aérienne de Deir Ezzur, où il y aurait eu 120 morts au sein des
combattants de l’EI. La chaîne arabe al-Arabiya fait état de succès
syriens à Hama.
Selon Interfax, Poutine a déclaré qu’il
ne veut pas interférer dans des conflits religieux, mais qu’il est
uniquement intéressé à rétablir l’ordre étatique en Syrie.
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Nous sommes à un tournant décisif dans l’équilibre des puissances
Auteur : Paul Craig Roberts-Traduction Avic–Réseau International | Editeur : Walt | Dimanche, 11 Oct. 2015 - 14h40
Le monde commence à se rendre compte
qu’un bouleversement dans les affaires du monde était en train de se
passer depuis le 28 Septembre, lorsque le président Poutine de la Russie
a déclaré dans son discours à l’ONU que la Russie ne peut plus tolérer
la politique vicieuse, stupide et vouée à l’échec de Washington qui a
déclenché le chaos qui s’est déversé sur le Moyen- Orient et maintenant
l’Europe. Deux jours plus tard, la Russie a pris la situation
militaire en main en Syrie et a commencé la destruction des forces de
l’Etat Islamique.
Peut-être que parmi les
conseillers d’Obama, il y en a quelques-uns qui ne sont pas submergés
d’orgueil et peuvent comprendre ce bouleversement. Spoutnik
News rapporte que certains conseillers en sécurité de haut niveau de
Obama lui ont conseillé de retirer les forces militaires de la Syrie et
de renoncer à son plan pour renverser Assad. Ils lui ont conseillé de
coopérer avec la Russie afin d’endiguer le flot de réfugiés qui est en
train de submerger les vassaux de Washington en Europe. L’afflux
de populations indésirables est en train de sensibiliser les Européens
sur le coût élevé de la mise en œuvre de la politique étrangère des
États-Unis. Les conseillers ont dit à Obama que l’idiotie de la
politique des néoconservateurs menacent l’empire de Washington en Europe.
Plusieurs commentateurs, tels que Mike
Whitney et Stephen Lendman, ont conclu, à juste titre, qu’il n’y a rien
que Washington puisse faire contre les actions russes contre l’État
islamique. Le plan des néoconservateurs pour une zone d’exclusion
aérienne des Nations Unies sur la Syrie afin de faire partir les Russes
est une chimère. Aucune résolution ne sortira de l’ONU. En effet, les Russes ont déjà établi de facto une zone d’exclusion aérienne.
Poutine, sans aucune menace verbale, ni aucune insulte, a résolument changé l’équilibre des puissances, et le monde le sait.
La réponse de Washington consiste à
proférer des insultes, des fanfaronnades et encore plus de de mensonges,
dont une partie est reprise par certains de ses vassaux plus que jamais
douteux. Le seul résultat est la démonstration de l’impuissance de
Washington.
Si Obama avait un peu de bon
sens, il écarterait de son gouvernement les abrutis néoconservateurs qui
ont dilapidé la puissance de Washington, et il se concentrerait plutôt à
conserver l’Europe en travaillant avec la Russie pour détruire, au lieu
de le parrainer, le terrorisme au Moyen-Orient qui envoie des vagues de
réfugiés en Europe.
Si Obama ne peut pas admettre
ses erreurs, les Etats-Unis vont continuer à perdre leur crédibilité et
leur prestige dans le monde entier.
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Snowden: cachés dans votre portable, les schtroumpfs vous espionnent
Auteur : Sputnik | Editeur : Walt | Jeudi, 08 Oct. 2015 - 17h07
Le service de renseignements électroniques du Royaume-Uni peut
pirater des smartphones grâce à un programme malveillant baptisé
schtroumpf, a fait savoir l'ex-employé de la CIA.
Le smartphone est souvent utilisé comme outil d'espionnage, a annoncé
Edward Snowden dans une interview accordée récemment à BBC.
L'ex-employé de la CIA a fait savoir que le Government Communications
Headquarters (GCHQ, Quartier général des communications du
gouvernement, ndlr) pirate les portables des citoyens avec l'aide de…
schtroumpfs (du nom des petits personnages bleus tirés d'une
bande-dessinée puis d'un dessin animé, ndlr).
La décision de donner les noms de ces mignons personnages à un
programme malveillant pourrait sembler amusante. Pourtant, les petits
schtroumpfs sont réellement invincibles, selon M.Snowden.
Le principe est simple. Afin de pirater le portable d'un utilisateur,
les services de renseignement envoient un sms contenant un code chiffré
invisible pour l'utilisateur. A partir de ce moment-là, les données
personnelles du propriétaire du gadget ne sont plus secrètes. Sa
localisation, ses appels ou sms, la liste de ses contacts ainsi que les
sites Internet qu'il fréquente — toutes ces informations sont par la
suite récoltées par les services de renseignements.
"Le "dreamy smurf" (schtroumpf rêveur) est un programme capable
d'allumer ou d'éteindre votre téléphone à votre insu", a annoncé Edward
Snowden.
"Le "nosey smurf" (schtroumpf curieux) est un programme clé. Par
exemple, si le smartphone est dans votre poche, il peut allumer le micro
et écouter tout ce qui se passe autour de vous", a poursuivi M.Snowden,
ajoutant que le programme peut également activer l'appareil-photo pour
prendre des clichés de l'utilisateur.
"Le "tracky smurf" (schtroumpf traqueur) est un programme qui peut
indiquer très précisément votre localisation géographique", a-t-il
conclu.
Un autre schtroumpf sert à dissimuler parfaitement les traces de piratage.
Selon Edward Snowden, ce logiciel est activement utilisé par le
Government Communications Headquarters, qui, selon lui, est une sorte de
filiale de la NSA américaine qui a dépensé près d'un milliard de
dollars dans ce projet.
Les créateurs du logiciel affirment qu'il sert à espionner des
terroristes et des criminels présumés. Pourtant, certains experts
craignent que tous les citoyens ne soient potentiellement visés par les
services de renseignement.
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Propagande et journalisme du silence
Auteur : 2ccr | Editeur : Walt | Mardi, 06 Oct. 2015 - 15h43
La propagande, c'est évidemment des messages plus ou moins
mensongers, mais c'est aussi une stratégie d'imposition du silence sur
les éléments dérangeants. Et c'est particulièrement dangereux chez nous,
parce qu'un lecteur allemand des années 40 ou un lecteur soviétique des
années 1970 savait bien qu'il ne pouvait pas trop compter sur sa
presse, alors que ce n'est pas le cas en France...
La vérité, c'est que la population occidentale s'est habituée à
penser que ses médias sont dignes d'une grande démocratie. Même si nous
savons que ce n'est pas le cas, nous persistons inconsciemment à croire
que leur couverture de l'actualité est supérieure à ce qui se fait dans
les autres régions du monde. [...] Permettez-moi d 'affirmer que la
télévision et les journaux chinois sont beaucoup plus critiques du
système économique et politique de leur pays que nos chaînes le sont du
nôtre. [...]
Les Occidentaux font preuve d'une crédulité ahurissante à l'égard de
la propagande. Ayant grandi en Europe de l'Est, je suis à même de savoir
qu'on ne croyait en rien les discours officiels du gouvernement. C'est
pourquoi, d'une certaine façon les gens étaient très conscients de ce
qui se passait dans le monde et dans leur pays. [...] Pour avoir
vécu sur tous les continents, je peux affirmer que les "Occidentaux"
forment le groupe le plus endoctriné, le moins bien informé et le moins
critique de la Terre, à quelques exceptions près, bien sûr,
comme l'Arabie saoudite. Mais ils sont convaincus du contraire : ils se
croient les mieux informés, les plus "libres"." [André Vltchek,
L'occident terroriste avec Noam Chomsky, 2015]
Par ailleurs, quand va-t-on cesser d'espérer que le journalisme des
médias aux ordres que ce soit de l'état ou des grands groupes
industriels, se réveille un matin, libre, indépendant, curieux et
équilibré ? Pouvez-vous nous citer plus de 4 médias main-stream encore
vaguement indépendants en France ? Je pense que non. Donc pourquoi
s'étonner mois après mois que ces journalistes fassent finalement le
boulot pour lequel ils sont payés c'est-à-dire faire semblant d'être
honnêtes et « objectifs » pour continuer à maintenir coute que coute les
équilibres (ou déséquilibres) en place ?
Commentaire : Et le phénomène donne à réfléchir :
nous avons la compréhension intellectuelle du processus propagandiste,
nous en avons supporté les pires manifestations, en Europe au siècle
dernier, avec le nazisme et le fascisme, mais nous ne savons toujours
pas nous en prémunir. Et comme par ensorcèlement, nous semblons croire
que nous sommes pourtant immunisés contre elle, alors que la réalité de
l'actualité nous hurle le contraire.
Issu d'une réflexion de Dario Fo, prix Nobel de littérature :
Mais alors, que s'est-il passé, que nous est-il arrivé, pour que
s'abatte un silence aussi effrayant ? Pour que se produisent cet
assoupissement paradoxal, cette anesthésie générale. Vous rappelez-vous
cette vieille fable, « Le joueur de flutte » ? Un joueur de flûte
enchante les rats de la ville et les conduit au fleuve où ils se noient,
libérant ainsi la cité. Mais comme les gens de la ville ... ne tiennent
pas parole et ne le paient pas, lui se venge et avec sa flûte il
enchante cette fois les enfants de la cité et les emmène avec lui.
Voilà, la même chose s'est produite avec les journalistes qui
devraient être les premiers à avoir conscience de l'importance de
l'information : à force de jouer de la flûte, ils ont endormi trop de
gens ! Mais ce n'est pas seulement le problème de la presse écrite. Nous
avons aujourd'hui une classe d'intellectuels qui a en grande partie
oublié d'utiliser le tambour, un instrument formidable pour réveiller
les enfants ahuris. La plupart se taisent, ils n'ont plus de dignité et
donc ne s'indignent plus. C'est cela qui est terrible et incroyable : le
manque d'indignation. Cela dépasse de loin la trahison du clergé ! Tous
pensent la même chose : mais pourquoi donc devrais-je m'exposer ?
Peut-être qu'un jour j'aurai besoin de quelque chose, d'une faveur, d'un
coup de main de celui que je suis en train de critiquer.
Tout se joue sur la peur du chantage, sur la possibilité d'en tirer
un avantage pour soi. Ceux qui font l'information et l'opinion ont
compris cela : il faut rester dans le jeu. Si tu te mets à critiquer, ou
même à faire des remarques ou des réflexions gênantes, tu es purement
et simplement éliminé. Désormais le pli est pris : on aligne sur le
tableau le nom de ceux qui se sont « mal comportés ». Celui dont la tête
dépasse des rangs est jeté dehors. Et par « dehors » j'entends, mis
totalement hors-jeu.
Les conséquences de cette pensée, non pas « unique » mais asservie,
conformiste, et opportuniste sont terribles : les anticorps
disparaissent peu à peu. Cela crée potentiellement une société
d'ineptes, de lèches-culs. Il suffit de regarder les parlementaires qui
expliquent leur volte-face par la vieille excuse « J'ai une famille
moi », un refrain si souvent entendu du temps du Fascisme. Je vois
clairement aujourd'hui un encerclement de la liberté d'expression, et
les personnes qui ont le courage de s'exprimer sont marginalisées.
Depuis toujours le pouvoir veut faire taire les voix dissidentes : mais
dans un système sain, d'habitude il trouve une limite en ceux qui
s'opposent à lui. Les intellectuels, un temps, guidaient l'opinion
publique. Mais aujourd'hui, qui ose relever la tête ?
Vous croyez que MM. Lagardére et Dassault possèdent des empires
médiatiques par amour de la vérité et du journalisme ? Ce n'est pas un
problème de danger mais c'est juste du capitalisme. Les organes de
presse ne sont juste que des entreprises privées.
Il faut savoir que la presse/tv/radio (en France mais aussi à
l'étranger) n'a quasiment plus de correspondants à l'étranger, qui sont
censés bien connaitre la culture et la politique locale. C'est arrivé à
un ami, correspondant d'un journal étranger à Paris, de se faire virer
du jour au lendemain en lui expliquant que la nouvelle politique du
journal n'était de ne conserver que des abonnements à l'AFP ou à Reuters
et de faire juste une reformulation par des stagiaires dans les locaux
du journal.
Si jamais il faut envoyer quelqu'un sur un évènement, juste pour
faire semblant d'être sur place. C'est alors facile de trouver un jeune
journaliste, un peu tête brulé (cela permet surtout qu'il ne demande pas
trop de prime de risques ou de ne pas loger dans un hôtel de luxe, tous
frais payés).
Si vous voulez vous en convaincre, il suffit de noter les noms des
"envoyés spéciaux" et faire une recherche sur internet. J'avais fait
l'exercice l'année dernière sur l'Ukraine et je m'étais rendu compte que
le même envoyé spécial était en fait 3 mois avant en Centrafrique, et 6
mois avant au Mali. Autant dire qu'il ne devait pas trop parler un mot
d'ukrainien ou de russe et que je ne sais donc toujours pas comment il
pouvait recueillir l'avis de la population (peut-être grâce à un
traducteur gracieusement mis à disposition par le ministère de
l'information local).
Un petit nombre de journalistes ont accès aux médias de masse, ils
sont les nouveaux chiens de garde, ils sont recyclé en permanence et
disparaissent après quelques années pour donner l'illusion du changement
dans la continuité, ils ont tous un point commun : la même soumission
devant l'argent et le pouvoir.
Quel point commun y a-t-il, selon Serge Halimi, entre Michel Field,
Claire Chazal, Alain Duhamel, Jean-Marie Cavada et PPDA ? La même
révérence devant leur patron, les grands groupes tels Bouygues, Havas ou
Matra-Hachette, la même révérence devant l'argent et le pouvoir
politico-industriel, les mêmes pratiques. Maintenir à distance certains
sujets pour mieux en matraquer d'autres, désinformer, moins par volonté
de manipuler que par paresse et par reddition devant l'idéologie
néolibérale dominante, c'est le credo des nouveaux chiens de garde. La
collusion entre les intérêts des propriétaires de la presse française et
le trust des trente journalistes qui en tiennent les rênes à coup de
présence incessante, d'info-marchandise, de renvois d'ascenseurs et
flagorneries de courtisans, sape l'indépendance des journalistes,
fragilisés par la crainte du chômage.
"Des médias de plus en plus présents, des journalistes de plus en
plus dociles, une information de plus en plus médiocre", une sentence
qui résume bien l'esprit de l'auteur qui, avec les résistants contre la
pensée unique, hier Paul Nizan, aujourd'hui Chomsky, signe un plaidoyer
lapidaire pour la dissidence intellectuelle.
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La Russie précipite l’abandon de SWIFT par les BRICS
Auteur : Ariel Noyola Rodríguez-Traduction jj, relu par Diane-le Saker Francophone | Editeur : Walt | Samedi, 03 Oct. 2015 - 17h41
Après la réintégration de la
Crimée dans le territoire russe, les États-Unis ont fait pression sur
les autorités réglementaires de l’Union Européenne pour limiter l’accès
de la Russie à SWIFT, le système de paiement international fondé par
deux cents banques anglo-saxonnes dans les années 1970. En réponse, le
gouvernement de Vladimir Poutine a lancé un système de paiement
alternatif qui a commencé ses opérations entre les banques d’origine
russe, et qui, soit dit en passant, a également servi d’inspiration à la
fois à la Chine et à d’autres pays des BRICS.
Le monopole US dans le système financier
mondial s’évanouit à un rythme rapide. En raison de sa myopie
politique, Washington a forcé d’autres pays à mettre en œuvre des
instruments de coopération financière qui abandonnent l’utilisation du
dollar, ainsi que des institutions multilatérales qui ne soient plus
soumises aux règles imposées par le Département du Trésor US.
En fin de compte, la finance et la
monnaie ont été utilisées comme instruments de politique étrangère,
c’est-à-dire, comme des mécanismes de domination mondiale qui cherchent à
saper les deux adversaires : l’un géopolitique (Russie), l’autre
une puissance économique montante (Chine) qui refusent de se plier au
joug américain.
Mis devant l’impossibilité
d’atteindre leurs objectifs stratégiques par la diplomatie, les
États-Unis lancent la guerre financière par des embargos économiques,
des attaques spéculatives, le gel des comptes bancaires des politiciens
et des hommes d’affaires, et ainsi de suite.
En violation flagrante des principes du
droit international, Washington utilise son artillerie contre des pays
qui, selon sa conception, appartiennent à l’axe du mal : la Corée du
Nord, l’Iran, la Syrie, le Soudan et ainsi de suite. Son modus operandi
est d’étrangler l’économie du pays concerné pour promouvoir un
changement de régime.
Maintenant, la même stratégie est
dirigée contre le gouvernement de Vladimir Poutine. Après la
réintégration de la République de Crimée et de la ville de Sébastopol
au territoire russe, suite à un référendum tenu en mars 2014 [adhésion
acquise à 96,8% des votants, NdT], les États-Unis, le Royaume-Uni et la
Pologne ont fait pression sur l’Union Européenne pour expulser la Russie
de la Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication
(SWIFT, pour son sigle en anglais).
Fondé en 1973 à Bruxelles, en Belgique,
le réseau SWIFT est un système de communication internationale qui
permet aux banques de faire des transferts électroniques entre elles.
Avant sa mise en œuvre, les institutions financières étaient contraintes
de communiquer par le biais de systèmes de télex et d’échanges
téléphoniques bilatéraux.
En ce sens, SWIFT est une avancée
technologique de première grandeur, car il a permis à la fois
d’augmenter la rapidité du commerce mondial et de l’investissement et de
réduire les coûts de transaction à une échelle sans précédent.
Actuellement, SWIFT est utilisé par
10 500 banques, en particulier les Américains et les Européens dans plus
de 200 pays. Le jour de son apogée en 2015, il a traité 27,5 millions
d’ordres.
SWIFT est un mécanisme
technique complètement neutre, selon les magnats de Wall Street et la
City de Londres. Cependant, les attaques du 11 septembre contre les Twin
Towers ont servi de prétexte aux États-Unis pour s’immiscer dans le
système de paiement : le Département du Trésor a demandé depuis des
informations spécifiques au motif que le réseau SWIFT aurait été utilisé
par les canaux de financement des groupes terroristes.
En faisant ainsi valoir qu’elles ont été
mêlées à des activités illégales, ils ont débranché les banques
iraniennes de SWIFT depuis trois ans, une situation qui a entravé
la fourniture de crédit aux opérations de commerce extérieur du pays.
En outre, Washington a ouvert la voie à
l’intrusion de la National Security Agency (NSA, pour son sigle en
anglais). Selon les révélations de Edward Snowden, «Suivez l’argent»
est le nom du programme spécial de la NSA en charge de l’espionnage
du système financier mondial.
La surveillance étroite réalisée par le
personnel de la NSA a conduit à la construction d’une base de données,
TRACFIN, qui en 2011 contenait au moins 180 millions d’enregistrements
de transactions entre les banques, de transactions par carte de crédit
et, bien sûr, les milliers de messages transmis par le système SWIFT.
Par le fait, les États-Unis se sont
emparés du contrôle quasi-monopolistique du système des paiements
internationaux pour étouffer leurs adversaires. Jusqu’à présent, la
déconnexion de SWIFT n’a pas encore été mise en œuvre en Russie à cause
du manque d’autorité des instances de régulation [de SWIFT]. Oui, c’est
une chose de punir une puissance régionale, et une autre d’entrer dans
un face à face avec une puissance nucléaire mondiale .
Cependant, les menaces constantes des
États-Unis et de leurs alliés européens ont poussé le gouvernement de
Vladimir Poutine a mettre en place un système de paiement alternatif.
Plus de 90% des opérations des banques russes sont transfrontalières; si
l’expulsion de Moscou du système SWIFT s’était concrétisée, les
conséquences sur l’économie mondiale auraient été catastrophiques.
Les principales banques russes
(Sberbank, VTB, Gazprombank, Banque de Moscou, Rosselkhozbank, etc.) qui
réalisent les accords bilatéraux ont fait pleinement usage du nouveau
système de paiement, a annoncé il y a quelques jours Olga Skorobogatova,
la vice-gouverneur de la Banque centrale.
Le nouveau système réduit le montant des
coûts de transaction par rapport à SWIFT et, plus important encore,
donne à Moscou une plus grande autonomie politique et une sécurité
économique accrue dans le cas d’une nouvelle escalade des sanctions. En
outre, l’initiative russe a déclenché le développement de systèmes de
paiement alternatifs ailleurs dans le monde.
D’une part, la Chine est prête à lancer,
dans les prochaines semaines, son propre système de transaction.
D’autre part, les membres des BRICS (acronyme pour Brésil, Russie, Inde,
Chine et Afrique du Sud) discutent de la possibilité de lancer un
système de paiements multilatéral, qui ne concernera pas seulement
la Russie et la Chine, mais pourra effectuer des opérations de paiement
entre tous les membres du bloc.
Le plan de confinement orchestré par
Washington et Bruxelles contre la Russie a produit un effet boomerang,
parce que non seulement la Russie n’a pas été expulsée de SWIFT, mais
elle a construit un système de paiements alternatif qui neutralise
complètement les tentatives de déstabilisation et qui, parallèlement,
inspire les pays du BRICS, mais aussi bientôt la plupart des économies
émergentes.
X
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Lettre
Les jeunes adultes, ces grands absents
1 octobre 2015 |
Eva Tardif-Sanchez Étudiante à l’Université d’Ottawa |Canada
Un grand problème qui s’impose durant les élections est le manque
de participation des jeunes adultes à la société. Visiblement, ils ne se
sentent pas concernés ; mais si on discutait de sujets qui les touchent
plus ou auxquels ils pouvaient s’associer plus facilement, je crois que
cela pourrait changer.
Le débat de lundi soir sur la politique étrangère était un bon début.
Effectivement, on a brièvement parlé des conséquences désastreuses de
l’avortement maison chez les jeunes filles, mais ce n’est pas le seul
problème. Saviez-vous que la grossesse et l’accouchement sont la
deuxième cause de décès des adolescentes à l’échelle mondiale ? Il y a
pourtant des façons simples d’éviter que d’aussi jeunes gens entrent
dans le monde adulte si rapidement : en les aidant à rester à l’école,
par exemple. L’éducation est la base sur laquelle ces jeunes filles
peuvent s’appuyer pour retarder leur mariage, réussir à sortir de la
pauvreté et se garder en santé. Pour chaque année supplémentaire qu’une
adolescente passe à s’éduquer, son salaire futur augmente de 15 à 25 %.
Il faut donc que les pays donateurs comme le Canada se fassent les
champions de la lutte contre ce décrochage qui touche des dizaines de
millions d’adolescentes.
Et il est important que des approches complémentaires soient aussi
mises en place. Il faut par exemple que les filles aient accès à des
latrines séparées des garçons pour qu’elles se sentent à l’aise d’aller à
l’école même lorsqu’elles ont leurs règles. Il faut aussi que les
communautés partout soient sensibilisées aux conséquences qu’a un
mariage précoce.
Mais avant toute chose, il faut surtout que nos politiciens
s’engagent à agir pour ces causes. Quel meilleur moment que pendant la
campagne pour démontrer leur désir de passer à l’action ?
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Ce que les vrais écologistes découvrent
Auteur : Claude Brasseur | Editeur : Walt | Lundi, 28 Sept. 2015 - 14h47
Les écolos curieux et critiques constatent que la Commission
européenne ment totalement à la population. Ils constatent que toutes
les initiatives de l’Europe de promotion d’énergies « propres »
renouvelables correspondent à une violente accélération de la production
de CO2 ! Elles correspondent, aussi, à une destruction systématique des
pays tropicaux pour satisfaire à ses exigences… La pollution cachée par
la Commission et Greenpeace ne compte pas.
Soyons précis : les écologistes qui s’informent apprennent que la
biomasse fournit l’essentiel de l’énergie « renouvelable ». Pour
produire cette énergie « verte et renouvelable », les fermiers allemands
ont été privés d’énormément de terres cultivables : on y cultive du
maïs alimentant des digesteurs ! Incroyable mais vrai : à l’origine, ces
digesteurs devaient être alimentés avec des déchets agricoles, et
certainement pas avec des aliments… Mais ces aliments transformés en
« énergie verte » rapportent des subsides – les industries de la
digestion sont subventionnées à 90 % – et ces industries vont jusqu’à
importer leur maïs du Brésil, où l’on détruit pour eux les forêts, où
l’on ruine les populations… Et pour mettre une couronne sur ce désastre,
nous apprenons que les cuves de biogaz fuient et crachent leur méthane.
Aucun contrôle officiel !
Il n’y a pas que le biogaz. Il y a les biocarburants, dont le
biodiesel à base d’huile de palme. On prive des populations de leur
milieu naturel, de leurs cultures vivrières, pour multiplier la
monoculture du palmier à huile. Ceci se passe, par exemple, à Bornéo où
l’on « convainc » les habitants armes à la main…
Les centrales thermiques aux pellets semblaient finalement les plus
rentables sans aides massives. Malheureusement, une forêt rasée exhale –
au même titre que les tourbières détruites – tout le CO2 qu’elle avait
stocké pendant des siècles et il faudra 500 ans pour que ce CO2 soit
récupéré par de nouvelles plantations d’arbres…
Et comme tout cela ne couvre qu’une fraction des besoins en
électricité, il faut multiplier les centrales à la lignite locale et au
charbon de plus en plus souvent importé : la plus grande mine de
charbon, pour l’Allemagne, est située en Colombie, Colombie où il a déjà
fallu assassiner 3.000 personnes qui protestaient… contre la pollution
de l’air causée par cette exploitation ! Exploitation qui cause 10.000
morts violentes de mineurs par an dans le monde…
Le discours « écologique » officiel de la Commission européenne est
que le charbon de demain est un modèle d’écologie, car le CO2 sera
stocké sous terre. Ce qui est hasardeux et hors de prix.
Un film Altemeier & Hornung de 2013 – Filmproduktion pour NDR
(avec Arte), La fausse promesse d’une énergie propre, par Steffen Weber
et Reinhard Hornung, présente ces faits.
La conclusion est malheureusement que la biomasse, aux mains de
géants agro-industriels, amplifie massivement la production de polluants
et détruit les pays tropicaux avec la bénédiction de la Commission
européenne soumise à la pression des lobbies. Les actes de ces lobbies
nous seraient connus si nous vivions en démocratie directe comme en
Suisse…
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Une eau de jouvence découverte en Sibérie
Auteur : Sputnik | Editeur : Walt | Lundi, 21 Sept. 2015 - 11h04
Une
équipe de chercheurs russes a découvert des souches anciennes de
bactéries, cachées dans les sols gelés de permafrost en Sibérie et
capables de régénérer la santé des êtres humains ainsi que de détruire
les molécules pétrolifères en les transformant en eau.
Parmi les souches de bactéries découvertes, trois types de bactéries
se distinguent. Le premier type pourrait être sommairement baptisé
« égorgeur de pétrole », le deuxième peut décomposer les bactéries
cellulosiques, et aiderait donc à se débarrasser des débris ménagers et
industriels, alors que le troisième type se montre capable de développer
considérablement la bonne santé humaine.
La découverte pourrait mener à une percée dans le domaine de la
protection environnementale car grâce à ces bactéries, les chercheurs
sauront transformer des taches de pétrole et d’autres produits chimiques
en eau, en supprimant les effets toxiques qu’ils produisent, a expliqué
à Sputnik le médecin épidémiologiste russe Viktor Cherniavskiy.
Cette découverte sans précédent requiert pourtant des investigations
ultérieures afin de déterminer si les bactéries n’exercent pas
d’influence négative sur les humains.
« Eau de jouvence »
Naturellement, le troisième type de bactérie suscite beaucoup
d’intérêt, tant pour les chercheurs que pour le grand public. L’équipe
de chercheurs russes a déjà testé une substance probiotique contenant
des microorganismes anciens récemment retrouvés sur une vieille souris
en laboratoire.
Les résultats ont dépassé toutes les espérances. La souris a en fait
démontré des signes de régénération, sa santé a été sensiblement
améliorée, avec sa fonction reproductive, déjà inactivée, de nouveau
fonctionnelle.
Donnée à un être humain, cette « eau de jouvence » pourrait engendrer les mêmes améliorations, estiment les chercheurs.
De surcroît, l’excellente santé des Sibériens pourrait être due à des
particules de ces anciennes bactéries, présentes d’une façon ou d’une
autre dans leur alimentation, a osé supposer M. Cherniavskiy.
Cependant, la question qui préoccupe les chercheurs est de savoir si
ces bactéries ne perdent pas leur potentiel une fois qu’elles se
retrouvent en contact avec des températures élevées après avoir passé
des milliers d’années dans le permafrost. La température idéale pour ces
bactéries varie de 4°C à 8°C, a expliqué l’épidémiologiste
Cherniavskiy.
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